FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
TECHNIQUE DE CUISSON DES CRÊPES
COURS MAGISTRAL AUX MÉNAGÈRES
Bien ! Montrez-moi vos galetières.
Alors celle-ci ça va, celle-là aussi…
C’est une galetière ça ? Madame, c’est une bassine que vous avez là !
Et vous, qu’est-ce que c’est ksa ? Comment ?... Une... crêpe hier ? Chère Madame je pense plutôt qu’il s’agit d'une écumoire !
Bon, et vous ? Ça existe ça ? Ah c’est votre prothèse ? Bon, rangez-là.
Alors écoutez bien ! De la fonte et rien d’autre, surtout pas de poêles Biiiiiip qui ont un revêtement en Biiiiiip ! Ça donne le cancer… Vous avez donc un râteau à crêpes, une spatule, c’est parti !
Prenez une louche de pâte, versez sur la galetière, étalez progressivement au râteau, du milieu vers les bords en décrivant un cercle, et formez un beau disque. À vous, Je vous regarde faire.
Vous, là ! J’ai dit un râteau à crêpe, pas un peigne !
Et vous ! J’ai dit UNE louche, pas six !
Heu... Madame vous m'entendez ? Je n'avais pas parlé d'étaler la pâte avec les pieds...
COURS MAGISTRAL AUX MÉNAGÈRES
Bien ! Montrez-moi vos galetières.
Alors celle-ci ça va, celle-là aussi…
C’est une galetière ça ? Madame, c’est une bassine que vous avez là !
Et vous, qu’est-ce que c’est ksa ? Comment ?... Une... crêpe hier ? Chère Madame je pense plutôt qu’il s’agit d'une écumoire !
Bon, et vous ? Ça existe ça ? Ah c’est votre prothèse ? Bon, rangez-là.
Alors écoutez bien ! De la fonte et rien d’autre, surtout pas de poêles Biiiiiip qui ont un revêtement en Biiiiiip ! Ça donne le cancer… Vous avez donc un râteau à crêpes, une spatule, c’est parti !
Prenez une louche de pâte, versez sur la galetière, étalez progressivement au râteau, du milieu vers les bords en décrivant un cercle, et formez un beau disque. À vous, Je vous regarde faire.
Vous, là ! J’ai dit un râteau à crêpe, pas un peigne !
Et vous ! J’ai dit UNE louche, pas six !
Heu... Madame vous m'entendez ? Je n'avais pas parlé d'étaler la pâte avec les pieds...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Ados
Avec leurs forfaits à téléphoner sur la lune ils s'appellent pour se dire "tu m'appelles ou je t'appelle?"
Ils s'appellent pour se regarder rire, pour s'entendre sourire et s'imaginer opiner du chef.
Ils s'appellent pour se sentir changer d'idée, ils s'appellent pour se rappeler qu'ils vont se voir demain matin aussi.
Ils s'appellent pour se confirmer qu'ils sont toujours en phase, depuis vingt minutes qu'ils se sont quittés.
"hhhhhgh! j'ai oublié d'appeler ma mère!!!"
Ils s'appellent pour se regarder rire, pour s'entendre sourire et s'imaginer opiner du chef.
Ils s'appellent pour se sentir changer d'idée, ils s'appellent pour se rappeler qu'ils vont se voir demain matin aussi.
Ils s'appellent pour se confirmer qu'ils sont toujours en phase, depuis vingt minutes qu'ils se sont quittés.
"hhhhhgh! j'ai oublié d'appeler ma mère!!!"
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Et ils s'appellent pour se dire qu'ils se rappellent...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Un semaine après la mort de son mari, elle a la surprise de trouver sur un clochard de la ville sa chemise préférée, reconnaissable entre toutes.
Faut dire, dans un moment de désespoir frénétique, elle a tout donné deux jours plus tôt à la croix rouge.
°O°
Quand on lui dit qu'elle a du charme, elle traduit aussitôt je suis moche.
Quand on insiste, beaucoup de charme, elle traduit beaucoup moche.
Et si on insiste, "je t'assure que tu as...", elle crie : oui bon ça va !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
La première fois que je me suis intéressée à un ordinateur,
ce n'est pas si lointain,
j'ai été émerveillée par les feux d'artifice
jaillissant au milieu de l'écran.
