Le sens ou les sens ?
4 participants
Page 1 sur 1
Le sens ou les sens ?
Hier matin, je me suis réveillé les sens en sommeil et le corps engourdi.
Dans ma tête, c’était le plus atroce fouillis et dans mon lit tout était sans dessus dessous.
Je me suis dit : « Quel sens va donc prendre ta journée, aujourd’hui ? Je ne sais même plus dans quel sens poser mes pieds. »
Je ne savais plus distinguer mon pied droit de mon pied gauche et ma main gauche se disputait sa copine.
Jamais je n’avais atteint une telle confusion et tout cela m’a conduit à me poser tout un tas de questions.
Même mon réveil paraissait insensé car ses aiguilles tournaient dans le sens opposé.
Je suis sorti de ma chambre pour me diriger vers la cuisine, et me suis aperçu que désormais pour y entrer je devais changer de sens par rapport aux jours précédents.
J’ouvris les volets pour faire entrer la lumière et constatais avec stupeur que même la vue de ma fenêtre avait changé de sens.
Maintenant, j’avais vue sur le Nord, alors qu’auparavant ma fenêtre donnait sur le Sud.
Je me demandais vraiment le sens de tout cela et si finalement je n’étais pas en train de perdre mon bon sens.
Je me suis dit : « Calme-toi et réfléchis avec tous tes sens. Comment se fait il qu’aujourd’hui, tout à coup, tout soit sans dessus dessous. Que s’est-il passé depuis hier ? »
Je m’étais couché, mais, hier ?
Ca y est, un incident me revenait : j’avais attrapé un PV pour circulation en sens interdit !
C’était donc ça, la raison. J’avais été pris en flagrant délit de circulation dans un sens non autorisé. J’étais un imposteur et je devais le payer. Ou alors tout cela avait provoqué chez moi une espèce de remise en question de tous les sens existant.
Je me suis alors dit, il faut à tout prix que tu trouves un sens à donner à ta journée d’abord, à ta vie ensuite.
Si tu trouves un sens pour ta journée, il te paraîtra tout à fait sensé de continuer ainsi les jours suivants.
Mais de quelle manière devais-je envisager ce sens, au sens propre ou au sens figuré ?
Au sens propre, ça ne posait aucun problème, je courrais dans la salle de bain pour faire ma toilette et démarrer la journée. Mais, au sens figuré, ça se compliquait drôlement. Le sens figuré, figurez-vous que je ne sais pas vraiment ce que c’est.
Alors, j’ai essayé de me l’expliquer par des exemples.
Une table, d’abord : une table au sens propre, c’est un meuble très utile sur lequel on peut poser une jolie nappe, quelques bougies, de la belle vaisselle de porcelaine, et déguster un succulent repas avec l’âme sœur, un soir de Saint-Valentin, sous le regard candide d’un bouquet de violettes. C’est charmant une table et franchement sympathique… au sens propre.
Une table au sens figuré, c’est un ensemble d’opérations excessivement fastidieuses, ou encore toute une série de lois, ou mieux toute une liste de chapitres d’un bouquin que vous n’êtes jamais parvenu à lire. Une table au sens figuré, c’est purement rébarbatif et chiant !
Un autre exemple pour imager : un écran. Un écran, au sens propre, c’est un support du genre translucide qui vous permet de regarder de superbes images ou des films palpitants, c’est un objet de loisir qui vous distrait et vous détend.
Un écran, au sens figuré, c’est une sorte de filtre entre vous et les autres, qui vous empêche de voir ce que vous désireriez voir, qui limite votre liberté, qui vous isole. Un écran, au sens figuré, ça n’a vraiment aucun intérêt.
Un dernier exemple pour bien comprendre : une porte. Au sens propre, une porte, déjà, c’est très compliqué. Une porte toute seule, ça n’a aucun sens. Une porte sans cadre et sans chambranle, ça n’existe pas, et un cadre sans mur, non plus. Donc une porte, ça n’est pas un objet à part entière.
