FRAGMENTS : le fil de vos textes courts

Ah le méchant, il "tchatise" le fil des textes courts qui courent...

Bah, c'est le narrateur
ou plutôt
la narratrice
qui est elea (il me semble)

On peut inonder de posts tout doux, il suffit de faire un petit commentaires, une fois de temps en temps...
KKBZ, voyons!

Avec tout ce mystère on en oublie la contrepètrie d'Easter. Qu'en pensez-vous ? (bizarre, je sens que c'est Janis qui va répondre!)

Easter(Island) a écrit:Bouillie de courge aussi, ça doit être possible...

Celle-ci?

Eh non, c'est pas Janis, na!
C'est sa niènièce

ne vous vexez pas kkbizols, mais déjà là, ya trop de com
c'est le fil sans com
partout ailleurs, oui
là, non

Merde ; ne me dis pas que ce con d'andalou est revenu !!!
Y va nous faire regretter d'être restés dans le village.
Qu'est-ce qu'il croit Ernest, que ça va être facile de la jouer jusqu'au bout : Robert est fatigué, Maria est à bout.
- Quoi, l'andalou, t'as ton couteau ?
- Si, y me cago en la leche de tu madre.

Cette fille hyper belle au bistro où je sirote ma biérote en devisant avec mes copines
elle a les coudes montés à l'envers
d'un côté c'est pratique
(de l'autre, moins)
mais ça lui donne un petit je-ne-sais-quoi.

Je ne vois pas ses jambes
juste ses pieds glissés dans des tatanes.
Ils remuent doucement,
ses orteils sont aussi longs que des doigts de pianiste.

Je m'excuse à l'avance de ce qui va suivre. Mais j'en peux plus, il faut que je l’écrive, ça m’énerve ça m’énerve ça m’énerve. Ça fait quelques jours que ça me tourne dans la tête, ça m’énerve.

J’ai mal à la tête. Je te l’ai pas dit ce matin ? Si, je te l’ai dit, très clairement, même.
Je t’ai dit que chaque son me vrillait le crâne. Tu m’as vue me boucher les oreilles en cours d’arabe quand le ton est monté.
Alors pourquoi est-ce que tu me parles ? Tu ne peux pas te taire ? Merde, quoi, quand tu m’as dit que t’étais crevée, la dernière fois, je me suis pas tue ? Si ! Je t’ai laissé tranquille ! Par respect !

Je fais tout pour ne pas te blesser, je t’aide quand tu en as besoin, je te console quand tu pleures, même si c’est pour rien, je t’écoute me dire à quel point tu souffres, à quel point tu détestes une fille dans ta classe, celle avec qui je m’entends pourtant bien ; j’essaye d’être une bonne amie !

Et là, je te demande une chose très simple, très simple je te dis : LE SILENCE !
FERME-LA !!!

Mais je ne dis rien. Je m’efforce d’acquiescer et de sourire. Le prof de maths a beaucoup crié, j’ai le vertige, j’ai envie de calme. Et tu parles, tu parles.
Mais c’est de ma faute. Je ne sais pas. Je ne sais pas comment.

Comment fait-on pour parler sans blesser ?

Alicia cool ; si dans 5 ans je suis encore de ce monde, et que tu gardes le rythme, ce sera sans doute un vrai plaisir de te lire, car tu es douée (te chauffe pas ça peut disparaitre comme c'est venu, regarde Arthur ).

El dia de nadal : qu'est-ce qu'on a mis sous ce fichu sapin ; c'est moche ; aucune harmonie ; on ne fait pas un sapin entièrement doré avec des paquets au dessous complétement mats.
- T'es jamais content ; tu penses jamais au bonheur des autres.
- Le bonheur des autres c'est avant tout mon bonheur.
- Tu vois, j'ai raison : tu ne penses qu'à toi.

- Et cette chandelle, je la mets où ?

La petite funambule
qui croquait le soleil
avec son ombrelle jaune
elle est tombée
elle est tombée
elle est tombée

la petite funambule
suspendue à la lune
descend en parachute
elle danse
elle danse
elle danse

tip top arielle et merci pour le parachute !

ma petite funambule
j'avais crevé sa bulle
et c'était riducule
en ul
en ul
en ul


....note du traducteur: le traducteur ne pourrait en aucun cas être tenu responsable, et tout rapport avec des fées l'ayant réellement excitées est fortruit.

Janis et Arielle, acceptez s'il vous plait mes dames mes excuses

Frédéric Prunier a écrit:Janis et Arielle, acceptez s'il vous plait mes dames mes excuses

je n'accepte pas car il n'y a pas faute, mais
chut, on continue

Sous l'étoile du Berger
La petite fouine en boule
Dort, dort, dort

Tu n'as rien compris ; je ne suis pas venu pour toi ; je n'ai que faire de tes larmes ; je n'ai que faire de tes regrets ; ta voix m’insupporte ; ton regard m'éreinte ; il faut me laisser aller ; arrête de me suivre au détour de chaque pas ; tu n'es plus rien pour moi ; pourrais-je te laisser cette arme pour que tu disparaisses enfin, un doux appui sur la détente ; tu n'es plus rien pour moi ; j'ai trop mal ; je crois que je t'aime toujours, et tu n'as pas le droit.

aseptans a écrit:ta voix m’insupporte

Aseptans de mon cœur, de manière générale, il est préférable de dire : ta voix m'est insupportable, c'est plus correct.
De la même façon qu'il est préférable de dire : cela suscite mon attention (ou une autre formule) plutôt que : cela m'interpelle.
ta voix m'insupporte signifie : ta voix ne supporte pas moi, or ce n'est pas ce que l'on veut exprimer dans ce cas puisqu'on veut dire que c'est MOI qui ne supporte pas ta voix.

