Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Pierre-Henri, évite de faire relire tout le texte pour trouver, de-ci, de-là, un mot de ta part, c'est très fastidieux, surtout qu'ils ne se distinguent pas de l'original aisément.
- face (au) public. C'est à cause de ma formation d'opéra. Dans les mises en scène, on dit "face public, profil public" etc.
- T'as l'air drôlement secouéEEEEEEEEEEEE, toi."
ne me semble pas d'une grande pertinence, comme idée.
- je suis tout ouïe
- on s'est quittés (l'accord du on peut ou ne pas se faire avec le sujet)
- pousser un rire : émettre un rire
- fomenter : susciter, entretenir
Tu n'as pas un bon Larousse, chez toi ? Et depuis Google... ;- )))
- la moitié l'aient... : ici, la moitié représente beaucoup de gens : l'accord peut se faire avec le sujet moitié, singulier, ou le sujet censé représenter cette moitié, les 175000 lecteurs, pluriel
Et un bon Bescherelle, aussi... ;-)))
Il ne suffisait pas de grand-chose, (le «ne» est-il utile ?)
peut-être pas, mais il n'est pas encore trop saoul.
J'ai le sentiment de « lire » du théâtre, cad que ça me semble écrit pour être lu en pensant que ça se joue, plus que pour être réellement joué.
Le passage en question est un monologue. C'est un peu la pensée de Victor à haute voix. Il y a donc un autre ton. Elle pourrait être une voix off, d'ailleurs.
Cet univers a beau m'être totalement étranger- et a priori antipathique- je poursuis ma lecture...
Cet univers n'a rien de très particulier. Des gens aisés sans être riches, lui pourrait être financier, contrôleur de gestion (genre, comme disent les jeunots), elle dans la publicité, le marketing (genre), ils ont une conscience à tiroirs, des sentiments parfois généreux parfois égoïstes, des moments où ils mettent un masque, des moments plus rares où ils se découvrent (l'alcool aide tous les milieux à se découvrir). Des millions de gens peuvent se reconnaître, sans doute, et je ne les trouve pas plus antipathiques que d'autres. Tu n'es pas le premier à en parler et je m'en étonne. Je ne vois pas sur quelle base les détester, et les réactions contre eux sont, il me semble, irrationnelles, tripales, épidermiques. Qu'on n'ait aucune envie de s'en faire des amis, qu'on ne sente avec eux aucun atome crochu, c'est une chose. Mais les détester ? Les riches (aisés, j'ai dit) tous pourris ? Jugeons sur les actes. Qu'ont-ils fait, pensé pour être détestables ?
Par ailleurs, c'est une remarque de lecteur et elle m'étonne. "Cette univers a beau... je poursuis...". Si on n'écrivait ou ne lisait que des textes parlant de milieux connus de soi et sympathiques, on ne lirait pas grand-chose, non ? Pour moi, exit tous les polars et la S.F que j'adore !
quelques temps : quelque, en effet.
Pierre-Henri, évite de faire relire tout le texte pour trouver, de-ci, de-là, un mot de ta part, c'est très fastidieux, surtout qu'ils ne se distinguent pas de l'original aisément.
- face (au) public. C'est à cause de ma formation d'opéra. Dans les mises en scène, on dit "face public, profil public" etc.
- T'as l'air drôlement secouéEEEEEEEEEEEE, toi."
ne me semble pas d'une grande pertinence, comme idée.
- je suis tout ouïe
- on s'est quittés (l'accord du on peut ou ne pas se faire avec le sujet)
- pousser un rire : émettre un rire
- fomenter : susciter, entretenir
Tu n'as pas un bon Larousse, chez toi ? Et depuis Google... ;- )))
- la moitié l'aient... : ici, la moitié représente beaucoup de gens : l'accord peut se faire avec le sujet moitié, singulier, ou le sujet censé représenter cette moitié, les 175000 lecteurs, pluriel
Et un bon Bescherelle, aussi... ;-)))
Il ne suffisait pas de grand-chose, (le «ne» est-il utile ?)
peut-être pas, mais il n'est pas encore trop saoul.