C’est juste une sous partie de quelque chose et encore faut-il que ce quelque chose existe, sinon ... En revanche, l’utilisation de la porte, elle, revêt tout un sens. Une porte fermée clôt l’espace dans lequel vous évoluez, mais une porte ouverte devient, elle, complètement inutile. Si c’est pour la laisser ouverte, autant ne pas mettre de porte et vivre dans un immense loft ouvert ; ça a beaucoup plus de sens.
Au sens figuré, une porte, c’est un pur concept d’ouverture sur quoi que se soit : un vaste fourre tout : la porte de l’enfer (une porte terrible que j’ai peine à évoquer), la porte du paradis (évidemment, je préfère celle-ci, mais comment être sûr qu’elle existe ?), la porte des
illusions ou du bonheur (pour ceux qui y croient encore !), la porte du cœur (à moi, qui vient d’être plaqué, cette porte là ne me dit rien qui vaille !)… enfin rien que des trucs insensés.
Je n’étais décidemment pas arrivé. Il fallait déjà que je décide si j’allais prendre le sens figuré ou le sens propre, et j’ai opté pour le sens figuré. Bien que souvent beaucoup plus difficile, il me semblait bien plus facile à détourner. Un objet, vous êtes bien forcé de le voir et d’en tenir compte, mais une idée, on peut facilement la détourner, ou s’en défaire, non ?
Avoir pris un sens interdit (un sens propre) m’avait servi de leçon. On ne m’y reprendrait plus.
Franchement rassuré, je courais déterminé dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Le sens figuré m’a tout de suite bloqué, car avec ce sens là je ne pouvais rien avaler. J’ai compris que j’avais trop pris cette expression au pied de la lettre et, à nouveau, je décidais de changer de sens.
Je devais revenir au sens propre.
Je saisissais mon bol, versais mon café, y plongeais mes tartines. Quel plaisir des sens de prendre son petit déjeuner le matin, alors qu’on ne sait plus sur quel pied danser !
Ensuite, j’ai voulu prendre la douche et là tout a recommencé à se compliquer. Lorsque j’attaquais le bac à douche au marteau pour le sortir de la salle de bain et l’emporter avec moi, j’ai compris que la journée allait se révéler épuisante, en prenant seulement les mots pour ce qu’ils sont.
Je décidais, à nouveau, de changer radicalement de sens. Je m’orientais vers un sens extérieur. Il devenait impératif que je sorte de cette maison de fou.
Je devais prendre la porte de chez moi ! Le même dilemme : je me mis à dégonder la porte et à l’emporter sur mes épaules.
Je vacillais sous le poids, j’ai eu peur de mes propres idées et de m’écrouler.
J’ai laissé tomber la porte. Je n’ai pas réfléchi une minute qu’elle pouvait ainsi m’en vouloir de l’avoir si lâchement abandonnée !
J’ai pris la poudre d’escampette.
Une poignée de poudre imaginaire dans la main, je me suis affolé.
Je pris mes jambes à mon cou et ne pus mettre un pied devant l’autre, car mes genoux restaient accrochés autour de mes épaules.
C’était prévisible. Je m’étalai de tout mon long. Je me fis de multiples fractures. Une très mauvaise chute !
Allongé sur mon lit d’hôpital pendant plus d’un mois, je sentis ma raison se faire la malle, ma patience voler en éclat, ma colère enfler comme le cumulo-nimbus avant l’orage, et mon imagination prendre le pas sur tout.
Pour ne pas perdre tout à fait la raison et donner un sens à cette inactivité forcée, je devais absolument faire quelque chose : je me suis mis à écrire.
Depuis, j’invente des histoires loufoques, des nouvelles particulières et très originales.
Vous ne devinerez jamais ? Je ne rencontre aucune difficulté à inventer les chutes les plus abracadabrantes !
Dans ma tête, c’était le plus atroce fouillis et dans mon lit tout était sans dessus dessous.