L’homme était immobile, presque prostré, il attendait…
Il attendait ce qui était imminent. Avec acuité, il écoutait ce sourd, lointain et grave roulis mécanique qui se manifestait déjà en s’amplifiant progressivement…
Il redécouvrait, reconnaissait ici ce qui était son quotidien, ce quotidien qui se présentait alors sous un aspect neuf.
(à suivre)

la petite funambule
elle avalait la nuit
avec une goutte de lait
elle s'est noyée
elle s'est noyée
elle s'est noyée

la petite funambule
la petite casse-cou
qui dansait sur un pied
elle a glissé
elle a glissé
elle a glissé

la petite funambule
a trouvé un ami
elle est allée chez lui
elle a ri
elle a ri
elle a ri

alors ils ont commencé à jouer
à cache-cache dans la forêt
et la petite funambule
elle s'est perdue
elle s'est perdue
elle s'est perdue

Le rouge, aux cieux d'azur,
Enflamme la mer d'Asor.
La Mer Rouge
Bleuit l'horizon
Tant, et si fort,
Qu'il pleut des émeraudes
Dans la Mer Noire.
Mare Nostrum s'épanche.
Il n'y a plus d'espoir.
Le rouge est mis,
Et le bleu se meurt.
Dans le noir.

Ils avaient des têtes de singes
Et leurs bras craignaient la pluie
Mais quand il faisait beau et chaud,
Dans le vent, sur les maisons,
Ils se faisaient chevaliers
Et tournaient en riant
Jusqu'au bord des falaises.
Mais après il pleuvait
Et c’était comme la prière
Qui tombait sur des pierres,
On les voyait voler
Leurs cheveux arrangés,
Et leurs sourires trop parfaits
Qui s’en allaient apprécier
Les petits crustacés.

J'observais une étoile, une étoile qui filait à l'anglaise sur un ciel écossais, et qui sait où allait cette étoile, peut-être faire une guirlande, avec d'autres étoiles, dans le beau ciel d'Irlande ...

La question fut, en son temps, de savoir pourquoi nous faisions des prêtres, puisqu’on en avait déjà. Quant aux nuages de solitude – ces groupes au vent –, il n’en fallut pas plus pour nous convaincre de ce que la moisson eut donné… L’été dernier, précisément car ce sont vers les têtes fécondées que monte l’océan confus des idées, tel flux que foule ne voit guère plus que la mer, et lorsque cigognes du Caystre s’envolent aux souffles du soir, les hautes herbes secouent leur chevelure de parfum…

Si vous avez compris quelque chose, dites-le moi.

AliceAlasmartise. a écrit:

Pascal-Claude Perrault a écrit:Si vous avez compris quelque chose, dites-le moi.

-le moi

Pouvez-vous dire mieux ?

mieux

AliceAlasmartise. a écrit:mieux

Vous venez de gagner une tringle à rideau ! Félicitations !

attends, je vais mieux expliquationner, à part la première phrase, car je pense que tout le monde l'aura comprise.

deuxième phrase: si on avait planté quelque chose, ça aurait poussé, puisqu'il y a plein de nuages.
troisième: l’océan confus des idées va vers les têtes qui pensent, personne ne le voit et personne ne voit la mer non plus car elle est cachée par les nuages qui partent parce qu'ils se croient seuls alors qu'ils sont plusieurs. Les cigognes de Caystre utilisent un bon shampoing, car leur chevelure sent très bon, surtout le soir car elle n'ont plus de bébé qui pue à transporter.

Tout est aussi simple que ça.

AliceAlasmartise. a écrit:elles n'ont plus de bébé qui pue à transporter.

Tout est aussi simple que ça.

Toi, t'es traum par ton chaton odorant !

bah oui
vous n'imaginez pas
il me prend pour sa mère
alors il veut toujours être dans mes bras
mais si vous avez des chats
mettez donc la tête dans leur litière sale
et vous aurez un dixième de l'odeur que dégage cette toute petite chose
en plus il me grimpe dessus!

Il est assez consternant de constater comme les gens sont mesquins. Tenez, par exemple, pas plus tard qu’hier je me rendais à la boulangerie d’à côté de chez moi. En passant devant la loge de ma concierge, cette dernière m’entretint ainsi : « Ah ouich mon bon mouchieuch, les tanchs chont dourch » etc. etc., je me cassai en courant avant qu’elle ait fini sa phrase (c’est vrai, je n’ai rien contre les Portugais, mais je comprends rien quand ils parlent). Bref, arrivé à la boulangerie, je demandai : « une baguette siouplé ! », la vendeuse me répondit d’un air pincé, dû à son bec de lièvre : « ça fait 1 euros ! ». Alors, voyez donc comme les gens sont mesquins…

Il est assez consternant de constater comme les gens sont mesquins. Tenez, par exemple, pas plus tard qu’au lendemain de l’élection présidentielle, je me rendais à la boulangerie d’à côté de chez moi. Cette fois, j’évitai la loge de ma concierge par un savant stratagème : je m’étais grimé en ET pour passer inaperçu, ce qui m’évita la quotidienne apostrophe : « Ah ouich mon bon mouchieuch, les tanchs chont dourch » etc., je passai donc nonchalamment devant elle, l’air de rien, et me cassai en courant à la sortie du porche (c’est vrai, je le redis, je n’ai rien contre les Portugais, mais je comprends rien quand ils causent). Bref, arrivé à la boulangerie, je demandai : « une baguette siouplé ! », la vendeuse me répondit toujours d’un air pincé (en partie dû à une malformation congénitale) : « ça fait 1 euros ! », ce à quoi je répondis : « et avec le changement maintenant hein, c’est pas gratuit ? » Alors, voyez donc comme les gens sont mesquins…