L’or du soir
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L’or du soir
I)
Quand la clarté finit et que le soir se file,
Il est bon de marcher loin des bruits de la ville
Dans ce chemin poudreux qui mène à la colline.
Le temps parait plus doux au bord de la ravine !
C’est là, sur ce rocher qui domine la plage,
Que je te murmurais des " Je t'aime ". Au passage
L’étang de l'Olivier aux flots bleus s’habillait
De mille reflets d’or, or toi tu babillais.
C'est ici, tu le sais, que nous nous déclarâmes
L'un à l'autre, au soleil jetant ses blanches flammes,
Au soleil simplement, sans verve ni bagou.
Nous nous sentions poussés par des élans divins
Et nos mots échangés paraissaient de grands vins
Dont les âmes soûlées se souviennent du goût.
II)
Fanny, je n'osais pas t'embrasser, j'avais peur
Non pas peur de toi, ni même peur du bonheur…
J'avais peur de troubler par un embrassement
De ce temps qui coulait l'onde de diamant;
Ah, quels moments parfaits. Instants d'éternité.
Et pourtant ces derniers sont la fugacité !
Aussi faut-il songer sans même être poète
Que le bonheur est là au dessus de nos têtes.
Et je te regardais, pour graver à jamais
Ton image d'alors dans mon esprit charmé.
Juillet 2011
Quand la clarté finit et que le soir se file,
Il est bon de marcher loin des bruits de la ville
Dans ce chemin poudreux qui mène à la colline.
Le temps parait plus doux au bord de la ravine !
C’est là, sur ce rocher qui domine la plage,
Que je te murmurais des " Je t'aime ". Au passage
L’étang de l'Olivier aux flots bleus s’habillait
De mille reflets d’or, or toi tu babillais.
C'est ici, tu le sais, que nous nous déclarâmes
L'un à l'autre, au soleil jetant ses blanches flammes,
Au soleil simplement, sans verve ni bagou.
Nous nous sentions poussés par des élans divins
Et nos mots échangés paraissaient de grands vins
Dont les âmes soûlées se souviennent du goût.
II)
Fanny, je n'osais pas t'embrasser, j'avais peur
Non pas peur de toi, ni même peur du bonheur…
J'avais peur de troubler par un embrassement
De ce temps qui coulait l'onde de diamant;
Ah, quels moments parfaits. Instants d'éternité.
Et pourtant ces derniers sont la fugacité !
Aussi faut-il songer sans même être poète
Que le bonheur est là au dessus de nos têtes.
Et je te regardais, pour graver à jamais
Ton image d'alors dans mon esprit charmé.
Juillet 2011
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 44
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: L’or du soir
"Quand la clarté finit et que le soir se file,
Il est bon de marcher loin des bruits de la ville
Dans ce chemin poudreux qui mène à la colline.
Le temps parait plus doux au bord de la ravine !"
Cette strophe me plaît bien, pas forcément d'un point de vue littéraire, car elle n'est pas si recherchée que cela, mais parce qu'elle me renvoit à des choses que je connais et à des paysages que j'apprécie. "Chemin poudreux", particulièrement, est une image forte à mes yeux qu'il faut garder.
Je commenterai seulement le grand I, car je n'aime pas le grand II, qui manque de rythme, de force et d'originalité.
Pour la forme, je trouve que l'alexandrin s'adapte très bien à ce genre de poème, car il rend un effet "paisible" qui n'est pas désagréable et nous berce doucement dans cette lumière du soir que tu amènes à nos écrans.
"Que je te murmurais des " Je t'aime ". Au passage"
Oui pour un poème que tu fais lire à ton élu(e) de coeur, bof bof pour un poème posté. J'aurais préféré que ce soit implicite, même si ça rend un élan de sincérité. Le vers fait bien 12 pieds, je crois, mais du fait du point et du fait que tu abandonnes la césure à l'hémistiche que tu abordais dans les premiers instants de ton texte le rythme se casse. Peut-être peut-on y voir également quelque chose de bénéfique pour casser l'aspect monotone de la chose, mais moi je n'accroche pas.
"aux flots bleus"
J'aime pas, ça fait camping des flots bleus, ça, c'est cliché par contre.
"babillais."
J'aime l'utilisation du verbe, ici !
"blanches flammes"
Beaucoup de poètes l'utilisent mais je trouve que ça fait inversion forcée pour la rime.
Mais je ne suis pas spécialiste en poésie alors je laisserai d'autres infirmer ou confirmer la chose.
"Verve ni bagou", c'est drôlement chouette comme sonorités par contre, et c'est original. J'apprécie.
"Et nos mots échangés paraissaient de grands vins"
Pas mal aussi.
Au plaisir de te relire.
Marine.
Il est bon de marcher loin des bruits de la ville
Dans ce chemin poudreux qui mène à la colline.
Le temps parait plus doux au bord de la ravine !"
Cette strophe me plaît bien, pas forcément d'un point de vue littéraire, car elle n'est pas si recherchée que cela, mais parce qu'elle me renvoit à des choses que je connais et à des paysages que j'apprécie. "Chemin poudreux", particulièrement, est une image forte à mes yeux qu'il faut garder.
Je commenterai seulement le grand I, car je n'aime pas le grand II, qui manque de rythme, de force et d'originalité.
Pour la forme, je trouve que l'alexandrin s'adapte très bien à ce genre de poème, car il rend un effet "paisible" qui n'est pas désagréable et nous berce doucement dans cette lumière du soir que tu amènes à nos écrans.
"Que je te murmurais des " Je t'aime ". Au passage"
Oui pour un poème que tu fais lire à ton élu(e) de coeur, bof bof pour un poème posté. J'aurais préféré que ce soit implicite, même si ça rend un élan de sincérité. Le vers fait bien 12 pieds, je crois, mais du fait du point et du fait que tu abandonnes la césure à l'hémistiche que tu abordais dans les premiers instants de ton texte le rythme se casse. Peut-être peut-on y voir également quelque chose de bénéfique pour casser l'aspect monotone de la chose, mais moi je n'accroche pas.
"aux flots bleus"
J'aime pas, ça fait camping des flots bleus, ça, c'est cliché par contre.
"babillais."
J'aime l'utilisation du verbe, ici !
"blanches flammes"
Beaucoup de poètes l'utilisent mais je trouve que ça fait inversion forcée pour la rime.
Mais je ne suis pas spécialiste en poésie alors je laisserai d'autres infirmer ou confirmer la chose.
"Verve ni bagou", c'est drôlement chouette comme sonorités par contre, et c'est original. J'apprécie.
"Et nos mots échangés paraissaient de grands vins"
Pas mal aussi.
Au plaisir de te relire.
Marine.
Re: L’or du soir
dans le premier poème,quelque chose de suranné et de charmants malgré des clichés ou, peut-être,grâce aux clichés.
certes, on ne peut pas dire que vous ayez donné avec ce texte un visage nouveau à la poésie contemporaine, mais cette petite ambiance aux accents lamartiniens est sympa
certes, on ne peut pas dire que vous ayez donné avec ce texte un visage nouveau à la poésie contemporaine, mais cette petite ambiance aux accents lamartiniens est sympa
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
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