Pas vous ?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Hier soir il y avait cette fille
avec ce drôle de prénom
visage beau aux angles durs
et je me suis souvenue que quand elle avait trois ans
sa mère l'a réveillée en pleine nuit
la prise dans ses bras
et a sauté par la fenêtre
l'une est morte, l'autre pas.
Petite, chaque fois qu'elle tombait
elle faisait une crise de panique
La vie des autres
la mienne me semble un long fleuve intranquille mais plein de rives touffues à explorer et d'horizons merveilleux
à côté
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Nous voulions un poème passion
un cri..... même impuissant.
Voici cendres et loques
poussières de sable
souffles contraints
sournoises banalités
et ce vague à l’âme qui fort étreint…
un cri..... même impuissant.
Voici cendres et loques
poussières de sable
souffles contraints
sournoises banalités
et ce vague à l’âme qui fort étreint…
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Dans la série " ils s'appellent " :
-T'es où ?
- Dans le train entrain de rouler, j'arrive...
- A quelle heure ?
- Dans pas longtemps
- Et là, t'es où ?
- Pas loin de la porte des wc automatiques qui ne se referme jamais quand je suis dedans
- Oui mais ?
- On entre dans le tunnel, je te ra...
- Pelle, voilà on est sortis, allô ? allô ?
-...
- ...
Bienvenue à bord du TER en direction de...nous rappelons à nos aimables passagers courtois que le portable doit être mis en veilleuse afin de ne pas déranger vos lumières intérieures.
Ce train desservira les gares...[i]
-T'es où ?
- Dans le train entrain de rouler, j'arrive...
- A quelle heure ?
- Dans pas longtemps
- Et là, t'es où ?
- Pas loin de la porte des wc automatiques qui ne se referme jamais quand je suis dedans
- Oui mais ?
- On entre dans le tunnel, je te ra...
- Pelle, voilà on est sortis, allô ? allô ?
-...
- ...
Bienvenue à bord du TER en direction de...nous rappelons à nos aimables passagers courtois que le portable doit être mis en veilleuse afin de ne pas déranger vos lumières intérieures.
Ce train desservira les gares...[i]
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Filature
J'ai pianoté: chercher fortune
et j'ai vu clignoter la pub de la carte verte pour les USA.
Tout en surfant, j'ai tapé: la grande vague
et bientôt a surgi la majestueuse estampe d'Hokusaï.
J'ai commenté: ça me botte
et j'ai assisté à un défilé de bottes à talons.
J'ai tout effacé, j'ai écrit: Et toi?
et j'ai eu droit à toutes sortes de toile à matelas.
J'ai pianoté: chercher fortune
et j'ai vu clignoter la pub de la carte verte pour les USA.
Tout en surfant, j'ai tapé: la grande vague
et bientôt a surgi la majestueuse estampe d'Hokusaï.
J'ai commenté: ça me botte
et j'ai assisté à un défilé de bottes à talons.
J'ai tout effacé, j'ai écrit: Et toi?
et j'ai eu droit à toutes sortes de toile à matelas.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
En passant, pour info, si cela en intéresse certains, il existe aussi ce fil un peu oublié : http://www.vosecrits.com/t3432-quatrains-fragments-petites-choses
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Simple vide ?
Presque pleine ?
Lune gibbeuse, que promets-tu ?
Presque pleine ?
Lune gibbeuse, que promets-tu ?
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Tizef avait lancé l'idée, sur l'air de... Vieille canaille de Serge Gainsbourg.
Tu pilles, tu siphonnes
Vieux salaud
Notre compte commun
Vieux salaud
Tu cries dans l'interphone
Me braques mon iPhone
Et me lances : A demain !
Poil au dos
Tu vides le frigo
Vieux salaud
Manges et baffres à tout va
Vieux salaud
Même le gros gigot
Est parti dans l'cargo
Direct le Nivarna
Poil aux os
J'te préviens, c'est fini
Vieux salaud
La romance à deux balles
Vieux salaud
Les coups catimini
Les promesses de nuit
Je te colle une balle
Dans le dos
Tu pilles, tu siphonnes
Vieux salaud
Notre compte commun
Vieux salaud
Tu cries dans l'interphone
Me braques mon iPhone
Et me lances : A demain !
