Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
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Plotine
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Rebecca
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Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Darling,
Presque déçue...
Je ne sais même pas à quel moment j'ai sombré.
Soudain, j'ai entendu : « Réveillez-vous, Madame, c'est fini. »
Je sursaute toujours quand on m'appelle Madame, le plus souvent je regarde derrière moi à qui l'on peut parler ainsi mais là je ne pouvais ni sursauter ni me retourner vu que j'étais à l'horizontale et que je me sentais comme une crêpe aplatie après un double salto arrière au dessus de la poêle.
Je ne m'étais pas sentie partir ...pas du tout....
Je me suis sentie revenir....c’était pas top...mais j'ai pensé à toi...comme promis....et ça m'a fait sourire...
C'est une sorte de sosie de Rupert Friend dans le film « Chéri » qui s'est occupé de moi toute la journée....
Incroyable, un si beau gosse dans un service hospitalier ! Vingt-cinq ans à tout casser. Pas mon genre et trop jeune, mais très mignon !
Il y avait un problème avec mes veines ...il ne voulait pas me mettre la perf là où habituellement on me prend du sang, dans le creux du bras droit, car il ne fallait pas d'après lui que je sois empêchée de plier le bras toute la journée.
Mais ailleurs pas de veines !!!...ou trop en profondeur....
Alors pendant cinq vraies minutes il m'a caressé le bras gauche avec ses mains très chaudes, pour faire saillir mes veines....j'étais au nirvana....!
Puis comme ça ne marchait pas, il me l'a pétri et tapoté avec douceur, chaleur et conviction encore cinq minutes et je t'assure que j'ai profité à fond de ces dix minutes de bonheur offertes par la Sécurité Sociale. Enfin, mes veines faisant les mortes ou les frigides, à bout d'arguments, il a commencé à me donner des claques tout le long du bras, j’avais envie de rire, je t’assure, mais rien à faire, ça ne marchait toujours pas. J'ai adoré jusqu'au bout.
Quand il a tenté de piquer quand même ça a été un fiasco, pas de retour veineux ! Il semblait mortifié le pauvre Chéri. Il a retiré son aiguille.
Tu me connais, j'ai tout fait pour le rassurer ...genre ce n'est pas grave ...c'est la première fois ...ça peut arriver à tout le monde... ça sera mieux la prochaine fois...etc...
En fait, je me demandais même comment il faisait pour se comporter normalement et même si gentiment avec moi et ma compagne de chambre, .alors que les créatures à qui il avait affaire avaient été coiffées dés leur arrivée dans son service d'une sorte de bonnet de douche en papier (très seyant!) dévêtues d'une chemise de nuit d' hôpital ne fermant pas dans le dos (jolie comme une camisole de force pour folle pas trop dangereuse !) , (élégamment) chaussées d'énormes chaussons en papier également et allongées in petto sur des lits métalliques qui faisaient penser à des caddies pour marchandise humaine avec leurs poignées et leurs roulettes !!!
Le total look !!! Deux cocottes en chair et en papier, sur plaque métallique, prêtes à être enfournées au bloc opératoire et livrées telles quelles ou presque au corps médical. Ridicules et grotesques...j'en ris encore...
Or Chéri faisait comme si nous étions tout à fait charmantes dans nos accoutrements et comme si bavarder avec nous de tout et de rien, lui vertical et nous horizontales, constituait un tableau vu de l'extérieur tout à fait anodin et ordinaire, comme si nous étions là pour prendre le thé ensemble (d'ailleurs il m apportera un jus de fruit plus tard) et échanger des frivolités et accessoirement des caresses unilatérales !
Il m'a même fait le coup du "Vous je vous ai déjà vue quelque part !!!! Je suis sur qu'on se connait ! Où s'est- on rencontrés ?"
