Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts

Invité Jeu 24 Sep 2009 - 17:14

et moi j'avais les yeux fixé sur cette barrique de côteaux du layon éventré par Héllian : je vous aurais bien faussé compagnie pour une partie de coudes en l'air avec un robinet.
:O)
mais :

CH'suis pas une mauviette ! tu m'entends Grandes-Pupilles ?

Ba Jeu 24 Sep 2009 - 17:20

Oh le gars ! il vous met des bandes passantes plongées dans la violine, des nez ronds de clowns amochés par les gags épuisants.
Panda je me pâme...zan
En même temps on peut brûler toutes ses cartouches pour saluer les originaux non mais...

Invité Jeu 24 Sep 2009 - 17:41

J'ai toujours pensé qu'il y a corrélation entre le mauve de la nuit, la cochenille des tanins de vin et le bleu des yeux des filles assombris par leurs pupilles dilatées d'obscurité partielle. Dans un camaïeu de magenta genou à terre, le carmin s'infiltre. Le monde se rejoint en grappes serrées comme le serait un chasselas mais bien plus sombre. C'est dans cette couleur du soir que s'endort la mauviette en son nid, non pas , la grive ou l'alouette, non , pas, la pie qui chante à nous casser les bonbons, cerises, fraises, oranges, la mauviette, ce volatile volatile qui plante son bec dans le spectre de la nuit, qui plante sont rostre dans son duvet, qui fait du dessous de son aile son oreiller : ça y est : je suis bourré.

mentor Jeu 24 Sep 2009 - 18:02

pandaworks a écrit: ça y est : je suis bourré.

bourré de talent(s)

dis, qui ne dit mot consent ? on te nous le fait ce petit recueil style "Panda entre deux" ?
;-)

Invité Jeu 24 Sep 2009 - 18:28

Je ne comprends pas de quoi vous parlez : mais j'ai déjà pensé l'histoire d'un mec qui écrit un peu comme jouent les vrais joueurs d'échecs : les maîtres : plusieurs tables avec plusieurs parties que seul lui seul condense en une et une seule bataille à gagner. Qu'il soit journaliste ou écrivain, le mec finit par rendre compte plus vite que son actualité et deviner le futur.
Il rend le monde dingue à tout savoir sur tout dans tous les domaines mais aussi dans la dimension temporelle : l'humanité ne sait même plus d'où elle vient ni où elle va : ce mec à supprimé les envies de l'homme. Y'a plus d'inconnu. Alors il est décidé de tuer le mec.

mentor Jeu 24 Sep 2009 - 18:31

ça me rappelle quelqu'un, en devenir, pas loin du but
un qui veut tout refonder
pour tout prévoir et maîtriser
tu vois ?
non ?
bon
;-))

Rebecca Jeu 24 Sep 2009 - 18:37

on n'est pas dans les trois sujets j'espère mentor
........hum
Bonsoir

Invité Jeu 24 Sep 2009 - 18:39

Nan parce que mon mec est parfait historien et dispose de pleins de qualités dont le nabot frisé ignore jusqu'aux existences mêmes : la première c'est l'innocence : le mec ne fait pas exprès de faire chier le monde. C'est un incontrolable candide : indécrottable. il ramène sa fraise au hasard

Invité Jeu 24 Sep 2009 - 18:46

y'a le bordeaux qui fait effet : des lettres se rajoutent, d'autres disparaissent.
Et si j'allais dormir ? ;-)

deux mètres en contrebas : traversées du parquet : carrelage. Pas loin, le coton frais vous accueille de 2 heures à 7 heures avec ses apprêts soigneusement rangés : un paquet de Winston, un téléphone portable rempli de messages à la con. Quel dommage qu'il soit vide ! J'y aurais bien placé : une paire de pieds délicats , un ronflement de femme (non, un reniflement) un marmonnage incompréhensible qui se situe entre les lèvres et la peau de mon épaule. C'est bien une femme qui dort : elle parle, rêve, mais elle n'attend pas de réponse. Alors on les aime et on leur caresse les cheveux dans leur sommeil : c'est pas trop dur et on se sent utile à aimer.

mentor Jeu 24 Sep 2009 - 18:56

Panda, en rassemblant tes mots d'ici, depuis le 28 avril, j'arrive à 10 pages A4, 30 000 signes...

rien qu'aujourd'hui : 7 morceaux d'anthologie
;-)

Rebecca Ven 25 Sep 2009 - 10:10

Lisse esquif où l'on coule lisse
Lisse esquisse qui s'kiffe et saoule
Si j' te kisse kool je me miss moule
J'me la coule douce et en coulisse
J'me la roule mousse j'me la kouskous
Dans mon pousse pousse où l'on roucoule
Où les secousses sont bisounours
Où l'on kiss foule de calinours
Où les mots qui' s ' la racontent douce
Coulent kool d'une bouche de rousse

Chako Noir Ven 25 Sep 2009 - 11:45

mentor a écrit:Panda, en rassemblant tes mots d'ici, depuis le 28 avril, j'arrive à 10 pages A4, 30 000 signes...

rien qu'aujourd'hui : 7 morceaux d'anthologie
;-)

Nickel. Dans deux ou trois fois ça on envahit les maisons d'édition.