Poil au dos
Tu vides le frigo
Vieux salaud
Manges et baffres à tout va
Vieux salaud
Même le gros gigot
Est parti dans l'cargo
Direct le Nivarna
Poil aux os
J'te préviens, c'est fini
Vieux salaud
La romance à deux balles
Vieux salaud
Les coups catimini
Les promesses de nuit
Je te colle une balle
Dans le dos
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
L'appel du large me reprend
J'ai essayé
J'ai essayé de m'ancrer quelque part
Les liens qui se tissent
se resserrent
m'enserrent
m'asphyxient
Oui, j'ai eu l'air d'y croire
J'ai fait ce que j'ai pu.
J'ai eu l'air. Parfois les paroles aussi.
Manquaient l'élan,
l'entrain.
Je ne crois plus en rien
L'appel du large me reprend
J'ai essayé
J'ai essayé de m'ancrer quelque part
Les liens qui se tissent
se resserrent
m'enserrent
m'asphyxient
Oui, j'ai eu l'air d'y croire
J'ai fait ce que j'ai pu.
J'ai eu l'air. Parfois les paroles aussi.
Manquaient l'élan,
l'entrain.
Je ne crois plus en rien
L'appel du large me reprend
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
-Je suis dans le tram
...
-A toutes
-...
- Je suis dans le tram
...
-A toutes
...
Je suis
...
- Rien
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Non...embellie a écrit:
La première fois que je me suis intéressée à un ordinateur,
ce n'est pas si lointain,
j'ai été émerveillée par les feux d'artifice
jaillissant au milieu de l'écran.
Pas vous ?
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Mais on n'est pas de la m^ génération... ;-))))
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
et pis c'est pas : Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co) ici, no ?
quelle méchante fais-je, mais j'assume.
Comme vous dites, ce n'est pas.
Merci.
La Modération
quelle méchante fais-je, mais j'assume.
Comme vous dites, ce n'est pas.
Merci.
La Modération
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Mon oncologue, cet homme jeune et réservé, presque froid, a pris mes mains dans les siennes et m'a regardée bien en face, quelque chose brillait dans ses yeux, il a dit : allez G., cette année c'est la vôtre.
Depuis le début j'ai choisi de le croire, au-delà de tout.
oOo
Elle me lave les dents et pour la deuxième fois elle dit : ça vous change un homme, hein ?
oOo
Mon beau-père, qui n'a pas d'enfant mais onze frères et sœurs et une batterie de neveux, nous a adoptées pour qu'on hérite de cette maison, qui ne vaut rien mais qui vaut tout. Avec mon père - sage homme - ils vont chez le notaire se renseigner.
Mon père annonce : nous venons pour nos filles.
Mariage gay en vue ?
oOo
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
......Je sais que le mérite n'existe pas et pourtant je me reproche intuitivement de n'en avoir aucun. Quoi de plus apprêté que le mérite ? Parfois je pense à la dévotion de mon père et je l'admire bêtement, comme si le bien qu'on procure alentour était autre chose qu'un miroir. C'est terrible, cette façon de trouver inconsciemment en chacun les concepts que l'existence civile accueille chaleureusement, de reconnaître sans effort de recherche la lâcheté d'une personne, la volonté d'une autre. Est-on jamais fort ou faible ? Je supporte de moins en moins la couleur des rôles, surtout quand ceux-là prétendent à l'exception. Je me reproche à moi-même d'entériner les figures en images, de dériver l'ordinaire en mythe — solitude, incapacité, bien-être. Je crois que les choses sont remplies et ne devraient pas l'être, je déprime sur la table du salon, sur les souvenirs, sur l'affection, je souffre beaucoup des identités qu'on rêve derrière moi, je sais qu'elles me sauvent pourtant. Je tiens beaucoup aux représentations que l'on a de ce que je suis, elles me rassurent et me permettent de truquer la compétence, mais lorsque je dois répondre à mes propres parades, à l'imagerie que l'autre se construit de moi, je perds pied et j'appréhende — je provoque — la déception. Parfois je n'en peux plus de mon personnage alors je détruis ce qui me protège, ensuite je regrette de m'être percé à jour. Qu'y a-t-il derrière les fictions ? Beaucoup de vide et de bestialité sûrement, je ne veux pas le savoir, mais parfois j'aimerais que cessent les désirs de réussite et de puissance. Je me sens aspiré par le fait que la puissance soit forcée d'exister, je suis en colère de malgré moi n'aimer qu'elle. Son degré absolu d'adaptation la rend d'autant plus perverse ; on trouve la puissance où l'on veut, aussi et surtout on décide arbitrairement de ne pas la trouver à l'intérieur de quelqu'un, de quelque chose, d'un moment. Pourquoi devrait-il y avoir de la puissance ou de la beauté ici ou là ? Peut-être parce qu'il n'y a que ça pour séduire. J'aimerais pouvoir laisser le romanesque aux romans, ne plus mettre la main à la besogneuse érosion de la nudité. Mais l'entièreté vaut-elle le désenchantement ?