C'est ça Darling....Outre que je ne suis pas sure que me dire cela fasse partie de ses attributions d'infirmier de faire mine de me draguer (entre me donner un calmant et prendre ma tension), mais ça encore je m'en fous un peu et peut être est il persuadé avec ses aimables bavardages d' œuvrer pour le moral de ses patientes censées être en souffrance, je n ai pas osé lui dire que si il m'avait déjà effectivement vue quelque part, ce n'était pas flatteur qu'il me reconnaisse vu la tronche que me faisait ce bonnet ridicule qui me tombait sur les paupières (paupières elles mêmes considérablement alourdies et cernées par le manque de sommeil de la nuit d'avant) et que j'eusse largement préféré qu'il m'assure ne pas m'avoir reconnue et être bien certain de ne jamais m'avoir croisée où que ce soit ! Et qu'il se contente de me soigner ....
Mais bon, je me suis dit sois indulgente avec ce jeune blanc bec qui fait semblant de jouer les jeunes paons devant d hypothétiques rombières ménopausées qui font elles semblant de jouer les jeunes effarouchées pour ne pas montrer qu'elles ne sont que de vieilles désabusées!!!!
Je lui ai donc souri sans chercher à le contredire.
C'est à ce moment comme pour me remercier ou alors s'assurer de sa domination sur moi que Chéri avec toute la fougue de son jeune âge a décidé de s'approprier mon bras gauche pour lui faire rendre grâce …et qu'il a échoué bien que j'y ai pris un plaisir certain.
Plus tard, son collègue aide anesthésiste, beaucoup moins séduisant mais aux mains tout aussi chaudes, en salle d'op, a refait tout ce cycle avec mes veines, avec autant de déveine, et tout aussi impuissant a déclaré forfait ....donc ...in fine ....perfusion là où je leur avais indiqué à tous deux dés le départ : dans le creux du bras droit ...
Le grand sommeil suivi immédiatement du réveil
Pas de sensations d'entre deux, pas de visions ni angéliques ni diaboliques, pas d’intermède avec infirmière nue sous sa blouse blanche, pas de pertes de souvenirs, pas d'expériences limites, je te le dis, finalement déçue.
Ma pensée est revenue en mode ralenti, mes fous rires intérieurs en mode avalanche, une journée presque ordinaire somme toute, quoique hilarante lente et somnolente entre narcolepsie, catalepsie et sosie.
Bien à toi,
Léa
Presque déçue...
Je ne sais même pas à quel moment j'ai sombré.
Soudain, j'ai entendu : « Réveillez-vous, Madame, c'est fini. »
Je sursaute toujours quand on m'appelle Madame, le plus souvent je regarde derrière moi à qui l'on peut parler ainsi mais là je ne pouvais ni sursauter ni me retourner vu que j'étais à l'horizontale et que je me sentais comme une crêpe aplatie après un double salto arrière au dessus de la poêle.
Je ne m'étais pas sentie partir ...pas du tout....
Je me suis sentie revenir....c’était pas top...mais j'ai pensé à toi...comme promis....et ça m'a fait sourire...
C'est une sorte de sosie de Rupert Friend dans le film « Chéri » qui s'est occupé de moi toute la journée....
Incroyable, un si beau gosse dans un service hospitalier ! Vingt-cinq ans à tout casser. Pas mon genre et trop jeune, mais très mignon !
Il y avait un problème avec mes veines ...il ne voulait pas me mettre la perf là où habituellement on me prend du sang, dans le creux du bras droit, car il ne fallait pas d'après lui que je sois empêchée de plier le bras toute la journée.
Mais ailleurs pas de veines !!!...ou trop en profondeur....
Alors pendant cinq vraies minutes il m'a caressé le bras gauche avec ses mains très chaudes, pour faire saillir mes veines....j'étais au nirvana....!
Puis comme ça ne marchait pas, il me l'a pétri et tapoté avec douceur, chaleur et conviction encore cinq minutes et je t'assure que j'ai profité à fond de ces dix minutes de bonheur offertes par la Sécurité Sociale. Enfin, mes veines faisant les mortes ou les frigides, à bout d'arguments, il a commencé à me donner des claques tout le long du bras, j’avais envie de rire, je t’assure, mais rien à faire, ça ne marchait toujours pas. J'ai adoré jusqu'au bout.