Ba Dim 27 Sep 2009 - 17:11

"Fais attention en traversant petite
En ce moment ça pince."

Recommandation d'une maman crabe à sa fille crevette de lune.

Ça y est Socque je sais mettre le œ dans mon doigt !

Invité Dim 27 Sep 2009 - 22:28

Ils se meuvent mollement dans la brise sèche, sous la lumière de la lune, si douce, qu'on croit sourdre des choses. Ils ondulent, les manches de chemisier caressent les jambes de pantalon – désirent-elles une étreinte plus étroite ?
Le fil vibre un peu, les pinces se penchent, semblent opiner. Le vent forcit, la nuit parle à voix basse déjà, et les arbres se trémoussent. Leurs feuilles retroussées lancent des reflets d'argent, comme une boule à facette qui illuminerait le ciel. D'ailleurs, on voit là-haut tous ces petits points brillants.

Bientôt l'air mugit ; les vêtements ne pensent plus à la bagatelle, mais s'accrochent ou, au contraire, cèdent au courant qui les entraîne, vont se perdre loin.
Les plus fidèles auraient dû faire un autre choix, car ils s'embrasent ; le synthétique d'abord, bien sûr.
Des animaux passent très vite, fuient en silence. Les oiseaux pour l'instant à l'abri considèrent brièvement le sol, mais eux aussi doivent filer.

Jusqu'où, jusqu'où s'étend le désastre ?

Chako Noir Dim 27 Sep 2009 - 22:38

Quelles magnifiques sonorités, socque! J'aime beaucoup cette nature morte rendue vivante par un mystérieux souffle, dévastateur mais inconnu, comme une nuit de conte d'Andersen.

amandinemary Lun 28 Sep 2009 - 14:38

Dans mon long voyage à parcourir qui je suis, j'ai pris le temps de regarder le femme que je suis avec l'incontournable imperfection de l'être et de l'âme humaine.

J'ai compris que l'on doit prendre le temps de vivre et de s'aimer..

D'aller de l'avant, d'admirer,de regarder et de partager la vie que le monde mets au bas de chez nous!

Alors croquez là, profitez de chaque instant en photographiant dans vos mémoires les doux moments qu'elle vous offre...

Car vous n'en n'aurez qu'une...

Amandine Mary

Invité Lun 28 Sep 2009 - 14:40

Comme tu dis ...

amandinemary Lun 28 Sep 2009 - 14:45

je n'ose pas délivrer mes textes... c'est un premier pas vers vous

Invité Lun 28 Sep 2009 - 14:59

Je ne me moquais pas.

amandinemary Lun 28 Sep 2009 - 15:27

Je ne l'avais pas pris comme ça mais merci de te soucier.

Invité Lun 28 Sep 2009 - 17:02

olé sonia. ça me botte, mais tu devais bien t'en douter.

Sahkti Lun 28 Sep 2009 - 17:32

Elégant et dramatique, socque. Beaucoup de force.

Ba Lun 28 Sep 2009 - 18:00

Ne t'en fais pas maman
J'ai pris ma chimio...

Réponde de crevette lune à sa mère inquiète de nature et de travers.

Invité Mar 29 Sep 2009 - 2:35

je me rappelle que la mer était criante.

Sahkti Mar 29 Sep 2009 - 6:06

Un texte court doit plutôt aller ici:
http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/fragments-le-fil-de-vos-textes-courts-t4385.htm

En attendant son déplacement, je ne l'encode pas au catalogue.

Invité Mar 29 Sep 2009 - 7:15

socque a écrit:
Ils se meuvent mollement dans la brise sèche, sous la lumière de la lune, si douce, qu'on croit sourdre des choses. Ils ondulent, les manches de chemisier caressent les jambes de pantalon – désirent-elles une étreinte plus étroite ?
Le fil vibre un peu, les pinces se penchent, semblent opiner. Le vent forcit, la nuit parle à voix basse déjà, et les arbres se trémoussent. Leurs feuilles retroussées lancent des reflets d'argent, comme une boule à facette qui illuminerait le ciel. D'ailleurs, on voit là-haut tous ces petits points brillants.

Bientôt l'air mugit ; les vêtements ne pensent plus à la bagatelle, mais s'accrochent ou, au contraire, cèdent au courant qui les entraîne, vont se perdre loin.
Les plus fidèles auraient dû faire un autre choix, car ils s'embrasent ; le synthétique d'abord, bien sûr.
Des animaux passent très vite, fuient en silence. Les oiseaux pour l'instant à l'abri considèrent brièvement le sol, mais eux aussi doivent filer.

Jusqu'où, jusqu'où s'étend le désastre ?

socque, ô socque, ceci est une perle. Et cela : Jusqu'où, jusqu'où s'étend le désastre ?, cet emploi de la répétition, un truc tout simple mais un effet maximal, ceci donc " is the cherry on the cake" ...