Invité- Invité
La St Valentin
C'est aujourd'hui la St Valentin
Il faut le faire, il le vaut bien.
Alors,
Il lui fait un très beau cadeau
Qui lui a coûté la peau du dos
Voyez comme moi qu'il pense à elle
Elle qui sautille comme une gazelle
Mais l'affaire s'engage mal...
« C'la fait dix ans que je supporte
Ta façon de penser débile
Tout' les nuits en rêve tu files
Je vous vois bien passer la porte.
Dans les miennes je te regarde
L'insomnie me mord la queue
Toi tu gémis, tu souris, moi je
Me perds et je m'égare.
Crois-moi la tasse elle déborde
Alors j'me casse, je nous saborde
Je me tire ailleurs vers d'autres cieux
Crois-moi c'est mieux, c'est le meilleur. »
C'est aujourd'hui la St Valentin
Il faut le faire, il le vaut bien.
Il faut le faire, il le vaut bien.
Alors,
Il lui fait un très beau cadeau
Qui lui a coûté la peau du dos
Voyez comme moi qu'il pense à elle
Elle qui sautille comme une gazelle
Mais l'affaire s'engage mal...
« C'la fait dix ans que je supporte
Ta façon de penser débile
Tout' les nuits en rêve tu files
Je vous vois bien passer la porte.
Dans les miennes je te regarde
L'insomnie me mord la queue
Toi tu gémis, tu souris, moi je
Me perds et je m'égare.
Crois-moi la tasse elle déborde
Alors j'me casse, je nous saborde
Je me tire ailleurs vers d'autres cieux
Crois-moi c'est mieux, c'est le meilleur. »
C'est aujourd'hui la St Valentin
Il faut le faire, il le vaut bien.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Le soir à l'heure des rimes
Et des paluches solitaires
Bien vit' à la militaire
Je me terre sans frime.
Et des paluches solitaires
Bien vit' à la militaire
Je me terre sans frime.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Si vous étiez Présidente
Al dente, al dente
De Bretagne en Charentes
Marrante, marrante
Seraient des éoliennes
Alien euh, Alien euh
Ces grands moulins à vent
Pour pédaler le vent.
« Et moi pendant c'temps là
j'tournais la manivelle »
Chantait la demoiselle
Des vents y'en avait pas.
Al dente, al dente
De Bretagne en Charentes
Marrante, marrante
Seraient des éoliennes
Alien euh, Alien euh
Ces grands moulins à vent
Pour pédaler le vent.
« Et moi pendant c'temps là
j'tournais la manivelle »
Chantait la demoiselle
Des vents y'en avait pas.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
J'ai servi mon poulet tandoori
Avec son mont de riz safrané
Dans la cuisine c'est TSF jazz mon amour
Dans le salon tv branchée Chanal pluche
Dimanchez peluche et peluche
Je surveille le poulet tandoori
Je lèche une lichette de Beaumes
de Venise dans ma gorge comme
Une lampée de miel trop mûr
quand j'entends :
- Marre de ce Guillon !
C'est quoi ce binz ? Je choisis mes amis !
Ni une ni deux je débarque dans l'salon
Demande à l'assemblée, au trio pas très fier :
Qui a dit : « Marre de ce Guillon ! » ?
Mon ti Paul s'regarde et regarde sa moitié
L'ours me fait des yeux ronds comme des marrons :
- On parlait de Guaino, qu'il me fait
- Le scribe de Nicolas, pas de Guillon...
1,2,3, je fais demi tour et
Je sers mon poulet tandoori
Avec son mont de riz safrané
Avec son mont de riz safrané
Dans la cuisine c'est TSF jazz mon amour
Dans le salon tv branchée Chanal pluche
Dimanchez peluche et peluche
Je surveille le poulet tandoori
Je lèche une lichette de Beaumes
de Venise dans ma gorge comme
Une lampée de miel trop mûr
quand j'entends :
- Marre de ce Guillon !
C'est quoi ce binz ? Je choisis mes amis !
Ni une ni deux je débarque dans l'salon
Demande à l'assemblée, au trio pas très fier :
Qui a dit : « Marre de ce Guillon ! » ?
Mon ti Paul s'regarde et regarde sa moitié
L'ours me fait des yeux ronds comme des marrons :
- On parlait de Guaino, qu'il me fait
- Le scribe de Nicolas, pas de Guillon...
1,2,3, je fais demi tour et
Je sers mon poulet tandoori
Avec son mont de riz safrané
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
C'est électrique... chez nous
c'était les triques et les coups d'triques
et les vœux pieux d'nos vieux trop vieux
qu'ils enfonçaient à coup d'marc tôt, des pieux dans l'crâne,
car dès huit heures c'était l'godet sur le gris du bar.
Des pères des mères défoncent l'enfance sans avoir l'air, sans l'air de rien.
Les souvenirs saoulent, et parfois part en fumée la foi dans la houle
d'une bonne cuite de mauvais vin cuit et recuit ;
et vogue la galère. Mais les gars l'air est pas frais, ici c'est la misère.
Ils n'ont n'en pas plein les fouilles mais plein les c...
Les souvenirs saoulent. Comprends venir te voir me prend souvent la tête,
sans le vouloir, sans le savoir, s'envolent au vent nos amours anciennes.
Tu me répètes
et tu me cries à cor et à cri à tue-tête
que j'suis la femme de ta vie !
mais j'suis pas une bonne femme,
j'suis une femme de mauvaise vie,
j'suis une femme qui cherche sa vie.
c'était les triques et les coups d'triques
et les vœux pieux d'nos vieux trop vieux
qu'ils enfonçaient à coup d'marc tôt, des pieux dans l'crâne,
car dès huit heures c'était l'godet sur le gris du bar.
Des pères des mères défoncent l'enfance sans avoir l'air, sans l'air de rien.
Les souvenirs saoulent, et parfois part en fumée la foi dans la houle
d'une bonne cuite de mauvais vin cuit et recuit ;
et vogue la galère. Mais les gars l'air est pas frais, ici c'est la misère.
Ils n'ont n'en pas plein les fouilles mais plein les c...
Les souvenirs saoulent. Comprends venir te voir me prend souvent la tête,
sans le vouloir, sans le savoir, s'envolent au vent nos amours anciennes.
Tu me répètes
et tu me cries à cor et à cri à tue-tête
que j'suis la femme de ta vie !
mais j'suis pas une bonne femme,
j'suis une femme de mauvaise vie,
j'suis une femme qui cherche sa vie.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
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Rendez-vous impromptu
Fernand s’est vu spontanément promu au poste de nouveau dabe par un vieux pote qu’il n’a pas vu depuis des lustres et qui est sur le point de clamser. Il devient donc le successeur de son entreprise « spéciale », ainsi que le tuteur de la fille héritière de ce vieux pote – qui a déjà pris son rencard avec le grand barbu –, afin que cette dernière soit à l’abri. (si vous me suivez jusque-là, on va pouvoir continuer).
À l’occasion d’une « visite de bienvenue », le new boss sus cité arrive avec son notaire trésorier au quartier général de la partie adverse, accompagné également d’un bahut porte-flingue de son état, faisant éventuellement office de pare-feu au cas où.
Un sbire déambule sur une péniche, apparemment c’est le gardien du temple, quoique sa verve ne soit pas trop du genre religieux. Tandis qu’on vient visiter sa hiérarchie à l´heure où les poules sont couchées, il se met à déblatérer des trucs qui plaisent moyennement à Fernand, et s’avale un bourre-pif qui le flanque à l’eau, après quoi le notaire, replaçant ses lunettes sur les yeux, émet :
« c’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases. »
Une scène des tontons flingueurs.
La réplique finale est signée Michel Audiard
À l’occasion d’une « visite de bienvenue », le new boss sus cité arrive avec son notaire trésorier au quartier général de la partie adverse, accompagné également d’un bahut porte-flingue de son état, faisant éventuellement office de pare-feu au cas où.
Un sbire déambule sur une péniche, apparemment c’est le gardien du temple, quoique sa verve ne soit pas trop du genre religieux. Tandis qu’on vient visiter sa hiérarchie à l´heure où les poules sont couchées, il se met à déblatérer des trucs qui plaisent moyennement à Fernand, et s’avale un bourre-pif qui le flanque à l’eau, après quoi le notaire, replaçant ses lunettes sur les yeux, émet :
« c’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases. »
Une scène des tontons flingueurs.
La réplique finale est signée Michel Audiard
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Triangle rose,
Perso je m’en fiche du mariage, gai ou pas il n’enterre que nos rêves de poupée barbée ou de chevalier en alu recyclé. Que nous désirions nous reproduire en plus ou moins copié décollé aurait même tendance à exciter mes ombres malsaines et mes vieilles rancunes d’enfant mal aimé.
Je voudrais pouvoir encore sourire de mes chicots purulents quand j’entends les invectives des hommes et des femmes que nos naïvetés en politique ont envoyé, dans un billet bleu, siéger sur le grand caca des sociétés.
La démocratie est une fleur de navet soigneusement entretenue par des hommes au ventre arrondi et aux ambitions aussi creuses qu’un derrière de grenouille sans mare.
Ils se lèvent de leur fauteuil et se lancent aux oreilles des cocktails « poupoux » : « vilain, gros individu inconscient, mon dieu faites que la loi ne passe pas par moi, madame attention à ce que vous dites, monsieur attention à ce que vous bites, mesdames et messieurs assoyez-vous sur vos carcans, holà manant ôte-toi de mes divergences, gardez votre opinion pour vous ! Ta g…poulette du Luxembourg ! Toi-même ribaud… »
Et puis l’on ressort les petits triangles, les raies embrasées, les bretelles de soutien fumier. Voilà que le rose au front empourpre les langues, titille les papilles blanches à force de se vautrer dans le pesticide.
L’on brandit la vertu des plats et les valeurs des croupières encore fumantes.
Sont conviés les « pédés et les gouines » main dans la main dans la neige, tandis que s’éteignent des yeux fiévreux des anonymes du cul.
C’est alors que j’entends une petite voix me chuchoter en souriant « Tu te rends compte, l’histoire torchée en deux coups de misère à peau, les uns qui veulent quelque chose que déjà les autres n’ont plus, les uns qui jettent de l’eau bénite sur les braises de la vacuité, tandis que les autres supplient qu’on leur rende un bénitier oui-oui, les uns qui s’arracheraient l’âme pourvu que les autres n’aient pas la même, les uns qui barricadent leurs ovaires pendant que les autres tripotent des serrures sans peine…
Ah, petite voix que j’écoute crispée, petite voix menue dans les maigres aurores qui me tient encore compagnie dans ma tête déserte ; je ne sais plus si j’aime à t’entendre parce que tu me rassures ou que tu tires, inlassablement, le rideau fourbu d’un spectacle sans charme qui m’agite encore.
Pour un peu je porterais bien un carré herpès pour souligner la misère de mon époque qui se tord le cou dans ses courants d’ère et me fait éternuer…
Perso je m’en fiche du mariage, gai ou pas il n’enterre que nos rêves de poupée barbée ou de chevalier en alu recyclé. Que nous désirions nous reproduire en plus ou moins copié décollé aurait même tendance à exciter mes ombres malsaines et mes vieilles rancunes d’enfant mal aimé.
Je voudrais pouvoir encore sourire de mes chicots purulents quand j’entends les invectives des hommes et des femmes que nos naïvetés en politique ont envoyé, dans un billet bleu, siéger sur le grand caca des sociétés.
La démocratie est une fleur de navet soigneusement entretenue par des hommes au ventre arrondi et aux ambitions aussi creuses qu’un derrière de grenouille sans mare.
Ils se lèvent de leur fauteuil et se lancent aux oreilles des cocktails « poupoux » : « vilain, gros individu inconscient, mon dieu faites que la loi ne passe pas par moi, madame attention à ce que vous dites, monsieur attention à ce que vous bites, mesdames et messieurs assoyez-vous sur vos carcans, holà manant ôte-toi de mes divergences, gardez votre opinion pour vous ! Ta g…poulette du Luxembourg ! Toi-même ribaud… »
Et puis l’on ressort les petits triangles, les raies embrasées, les bretelles de soutien fumier. Voilà que le rose au front empourpre les langues, titille les papilles blanches à force de se vautrer dans le pesticide.
L’on brandit la vertu des plats et les valeurs des croupières encore fumantes.
Sont conviés les « pédés et les gouines » main dans la main dans la neige, tandis que s’éteignent des yeux fiévreux des anonymes du cul.
C’est alors que j’entends une petite voix me chuchoter en souriant « Tu te rends compte, l’histoire torchée en deux coups de misère à peau, les uns qui veulent quelque chose que déjà les autres n’ont plus, les uns qui jettent de l’eau bénite sur les braises de la vacuité, tandis que les autres supplient qu’on leur rende un bénitier oui-oui, les uns qui s’arracheraient l’âme pourvu que les autres n’aient pas la même, les uns qui barricadent leurs ovaires pendant que les autres tripotent des serrures sans peine…
Ah, petite voix que j’écoute crispée, petite voix menue dans les maigres aurores qui me tient encore compagnie dans ma tête déserte ; je ne sais plus si j’aime à t’entendre parce que tu me rassures ou que tu tires, inlassablement, le rideau fourbu d’un spectacle sans charme qui m’agite encore.
Pour un peu je porterais bien un carré herpès pour souligner la misère de mon époque qui se tord le cou dans ses courants d’ère et me fait éternuer…
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Quand je pense que j'ai dû bouffer la mule du pape !
Il manquerait plus que le cheval de Troie et que Poly au Portugal soient impliqués, avec les restes de la pauvre Rossinante pour faire un peu de gelée dans le sûr.
Le pape est un homme d'équidé, je veux dire d'équité, et il veut laisser la place aux jeunes (alors que les musulmans ne font de la place qu'aux jeûnes).
A propos, hors avantages en nature, ça gagne combien un pape ?
Il manquerait plus que le cheval de Troie et que Poly au Portugal soient impliqués, avec les restes de la pauvre Rossinante pour faire un peu de gelée dans le sûr.
Le pape est un homme d'équidé, je veux dire d'équité, et il veut laisser la place aux jeunes (alors que les musulmans ne font de la place qu'aux jeûnes).
A propos, hors avantages en nature, ça gagne combien un pape ?
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Quelle question ! ça gagne de la monnaie (du pape) !aseptans a écrit:
A propos, hors avantages en nature, ça gagne combien un pape ?
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
C'est très joli dans un bouquet, la monnaie du pape.
Et c'est plus poétique que la monnaie de singe !
Et c'est plus poétique que la monnaie de singe !
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
A propos de bouffer...aseptans a écrit:Quand je pense que j'ai dû bouffer la mule du pape !
Il manquerait plus que le cheval de Troie et que Poly au Portugal soient impliqués, avec les restes de la pauvre Rossinante pour faire un peu de gelée dans le sûr.
Le pape est un homme d'équidé, je veux dire d'équité, et il veut laisser la place aux jeunes (alors que les musulmans ne font de la place qu'aux jeûnes).
A propos, hors avantages en nature, ça gagne combien un pape ?
Non, rien. (private joke)
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Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
La poignée de la porte ne marchait pas
J’ai fini par tourner trois fois la clé
et tu es partie
J’ai fini par tourner trois fois la clé
et tu es partie
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Comment je suis parvenu à lire "Le club des cinq" de Blyton.
Comment je suis parvenu à lire Le Club des Cinq de Blyton.
Je venais d’avoir neuf ans. Je n’avais pas vraiment de cœur.
Ma sœur m’avait offert trois volumes de la bibliothèque rose à Noël ; mais je préférais jusqu’alors les aventures de Donald et de l’oncle Picsou. J’aimais les lire au petit coin, ce qui ne posait pas vraiment de problème, puisque la maison était pourvue de deux lieux d’aisance, ce qui à l’époque n’était pas courant.
Et puis j’en avais tellement envie, le matin, le midi, le soir, car je buvais en cachette des limonades purgatives qu’on avait acheté à l’origine pour ma grand-mère, morte depuis, ce qui était naturel parce qu’elle était bien vieille.
Mais un jour, pour de mystérieuses raisons, le Journal de Mickey n’était pas chez le marchand de journaux (sans doute un coup de la CGT livre, car PIF gadget était disponible).
« C’est encore fichu pour cette semaine », m’a annoncé l’aimable commerçant ; « repasse lundi en sortant de l’école ».
C’est comme ça que j’ai enfin réussi à lire mon premier volume du Club des Cinq de Blyton, « le club des cinq va camper » en trois étapes, car il n’y avait presque pas d’images et je n’étais pas habitué, alors que je les avais abandonnés de longs mois sur une étagère.
Je n’avais pas prévu les circonstances, et j’ai depuis oublié la rancœur que j’avais pour la CGT livre.
J’ai emprunté toute la collection à la bibliothèque municipale, et j’ai continué à lire, en parallèle, le Journal de Mickey.