Quand il a tenté de piquer quand même ça a été un fiasco, pas de retour veineux ! Il semblait mortifié le pauvre Chéri. Il a retiré son aiguille.
Tu me connais, j'ai tout fait pour le rassurer ...genre ce n'est pas grave ...c'est la première fois ...ça peut arriver à tout le monde... ça sera mieux la prochaine fois...etc...
En fait, je me demandais même comment il faisait pour se comporter normalement et même si gentiment avec moi et ma compagne de chambre, .alors que les créatures à qui il avait affaire avaient été coiffées dés leur arrivée dans son service d'une sorte de bonnet de douche en papier (très seyant!) dévêtues d'une chemise de nuit d' hôpital ne fermant pas dans le dos (jolie comme une camisole de force pour folle pas trop dangereuse !) , (élégamment) chaussées d'énormes chaussons en papier également et allongées in petto sur des lits métalliques qui faisaient penser à des caddies pour marchandise humaine avec leurs poignées et leurs roulettes !!!
Le total look !!! Deux cocottes en chair et en papier, sur plaque métallique, prêtes à être enfournées au bloc opératoire et livrées telles quelles ou presque au corps médical. Ridicules et grotesques...j'en ris encore...
Or Chéri faisait comme si nous étions tout à fait charmantes dans nos accoutrements et comme si bavarder avec nous de tout et de rien, lui vertical et nous horizontales, constituait un tableau vu de l'extérieur tout à fait anodin et ordinaire, comme si nous étions là pour prendre le thé ensemble (d'ailleurs il m apportera un jus de fruit plus tard) et échanger des frivolités et accessoirement des caresses unilatérales !
Il m'a même fait le coup du "Vous je vous ai déjà vue quelque part !!!! Je suis sur qu'on se connait ! Où s'est- on rencontrés ?"
C'est ça Darling....Outre que je ne suis pas sure que me dire cela fasse partie de ses attributions d'infirmier de faire mine de me draguer (entre me donner un calmant et prendre ma tension), mais ça encore je m'en fous un peu et peut être est il persuadé avec ses aimables bavardages d' œuvrer pour le moral de ses patientes censées être en souffrance, je n ai pas osé lui dire que si il m'avait déjà effectivement vue quelque part, ce n'était pas flatteur qu'il me reconnaisse vu la tronche que me faisait ce bonnet ridicule qui me tombait sur les paupières (paupières elles mêmes considérablement alourdies et cernées par le manque de sommeil de la nuit d'avant) et que j'eusse largement préféré qu'il m'assure ne pas m'avoir reconnue et être bien certain de ne jamais m'avoir croisée où que ce soit ! Et qu'il se contente de me soigner ....
Mais bon, je me suis dit sois indulgente avec ce jeune blanc bec qui fait semblant de jouer les jeunes paons devant d hypothétiques rombières ménopausées qui font elles semblant de jouer les jeunes effarouchées pour ne pas montrer qu'elles ne sont que de vieilles désabusées!!!!
Je lui ai donc souri sans chercher à le contredire.
C'est à ce moment comme pour me remercier ou alors s'assurer de sa domination sur moi que Chéri avec toute la fougue de son jeune âge a décidé de s'approprier mon bras gauche pour lui faire rendre grâce …et qu'il a échoué bien que j'y ai pris un plaisir certain.
Plus tard, son collègue aide anesthésiste, beaucoup moins séduisant mais aux mains tout aussi chaudes, en salle d'op, a refait tout ce cycle avec mes veines, avec autant de déveine, et tout aussi impuissant a déclaré forfait ....donc ...in fine ....perfusion là où je leur avais indiqué à tous deux dés le départ : dans le creux du bras droit ...
Le grand sommeil suivi immédiatement du réveil
Pas de sensations d'entre deux, pas de visions ni angéliques ni diaboliques, pas d’intermède avec infirmière nue sous sa blouse blanche, pas de pertes de souvenirs, pas d'expériences limites, je te le dis, finalement déçue.