Je me suis dit : « Quel sens va donc prendre ta journée, aujourd’hui ? Je ne sais même plus dans quel sens poser mes pieds. »
Je ne savais plus distinguer mon pied droit de mon pied gauche et ma main gauche se disputait sa copine.
Jamais je n’avais atteint une telle confusion et tout cela m’a conduit à me poser tout un tas de questions.
Même mon réveil paraissait insensé car ses aiguilles tournaient dans le sens opposé.
Je suis sorti de ma chambre pour me diriger vers la cuisine, et me suis aperçu que désormais pour y entrer je devais changer de sens par rapport aux jours précédents.
J’ouvris les volets pour faire entrer la lumière et constatais avec stupeur que même la vue de ma fenêtre avait changé de sens.
Maintenant, j’avais vue sur le Nord, alors qu’auparavant ma fenêtre donnait sur le Sud.
Je me demandais vraiment le sens de tout cela et si finalement je n’étais pas en train de perdre mon bon sens.
Je me suis dit : « Calme-toi et réfléchis avec tous tes sens. Comment se fait il qu’aujourd’hui, tout à coup, tout soit sans dessus dessous. Que s’est-il passé depuis hier ? »
Je m’étais couché, mais, hier ?
Ca y est, un incident me revenait : j’avais attrapé un PV pour circulation en sens interdit !
C’était donc ça, la raison. J’avais été pris en flagrant délit de circulation dans un sens non autorisé. J’étais un imposteur et je devais le payer. Ou alors tout cela avait provoqué chez moi une espèce de remise en question de tous les sens existant.
Je me suis alors dit, il faut à tout prix que tu trouves un sens à donner à ta journée d’abord, à ta vie ensuite.
Si tu trouves un sens pour ta journée, il te paraîtra tout à fait sensé de continuer ainsi les jours suivants.
Mais de quelle manière devais-je envisager ce sens, au sens propre ou au sens figuré ?
Au sens propre, ça ne posait aucun problème, je courrais dans la salle de bain pour faire ma toilette et démarrer la journée. Mais, au sens figuré, ça se compliquait drôlement. Le sens figuré, figurez-vous que je ne sais pas vraiment ce que c’est.
Alors, j’ai essayé de me l’expliquer par des exemples.
Une table, d’abord : une table au sens propre, c’est un meuble très utile sur lequel on peut poser une jolie nappe, quelques bougies, de la belle vaisselle de porcelaine, et déguster un succulent repas avec l’âme sœur, un soir de Saint-Valentin, sous le regard candide d’un bouquet de violettes. C’est charmant une table et franchement sympathique… au sens propre.
Une table au sens figuré, c’est un ensemble d’opérations excessivement fastidieuses, ou encore toute une série de lois, ou mieux toute une liste de chapitres d’un bouquin que vous n’êtes jamais parvenu à lire. Une table au sens figuré, c’est purement rébarbatif et chiant !
Un autre exemple pour imager : un écran. Un écran, au sens propre, c’est un support du genre translucide qui vous permet de regarder de superbes images ou des films palpitants, c’est un objet de loisir qui vous distrait et vous détend.
Un écran, au sens figuré, c’est une sorte de filtre entre vous et les autres, qui vous empêche de voir ce que vous désireriez voir, qui limite votre liberté, qui vous isole. Un écran, au sens figuré, ça n’a vraiment aucun intérêt.
Un dernier exemple pour bien comprendre : une porte. Au sens propre, une porte, déjà, c’est très compliqué. Une porte toute seule, ça n’a aucun sens. Une porte sans cadre et sans chambranle, ça n’existe pas, et un cadre sans mur, non plus. Donc une porte, ça n’est pas un objet à part entière.
C’est juste une sous partie de quelque chose et encore faut-il que ce quelque chose existe, sinon ... En revanche, l’utilisation de la porte, elle, revêt tout un sens. Une porte fermée clôt l’espace dans lequel vous évoluez, mais une porte ouverte devient, elle, complètement inutile. Si c’est pour la laisser ouverte, autant ne pas mettre de porte et vivre dans un immense loft ouvert ; ça a beaucoup plus de sens.