J'ai le sentiment de « lire » du théâtre, cad que ça me semble écrit pour être lu en pensant que ça se joue, plus que pour être réellement joué.
Le passage en question est un monologue. C'est un peu la pensée de Victor à haute voix. Il y a donc un autre ton. Elle pourrait être une voix off, d'ailleurs.
Cet univers a beau m'être totalement étranger- et a priori antipathique- je poursuis ma lecture...
Cet univers n'a rien de très particulier. Des gens aisés sans être riches, lui pourrait être financier, contrôleur de gestion (genre, comme disent les jeunots), elle dans la publicité, le marketing (genre), ils ont une conscience à tiroirs, des sentiments parfois généreux parfois égoïstes, des moments où ils mettent un masque, des moments plus rares où ils se découvrent (l'alcool aide tous les milieux à se découvrir). Des millions de gens peuvent se reconnaître, sans doute, et je ne les trouve pas plus antipathiques que d'autres. Tu n'es pas le premier à en parler et je m'en étonne. Je ne vois pas sur quelle base les détester, et les réactions contre eux sont, il me semble, irrationnelles, tripales, épidermiques. Qu'on n'ait aucune envie de s'en faire des amis, qu'on ne sente avec eux aucun atome crochu, c'est une chose. Mais les détester ? Les riches (aisés, j'ai dit) tous pourris ? Jugeons sur les actes. Qu'ont-ils fait, pensé pour être détestables ?
Par ailleurs, c'est une remarque de lecteur et elle m'étonne. "Cette univers a beau... je poursuis...". Si on n'écrivait ou ne lisait que des textes parlant de milieux connus de soi et sympathiques, on ne lirait pas grand-chose, non ? Pour moi, exit tous les polars et la S.F que j'adore !
quelques temps : quelque, en effet.
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Krys, c'est ce que je fais, d'habitude, pour un texte sans mise en forme spéciale, mais pour ce texte je ne peux pas copie-coller la mise en forme (gras, italique, fontes). Une solution ?
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Krys, c'est ce que je fais, d'habitude, pour un texte sans mise en forme spéciale, mais pour ce texte je ne peux pas copie-coller la mise en forme (gras, italique, fontes). Une solution ?
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
apoutsiak a écrit:Krys, c'est ce que je fais, d'habitude, pour un texte sans mise en forme spéciale, mais pour ce texte je ne peux pas copie-coller la mise en forme (gras, italique, fontes). Une solution ?
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Je trouve que ta pièce avance en étant de plus en plus humaine : on était au début dans un ton un peu artificiel ( la scène d'exposition est la moins réussie, depuis que tu as retravaillé les scènes 6 et 7) et plus ça va, plus les personnages acquièrent d'épaisseur, montrent leurs ambiguïtés. Jérémie, qui me semblait promis à un simple rôle de répliques, devient à son tour quelqu'un d'intéressant.
Oui, c'est une histoire plus complexe que ce qu'elle affiche au premier abord, et j'aime les interrogations qu'elle suscite sur les limites de notre générosité ( c'est d'ailleurs en ça qu'elle est dérangeante...sitôt qu'on commence à se demander ce qu'on ferait à la place de Victor ou de Magali, on est coincé...et c'est très désagréable de reconnaitre ses limites !Mais c'est encore plus nul de ne pas les reconnaitre!)
Même chose en ce qui concerne la relation de Magali à Victor : le réflexe simpliste, pour évacuer le problème consisterait à dire "une garce"et hop, tout est dans l'ordre. Sauf que...
Bref, je trouve que, mine de rien, avec un sujet qui s'annonçait " léger", tu nous amènes à des tas de questions. Avec beaucoup d'élégance.