Ma pensée est revenue en mode ralenti, mes fous rires intérieurs en mode avalanche, une journée presque ordinaire somme toute, quoique hilarante lente et somnolente entre narcolepsie, catalepsie et sosie.
Bien à toi,
Léa
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Waoh ! Moi qui me demandais comment c'était...Tu démarres un guide ? Pour snober Werber ?
J'ai un peu de mal à te reconnaître, Reb', je suppose que tu t'es bridée, suite aux coms sur la surabondance de tes jeux de mots que d'aucuns trouvaient laids.
Là , je ne sais pas, et je ne saisis pas bien où tu veux en venir, à part que ça me donne l'impression que Plotine t'a un peu soufflé. Or je vous aime chacune dans ses œuvres.
Mais bon, ce n'est qu'un préambule, ça attise la curiosité, finalement, plus qu'autre chose.
La suite ! La suite !
J'ai un peu de mal à te reconnaître, Reb', je suppose que tu t'es bridée, suite aux coms sur la surabondance de tes jeux de mots que d'aucuns trouvaient laids.
Là , je ne sais pas, et je ne saisis pas bien où tu veux en venir, à part que ça me donne l'impression que Plotine t'a un peu soufflé. Or je vous aime chacune dans ses œuvres.
Mais bon, ce n'est qu'un préambule, ça attise la curiosité, finalement, plus qu'autre chose.
La suite ! La suite !
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Ma chère Rébecca,
J'ai bien reçu ta lettre. Décidément, il se passe de drôles de choses dans les hôpitaux. Tout cela m'a rappelé de bons souvenirs et j'ai beaucoup apprécié ta prose. Tes observations sont aux petits oignons et ton humour m'a totalement charmée.
La prochaine fois, arrangeons-nous pour y aller ensemble.
P-S - J'ai une adresse du tonnerre.
J'ai bien reçu ta lettre. Décidément, il se passe de drôles de choses dans les hôpitaux. Tout cela m'a rappelé de bons souvenirs et j'ai beaucoup apprécié ta prose. Tes observations sont aux petits oignons et ton humour m'a totalement charmée.
La prochaine fois, arrangeons-nous pour y aller ensemble.
P-S - J'ai une adresse du tonnerre.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Pas convaincue cette fois. J'ai eu l'impression de lire la même idée ressassée ou exploitée à outrance ("wearing thin" pensai-je). J'ai failli m'ennuyer. Mais je ne demande qu'à changer d'avis avec la suite, que je lirai donc.
Je préfère nettement quand tu laisses cours à ta créativité lexicale.
Remarque : un gros doute sur l'utilisation ici de "in petto" ((élégamment) chaussées d'énormes chaussons en papier également et allongées in petto sur des lits métalliques qui faisaient penser à des caddies pour marchandise humaine avec leurs poignées et leurs roulettes !!!)
Je préfère nettement quand tu laisses cours à ta créativité lexicale.
Remarque : un gros doute sur l'utilisation ici de "in petto" ((élégamment) chaussées d'énormes chaussons en papier également et allongées in petto sur des lits métalliques qui faisaient penser à des caddies pour marchandise humaine avec leurs poignées et leurs roulettes !!!)
Invité- Invité
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Tellement agréable à lire que j’ai été déçue que cela s’arrête, j’en aurai bien repris une petite tranche de cet humour délicieux (et drôlement allusif).
Le seul regret est cette impression d’avoir eu un extrait d’un ensemble plus copieux dont il me manque le début pour bien comprendre où je suis et vers où l'on m’emmène.
La conclusion reste la même : encore!
Le seul regret est cette impression d’avoir eu un extrait d’un ensemble plus copieux dont il me manque le début pour bien comprendre où je suis et vers où l'on m’emmène.
La conclusion reste la même : encore!
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Une journée presque ordinaire
Bonsoir,
En quelque sorte une affaire de préliminaires et de pénétration avec un goût amer non pas de première fois, mais de première fois que ça arrive ... ou plutôt que ça n'arrive pas !
J'ai noté, Léa, le regret que ce fantasme d'un intermède avec une infirmière nue ne se soit pas réalisé !
Joli texte en tout cas dont le sujet aurait pu me faire fuir sans délai après cette overdose de piqures en direct à la télé qu'a provoqué chez moi l'affaire de la vaccination contre la grippe A.
Une certaine sensation de voyeurisme aussi, pas désagréable, à lire en tant qu'homme la lettre écrite par une femme à une autre femme, laissée comme marque-page dans le gros roman posé sur la table de nuit !
Caresses (ailleurs que sur le bras gauche) et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
En quelque sorte une affaire de préliminaires et de pénétration avec un goût amer non pas de première fois, mais de première fois que ça arrive ... ou plutôt que ça n'arrive pas !
J'ai noté, Léa, le regret que ce fantasme d'un intermède avec une infirmière nue ne se soit pas réalisé !
Joli texte en tout cas dont le sujet aurait pu me faire fuir sans délai après cette overdose de piqures en direct à la télé qu'a provoqué chez moi l'affaire de la vaccination contre la grippe A.
Une certaine sensation de voyeurisme aussi, pas désagréable, à lire en tant qu'homme la lettre écrite par une femme à une autre femme, laissée comme marque-page dans le gros roman posé sur la table de nuit !
Caresses (ailleurs que sur le bras gauche) et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
J’ai l’ai lu comme une petite gourmandise, légère, comme une anecdote qu’on se raconte entre copines. L’écriture est aisée, ça coule tout seul. Une pause bien agréable, sans conséquences.
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 55
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
J'ai bien aimé, m'a rappelé que 100% des patientes au stade terminal d'une maladie létale sont persuadée que le doc les aime. Pas si léger que ça, donc, malgré cet humour de bon gout qui jalonne le texte.
Invité- Invité
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Reb reb reb, ma bouchée à la reine,
Je te trouve chanceuse cette fois ci, rappelle toi ta dernière visite et sa farandole nosocomiale, le Professeur Schauberger avait épinglé ton écho au revers de sa veste, tu étais, si ma mémoire est bonne, son « brocoli humain » tant ta langue avait cru bon bourgeonner la nécrose verte. Quelle idée aussi de tester les « formules hospitalières » le spécialiste des prothèses de hanche, la sismothérapie, où trouver la meilleure moelle osseuse ?
Combien d’asepsies adoniques pour maintenir le service public de santé?
sinon j'ai adoré
Je te trouve chanceuse cette fois ci, rappelle toi ta dernière visite et sa farandole nosocomiale, le Professeur Schauberger avait épinglé ton écho au revers de sa veste, tu étais, si ma mémoire est bonne, son « brocoli humain » tant ta langue avait cru bon bourgeonner la nécrose verte. Quelle idée aussi de tester les « formules hospitalières » le spécialiste des prothèses de hanche, la sismothérapie, où trouver la meilleure moelle osseuse ?
Combien d’asepsies adoniques pour maintenir le service public de santé?
sinon j'ai adoré
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Et la bétanine alors ? Hein, il fait quoi ce " Chéri " ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
il distribue la quinine à quinenveut
accessoirement il nous transforme en bête à dodo
accessoirement il nous transforme en bête à dodo
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Bon, me v'la ! Moi j'aime bien que Rebecca s'essaye au style clair et limpide (c'est moi qui dit ça : un comble!).Rebecca a écrit:il distribue la quinine à quinenveut
accessoirement il nous transforme en bête à dodo
Pour le coup des caresses sur le bras, je vois bien ce que tu veux dire : moi ça me fait ça avec les gros seins des shampouineuses chez le coiffeur. Même si en général elles sont plutôt moches. comme quoi les professionnelles !
Pour le reste, je ne suis pratiquement jamais allé dans un hôpital comme malade. Je suis d'une famille de médecins, donc je n'ai pas le droit d'être malade, c'est comme ça ; ça ne se fait pas dans notre famille.
En plus quand je vais en visite voir un mourant ou un copain qui s'est brouté en moto, ou une copine qui vient d'accoucher, ou… j'avoue que je suis surtout frappé par les blouses transparentes des infirmières. tout le reste me paraît d'un ennui à mourir…justement. Surtout les vieux Paris Match tout décrépis.
Donc ton texte m'ouvre des perspectives inattendues.
Une critique cependant :
J'aime pas que tu dises "le chéri", comme ça : ça fait fille qui a renoncé : pas bon ça ! On peut se lever un petit jeune bien après la ménaupause ; j'en connais plein qui l'ont fait. Elles y croyait, c'est tout. Je sais, on va encore m'accuser de ne pas être assez sérieux !
Invité- Invité
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Ben moi non plus je ne suis jamais allée dans un hôpital en tant que malade. Je suis d'une famille de psy donc je trouve qu'il y a bien assez de malades comme ça dans ma famille.
Pour ce qui est de se lever un petit jeune je crois que mon personnage Léa est bien d'accord avec moi , les doigts dans le nez ! (même avec une camisole de force pour folle pas trop dangereuse et en jouant les rombières ménopausées) .
Le problème c'est Chéri : lui, arriverait il à se lever Léa ? Pas un problème de poids bien sur bien que je sois convaincue que Léa ce soit du lourd, mais si tu as vu le film , Chéri lui est léger, trés léger ! Ce chéri là a-t-il assez de séduction dans sa seringue pour impressionner Léa et la meringue chantilly qui lui sert de cerveau a -t -elle un minimum de texte appeal ?
Pour l'instant il est loin d'avoir fait ses preuves.
Léa ne renonce à rien sauf à la médiocrité peut-être.
Mais je lui enverrai tes salutations bienveillantes !
Salutations respectueuses à ta shampouineuse, à ses gros seins et à son savoir faire !
Après chacun ses gouts et ses douleurs :-)))
Pour ce qui est de se lever un petit jeune je crois que mon personnage Léa est bien d'accord avec moi , les doigts dans le nez ! (même avec une camisole de force pour folle pas trop dangereuse et en jouant les rombières ménopausées) .
Le problème c'est Chéri : lui, arriverait il à se lever Léa ? Pas un problème de poids bien sur bien que je sois convaincue que Léa ce soit du lourd, mais si tu as vu le film , Chéri lui est léger, trés léger ! Ce chéri là a-t-il assez de séduction dans sa seringue pour impressionner Léa et la meringue chantilly qui lui sert de cerveau a -t -elle un minimum de texte appeal ?
Pour l'instant il est loin d'avoir fait ses preuves.
Léa ne renonce à rien sauf à la médiocrité peut-être.
Mais je lui enverrai tes salutations bienveillantes !
Salutations respectueuses à ta shampouineuse, à ses gros seins et à son savoir faire !
Après chacun ses gouts et ses douleurs :-)))
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Correspondance 1 : Une journée presque ordinaire
Ah merde, je pouvais pas comprendre : j'ai pas vu le film et j'en ai même jamais entendu parler. mais je suis resté longtemps à l'étranger et sans radio. Si tu me dis que c'est bien, je vais aller voir sur l'internet comme ils disent à France Culture. Donc toutes mes excuse pour ces contresens dans la critique.Rebecca a écrit:(…)
Le problème c'est Chéri : lui, arriverait il à se lever Léa ? Pas un problème de poids bien sur bien que je sois convaincue que Léa ce soit du lourd, mais si tu as vu le film , Chéri lui est léger, trés léger !
Quand même, pour ne pas rester sur une mauvaise impression, je vais te donner mon point de vue sur la (lourde) question que tu soulèves : Léa elle est couchée, couchée elle reste. Si Chéri arrive pas à la lever, il a qu'a se coucher lui aussi et l'affaire est dans le sac (pas fait exprès !).
Bises.
Invité- Invité
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