Invité Mar 29 Sep 2009 - 10:13

Désolée socque, le glaçage est devenu la cerise ; vive les joies du bilinguisme. Tu auras rectifié : "the icing on the cake" !

Invité Mar 29 Sep 2009 - 16:05

icing into the rain.

Invité Mar 29 Sep 2009 - 16:18

pandaworks a écrit:icing into the rain.

icy icy, I get the picture ! (Monty Python revisité)

Invité Mar 29 Sep 2009 - 16:27

icy-les-Moulineaux.
(bon j'arrête, c'est un péplum d'expression française ici)
:-)

Invité Mar 29 Sep 2009 - 16:36

J'en avait assez d'Issy-les-Moulineaux aussi. Ainsi, assis, acide, je faisais des moulinets avec les mains pour dire au revoir : un peu de changement relaxe les articulations du cerveau.

Invité Mar 29 Sep 2009 - 17:15

Je ne sais qui de l'absence de héros ou de l'absence de hérons rend au fleuve cette impression de mortes-berges. Il y a bien, épars, les chalands qui passent chargés à craquer de terres obscures. La brume ici est légère comme un embrun sec qui s'installe et ne repars jamais. Le soleil est blanc comme un caillou. Les rares jours au ciel bleu d'automne sont inaccessibles, rien ne sera magenta au dessus du flot. On cite les habitants de Bach Dang comme solidaires et têtus. Dans la sècheresse de l'air travaillent des dockers tous peinturlurés de sable rouge où sont passé les hérons les roseaux que peint la nacre éclatée des tableaux à vendre ? J'en sais rien. Dans le café, il n'y a pas de toilettes où pisser qu'un vieux jardin rempli de bananiers brulés par la bauxite et les matelas éventrés.

Invité Mar 29 Sep 2009 - 17:20

J'aime beaucoup :
"Dans la sécheresse de l'air travaillent des dockers tous peinturlurés de sable rouge où sont passés les hérons les roseaux que peint la nacre éclatée des tableaux à vendre ?"

"La brume ici est légère comme un embrun sec qui s'installe et ne repart jamais. Le soleil est blanc comme un caillou. Les rares jours au ciel bleu d'automne sont inaccessibles, rien ne sera magenta au dessus du flot." : quatre conjugaisons du verbe "être" en trois phrases, ça se voit, je trouve, dans un texte aussi court...

Invité Mar 29 Sep 2009 - 17:45

Je ne sais qui de l'absence de héros ou de l'absence de hérons rend au fleuve cette impression de mortes-berges. Il y a bien, épars, les chalands qui passent chargés à craquer de terres obscures. La brume tisse, légère un embrun sec qui s'installe et ne repart jamais. Le soleil se voit blanc comme un caillou. Les rares jours au ciel bleu d'automne restent inaccessibles, rien ne sera jamais magenta au dessus du flot. On cite les habitants de Bach Dang comme solidaires et têtus. Dans la sécheresse de l'air travaillent des dockers tous peinturlurés de sable rouge ; mais où sont passé les hérons les roseaux que peint la nacre éclatée des tableaux à vendre ? J'en sais rien. Dans le café, il n'y a pas de toilettes où pisser : qu'un vieux jardin-bananeraie brulé par la bauxite, des matelas éventrés.[/quote]

Rebecca Mar 29 Sep 2009 - 22:08

J'ai un problème avec ce fil ...je n'arrête pas de recevoir des mails m'indiquant de nouveaux post or...quand je me connecte ....jamais rien de nouveau ...depuis le post de panda à 19h45 !!!!!
Ca fait peur un fil qui perd le fil de la conversation mais qui prend des initiatives aussi tordues...comme l'ordi dans 2001 l'odyssée de l'espace...
donc je poste cette réponse comme un test pour voir !
Si ces mails intempestifs et m'annonçant des messages fantômes cessent!
Amoins que ces post n'existent mais ne s'affichent pas...Bon je poste et vais voir si je le vois

Peter Pan Mer 30 Sep 2009 - 0:53

bouuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhh...

Rebecca Mer 30 Sep 2009 - 0:55

peter pan le fantôme de l'opéré !
comment va ton beau bobo fooboll ?

Invité Mer 30 Sep 2009 - 9:05

rebecca il faut te désabonner de la veille du fil. Tu recevras probablemnt autant d'alertes email que de posts dans ce fil, c'est inutile et dérangeant, pour toi.

Rebecca Mer 30 Sep 2009 - 10:26

Mais je veux bien recevoir autant d'e mail que de post reçus sur ce fil...
Le problème c'est qu'hier j'ai eu des doublons de mail après que plus personne n'ait posté sur ce fil !!!Jusque bien après 19h45 , donc aprés ton dernier post
C'est pour ça que je parle de messages fantômes
Un bug dans ma messagerie je suppose....

Sahkti Mer 30 Sep 2009 - 12:18

Ha ben j'ai même pô ton mail mwa... :-(((

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