Réponses aux commentaires "Prose"

Bonsoir Romane,
Merci
Amicalement - midnightrambler

Romane a écrit:Je me demande si la notion de pathos ne dévie pas parfois sérieusement et malheureusement car je fais la différence entre une situation traumatique ne pouvant absolument pas être déclinée sur une musique paisible, et sur le glissement des petites choses pour lesquelles se complaire en larmoyant est presque insupportable.

Argh ! Je n'aime pas être dure, ainsi. Mais enfin, il me semble que ces deux situations n'ont strictement rien de commun et que ceci expliquerait peut-être cela ?

Je crois que tout ça est éminemment subjectif et les subjectivités individuelles ne se recoupant pas toujours... Il y a des choses qui m'insupportent et que le voisin d'à côté va trouver prodigieuses... et inversement. Perso, je ne supporte pas la bouillasse qu'on nous sert constamment et qu'on appelle musique, d'une parce que c'est commercial à bloc et souvent bourré de clichés, de deux parce qu'on tend à l'imposer comme si la musique ça ne pouvait être que ça. Quand on écoute autre chose, on passe pour un martien, les gens ricanent. Mais si je suis très nettement minoritaire et franc-tireur partisan sur la musique, il y a d'autres domaines où, n'étant pas amateur, je peux me faire bluffer par l'effet le plus facile, et les clichés les plus éculés. Un spectacle de patin à glace, un ballet, je n'y entrave que pouic et serais incapable de faire la différence. Idem l'histoire des grands vins et des piquettes : pas mon truc non plus. Donc me référer à ça m'aide à comprendre et mieux accepter quand les gens ricanent devant ce que je produis, que ce soit en écrivant ou dans mes autres secteurs de création. Je me dis que mes compétences sont très limitées, à des domaines précis, et que par ailleurs je suis nul, zéro pointé, voilà. Et que d'autres, sur les domaines qui m'intéressent, ne touchent pas leur bille. C'est donc normal qu'en musique, ils bouffent à longueur de journée du Céline Fion ou du Obispo'dchambre. C'est la vie.

Voilà... un peu long, confus sans doute, mais j'ai l'excuse de l'heure... ça passera pour cette fois.

Au plaisir...

Ubik.

Rapport "au grand jour: Merci à Zénati et demi-lune pour vos encouragements.

Je vais poster une suite connue pour certains (bien que remaniée) en italique, suivie de la fin de ce chapitre (ajouté complet développé) C'est donc cette partie qui m'importe, car c'est tout neuf pour moi de décrire des choses pareilles.
Quel rendu celà donne t-il et celà peut-il s'intercaller dans l'attente de l'arrivée?
Voilà les questions que je me pose sans pouvoir y répondre.
En si peu de texte passer de la distillation au village, pour finir ainsi avant l'arrivé De Charles!...C'est pas trop zig-zag?
En tout cas j'envoie aujourd'hui en suite sur le même fil "le grand jour"
Les critiques les plus négatives, si justifiée, seront les bienvenues

« Sur les ruines… », T1. « Météorites ! »

Bonjour et bonne année !

Merci pour vos retours , c'est toujours très intéressant (et jamais blessant, je vous en remercie) de lire vos commentaires.

Je n'avais pas coché la case « Toujours m'avertir des réponses » (ou alors, je l'avais décochée !) et c'est pour cela que je ne vous réponds que maintenant…

Socque, c'est vrai que le développement sur Maodo et sa maman n'est pas indispensable au récit, sauf pour dévoiler une facette désagréable de de Laroche. Quand au cliché de la mama africaine, c'en est peut-être un mais qui est aussi très réel. Merci pour les corrections (soi, la virgule en trop, erreur de ma part et le souvenir "de").

Pandaworks, j'ai retravaillé le prologue pour éviter les répétitions mais j'aime qu'il trainaille en fait. C'est un peu comme si le vieillard prenait son temps, pour raconter l'histoire… Quant à se balancer, je m'étonne que tu trouves l'action bizarre. Il me semble parfaitement naturel de pouvoir se balancer sur une chaise à bascule, sans avoir besoin d'utiliser ses mains. Ou bien ?

