Le soir

Souvent, le soir dévoile des zones inconnues,
Des pensées qui jamais n’affleurent la journée,
Repoussées par un antivirus intégré.
Et tout à coup, plus d'obstacle à leur venue.

Voilà que s'installe une immense pagaille,
Voilà que plein d’idées canailles, racailles,
Bousculent nos fichiers sagement alignés,
Les transformant soudain en dossiers périmés.

Laissons entraîner notre esprit,
Notre système cartésien,
Dans cette danse de St Guy !
Car, au matin, l'antivirus aura repris la main.

je n'aime pas
ça sonne faux
et "l'antivirus" dénote fortement

L'dée de départ est très juste et j'ai été conquise par les deux premiers vers mais... l'antivirus ne passe pas, rien à faire ! Je crois que mes programmes sont décidément périmés mais de plus fringants internautes peuvent y trouver leur compte.

Je trouve que le traitement est... peu commun. Mais, ça ne suffit pas, à mon sens : on peut dire ce qu'on veut, "antivirus" plutôt qu'inconscient (ou autre) et la filée informatique, restent de piètres images.

moi aussi l'antivirus a clignoté tout d'un coup! J'avais l'image de ces confidences et étrangetés typiques du crépuscule qui commençaient à s'installer et paf, tout d'un coup de me suis fait bousculer, et j'ai perdu le fil

C'est sensé, mais la formulation de ces idées ne me paraît pas très poétique. Désolée, une autre fois sans doute.

Je comprends l'idée. A la lecture des deux premiers vers je me suis crue embarquée dans une poésie superbe, mais non, mon enthousiasme est retombé.
Je pense que l'image de l'ordinateur est trop puissante, alors qu'elle ne devrait être que suggérée, elle grille le poème . J'aimerais bien relire ce poème et voir en le lisant l'homme contrôlant le jour sa personne, après avoir rêvé un univers plus coloré. Jouer sur ces deux mondes : l'homme marchant en rêve/ l'homme dans le sérieux du rôle de sa vie.
La réalité ayant une connotation virtuelle.

Deux fois voilà, deux fois antivirus, ça fait beaucoup dans un texte aussi court. De plus, il me paraît trop lisse en regard du rythme que tu tentes de lui imposer, plus vif mais pas suffisamment pour compenser la pauvreté des mots choisis. Dommage car l'idée était intéressante mais mériterait d'être exploitée autrement, de manière plus virevoltante tant dans la forme que dans l'expression du thème.