Ce soir

Ce soir je pense, je ne fais que penser
À toi belle qui à croisé ma voie un temps
Tant de passantes l’on croisé sans y rester
Toi belle à la croisé de l’espoir j’aimerais que tu y restes seulement

Mon cœur s’emballe si vite qu’il en obsède mon esprit
Mon esprit ne sachant que faire inonde mon corps de douleurs
Mon corps voulant que ça cesse oblige ma raison à parler, je l’en maudis!
Ma raison incertaine des réactions s’en abstient et mon être tranquillement se meurt

Ce soir je me permet une trêve, je me permet un rêve
Constellations en vision, ton prénom j’écrirai
Et dans le ciel se transformant en ton visage, en toi, je rêverai
Que d’être à tes côtés pour que jamais ne s’achève cette trêve

Ton cœur semble ressentir quelque chose à tes sourires gênés
Ton esprit semble rempli d’affliction à tes maux de corps inondés
Ton corps semble souffrant obligeant ta raison à parler, je l’en conjure!
Ta raison semble incertaine de ma réaction, je me tuerai avant que ne se meure ton être
............................................................................................................................ [je le jure!
Ce soir dans ce rêve éveillé je me plais de croire
Ce que je ressens est peut-être partagé, du moins, j’en ai l’espoir
Que toi qui es de passage choisisses de rester, sans choir
Que l’amour, le notre, s’enflamme pour à jamais enterré le désespoir

Bonjour John et bienvenue.
Je n'ai pas accroché à ton poème. Je le trouve plutôt dense et maladroit. Tu multiples les "que", les "en" et les formulations lourdes comme si les vers devaient nécessairement être pompeux pour être poètiques. Du coup, le tout me semble hermétique et ne me parle pas. Désolée mais il en faut pour tous les gouts comme on dit !
N'hésite pas à poster d'autres textes...

Bonne observation j'en prends note.

Bienvenu sur le site, John !

* * *

Je me suis permis de modifier un peu ta mise en page. En effet (pour d'obscures raisons), quand on met des espaces en début de lignes, ils ne sont pas pris en compte. Pour réaliser cela, il faut mettre des points et ensuite les mettre en blanc (c'est tordu, mais il n'y a pas d'autres moyens !).

* * *

Concernant ton texte :

Sur le style, je suis un peu d'accord avec Krys : il y a des formulations maladroites, même très maladroites à certains moments, par exemple :

rempli d’affliction à tes maux de corps inondés

L'effet de concaténer des mots (généraux) sans structure grammaticale n'est pas très heureuse : du coup je ne comprends pas ce passage.

J'ai l'impresion que d'autre formules pas terribles sont là parfois pour réussir la rime, par exemple :

Toi belle à la croisé de l’espoir j’aimerais que tu y restes seulement

Du coup, l'effet stylistique des reprises ne fonctionne pas très bien. Je pense qu'il faudrait plus de concision et de simplicité dans l'expression, et peut-être laisser tomber la rime ?



Sur le fond, j'ai une suggestion (certes un peu radicale) à te faire : je vois que tu exprimes des propos très généraux, par exemple :

"Mon esprit ne sachant que faire inonde mon corps de douleurs"

Je pense que c'est une sensation vécue. Mais pourquoi ne pas le tourner vers le concret (par exemple, en racontant ce qu'on ressent quand on est incapable de regarder la télé, ni lire une page d'un livre, peut-être comment en se crispant sur une mauvaise position, on en arrive à une douleur, la boule au ventre, tout ça...).

Bref, le trop général donne cette impression impersonnelle. Il ne faut pas avoir peur de "raconter" les choses, tel quel, et c'est une méthode qui peut être très efficace. Bref, tu fais ce que tu veux de cette suggestion, mais c'est une façon qui personellement me toucherait davantage...

N'hésite pas à poster d'autres textes et à réagir aux critiques si ça te semble pas clair ou si tu as envie de lancer la discussion !

Je pourrais tenter d'expliquer certaines formulations, mais l'important c'est de savoir se qui se lit mal, si je peux dire, par d'autres que soi-même.

Donc je ne vais pas tenter d'expliquer ni réagir, mais je vais prendre au sérieux certaines critiques et en laisser d'autres de côtés.

Vos critiques sont très pertinentes, elles m'amènent à retravailler plusieurs points, alors continuez.

Et merci de votre acceuil.

p.s Qu'elle est cette manie de s'excuser de ne pas aimer un texte?

Ne vous excuser plus par pitié!

Hello John !

Bon tout d'abord, je dois avouer que je ne suis pas trop client des poèmes ayant ce type de sujet. J'ai toujours une impression de naïeveté, de romantisme un peu trop fleur bleue qui me vient. Je dis ceci pour expliquer pourquoi je n'ai pas trop accrocher ...

Dans l'ensemble, je dirais que le rythme de ton texte me fait plus penser à de la prose qu'à de la poésie. Avec des vers aussi longs, peut être faudrait il faire plus attention au nombre de pieds, pour éviter de diluer l'effet des rimes et garder un certain rythme plus régulier.

Certaines reprises ou formulations me semblent maladroites, un peu lourdes : par exemple, le vers : "Ta raison semble incertaine de ma réaction ...".

C'est dommage parce qu'il y a tout de même de jolies choses. Bref, peut être retravailler sur la régularité du rythme, alléger certaines tournures (cf message de Krystelle), et peut être rester plus abstrait, moins "clair", plus imagé ...

Enfin, tout ceci étant dit en gardant à l'esprit que je ne connais pas grand chose en poésie. Et surtout, le plus important :


bienvenue parmi nous

Bonjour John!
Bienvenue parmi nous tout d'abord.

En ce qui concerne ton poème, je n'ai pas vraiment accroché. Un, parce qu'il y a des fautes. Deux, parce que le sujet est très classique. Trois, parce que le traitement est trop conventionnel. Quatre, parce que ce n'est pas très mélodieux.

Donc, beaucoup de travail encore à faire sur ce poème pour en faire quelque chose qui me plairait. Bonne chance!