Enfin, je constate qu'il se passe beaucoup de choses sur ce forum, et que les commentaires sont très instructifs. Je sens que je vais passer davantage de temps ici :-)

Une fois de plus, socque, vous avez tout juste. J'étais moi même un peu réticent. La question qui reste. Faut-il couper ou seulement réduire ? Comme la cuisine, sauf qu'en bouffe, c'est du chauffage que l'on cause dans les termes.
J'avais moi même déja scindé en situant le môme, pour couper un peu. J'ai pas tailladé assez profond ni suffisamment tôt. Si je coupe en haut, (et garde par exemple la baïonnette) pensez vous que ce qu'après le gamin serait à garder?
L'idée de perdre les copains au près desquels on se bat est des plus cruelles. Alors les ressusciter ?
Je suis conscient de sans doute vous embêter un peu. Heureusement
De Gaulle va signer, n'est-ce pas là l'essentiel?
A condition que ce qui précède tienne un peu la route et pour ça, jusqu'ici, tout comme Easter, vous m'avez bien aidé, comme vous aidez d'ailleurs bien du monde.
Grand merci encore pour vos avis.

Alors, pour vous répondre en gros, je dirais que ce serait bien tailler dans le gras des souvenirs de guerre, garder le copain qui s'écroule en pleine causerie, avoir moins de redondance sur la galopade en pleine action ; je garderais la découverte des corps mutilés des copains, bien gore. La transition sur ces souvenirs tels qu'entendus par le gosse m'a plu aussi. Mais, surtout, faites confiance à votre instinct et gardez ce qui vous plaît à vous !

Bonjour Coline.
Vous avez bien raison Coline. Je suis hélas bien plus dilletante qu' ordonné . Je vous expliquerai. Amicalement.

a socque, bonsoir.
Comme vous me le conseillez, je garderai exactement ce qui me plait dans ce texte. Le fait que ça colle parfaitement avec votre avis me rassure bien.
Alors, grand merci.

Je ne voudrais pas donner l'impression de réclamer des commentaires... mais personne pour le moment ne s'est penché sur mon texte "Bifurcations biographiques"... j'ai l'impression que c'est le seul qui ait été laissé pour compte...

Je me doute bien que ce n'est pas forcément d'une haute valeur littéraire ; il n'en demeure pas bien que j'attends vos avis avec impatience.

Je poste mon message ici pour ne pas faire remonter mon récit, ce qui contreviendrait aux règles du forum, je crois.

Agréable soirée à tous! =)

... je me sens définitivement très impatient et égotiste en écrivant tout ça!
Fin de la digression en tout cas.

C'est que votre texte, Alex, est plus long que votre pseudo ;o)
Ne prenez pas ombrage du fait que nous n'ayons simplement pas eu le temps de vous lire...
J'ai tout juste commencé, et je trouve que votre texte a de "très très beaux moments".

Sur Amor 3 & 4

Merci à tous de vos commentaires et remarques (notamment les corrections attentives de socque).

Ces textes-ci ont été écrits presque tout d'un jet, effectivement, aussi vous priai-je d'accepter mes excuses pour cette moindre qualité.

Le prochain sera certainement une courte nouvelle qui ressemblera davantage à Morty ou L'Oracle.

Cordialement à toutes et tous...

a easter:
Alors là Easter vous m'aidez pas grandement. Ni pic à glace ni brosse à reluire.
je suis sûr que cette neutralité bienveillante n'a rien de psychanalytique. Je suspecte fort que cela cache de la déplaisance, comme pour socque qui m'a, le disant, sauvé la mise. Un petit caillou dans la chaussure!...
Si c'était le cas, je serais ravi de vous l'enlevez.
Encore me faudrait-il savoir à quel pied le chercher. Pourriez-vous m'éclairer? Cela me simplifierait énormément.
En toute sympathie et très demandeur.

boc21fr a écrit:C'est que votre texte, Alex, est plus long que votre pseudo ;o)
Ne prenez pas ombrage du fait que nous n'ayons simplement pas eu le temps de vous lire...
J'ai tout juste commencé, et je trouve que votre texte a de "très très beaux moments".