Au sens figuré, une porte, c’est un pur concept d’ouverture sur quoi que se soit : un vaste fourre tout : la porte de l’enfer (une porte terrible que j’ai peine à évoquer), la porte du paradis (évidemment, je préfère celle-ci, mais comment être sûr qu’elle existe ?), la porte des
illusions ou du bonheur (pour ceux qui y croient encore !), la porte du cœur (à moi, qui vient d’être plaqué, cette porte là ne me dit rien qui vaille !)… enfin rien que des trucs insensés.
Je n’étais décidemment pas arrivé. Il fallait déjà que je décide si j’allais prendre le sens figuré ou le sens propre, et j’ai opté pour le sens figuré. Bien que souvent beaucoup plus difficile, il me semblait bien plus facile à détourner. Un objet, vous êtes bien forcé de le voir et d’en tenir compte, mais une idée, on peut facilement la détourner, ou s’en défaire, non ?
Avoir pris un sens interdit (un sens propre) m’avait servi de leçon. On ne m’y reprendrait plus.
Franchement rassuré, je courais déterminé dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Le sens figuré m’a tout de suite bloqué, car avec ce sens là je ne pouvais rien avaler. J’ai compris que j’avais trop pris cette expression au pied de la lettre et, à nouveau, je décidais de changer de sens.
Je devais revenir au sens propre.
Je saisissais mon bol, versais mon café, y plongeais mes tartines. Quel plaisir des sens de prendre son petit déjeuner le matin, alors qu’on ne sait plus sur quel pied danser !
Ensuite, j’ai voulu prendre la douche et là tout a recommencé à se compliquer. Lorsque j’attaquais le bac à douche au marteau pour le sortir de la salle de bain et l’emporter avec moi, j’ai compris que la journée allait se révéler épuisante, en prenant seulement les mots pour ce qu’ils sont.
Je décidais, à nouveau, de changer radicalement de sens. Je m’orientais vers un sens extérieur. Il devenait impératif que je sorte de cette maison de fou.
Je devais prendre la porte de chez moi ! Le même dilemme : je me mis à dégonder la porte et à l’emporter sur mes épaules.
Je vacillais sous le poids, j’ai eu peur de mes propres idées et de m’écrouler.
J’ai laissé tomber la porte. Je n’ai pas réfléchi une minute qu’elle pouvait ainsi m’en vouloir de l’avoir si lâchement abandonnée !
J’ai pris la poudre d’escampette.
Une poignée de poudre imaginaire dans la main, je me suis affolé.
Je pris mes jambes à mon cou et ne pus mettre un pied devant l’autre, car mes genoux restaient accrochés autour de mes épaules.
C’était prévisible. Je m’étalai de tout mon long. Je me fis de multiples fractures. Une très mauvaise chute !
Allongé sur mon lit d’hôpital pendant plus d’un mois, je sentis ma raison se faire la malle, ma patience voler en éclat, ma colère enfler comme le cumulo-nimbus avant l’orage, et mon imagination prendre le pas sur tout.
Pour ne pas perdre tout à fait la raison et donner un sens à cette inactivité forcée, je devais absolument faire quelque chose : je me suis mis à écrire.
Depuis, j’invente des histoires loufoques, des nouvelles particulières et très originales.
Vous ne devinerez jamais ? Je ne rencontre aucune difficulté à inventer les chutes les plus abracadabrantes !
Mirelie- Nombre de messages : 45
Age : 69
Date d'inscription : 04/02/2011
Re: Le sens ou les sens ?
J’ai bien aimé le tout début, jusqu’au passage sur les exemples entre sens propre et sens figuré, trop long pour moi. A mon avis ça fonctionne sans exemple, ou alors un ou deux prenant une ou deux phrases.
Tel quel, ça jure avec ce qui précède qui est plus léger je trouve, enlevé, jouant sur les sens de manière plus allusive.
En plus la suite est la meilleure partie et développe et donne des exemples d’elle-même. J’ai de nouveau aimé à partir de la prise du petit-déjeuner.