Oui, c'est une histoire plus complexe que ce qu'elle affiche au premier abord, et j'aime les interrogations qu'elle suscite sur les limites de notre générosité ( c'est d'ailleurs en ça qu'elle est dérangeante...sitôt qu'on commence à se demander ce qu'on ferait à la place de Victor ou de Magali, on est coincé...et c'est très désagréable de reconnaitre ses limites !Mais c'est encore plus nul de ne pas les reconnaitre!)
Même chose en ce qui concerne la relation de Magali à Victor : le réflexe simpliste, pour évacuer le problème consisterait à dire "une garce"et hop, tout est dans l'ordre. Sauf que...
Bref, je trouve que, mine de rien, avec un sujet qui s'annonçait " léger", tu nous amènes à des tas de questions. Avec beaucoup d'élégance.
Invité- Invité
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Pour être franc, vous êtes chiant tous les deux, PH, Apou, à part vous observer écrire, vous savez quoi ? Savoir quoi ? Le lecteur vous intéresse pas. Èh des mecs comme vous y en a cent mille à la douzaine, qui voudraient bien, qu'aimeraient bien mais, et qui ergotent et qui pensent ou pensent penser, et parlons de ceci, soulevons cela et surtout évitons, gardons nous bien d'aller chercher plus loin. Vous voulez une réponse ? Une vraie ? Refourguez vos textes aux éditeurs, et si ça marche pas la première fois, essayez de nouveau,, et encore, et si, et si… personne ne règle la littérature dans un forum, personne ne dit bien et personne ne dit juste, et Bordel, quand je vois les efforts que l'on fait pour extraire de l'ordinaire plaintif dans lesquels se complaisent quelques talents, — je parle des vôtres messieurs — je me dis que décidément on perd du temps. Putain si j'avais eu la chance de profiter d'une autre expérience que celle de l'inconnu, je me serais pas retrouvé à chercher un jour sur le Web et, à force de pas trouver, d'inventer cet espace ci. mais moi, à l'époque, j'avais plutôt dans l'idée une aventure qui verrait naître un résultat, un résultat en pages et qui sent bon l'encre lorsque l'on fourre son nez entre et que l'on me paye pour ça, comme pour me remercier d'être un peu différent.
Vous l'êtes, j'ai pas de doute là dessus, mais si vous ne faites qu'ici, recueillir des avis, presque supplier qu'on vous lise, alors vous vous trompez, le jeu n'est pas ici, il est ailleurs. Ici c'est la relâche, un peu le bac à sable des mômes sortis de l'étude. Y a pas de comité de rédaction, pas d'édition possible, pas de couronne ou de lauriers, rien. Quelque uns d'entre nous pourrait vous raconter comment et pourquoi, se retrouver à la Fnac est pas si facile à vivre même si, mais non, vous "je" et parler de "je" c'est vachement plus bien que parler de soi pour l'autre. Tellement, qu'un forum vous contente.
Putain, gâchez pas ce que vous êtes ni ce que vous savez dire et dire bien pour rien, juste un truc ou l'on s'amuse. Faites-moi rêver dans des pages
Vous l'êtes, j'ai pas de doute là dessus, mais si vous ne faites qu'ici, recueillir des avis, presque supplier qu'on vous lise, alors vous vous trompez, le jeu n'est pas ici, il est ailleurs. Ici c'est la relâche, un peu le bac à sable des mômes sortis de l'étude. Y a pas de comité de rédaction, pas d'édition possible, pas de couronne ou de lauriers, rien. Quelque uns d'entre nous pourrait vous raconter comment et pourquoi, se retrouver à la Fnac est pas si facile à vivre même si, mais non, vous "je" et parler de "je" c'est vachement plus bien que parler de soi pour l'autre. Tellement, qu'un forum vous contente.
Putain, gâchez pas ce que vous êtes ni ce que vous savez dire et dire bien pour rien, juste un truc ou l'on s'amuse. Faites-moi rêver dans des pages
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Merci à toi, Coline. Merci énormément de suivre ce travail.
Merci à toi, Coline. Merci énormément de suivre ce travail.
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Ben t'as pas à me remercier, Apoutsiak : c'est un plaisir; et partagé c'est encore plus un plaisir.
Savoir pourquoi on écrit ce qu'on écrit, et pourquoi on attache plus d'importance à tel regard qu'à tel autre, c'est tout moi et mes questions à la con. Mais ces questions-là me passionnent et c'est pour ça que je suis ici. Pour vous les poser, à défaut de pouvoir y répondre.
Passe une bonne journée.
Savoir pourquoi on écrit ce qu'on écrit, et pourquoi on attache plus d'importance à tel regard qu'à tel autre, c'est tout moi et mes questions à la con. Mais ces questions-là me passionnent et c'est pour ça que je suis ici. Pour vous les poser, à défaut de pouvoir y répondre.
Passe une bonne journée.
Invité- Invité
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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scène 11,
Magali, Noé
Magali est seule dans l'appartement. Seuls ont disparu les masques et la peinture aborigène. Elle ouvre la porte de l'ancienne chambre du couple. Regarde à l'intérieur. Elle regarde à d'autres endroits. Touche les murs. Le cuir du canapé. Elle sursaute en entendant l'interphone. Se fige. Son regard va et vient entre l'interphone et un autre point visuel, sur le sol. Elle finit par décrocher. Écoute un moment.
- Magali : C'est toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Je t'ouvre.
Elle ouvre la porte d'entrée. On entend des pas pressés. Noé fait irruption dans la pièce.
- Magali : Tu n'aurais pas dû venir. Je n'aime pas être ici avec toi.
- Noé : Je sais bien, mais mon petit doigt m'a dit que tu y étais. Et j'avais envie de te retrouver.
- Magali : C'est gentil. Je voulais revoir l'appartement une dernière fois.
- Noé : Je comprends. Qui va s'occuper du mobilier ?
- Magali : Jérémie. Il va louer l'appartement.
- Noé : Quelle idée !
- Magali : Il dit que Victor finira par y revenir.
- Noé : Il est prêt à louer l'appartement ?, uniquement pour…?
- Magali : C'est ce qu'il m'a dit. Je ne comprends plus rien. Il le critiquait à tout bout de champ, et maintenant… il essaie d'être son ange gardien. Il m'a dit qu'il passait du temps à le chercher. Il téléphone à tous nos amis. Á toute la famille (elle soupire). Aux services sociaux, aussi.
- Noé : Quel rapport ? Noé n'est pas dans le besoin, j'imagine.
- Magali : On m'a dit qu'il… qu'il se laisser dériver…
- Noé : Comment ça, dériver ?
- Magali : Il lâche prise. Il… Il boirait. Beaucoup.
- Noé : C'est moche. Qu'est-ce qu'on peut faire ?
- Magali : Personne ne sait où il se trouve. Il ne donne aucune nouvelle. Que veux-tu faire ?
- Noé : La police ?
- Magali : Jérémie les a appelés. Rien de ce côté-là. Ils disent que les adultes sans histoire ont le droit de disparaître, de se cacher, qu'ils n'ont pas de compte à rendre à la police.
- Noé : C'est vrai. (silence). Tu veux rester ?
- Magali : Qu'est-ce que tu entends par-là ?
- Noé : Rester en France. Rester pour chercher Victor. Pour l'aider. Avec Jérémie.
- Magali : Je ne serai d'aucun secours, ici, mon amour. J'ai mal pour Victor. J'ai mal, je te jure. (avec humeur Mais je refuse cette culpabilité que vous voulez que j'endosse. Jérémie. Toi. Toi, tu… (ton plus doux, presque murmuré tu es sûrement le dernier à pouvoir donner des leçons de charité.