Merci. Ainsi qu'à tous ceux qui l'ont finalement commenté. Je prendrai en compte toutes ces remarques.

Au sujet de Lasténie

merci à tous mes commentateurs pour vos retours et impressions, toujours très enrichissants.
Ubik: c'est drôle que vous l'ayiez lu comme un texte de science fiction!... hmm, en fait dans mon esprit il s'agissait de la vision subjective d'une réalité parfaitement banale et contemporaine (les enfants sont tous un peu difformes à la naissance, et les infirmières sont toutes habillées de la même façon dans les maternités :-) )

PS:

Celeron: bah non, je n'ai pas pensé à Kafka, mais peut-être inconsciemment... j'aime bien cet auteur; la grande différence, c'est que dans mon texte il ne se passe objectivement rien d'anormal ou de bizarre, tout est dans le point de vue du personnage. En fait la seule référence directe et assumée est à Barbey d'Aurevilly (d'où le nom du personnage), mais ce n'est pas très clair, c'est fait pour rester discret

Outretemps: ah, je suis bien contente que quelqu'un se soit reconnu dans le personnage du monstre :-)

Lasténie

Philomène a écrit:Ubik: c'est drôle que vous l'ayiez lu comme un texte de science fiction!... hmm, en fait dans mon esprit il s'agissait de la vision subjective d'une réalité parfaitement banale et contemporaine (les enfants sont tous un peu difformes à la naissance, et les infirmières sont toutes habillées de la même façon dans les maternités :-) )

... et pourtant la littérature de SF ou la littérature fantastique abondent de ce genre de choses nauséabondes et inquiétantes. Et puis j'ai été formé à cette école, puisque ceux qui m'ont donné envie d'écrire ( je ne citerai pas de noms, trop long ) viennent de cet horizon. En fait, je suis passé par la SF, le fantastique ( par contre j'ai horreur de l'héroic fantasy ), le roman noir, et je dois dire que la référence à Rosemary's Baby d'Ira Levin m'a sauté au groin. On reproche souvent à certains auteurs d'avoir un style plus que relâché, voire inexistant. Dick ne se relisait quasiment pas, il écrivait, halluciné, comme un dingue pendant des jours sur sa machine à écrire, sans interruption, en transes. Brussolo a eu un tel fonctionnement, sur certains de ses romans. Je crois qu'on peut lire ces auteurs même si on remarque la pauvreté du style et le peu d'efforts qui y sont consacrés, et tout de même en retirer la substantifique moelle : il y a chez eux des trésors d'inventivité qui font oublier leurs carences. Dick notamment, qui rend ses personnages touchants, vivants, bouleversants. Dans le fantastique, il y a aussi des gens moins connus, comme Thomas Owen par exemple, qui ne sont pas exempts d'une envie, d'une exigence stylistique. Dans tous les genres, on a des gens qui écrivent vite, dans l'urgence, d'autres qui prennent le temps. Ballard, par exemple, est beaucoup plus agréable à lire que Dick, du point de vue du style.

En ce qui concerne ces littératures, souvent méprisées, je dois dire qu'elles contiennent des trésors, qu'elles sont soit très inventives ( la SF notamment ), soit vénéneuses et captivantes ( le fantastique, le vrai, pas le gore que les gens ont pris l'habitude d'appeler fantastique ), soit en prise avec la réalité et brossant un tableau tout à fait lucide de la société ( le roman noir ). C'est à ce dernier genre qu'après beaucoup de pérégrinations, j'ai fini par m'identifier. Personnellement, si je devais me classer dans un rayon, chez les agitateurs par exemple, ce serait celui-ci. Dommage que mes romans soient rangés en SF, finalement je le le déplore ( si les puristes me lisaient )... Comme quoi les agitateurs se préoccupent surtout d'agiter les billets de cinq cents à la fin du mois.

Bon, digressions que tout cela. Mais digresser avec vous est un plaisir.

Ubik.

A Philomène:
Si je me reconnais? Pour sûr que j'était dégueulasse! Trois jours, la tête à redresser.
On dérapait sur les chapelets de prière dans la salle et je voulais pas sortir.
C'était d'ailleurs pas mieux vu de l'intérieur! D'un mou jusqu'à gerbes! Comment s'en tirer ? Enfer, le début des emmerdes!
Ceci dit je pense que votre texte eût mérité d'être plus développé, tant tout ça me plait.

Ubik
Bien loin de moi l'idée de mépriser tout un pan de la littérature en raison de son appartenance à la catégorie "SF", et j'adore certains auteurs fantastiques (et en particulier ceux qui savent concerver l'ambiguité latente entre le réel et le surnaturel); je voulais juste souligner l'intéressante distance (mais peut-être n'est-elle en effet que de terminologie et classement) qu'il y avait entre mon projet de texte (décrire la banalité d'une naissance) et votre lecture.
Ce qui me tient en général éloignée des récits de science fiction (et j'avoue mon inculture dans ce domaine), c'est l'impression que la narration y occupe la place principale (succession d'actions, d'événements censés tenir le lecteur en haleine), alors que mon goût me porte plutôt vers des textes aux narrations discrètes et épurées, qui laissent plus de place pour l'exploration de l'esprit des personnages, et pour la recherche linguistique et stylistique.

Philomène a écrit:j'adore certains auteurs fantastiques (et en particulier ceux qui savent concerver l'ambiguité latente entre le réel et le surnaturel); je voulais juste souligner l'intéressante distance (mais peut-être n'est-elle en effet que de terminologie et classement) qu'il y avait entre mon projet de texte (décrire la banalité d'une naissance) et votre lecture.

Ce qui me tient en général éloignée des récits de science fiction (et j'avoue mon inculture dans ce domaine), c'est l'impression que la narration y occupe la place principale (succession d'actions, d'événements censés tenir le lecteur en haleine), alors que mon goût me porte plutôt vers des textes aux narrations discrètes et épurées, qui laissent plus de place pour l'exploration de l'esprit des personnages, et pour la recherche linguistique et stylistique.

Hello,

Pour ce qui regarde le fantastique, c'est justement sa spécificité, laisser un doute sur le réel ou l'imaginaire. A la fin du récit, le lecteur doit se demander si ça s'est passé ou pas. Ceci d'après ce qu'en dit Roger Bozzetto, prof de littérature comparée en fac, dont j'ai suivi les cours. Bozzetto ( et d'autres avant lui, il ne l'a pas sorti d'un chapeau ) explique que si surnaturel il y a, et revendiqué comme tel, dont l'existence est acquise comme principe, alors on tombe dans le merveilleux, avec toutes ses déclinaisons ( dont la fantasy, et c'est sans doute pour ça que je ne l'aime pas ). Si l'interrogation subsiste, si on doute du narrateur, de sa vision des choses, alors on est dans le fantastique. C'est pour cette raison que je disais, dans mon message précédent, "ce que les gens appellent du fantastique". Pour moi ils ont tort, soit on est dans la surnature, la magie ( les vilains vampires, etc ), soit dans la SF ( les aliens, les gonzes qui ont des pouvoirs pas possibles, etc ). Mais l'appellation "fantastique" dans le cinéma ne renvoie à rien, c'est l'opposé d'une AOC, on y trouve de tout et de rien, regroupé sous la même bannière. Du reste, les gens qui vendent ou louent des films s'en foutent, ils n'y comprennent rien, sauf rare exception. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on reparte avec et qu'on paie... En littérature, n'est fantastique que le récit qui laisse place à un doute, une interrogation. Et c'est ce qui semblait sourdre, sournoisement, de votre récit. Mais passons.