Tel quel, ça jure avec ce qui précède qui est plus léger je trouve, enlevé, jouant sur les sens de manière plus allusive.
En plus la suite est la meilleure partie et développe et donne des exemples d’elle-même. J’ai de nouveau aimé à partir de la prise du petit-déjeuner.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Le sens ou les sens ?
le cannevas fait penser à une pochetronnade devossienne, mais à regarder de plus près, il y a comme une dualité étrange, basculant entre l'autofiction, et le hors champs distancié métaphysique.Mirelie a écrit: Je n’étais décidemment pas arrivé. Il fallait déjà que je décide si j’allais prendre le sens figuré ou le sens propre, et j’ai opté pour le sens figuré. Bien que souvent beaucoup plus difficile, il me semblait bien plus facile à détourner. Un objet, vous êtes bien forcé de le voir et d’en tenir compte, mais une idée, on peut facilement la détourner, ou s’en défaire, non ?
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: Le sens ou les sens ?
Les mots ont des lettres, mais pas de pied ...
Un exercice amusant, mais parfois un peu trop appuyé : laisse du boulot au lecteur, Mirelie !
Un exercice amusant, mais parfois un peu trop appuyé : laisse du boulot au lecteur, Mirelie !
Invité- Invité
Re: Le sens ou les sens ?
Un texte étrange et agréable à lire, avec toute cette réflexion sur la valeur des mots, ces situations effectivement très loufoques.
Je rejoins les autres pour les exemples, qui sont peut-être trop appuyés et détaillés, ce qui, en plus d'allonger le texte, mâche un peu le travail du lecteur. Y faire allusion, évoquer l'idée sans pour autant la développer totalement aurait été plus judicieux, je pense.
Mais sinon, texte très sympathique !
Je rejoins les autres pour les exemples, qui sont peut-être trop appuyés et détaillés, ce qui, en plus d'allonger le texte, mâche un peu le travail du lecteur. Y faire allusion, évoquer l'idée sans pour autant la développer totalement aurait été plus judicieux, je pense.
Mais sinon, texte très sympathique !
Re : Le sens ou les sens ?
Pour répondre à certains, auto-fiction ou "hors champs distancié métaphysique", j'ai bien du mal à formuler quelque chose de concret.
Au sens propre, je dirais que je pars d'une image et que je déroule le fil sans m'arrêter et en laissant se dévider la bobine toute seule, hors contrôle.
Au sens figuré, peut être y a-t-il derrière tout ça un sens caché, que je vous laisse deviner si vous le désirez !
Ne pas tout dire, laisser le lecteur libre d'imaginer et de conclure.
Je préfèrerais tout de même que l'on ne voit ici aucune auto-fiction, car avec la bonne centaine (plus peut être même) de textes que j'ai écrit en une année et demi, et tous d'une infinie variété, il y aurait de quoi s'y perdre quant à ma propre vie !!!
Au sens propre, je dirais que je pars d'une image et que je déroule le fil sans m'arrêter et en laissant se dévider la bobine toute seule, hors contrôle.
Au sens figuré, peut être y a-t-il derrière tout ça un sens caché, que je vous laisse deviner si vous le désirez !
Ne pas tout dire, laisser le lecteur libre d'imaginer et de conclure.
Je préfèrerais tout de même que l'on ne voit ici aucune auto-fiction, car avec la bonne centaine (plus peut être même) de textes que j'ai écrit en une année et demi, et tous d'une infinie variété, il y aurait de quoi s'y perdre quant à ma propre vie !!!
Mirelie- Nombre de messages : 45
Age : 69
Date d'inscription : 04/02/2011
Sujets similaires
» Formalisme pur ? Nominalisme ? Que l'esthétique fasse sens et que le sens soit esthétique !
» Discussions autour de nos textes
» Sens
» Fanny
» Exo "Caméléon" : La veulerie de Valérie
» Discussions autour de nos textes
» Sens
» Fanny
» Exo "Caméléon" : La veulerie de Valérie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum