Ça s'est passé près de chez moi

Janis a écrit:A. découvre avec horreur que le nouveau bébé tête le sein de maman.
On lui explique patiemment que là dedans, ya le lait.
- Et papa, il a le café ?

et c'est papi qui sucre

bon, je sors, encore
;-)

Ouaouh le HDP !

trop tard, tout le monde t'as vu

tavu

tavukantabu ?

Il est assez consternant de constater comme les gens sont mesquins. Tenez, par exemple, pas plus tard qu’hier je me rendais à la boulangerie d’à côté de chez moi. En passant devant la loge de ma concierge, cette dernière m’entretint ainsi :

« Ah ouich mon bon mouchieuch, les temchs chon dourch » etc. etc., je me cassai en courant avant qu’elle ait fini sa phrase (c’est vrai, je n’ai rien contre les Portugais, mais je comprends rien quand ils parlent).

Bref, arrivé à la boulangerie, je demandai : « une baguette siouplé ! », la vendeuse me répondit d’un air pincé, dû à son bec de lièvre : « ça fait 1 euros ! ». Alors, voyez donc comme les gens sont mesquins…

Bonsoir,

Pourtant elle met un "s" à partir de 1 € !

Amicalement,
midnightrambler

Techniquement, ce n'est pas une erreur. L'euro / euros étant internationnal, aucune regle ne précise quand, comment et surtout quelle est sa forme plurielle. Mettre un "s" au singulier evite que les italiens ne se lancent dans 1euro, 2 euri... Et puis sur nos billets, 20 euro, pas de s ! Après on peut faire un petit catalogue des langues, mais euros en Grecque (depuis peu ils en ont beaucoup...) prend un "s" dans Leur singulier...
Pour plus d'informations : Qui veut gagner de l'argent en masse - You Tube

Elle met un "s", c'est à cause de son vec de lièvre !
Amical midnightrambler, t’as vu ce qu’il t’a foutu dans la gueule le MisterPlan ?
Alors ? Tu mouftes pas là hein ?

Bonsoir,

Je reviens après Ruquier ...

J'ai été obligé d'ouvrir tous les placards pour retrouver ce petit texte qui parlait de concierge portugaise et de vendeuse en boulangerie.

Longtemps je n'ai pas mis de "s" au mot euro :
- ni au pluriel car effectivement le "s" n'est pas la marque du pluriel en allemand ou en italien ou, probablement, dans d'autres langues européennes que je ne connais pas ...
- ni au singulier car je trouve un peu bizarre que l'on puisse penser que l'on pourrait en mettre un !

Qu'il n'y ait pas de "s" sur les billets peut venir du fait que le mot "euro" en lettres latines et grecques indique la monnaie de référence du billet et que le nombre en chiffres arabes en précise la quantité, sans lien entre les deux.
La présence du mot "euro" en grec sur les billets rendrait-elle, d'ailleurs, nécessaire le remplacement de la totalité de ceux-ci en cas de sortie de la Grèce de la zone euro ?

Amicalement,
midnightrambler

Cela dit, le texte est écrit en langue française et en tant que tel doit adopter l'orthographe vernaculaire. Après, ce que j'en dis....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_et_divisions_nationales_de_l%27euro

C'est marrant ça ! Tout le monde ne s'occupe que de la faute d'orthographe.

Eh bien, je n'ai pas bien compris ce que fait le texte ici, j'avais cru le voir ailleurs hier sans savoir trop qu'en dire ; sinon que ça fleure un peu le Panda et que le côté incisif de l'écriture plaide en sa faveur, même si je ne suis pas sûre d'avoir vraiment saisi le fond de la mesquinerie.

A la réflexion, je pense qu'il y a volonté de provoquer sans trop déranger, un côté pétard mouillé..

Easter(Island) a écrit:je n'ai pas bien compris ce que fait le texte ici, j'avais cru le voir ailleurs hier sans savoir trop qu'en dire

oui, il a été déplacé ici, j'avais intégré un mot demandant l'accord de l'auteur, mais ce mot a disparu vraiment, lui.
??

En fait je demandais si l'auteur tenait absolument à ce que ce texte en soit un à part entière et donc encodé au catalogue de VOS ECRITS.
Et si non, il peut également être placé dans le fil des TEXTES COURTS

Bah, alors, voyez ! Mentor fait bien son boulot ; effectivement, c'est du texte court, mais ce n'est pas du pétard mouillé, c'est pure dérision, second degré donc... Et je n'ai aucun message à faire passer.
Merci Guitou.

Up !

J'ai parcouru ce fil que je n'avais jamais lu, il y a là quelques histoires vraiment sympa. Ça m'a donné envie d'en ajouter une, de ces petites chroniques du quotidien que je note parfois.

Vendredi soir, 16 h 30, fermeture de l'administration dans laquelle je travaille.

Je descends l'escalier en même temps que Béatrice, la standardiste, qui s'en va fermer les volets de la cafétéria. Elle sait que je suis à pied et comme elle habite près de chez moi, et qu'en plus le ciel est menaçant, elle me dit :

"Tu veux que je te ramène ?
- Non, ça va aller. Il y a un grand parapluie à la repro, je vais aller le chercher
- Ok
- Oui, enfin, je sais pas trop si je vais le prendre. Vendredi dernier je l'ai trimballé pendant une heure pour rien, il a pas plu. En même temps, si je le prends pas, je suis sûre qu'il va pleuvoir. Mais si je le prends, ben.... Il va pas pleuvoir. Bon, ben je vais le prendre tiens."

Il a pas plu.