Pour le reste, si vous appréciez la SF qui se penche sur ses personnages plutôt que de nous tenir en haleine sur "que va devenir l'Empire", ou "Les Schmlurgs vont-ils rejoindre la rébellion", alors vous devriez adorer Philip K. Dick, qui n'a pas son pareil pour décrire la folie et la perte de repère de ses personnages, leur difficulté à communiquer, j'en passe et des meilleures. Ceci, bien sûr, à condition de ne pas vous formaliser outre mesure sur son style, d'autant que nous ne le lisons qu'en traduction. Personnellement, le livre qui a vraiment changé ma vie s'appelle Substance Mort, il décrit un monde futur qui ne l'est pas tellement, en définitive, et dans lequel la substance M ronge le cerveau des gens qui en consomment, et qui deviennent accros en une seule prise. L'histoire d'un junkie qui travaille en même temps pour la police sous un uniforme qui brouille son identité... jusqu'au jour où on le charge de s'espionner lui-même. Un livre bouleversant, halluciné, incandescent, dont on sort sonné, et qui par moments, on se demande comment, vous fait tordre de rire. Très curieux. Et je trouve que Dick n'a pas son pareil pour créer des personnages touchants, vrais, écorchés de la vie, enfermés dans leurs doutes, etc.

Au plaisir de lire encore de bien belles perles ici, et jaser avec vous, diraient nos voisins Canadiens, que je salue bien bas.

Ubik. ( P.S. : pseudo faisant référence explicite à Dick, pour ceux qui se poseraient la question ).

Oui, Ubik, c'est un sacré bon roman, de SF, où John Runciter, je crois bien (si je ne me trompe dans mes réminiscences), affronte l'épreuve de la semi-vie...

C'est cela même... Et pire encore. En fait, c'est un tel boxon qu'à la fin on ne sait pas vraiment qui est vivant et qui est mort... D'où le titre de la biographie qu'Emmanuel Carrère lui a consacré, "Je suis vivant et vous êtes morts", vous connaissez ? Fabuleux, adorable, et qui plus est, rédigé dans un style tout à fait Dickien, plein de paradoxes, d'humour, de nostalgie.

Ouf... Cela fait du bien de croiser un amateur de Dick dans les parages...

Merci grandement.

Ubik.

outretemps a écrit:a easter:
Alors là Easter vous m'aidez pas grandement. Ni pic à glace ni brosse à reluire.
je suis sûr que cette neutralité bienveillante n'a rien de psychanalytique. Je suspecte fort que cela cache de la déplaisance, comme pour socque qui m'a, le disant, sauvé la mise. Un petit caillou dans la chaussure!...
Si c'était le cas, je serais ravi de vous l'enlevez.
Encore me faudrait-il savoir à quel pied le chercher. Pourriez-vous m'éclairer? Cela me simplifierait énormément.
En toute sympathie et très demandeur.

Tu me prêtes une subtilité dont je ne suis pas dépositaire, Outretemps. Nulle vacherie déguisée, nul gravier inconfortable dans la chaussure. Et encore moins de pic à glace, j'en ai peur. Désolée de te décevoir... En fait, faute d'un commentaire inédit ou constructif, je musais (normal...) sur ce qui fait le charme de ces aventures que nous sommes quelques-uns à suivre fidèlement et avec, visiblement, un plaisir partagé.
Est-il -ce charme- dû à la seule nature bon enfant du récit, une plongée nostalgique dans un passé que l'on se plaît volontiers à imaginer moins nocif que notre présent tordu, et sur lequel l'on est tenté de porter un regard bienveillant ? Et encore, que serait ce récit sans le médium de l'écriture, sans cette gouaille, cette verve que tu déploies et dont je soupçonne que pour apparaître complètement spontanée elle n'en est pas moins le fruit d'une réflexion et d'un travail de longue haleine. Peu peuvent (hum !) se targuer d'être passé maître dans l'art de ce ton qui, pour innocent qu'on puisse le penser à première vue ne manque pas de dévoiler à l'œil un chouïa scrutateur la solidité d'une vraie érudition.
Outretemps, tu en arrives à la même conclusion que moi : c'est bien en fin de compte de la brosse à reluire dont je m'étais munie, même si je n'en avais pas clairement conscience en commençant à rédiger ces lignes..
J'en suis toute rose de confusion...

A popos de Lasténie (pourtant)
Celeron: oui j'ai dû hésiter sur sa place et oublier d'effacer une occurence... honte à moi, il faudrait enlever le dernier et garder le premier

a Easter:
Le rose vous va si bien que c'est moi qu'en confuse.
Merci de "ta" (j'allais oublier) si réconfortante réponse. Je ne pensais point à "vacherie", juste quelque chose à parfaire, sans plus! Je ne te sens guère canibale assez pour plus, bienveillante que tu es en tes commentaires.
Quant à l'"érudition" (la culture), c'est, m'a-t-on dit ce qui reste quand tout oublié.
Alors, je laisse aux autres ... Encore que l'Alzeimer me tente (aventure intérieure, pas fatiguante). Le cerveau qui fond, passé la conscience, doit rester de bien belles curiosités en débris à se rappeler, parfaitement inaccessibles au normal. Alors, Jules Vernes, vingt mille lieux en profondeur, finir aspiré en utérus, remonter la spirale, boucle parfaite bouclée.
Que demander de mieux?
Digestion de cervelle! Grand délice, même si peu esthétique en tout. Bien plus régalant qu'escargots par douzaines et dégueulasse pas plus!
Emmerdant que pour ceux qui restent à quai.
Tant qu'à devoir souffrir, autant que ce soit l'entourage. Du moins possible, quand même. N'ayant à me revancher de personne, va falloir que je conditionne et prépare.
Alors, faut dire avant. "A vos balais et serpillères, mais n'ayez crainte, je vais être bien"
En tout cas, me voilà provisoirement rassuré: Va pour la brosse, mais par le manche tenue. (-:) Les binettes, je sais pas faire, non plus.
Merci encore, de ne m'avoir pas laissé mariner en doute.

Bonjour,
ai-je failli à une règle du forum pour que l'épreuve de l'étreinte soit verrouillé. Si oui, le modérateur ou l'administrateur peuvent-ils purement et simplement supprimer ce sujet? Et je vous prie de m'excuser pour avoir contrevenu.
Je remercie socque et celeron de vos commentaires

... peut-être s'agit-il de la règle du délai d'une semaine entre une publication, et la suivante... en tout état de cause, faut pas baliser ! :-)

a boc, yellow et celeron.
Content que vous ayez aimé. C'est vrai qu'on s'est pas trop croisés encore! Mais c'est jamais trop tard ... bien que passé un âge, les choses à faire se sont plus incertaines et moins garanties que celles déjà ficelées.
Maintenant que vous m'avez tendu la main, je vais tenter de franchir le fossé des générations. Va falloir un sacré élan.
En attendant merci d'avoir répondu!

à Outretemps, sur ta réponse ci-dessus : surtout prends tout ton temps ;-)

outretemps a écrit:a boc, yellow et celeron.
Content que vous ayez aimé. C'est vrai qu'on s'est pas trop croisés encore! Mais c'est jamais trop tard ... bien que passé un âge, les choses à faire se sont plus incertaines et moins garanties que celles déjà ficelées.
Maintenant que vous m'avez tendu la main, je vais tenter de franchir le fossé des générations. Va falloir un sacré élan.
En attendant merci d'avoir répondu!

Cher Outretemps, je serai ravi de lire la suite de vos productions littéraires, même si je suis à la fois un peu psy et philosophe ;o)

outretemps a écrit:Maintenant que vous m'avez tendu la main, je vais tenter de franchir le fossé des générations.

Oui enfin faut quand même pas exagérer, boc a presque 40 ans quand même !