Discussions autour de nos textes
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Re: Discussions autour de nos textes
joe-joe a écrit:alizarine a écrit:alizarine a écrit:joe-joe a écrit:Je rajoute, d'autant plus sympa que vous répondez, vous. (Jfmoods et alizarine, non. Je dois être trop con.)
bise et à plus, le soleil brille, les murets ardéchois appellent mes mains.
Répondre à quoi, Joe-Joe ? A quelle question ?
Encore faut-il être présent sur le forum... et lire tout ce qu'il s'y passe, ce que je ne fais pas.
Répétez et si je peux, si je lis, je répondrai.
Joe-Joe, le silence est bien partagé, dirait-on... à quelle question n'ai-je pas répondu ? ? ?
au café des destins etc.
Bonjour Joe-Joe. Je n'ai jamais commenté ce texte, je lis rarement la section prose... je ne vois donc pas à quelle question je n'ai pas daigné répondre. On en reste là, sinon ce sera sans fin...
alizarine- Nombre de messages : 104
Age : 80
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: Discussions autour de nos textes
Mille milliards de mille milliards d'excuses.
Je ne sais où me mettre.
J'en rougis jusqu'au...
Bref, mea maxima culpa, c'était Ba qui m'avait fait une remarque et qui...
Que puis-je faire pour obtenir mon absolution complète ?
Écrire quelque acrostiche sur votre pseudo ? (Je ne saurais plus monter les marches -désormais payantes!- du Mt St Michel en lotus, hélas...). Un autre gage ?
Pitié, pas le silence pour tout et oublieux pardon.
Je ne sais où me mettre.
J'en rougis jusqu'au...
Bref, mea maxima culpa, c'était Ba qui m'avait fait une remarque et qui...
Que puis-je faire pour obtenir mon absolution complète ?
Écrire quelque acrostiche sur votre pseudo ? (Je ne saurais plus monter les marches -désormais payantes!- du Mt St Michel en lotus, hélas...). Un autre gage ?
Pitié, pas le silence pour tout et oublieux pardon.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Dans la fuite éperdue_À diva-luna, hi wen et joe-joe
Merci à vous trois pour la franchise de vos commentaires.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Draps, à So-Back
pseudo aveugle = indétermination du sexe de la personne à qui je m'adresse.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
La bruyère sauvage
Je ne suis pas séduite par cette nouvelle forme... verticale, trop verticale... j'ai l'impression de lire un texte posté sur paroles ou lyrics point point point... je voulais savoir comment vous alliez le lire.
hop, hop, hop...
plaisanterie à part, ton allusion m'intéresse... je corsète le texte, je le serre et le libère dans une forme qui m'est familière, en cassant le vers s'il le faut... je peux dire ça ?
alors néo-romantisme... en fait Annie, je ne suis pas très loin de "Origami".
Quant à :
"traversée d'épées d'or", je la préfère à : "en plein soleil".
le temps "suspendu" ou "raccroché", je vous le laisse...
merci seyne, Annie et Yoni.
@Yoni
moi itou : 1° version, c'est mon vote...
"ça m'évoque un vitrail anglais néo-gothique préraphaélite" ouche ! comment je suis trop forte ! et sans le faire exprès ))))Annie a écrit:Même si je ne partage pas l'enthousiasme de seyne pour les deux vers d'épées d'or et de bruyère, ça m'évoque un vitrail anglais néo-gothique préraphaélite. Alors question brièveté et temps suspendu, c'est plutôt temps raccroché !
hop, hop, hop...
plaisanterie à part, ton allusion m'intéresse... je corsète le texte, je le serre et le libère dans une forme qui m'est familière, en cassant le vers s'il le faut... je peux dire ça ?
alors néo-romantisme... en fait Annie, je ne suis pas très loin de "Origami".
Quant à :
"traversée d'épées d'or", je la préfère à : "en plein soleil".
le temps "suspendu" ou "raccroché", je vous le laisse...
merci seyne, Annie et Yoni.
@Yoni
moi itou : 1° version, c'est mon vote...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
La bruyère sauvage
m'est venue l'idée que ma lecture des ces fameux deux derniers vers avaient pu se superposer pour moi (et peut-être pour Annie) avec la vision de ton superbe avatar :-)
Mais ce que j'ai aimé en eux, plus que l'image, c'est le rythme....le silence qui suit, plus exactement.
Mais ce que j'ai aimé en eux, plus que l'image, c'est le rythme....le silence qui suit, plus exactement.
Re: Discussions autour de nos textes
le silence qui suit le questionnement et laisse le vers en suspens, oui bien sûr...seyne a écrit:m'est venue l'idée que ma lecture des ces fameux deux derniers vers avaient pu se superposer pour moi (et peut-être pour Annie) avec la vision de ton superbe avatar :-)
Mais ce que j'ai aimé en eux, plus que l'image, c'est le rythme....le silence qui suit, plus exactement.
merci seyne pour ces précisions et la lecture suivie.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Draps, à seyne, pussicat
ça me revient aujourd'hui (j'ai la mémoire lente !) :
la dernière exposition Louise Bourgeois que j'ai vue - d'ailleurs la dernière qu'elle a elle-même préparée, elle est morte avant l'ouverture,
"Moi, Eugénie Grandet" à la maison de Balzac,
http://www.lepoint.fr/culture/louise-bourgeois-et-son-double-eugenie-grandet-a-la-maison-de-balzac-17-11-2010-1263400_3.php
était riche de petits mouchoirs brodés, ajourés (pas de draps).
la dernière exposition Louise Bourgeois que j'ai vue - d'ailleurs la dernière qu'elle a elle-même préparée, elle est morte avant l'ouverture,
"Moi, Eugénie Grandet" à la maison de Balzac,
http://www.lepoint.fr/culture/louise-bourgeois-et-son-double-eugenie-grandet-a-la-maison-de-balzac-17-11-2010-1263400_3.php
était riche de petits mouchoirs brodés, ajourés (pas de draps).
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
à Annie (draps)
ah, je sens que tu as été touchée au vif par mes remarques :-)
il y a quand même dans ton poème pas mal de notations qui me renvoient à des usages anciens :
amidonné
brodés, ajourés
lavande.
Drap usé, reprisé, rapiécé
charpie
On peut faire des oeuvres extrêmement contemporaines avec des choses du passé, Louise Bourgeois nous le démontre effectivement. Mais je ne sais pas, il m'a semblé que chez elle ces objets détournés du passé installaient une atmosphère tout à fait étouffante et angoissante, renvoyaient à un arrière plan familial vénéneux, et non à une quelconque nostalgie.
il y a quand même dans ton poème pas mal de notations qui me renvoient à des usages anciens :
amidonné
brodés, ajourés
lavande.
Drap usé, reprisé, rapiécé
charpie
On peut faire des oeuvres extrêmement contemporaines avec des choses du passé, Louise Bourgeois nous le démontre effectivement. Mais je ne sais pas, il m'a semblé que chez elle ces objets détournés du passé installaient une atmosphère tout à fait étouffante et angoissante, renvoyaient à un arrière plan familial vénéneux, et non à une quelconque nostalgie.
Draps, à seyne, pussicat
Oui, seyne, j'ai été touchée, sinon à quoi bon ces échanges ?
Je vous accorde que ce poème n'est pas une réussite puisqu'il rate son but, c'est exactement la même problématique qu'avec "Octobre 23". Il n'y a aucune nostalgie, au contraire. Et je me plante, pareil !
Mais j'attends une critique qui me fasse avancer, ce n'est pas le fait d'avoir utilisé le thème des "draps de grand-mère" qui est critiquable.
J'ai tenté une seconde version, qui prend des couleurs pour te plaire, et qui grossit le trait de la violence contenue (trop contenue dans les piles ?) mais en effet elle est pire que la première.
Amie
Je vous accorde que ce poème n'est pas une réussite puisqu'il rate son but, c'est exactement la même problématique qu'avec "Octobre 23". Il n'y a aucune nostalgie, au contraire. Et je me plante, pareil !
Mais j'attends une critique qui me fasse avancer, ce n'est pas le fait d'avoir utilisé le thème des "draps de grand-mère" qui est critiquable.
J'ai tenté une seconde version, qui prend des couleurs pour te plaire, et qui grossit le trait de la violence contenue (trop contenue dans les piles ?) mais en effet elle est pire que la première.
Amie
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
à Annie, (Draps)
En fait, je crois que je suis injuste avec toi, que j'utilise ces poèmes pour une sorte de questionnement assez obsessionnel : la poésie qu'on écrit aujourd'hui a-t-elle un rôle à jouer aujourd'hui dans le lien social, comme elle l'a fait à certaines époques ? Et comment peut-elle le jouer si elle se complaît dans des images et des formes langagières du passé....sinon à apporter du plaisir à des gens que le présent effraie ?
Je suis attristée de voir que plus personne ne la lit, ne l'apprend, ne la dit, et qu'elle est vécue par la plupart des gens comme une vieille dame en dentelles poussiéreuse.
Je suis attristée de voir que plus personne ne la lit, ne l'apprend, ne la dit, et qu'elle est vécue par la plupart des gens comme une vieille dame en dentelles poussiéreuse.
Re: Discussions autour de nos textes
ce n'est pas de toi que je parle, bien entendu, c'est une question générale.
s'égrènent
Bonjour,
Marvejols a écrit:
"Midi sur les blés
L'orge courbe sous la brise
S'égrènent mes heures"
s'égrainent c'est juste aussi, semble-t-il, le sens en serait-il différent ?
quelles nuances percevez-vous, entre "s'égrènent" et "s'égrainent" ?
Marvejols a écrit:
"Midi sur les blés
L'orge courbe sous la brise
S'égrènent mes heures"
s'égrainent c'est juste aussi, semble-t-il, le sens en serait-il différent ?
quelles nuances percevez-vous, entre "s'égrènent" et "s'égrainent" ?
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
à seyne (Draps)
Oui, bien sûr,
mais le rôle social de la poésie... à part Victor Hugo, je ne vois pas.
Sans doute les aèdes homériques ou les griots africains ont-ils parlé pour un public étendu, mais à la cour et au service des princes.
Penses tu aux poètes nationaux (Adam Mickiewicz) aux poètes militants (Nazim Hikmet) ?
Un cas V.H., à ma connaissance le seul "grand homme" qui, plus il devenait célèbre et écouté plus il penchait à "gauche". Mais que de bavardage !
mais le rôle social de la poésie... à part Victor Hugo, je ne vois pas.
Sans doute les aèdes homériques ou les griots africains ont-ils parlé pour un public étendu, mais à la cour et au service des princes.
Penses tu aux poètes nationaux (Adam Mickiewicz) aux poètes militants (Nazim Hikmet) ?
Un cas V.H., à ma connaissance le seul "grand homme" qui, plus il devenait célèbre et écouté plus il penchait à "gauche". Mais que de bavardage !
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Discussions autour de nos textes
Non, je pense à ce que tout simplement a été la poésie quand elle était lue avec plaisir par pas mal de monde, qu'elle donnait des émotions et de la réflexion, même parfois à des gens du peuple, à l'école ; quand elle a été utilisée pour dire des douleurs des peuples, comme pour les poètes de l'exil espagnol...pour soutenir le sentiment de résistance au malheur, pour explorer l'état amoureux.
Ce que fait actuellement le cinéma, le roman, la musique, le chant.
Ce qui fait de l'art un lien entre les gens vivants à une époque donnée.
Ce que fait actuellement le cinéma, le roman, la musique, le chant.
Ce qui fait de l'art un lien entre les gens vivants à une époque donnée.
@Annie draps
Tes draps me parlent, beaucoup. Si tu me pardonnes d'essayer autre chose, peut-être faudrait -il mettre un tout petit plus d'humain dans tes draps:
Le drap est blanc le drap est plat
On l'a lessivé, essoré, amidonné?
Repassage. Pliage.
Ils ont été brodés, ajourés
Dans les armoires enclos. Lavande. Piles.
Usés, reprisés, rapiécés
Du passé dépassé à venir:
Drap, charpie, chiffon, papier
Flottent parfois sur nos têtes
Des plis de draps peaux
Draps mouillés souillés
Froissés chiffonnés maculés
Un jour être né...dans de beaux draps et puis
Linceul.
Pardon et merci encore c' est un thème très riche!
Le drap est blanc le drap est plat
On l'a lessivé, essoré, amidonné?
Repassage. Pliage.
Ils ont été brodés, ajourés
Dans les armoires enclos. Lavande. Piles.
Usés, reprisés, rapiécés
Du passé dépassé à venir:
Drap, charpie, chiffon, papier
Flottent parfois sur nos têtes
Des plis de draps peaux
Draps mouillés souillés
Froissés chiffonnés maculés
Un jour être né...dans de beaux draps et puis
Linceul.
Pardon et merci encore c' est un thème très riche!
obi- Nombre de messages : 575
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Discussions autour de nos textes
Celeron02 a écrit:Bonjour,
Marvejols a écrit:
"Midi sur les blés
L'orge courbe sous la brise
S'égrènent mes heures"
s'égrainent c'est juste aussi, semble-t-il, le sens en serait-il différent ?
quelles nuances percevez-vous, entre "s'égrènent" et "s'égrainent" ?
Bonjour Celeron, quel plaisir de vous retrouver après une si longue absence.
Pour s'égrène / s'égraine je crois que s'égrainer ou s'egrainer n'existe tout simplement pas (voir http://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A9grainer). Mais il est vrai que "égrainer" serait plus joli à l'oeil et surtout orthographiquement plus logique.
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 68
Date d'inscription : 23/05/2014
Re: Discussions autour de nos textes
L'existence n'est pas la légitimité, ce qui n'est peut-être pas correct peut néanmoins vivre :
http://www.larousse.fr/conjugaison/francais/s_%C3%A9grainer/9475
http://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/egrainer_pronominal.html
égrainer/s'égrainer a semble-t'il une existence clandestine... :-)
http://www.larousse.fr/conjugaison/francais/s_%C3%A9grainer/9475
http://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/egrainer_pronominal.html
égrainer/s'égrainer a semble-t'il une existence clandestine... :-)
Re: Discussions autour de nos textes
seyne a écrit:... la poésie qu'on écrit aujourd'hui a-t-elle un rôle à jouer aujourd'hui dans le lien social, comme elle l'a fait à certaines époques ? Et comment peut-elle le jouer si elle se complaît dans des images et des formes langagières du passé....sinon à apporter du plaisir à des gens que le présent effraie ?
Je suis attristée de voir que plus personne ne la lit, ne l'apprend, ne la dit, et qu'elle est vécue par la plupart des gens comme une vieille dame en dentelles poussiéreuse.
Je suis étonnée que tu aies une vision si tranchée , toi qui t'illustres en général par ta subtilité.
Qui est ce "on", auteur de poésie? nous?
Quelle est "la poésie" d'aujourd'hui? Celle d'auteurs inconnus qui publient dans de petites revues confidentielles et militantes? Celle des sites saturés de cœurs clignotants et de chatons roses, où "ça rime"? Celle des slameurs qui ont osé reprendre le pouvoir de la parole? Celle des "chansons à textes"? Celle des publicitaires? Celle qui s'exprime sans mots dans les arts visuels? etc...tout cela à la fois certainement.
Cette nostalgie -étrangement passéiste- d'un temps où l'institution donnait la référence du beau et où l'on devait faire allégeance au normatif me semble relever du processus que tu épingles!
Qu'est-ce que la Poésie sinon avant tout un autre rapport au langage, donc au monde? Un esprit qui guide un usage libertaire de la langue, affranchi des diktats intellectuels de chaque époque, y compris la nôtre.
Le fait que des générations aient communié dans l'amour des formes fixes -ayant intégré l'idée que c'est la seule forme de beauté en poésie- ne révèle pas que les gens l'appréciaient plus "avant", mais simplement que le poétique était perceptible dans un seul de ses aspects. Et laissait en dehors tous ceux qui ne s'approchaient pas de l'écrit.Tu l'as souligné plus haut, la poésie est de nos jours diffuse, elle s'exprime sur toutes sortes de supports, ce qui fait que tout le monde peut être touché d'un côté ou de l'autre. Je crois comprendre que tu regrettes plus la disparition de sa visibilité en tant qu'objet de partage, lien social tangible, que sa réalité multiple, moins facile à appréhender.
Moi ce qui m'attriste, c'est qu'on formate encore des classes d'enfants avec l' idée que c'est un art figé restreint à la sphère littéraire et réservé aux initiés.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Discussions autour de nos textes
Annie a écrit:Oui, seyne, j'ai été touchée, sinon à quoi bon ces échanges ?
Je vous accorde que ce poème n'est pas une réussite puisqu'il rate son but, c'est exactement la même problématique qu'avec "Octobre 23". Il n'y a aucune nostalgie, au contraire. Et je me plante, pareil !
Mais j'attends une critique qui me fasse avancer, ce n'est pas le fait d'avoir utilisé le thème des "draps de grand-mère" qui est critiquable.
J'ai tenté une seconde version, qui prend des couleurs pour te plaire, et qui grossit le trait de la violence contenue (trop contenue dans les piles ?) mais en effet elle est pire que la première.
Amie
Mais pourquoi penser que ce poème rate son but? Il dit beaucoup, avec une élégante sobriété, sur les liens entre générations symbolisés par le drap, le "fil rouge" entre les générations de femmes; il évoque aussi l'évolution de la pièce de tissu sous l'usure du temps, des usages extrêmes ; enfin il peint en filigrane la douleur de l'être-au-monde, avec pudeur.
Re-bravo.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Annie, Seyne, et tous ceux qui suivent cet échange
En écho à ton rappel de Louise Bourgeois et ses œuvres sur de vieux mouchoirs, il y a de travail de plasticienne, 100% poétique
de Fanny Viollet
http://fannyviollet.com/abc/p/des-lettres-brodees
Là aussi, tout fait sens. (Et pas que dans son mémoire de maîtrise)
de Fanny Viollet
http://fannyviollet.com/abc/p/des-lettres-brodees
Là aussi, tout fait sens. (Et pas que dans son mémoire de maîtrise)
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Annie, Seyne, et tous ceux qui suivent cet échange
Merci à vous tous (toutes ?) je suis contente, ce poème nous engage.
obi, merci, je ne me retrouve pas vraiment dans ce que tu as écrit, mais c'est une belle vision.
La mienne est plus amère (ah, mère!), plus équivoque, d'un côté ce que les draps "de grand-mère" manifestent d'amour, de lien, de transmission familiale, de l'autre ce que les draps symbolisent de possession, héritage, enfermement.
http://www.vosecrits.com/t10884-mariee-descendant-un-escalier-et-son-reflet-dans-la-fenetre
Violence familiale, violence des possédants, et avec pudeur "la douleur de l'être-au-monde"
Mais je ne sais pas être explicite, je déteste les poèmes pamphlets, ma discrétion me laisse toujours en dessous de l'appréhension des lecteurs.
Poésie partage et lien social,
" Celle d'auteurs inconnus qui publient dans de petites revues confidentielles et militantes? " oui, je suis stupéfaite de voir le nombre d'auteurs et de publications, la poésie est peu reçue mais très vivante.
pour la suite j'ai des doutes, la poésie des slameurs, si peu que je sache, me laisse de glace, ou m'agace. Les chansons à texte, depuis le temps que je ne vois rien venir, et les publicitaires, no comment !!
Que "des générations aient communié dans l'amour des formes fixes", il me semble que tu rêves. Les formes poétiques n'ont jamais concernés qu'un tout petit nombre, pour le monde occidental la classe dominante, quand la poésie va au peuple, elle se dégrade, ou c'est une supercherie.
Certes il existe d'autres formes - chansons, contes - comme Bartok recherchait les musiques folkloriques de Hongrie, Roumanie et autres. Mais Bartok les a utilisées et retravaillées pour en faire son oeuvre.
Dans le monde non occidental, les pantouns de Malaisie sont supposés être une forme pratiquée par tout un chacun.
Je te trouve aussi injuste avec les institutrices (où sont les instituteurs ?) - l'expression semble plus libre à l'école que n'importe où ailleurs, sauf peut être dans la rue pour les enfants qui ont encore le droit d'aller jouer. Mais en famille devant la télé ou au super-marché, quelle image du monde recoivent-ils ?
obi, merci, je ne me retrouve pas vraiment dans ce que tu as écrit, mais c'est une belle vision.
La mienne est plus amère (ah, mère!), plus équivoque, d'un côté ce que les draps "de grand-mère" manifestent d'amour, de lien, de transmission familiale, de l'autre ce que les draps symbolisent de possession, héritage, enfermement.
http://www.vosecrits.com/t10884-mariee-descendant-un-escalier-et-son-reflet-dans-la-fenetre
Violence familiale, violence des possédants, et avec pudeur "la douleur de l'être-au-monde"
Mais je ne sais pas être explicite, je déteste les poèmes pamphlets, ma discrétion me laisse toujours en dessous de l'appréhension des lecteurs.
seyne a écrit:tu risques parfois de n'adresser tes poèmes qu'aux Sherlock Holmes amoureux d'empreintes, lisant dos courbé et la loupe à la main ?
Poésie partage et lien social,
" Celle d'auteurs inconnus qui publient dans de petites revues confidentielles et militantes? " oui, je suis stupéfaite de voir le nombre d'auteurs et de publications, la poésie est peu reçue mais très vivante.
pour la suite j'ai des doutes, la poésie des slameurs, si peu que je sache, me laisse de glace, ou m'agace. Les chansons à texte, depuis le temps que je ne vois rien venir, et les publicitaires, no comment !!
Que "des générations aient communié dans l'amour des formes fixes", il me semble que tu rêves. Les formes poétiques n'ont jamais concernés qu'un tout petit nombre, pour le monde occidental la classe dominante, quand la poésie va au peuple, elle se dégrade, ou c'est une supercherie.
Certes il existe d'autres formes - chansons, contes - comme Bartok recherchait les musiques folkloriques de Hongrie, Roumanie et autres. Mais Bartok les a utilisées et retravaillées pour en faire son oeuvre.
Dans le monde non occidental, les pantouns de Malaisie sont supposés être une forme pratiquée par tout un chacun.
Je te trouve aussi injuste avec les institutrices (où sont les instituteurs ?) - l'expression semble plus libre à l'école que n'importe où ailleurs, sauf peut être dans la rue pour les enfants qui ont encore le droit d'aller jouer. Mais en famille devant la télé ou au super-marché, quelle image du monde recoivent-ils ?
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Discussions autour de nos textes
Annie a écrit:Merci à vous tous (toutes ?) je suis contente, ce poème nous engage.
....
Je te trouve aussi injuste avec les institutrices (où sont les instituteurs ?) - l'expression semble plus libre à l'école que n'importe où ailleurs, sauf peut être dans la rue pour les enfants qui ont encore le droit d'aller jouer. Mais en famille devant la télé ou au super-marché, quelle image du monde recoivent-ils ?
Bonjour Annie
(Je suis une femme.)
Je me suis sans doute mal exprimée, je n'ai absolument pas mis en cause les uns ni les autres! Mais globalement, l'institution éducative ne donne pas à la fonction poétique du langage l'importance qu'il faudrait, à mon sens. En d'autres termes c'est un outil d'émancipation sous-employé généralement. Ce qui est d'autant plus rageant qu'en primaire, on du temps pour ça, des programmes pour ça... mais pas souvent la formation adéquate.
Belle journée
à te lire
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Discussions autour de nos textes
Bonjour à chacun(e)
Merci de vos réponses Teverino et David, c'est super de telles informations précises !
Je serais assez d'accord que "s'égrainer" soit plus logique et plus joli que la forme classique (que Houellebecq lui-même, pourtant si moderne, continue d'utiliser dans ses poèmes).
Oui très content de revenir aussi - je devais être occupé...
(j'ai commis un texte disponible sur Amazon "Début") Mais c'est surtout professionnellement parlant que j'étais assez pris cette année (et le suis encore jusqu'en juillet).
Bien poétiquement vôtre
Merci de vos réponses Teverino et David, c'est super de telles informations précises !
Je serais assez d'accord que "s'égrainer" soit plus logique et plus joli que la forme classique (que Houellebecq lui-même, pourtant si moderne, continue d'utiliser dans ses poèmes).
Oui très content de revenir aussi - je devais être occupé...
(j'ai commis un texte disponible sur Amazon "Début") Mais c'est surtout professionnellement parlant que j'étais assez pris cette année (et le suis encore jusqu'en juillet).
Bien poétiquement vôtre
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Discussions autour de nos textes
"Qu’ils fleurissent, nos silences."
Trois ans d'absence
Nous attendions
Comme Cicéron
Tous en réminiscence
Nous attendions
Cher Céléron
Vot-re naissance.
Trois ans d'absence
Nous attendions
Comme Cicéron
Tous en réminiscence
Nous attendions
Cher Céléron
Vot-re naissance.
teverino- Nombre de messages : 460
Age : 68
Date d'inscription : 23/05/2014
Re: Discussions autour de nos textes
Merci beaucoup Teverino
Vous propose ce concert à l'occasion de la Fête de la Musique (pas pour fêter mon "retour", je ne pense pas reprendre tout-à-fait la même activité que j'avais ici de 2010 à 2011).
Brahms Quintettes op.88 & op.115 Frères Capuçon Pleyel 2009
Vivent toutes musicalités ! Que les notes s'égrènent ou s'égrainent !
(et des pensées à quelqu'une)
Vous propose ce concert à l'occasion de la Fête de la Musique (pas pour fêter mon "retour", je ne pense pas reprendre tout-à-fait la même activité que j'avais ici de 2010 à 2011).
Brahms Quintettes op.88 & op.115 Frères Capuçon Pleyel 2009
Vivent toutes musicalités ! Que les notes s'égrènent ou s'égrainent !
(et des pensées à quelqu'une)
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Discussions autour de nos textes
annie a écrit:C'est une excellente idée,
pour mon goût, traitée avec davantage de rigueur, ce serait une vraie bombe, ou un bijou, au choix.
Là ça reste un dégorgement impulsif, généreux.
ce vers "L’amour une denrée comestible" me semble aller à contre pied de la strophe des "si".
la rigueur n'est pas ma qualité première, mais j'apprécie ""ce serait une vraie bombe ou un bijou,""
merci a vous
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Annie
Je suis partagée.
Je ne connais pas le slam, ce slam (Grand corps malade...) que les médias diffusent à flots...
En revanche je connais des poètes slameurs qui ont une notoriété underground...
Des passionnés qui crachent des mots pour en faire un match, un catch, une pulse poésie qui emballe et m'emballe.
Des textes engagés ? depuis Béranger c'est fini.
Mais la poésie en tant que travail personnel qui n'a pas vocation à être lu par le grand public, à publication restreinte, quelques dizaines d'exemplaires, pour les amis, l'entourage, cela est ma conception du travail poétique.
Partage : un extrait d'un concert du sextet Lacca’s Dream’n’Bass et Compagnie Uppercut, puis un slam de la Compagnie Uppercut, et enfin une petite chanson de François Béranger, l'oublié, le blacklisté, l'interdit d'antenne et de télé pour avoir osé écrire et chanter des petites chansons qui parlaient de nous.
Je ne connais pas le slam, ce slam (Grand corps malade...) que les médias diffusent à flots...
En revanche je connais des poètes slameurs qui ont une notoriété underground...
Des passionnés qui crachent des mots pour en faire un match, un catch, une pulse poésie qui emballe et m'emballe.
Des textes engagés ? depuis Béranger c'est fini.
Mais la poésie en tant que travail personnel qui n'a pas vocation à être lu par le grand public, à publication restreinte, quelques dizaines d'exemplaires, pour les amis, l'entourage, cela est ma conception du travail poétique.
Partage : un extrait d'un concert du sextet Lacca’s Dream’n’Bass et Compagnie Uppercut, puis un slam de la Compagnie Uppercut, et enfin une petite chanson de François Béranger, l'oublié, le blacklisté, l'interdit d'antenne et de télé pour avoir osé écrire et chanter des petites chansons qui parlaient de nous.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
So use
Merci hi wen, ce n'est pas un mal de rire, je voulais exprimer que les pas font balancer les hanches qui font danser les seins, j'ai demandé à ce qu'on rajoute une petite nouille au milieu, ça me semble plus rigoureux.
Merci aussi Teverino, le "tous les dimanches" est bien là pour tenter d'exclure l'hypothèse de la prostitution, c'est un personnage de femme qui change d'hommes toutes les semaines. Ça m'évoque une boite de coton-tiges, je me traine ça depuis Hygiène publique et je tente un anthropomorphisme, c'était un "ça" et là c'est un "elle" sauf que ça finit mieux, enfin, je trouve.
Merci aussi Teverino, le "tous les dimanches" est bien là pour tenter d'exclure l'hypothèse de la prostitution, c'est un personnage de femme qui change d'hommes toutes les semaines. Ça m'évoque une boite de coton-tiges, je me traine ça depuis Hygiène publique et je tente un anthropomorphisme, c'était un "ça" et là c'est un "elle" sauf que ça finit mieux, enfin, je trouve.
Re: Discussions autour de nos textes
Eh bien Annie, peut-être nous n'avons pas vécu les mêmes choses. Mais 3 ou 4 fois dans ma vie il y a eu de ces moments "cruciaux" où les chemins bifurquent, où on est comme contraint à dire ou faire quelque chose, dont on sait bien que selon le cas, la vie ira d'un côté ou de l'autre. Et, oui, ce sont des moments qui ont une charge dramatique, peut-être parce que joue pleinement la question de l'altérité. Selon ce que l'autre fera de mon acte, ma parole, ma vie sera ceci, ou cela. Et je ne peux pas le savoir.
Si ce texte était l'amorce d'un roman, il serait important de savoir ce que vient de dire le locuteur quand commence le poème, et si après l'écrasement de la cigarette, il y aura une reprise de la relation. Mais parce que c'est un poème, tout ça n'importe pas. C'est l'impression de basculement, et aussi de s'en remettre à l'autre, qui importe.
Je crois finalement que le poème fonctionne mieux avec l'image, la voici :
(la phrase était : "ce poème, né d'une image.... et je ne vois pas ce que tu reproches à ce "fin cylindre blanc").
Si ce texte était l'amorce d'un roman, il serait important de savoir ce que vient de dire le locuteur quand commence le poème, et si après l'écrasement de la cigarette, il y aura une reprise de la relation. Mais parce que c'est un poème, tout ça n'importe pas. C'est l'impression de basculement, et aussi de s'en remettre à l'autre, qui importe.
Je crois finalement que le poème fonctionne mieux avec l'image, la voici :
(la phrase était : "ce poème, né d'une image.... et je ne vois pas ce que tu reproches à ce "fin cylindre blanc").
Re: Discussions autour de nos textes
Merci bien, Seyne!!
Ton poème me faisait rêver agréablement, imaginer... L'image publiée a tout aplati, raboté, saboté: quelle horreur! Démolisseuse!! ;-((!!
Ton poème me faisait rêver agréablement, imaginer... L'image publiée a tout aplati, raboté, saboté: quelle horreur! Démolisseuse!! ;-((!!
obi- Nombre de messages : 575
Date d'inscription : 24/02/2013
à seyne Moments cruciaux
cruciaux comme croix, que je comprends ici comme carrefour
Oui, à bien y réfléchir il y en a eu, des décisions qui ont été déterminantes pour la suite de mon existence ; mais je ne les ai pas vécues comme une alternative, pas du tout, la décision - si on peut encore l'appeler ainsi, s'est imposée d'évidence.
Manque de réflexion ?
J'arrête ça, de crainte de tomber dans la confidence.
L'image me rien gâché. Au contraire j'admire que tu puisses tirer un poème de cette photo que j'aurais à peine regardée.
Le "fin cylindre blanc" - si j'essaie de justifier mon rejet : le mot cylindre - forme géométrique est exact, prend beaucoup de place, mais ne fait pas sens, que la cigarette soit ronde ou plate, qu'est ce que ça change ? Peut être le son.
Oui, à bien y réfléchir il y en a eu, des décisions qui ont été déterminantes pour la suite de mon existence ; mais je ne les ai pas vécues comme une alternative, pas du tout, la décision - si on peut encore l'appeler ainsi, s'est imposée d'évidence.
Manque de réflexion ?
J'arrête ça, de crainte de tomber dans la confidence.
L'image me rien gâché. Au contraire j'admire que tu puisses tirer un poème de cette photo que j'aurais à peine regardée.
Le "fin cylindre blanc" - si j'essaie de justifier mon rejet : le mot cylindre - forme géométrique est exact, prend beaucoup de place, mais ne fait pas sens, que la cigarette soit ronde ou plate, qu'est ce que ça change ? Peut être le son.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
à obi et Annie (2fins)
obi, pardon pardon...je savais qu'il ne fallait pas et je l'ai fait quand même !! :-/
Annie: il ne s'agit pas ici d'une décision personnelle, qui bien entendu finit toujours par tomber, comme une pomme mûre...non, il s'agit de l'abîme qui se creuse soudain lorsque notre sort est remis entre les mains d'un autre, ou plutôt d'une relation avec un autre, de sa logique profonde. Les moments de vérité.
Et il y a quelque chose de très important aussi: "cylindre" ne fait pas sens ; il est cylindre. Je crois qu'on touche à une différence essentielle entre nos deux facons d'écrire de la poésie.
Annie: il ne s'agit pas ici d'une décision personnelle, qui bien entendu finit toujours par tomber, comme une pomme mûre...non, il s'agit de l'abîme qui se creuse soudain lorsque notre sort est remis entre les mains d'un autre, ou plutôt d'une relation avec un autre, de sa logique profonde. Les moments de vérité.
Et il y a quelque chose de très important aussi: "cylindre" ne fait pas sens ; il est cylindre. Je crois qu'on touche à une différence essentielle entre nos deux facons d'écrire de la poésie.
remerciements 'l'eau a envahi le monde'
Merci hi wen et teverino pour vos commentaires. Enlever "coeur" serait peut-être dérangeant et donnerait un côté incachevé même si cela a l'avantage d'y décrire une juste 'supension', je vais y réfléchir. Ce texte n'est pas travaillé, ça fait un moment que je n'écris pas et c'est difficile de s'y remettre, ma plume a quelquechose de "rigide" lol. Merci pour vos passages.
nini031- Nombre de messages : 87
Age : 31
Localisation : France
Date d'inscription : 14/07/2009
à hi wen, Caresse
hi wen a écrit:suis déboussolé par ce flou constant entre nom et verbe;
marche : nom ou verbe?
égale : verbe ou épithète?
usage le marbre du temps
usage : nom ou verbe?
"la marche égale", avec l'article devant pas d'équivoque
"usage" en effet j'ai abusé du verbe usager dont seul le participe passé -usagé- est usuel.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
So use
Merci à So-Back, à jfmoods (j'ai trouvé les paroles de Remington requiem mais seul un petit extrait du morceau chanté, enfin, c'était bien assez pour saisir la comparaison), à Pussycat (Heureux que les vers cités aient livré la bonne sensation, j'hésitais à reprendre cette strophe, plutôt pour sa seconde partie mais le début aussi laissait souvent une drôle d'impression), à Annie.
bonne étoile
Don't worry, so back : j'ai l'ancre sympathique.
Aussi ai-je mon humour, et s'il ne se noie pas,
je peux dire que
le manque de s
était volontaire
dans l'abscon.
Autant dire que j'écris encre comme je le veux,
on n'est pas à l'école...si ?
de rien pour mon pas sage.
Aussi ai-je mon humour, et s'il ne se noie pas,
je peux dire que
le manque de s
était volontaire
dans l'abscon.
Autant dire que j'écris encre comme je le veux,
on n'est pas à l'école...si ?
de rien pour mon pas sage.
minuit- Nombre de messages : 420
Age : 66
Date d'inscription : 24/05/2014
Re: Discussions autour de nos textes
MDR
MAIS TU PEUX Y HABITER AUSSI
Abscon est une commune française, située dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais, arrondissement de Valenciennes, à l'ouest de Denain.
MAIS TU PEUX Y HABITER AUSSI
Abscon est une commune française, située dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais, arrondissement de Valenciennes, à l'ouest de Denain.
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Abscon
Abscon, je connais : mi j'sus d'Iniche.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
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