Pas plus tard qu’hier (mais bien moins que demain), je passe à côté de chez moi (même que l’histoire se passe à côté), et, passant donc, je me fais la réflexion suivante : que fais-je ici, passant du côté de chez moi ? Rentré-je donc par ce beau ciel ensoleillé de lune montante ? Je me questionnai… Et tandis que je méditais, je marche sur une merde de chien. Aussitôt, mon esprit s’illumine : ah, je suis arrivé !...

Désolé, mais ça s'est passé LOIN de chez moi.
Petit panonceau explicite, pour le moins.
Pas besoin de traduire le thaï, ça me semble clair

J'attendais le bus en m'impatientant quand je vois un homme arriver vers moi et me demander de poser pour des photos. Je lui dis que je ne sais pas trop, il semble vouloir insister.
Il parlait assez vite avec un air gentil et je le regardais en l'écoutant à moitié, mes yeux partant de son cou pour aller vers son visage: son oreille, sa joue... Il s'arrête et semble attendre une réponse, alors je lui avoue timidement qu'il a une petite araignée sur le nez, et pour qu'il ne la tue pas je l'enlève moi-même en disant "voilà".

A la pisicine.
La mère au gamin :
-Allez, vas-y mets-toi sous la douche.
Crise de hurlements.
-Ben pourquoi tu veux pas ?
-Ouiiin, ca va me mouiller !

(authentique)

Entendu dans la rue à Clermont-Ferrand :
"C'est la charité qui tire sur l'ambulance !"

=)

ça se passe plusieurs fois par semaine, à deux pas de chez moi, dans une petite épicerie.

Parfois une adorable caissière avec des yeux taillés en amande, ni gris ni verts ... (pardon Jean-Roger, je m'égare), encaisse ce que je viens d'acheter, et me regarde dans les yeux, avec cet air de fausse naïveté qu'ont les ingénues de trente ans, en me disant : "c'est bon ... vous pouvez la retirer maintenant".

Ma main tremblante hésite un peu, se ravisant retire la carte bleue de la machine ; elle me regarde encore ; je rougis sans doute.

Cela pourrait donner un joli texte, aseptans.

Très régulièrement, dans l'hôtel sans joie situé en face de mon appartement, des couples âgés font l'amour dans leur chambre et, de la mienne, je fume ma cigarette sans détourner les yeux.

Quatre heures de rando en montagne sous une chaleur accablante. Je redescends. Encore deux kilomètres à faire sur une petite route avant de rejoindre ma voiture. Ras le bol, j'ai mal aux pieds.
Je traverse un village crotteux qui sent la brebis. Le bruit d'un 4X4, je me retourne et lève le pouce. Le véhicule s'arrête, je monte, la conversation s'engage.
Une bergerie retapée loin de tout, 11 jours sans voir personne, le type me dit qu'il est « un philosophe à la retraite ».
Surpris je suis.

Dispute habituelle chez mes voisins du dessus : elle hurle, il ne bronche pas.
Elle sanglote, casse ou jette des objets, par terre ou par le balcon. Voix aigüe à la limite de l’hystérie.
Il ne dit rien, au point que parfois je me demande s’il est là ou si elle pique sa crise toute seule.

Et puis un soir, une bouteille vole par le balcon, s’écrase devant l’entrée, une seconde la rejoint. À la troisième, j’entends un rugissement d’homme, presque une plainte de bête acculée : « mes bières ! »...

Apolline, quatre ans, n'en peut plus de voir sa petite soeur de 2 mois accaparer les seins de sa mère (et surtout son attention), elle lui dit :
Bon, ça ma fatigue un peu que Jane prennent les seins de maman pour des sucettes !
Avez-vous l'intention de la garder définitivement ?

aseptans a écrit:ça se passe plusieurs fois par semaine, à deux pas de chez moi, dans une petite épicerie.

Parfois une adorable caissière avec des yeux taillés en amande, ni gris ni verts ... (pardon Jean-Roger, je m'égare), encaisse ce que je viens d'acheter, et me regarde dans les yeux, avec cet air de fausse naïveté qu'ont les ingénues de trente ans, en me disant : "c'est bon ... vous pouvez la retirer maintenant".

Ma main tremblante hésite un peu, se ravisant retire la carte bleue de la machine ; elle me regarde encore ; je rougis sans doute.

J'adore !

Ah ! Je regrette d'avoir négligé ce fil... je rigole, ça devient rare !

Un soir ma mère préparait du lait pour en laisser à la baby-sitter
Mon père m'a demandé ce qu'elle faisait
je lui ai répondu
"attends, elle a pas fini de se remplir les seins"
:-)

Près de chez moi, il y a

AliceAlasmartise. a écrit:Près de chez moi, il y a

ça va être difficile, mais certains ont de l'imagination !

Peut-être une faille spatiotemporelle? :-)
N’empêche que les français qui passent par là doivent se marrer!

Bises Alice !
Tante Croisic

Et en face de chez moi, il y a ça :

CROISIC a écrit:Tante Croisic

nom d'une cagouille! :o))

Ce sont des usagés âgers, sans doute :-)

des usagés à jeter (à l'eau) je pense chaque fois que je passe devant le panneau.

CROISIC a écrit:

aseptans a écrit:ça se passe plusieurs fois par semaine, à deux pas de chez moi, dans une petite épicerie.

Parfois une adorable caissière avec des yeux taillés en amande, ni gris ni verts ... (pardon Jean-Roger, je m'égare), encaisse ce que je viens d'acheter, et me regarde dans les yeux, avec cet air de fausse naïveté qu'ont les ingénues de trente ans, en me disant : "c'est bon ... vous pouvez la retirer maintenant".

Ma main tremblante hésite un peu, se ravisant retire la carte bleue de la machine ; elle me regarde encore ; je rougis sans doute.

J'adore !

aseptans tout craché !