Invité- Invité
Précédent.
Je suis un poisson terrestre, le premier.
J’ai voulu me dégourdir les nageoires et suis sorti de l’eau.
A ma grande surprise j’avais sous moi quatre appendices indéterminés qui me permettaient de me mouvoir avec aisance, dans cet élément nouveau qui n’offrait aucune résistance.
J’étais là surtout parce que j’en avais assez de ces prédateurs qui, sous couvert de me renifler la caudale, ne pensaient qu’à me consommer.
Alors j’ai dit : « arrête », me donnant un air de plus, et offrir à ce cher Darwin un argument phonétique.
Mais ceux qui ont suivi, ont immédiatement pensé et conclu que j’avais déjà une tête bien faite.
Ça n’a pas duré ; l’ouïe, ah l’ouïe !
Enfin, vous voyez ce que je veux dire … Entendre et respirer à la fois, quelle gageure !
J’ai voulu me dégourdir les nageoires et suis sorti de l’eau.
A ma grande surprise j’avais sous moi quatre appendices indéterminés qui me permettaient de me mouvoir avec aisance, dans cet élément nouveau qui n’offrait aucune résistance.
J’étais là surtout parce que j’en avais assez de ces prédateurs qui, sous couvert de me renifler la caudale, ne pensaient qu’à me consommer.
Alors j’ai dit : « arrête », me donnant un air de plus, et offrir à ce cher Darwin un argument phonétique.
Mais ceux qui ont suivi, ont immédiatement pensé et conclu que j’avais déjà une tête bien faite.
Ça n’a pas duré ; l’ouïe, ah l’ouïe !
Enfin, vous voyez ce que je veux dire … Entendre et respirer à la fois, quelle gageure !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Prunelle de mes yeux, arrangement auditif vers l'harmonie, fragrance inouïe dans mes narines, je suis tout à toi.
Je ne vais pas faire long ; j'ai un coup dans l'aile ; je n'ai rien bu mais je suis un pigeon.
Je vais faire court ; on pourrait jouer aux cartes.
Tu inventes les règles, je fournis le jeu.
Après c'est comme tu veux ; je gagne, tu gagnes ?
Il reste à définir les enjeux ; je parie ce que j'ai de plus cher au monde : la prunelle de tes yeux, ta voix, ton parfum ...
Un jeu de con pour un pigeon.
Je ne vais pas faire long ; j'ai un coup dans l'aile ; je n'ai rien bu mais je suis un pigeon.
Je vais faire court ; on pourrait jouer aux cartes.
Tu inventes les règles, je fournis le jeu.
Après c'est comme tu veux ; je gagne, tu gagnes ?
Il reste à définir les enjeux ; je parie ce que j'ai de plus cher au monde : la prunelle de tes yeux, ta voix, ton parfum ...
Un jeu de con pour un pigeon.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
La vie a pris le long cours presque toute seule, comme s'il suffisait d’un mot, d’une décision radicale, pour dire au revoir, pour oublier les voix, pour que rien ne soit plus jamais grave. Il y a de grandes étendues cernées de flancs et peuplées de chemins. Aucun animal, de la roche, de la suie rouge parfois en coup de vent, et les yeux sans fantaisie des natifs leur rappelant qu’ils sont seuls à tenter d’être seuls. Il se dit qu’il regrette tous les jours depuis des jours sans le regretter vraiment, et il ressort frustré de cette friction entre deux savoirs. Cela lui arrive de plus en plus souvent, de toucher le sentiment à l’envers, par automatisme, de se convaincre de l’idée sans ressentir la chose. Il regrette ce temps normal, la vie qu’il connaissait avant la réclusion. Souvent le souvenir du pincement de cœur lors des adieux lui revient comme un objet d'une fascinante neutralité.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
je reçois ce court texte, très beau, encore. comme une évidence. une bulle. une force. et ça me plait.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Easter(Island) a écrit:Quelle question ! ça gagne de la monnaie (du pape) !aseptans a écrit:
A propos, hors avantages en nature, ça gagne combien un pape ?
Le salaire de papeur !
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
dommage qu'un palaire de sapeur ne veuille rien dire...et puis en contrepèteries je suis nulle.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
soudain
elle se sentit
passagèrement
un peu seule
et un peu fatiguée
de la veille.
elle se sentit
passagèrement
un peu seule
et un peu fatiguée
de la veille.
Invité- Invité
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