- Noé : Je ne prétends pas le contraire. Et je ne veux rien te faire endosser, Magali. Je pensais juste qu'avec toutes ces années… Vous avez connu des tonnes de choses ensemble. Je pensais que tu aurais voulu l'aider. Mal en point comme il semble l'être. C'est tout. Maintenant, tu fais évidemment ce que tu veux. C'est toi que j'aime. Pas Victor.
- Magali : Je t'aime aussi, Noé, je t'aime. Je ne veux pas rester ici. Ce que je désire le plus au monde c'est d'être à tes côtés. Je ne suivrai pas les errances de Victor, je ne chercherai pas à l'empêcher de boire, je n'accepte pas cette espèce de chantage, même s'il me retourne parfois le cœur. Dis-moi que tu me comprends.
- Noé : Parfaitement, mon amour. Parfaitement.
- Magali : Tout en pouvant imaginer que j'allais te laisser partir, et que j'allais rester ici, à faire la nounou de Victor ?
- Noé : Je l'aurais compris. Et accepté, aussi.
- Magali : Mais je n'ai pas envie de te quitter si longtemps, moi ! J'ai envie de participer à tes triomphes ! J'ai besoin de me lever près de toi. De me coucher près de toi. Pas toi ?
- Noé : Bien sûr que si. On y va ?
- Magali : Si tu veux. Attends (elle se dirige vers la fenêtre côté place). C'est de là, que je t'ai vu à nouveau. Avec les jumelles, je sentais ton souffle. C'était une vision aussi délicieuse qu'insupportable. Sans cette vision, je me serais trompée de route. Tu ne serais pas ce que tu es aujourd'hui. C'est fou, tu ne trouves pas ?
- Noé : Je crois au destin. Nous devions nous retrouver.
- Magali : Tu as peut-être raison (elle se rapproche à nouveau de lui). D'où qu'il vienne, notre amour est merveilleux, non ?
- Noé : Magique. Dans cette existence, je ne m'intéresse qu'à la magie de la vie. Le reste…(silence). On y va ?
- Magali : Oui.
- Noé (se détachant de Magali) : Tiens, c'est toi qui as décroché les masques ?
- Magali : Oui. Ils sont à moi. Un souvenir de mon père. Un grand voyageur devant l'Éternel. Tu accepteras de les voir accrochés quelque part ?
- Noé (petit rire) : Où çà ? Dans notre chambre d'hôtel ?
- Magali : Mais non, idiot, pour l'instant ils resteront dans les cartons. Pour après. Je veux dire, quand on emménagera.
- Noé : Quand on emménagera.
- Magali : Á New-York ou ailleurs, je ne sais pas ce qui t'arrangera le mieux.
- Noé : Attends. Il y a juste un truc que je ne pige pas.
- Magali (sourire mutin): Quoi ?
- Noé : Comment veux-tu vivre à New-York. Et ton boulot ?
- Magali : D'après toi ? C'est incroyable ! C'est tellement clair pour moi, tellement limpide !
- Noé : Dis-moi.
- Magali : J'ai largué mon boulot, mon chéri. J'ai donné ma dèm. Je ne vais plus te quitter.
- Noé : Mais ta carrière ?
- Magali : Je change de job, c'est tout. Je deviens impresario. Je vais veiller à la tienne, de carrière.
- Noé : Mais tu sais, je vais aller d'hôtel en hôtel. Bien sûr, on pourrait avoir un petit pied-à-terre, pour se poser de temps en temps.
- Magali : Un grand pied-à-terre, si possible.
- Noé : Bien sûr, mais tu as bien réfléchi avant de prendre cette décision ?
- Magali : Réfléchi à quoi, mon Don José ? Tu voudrais être vacher dans la pampa, je te suivrais dans la pampa. Tu voudrais ouvrir un bar sur une plage indonésienne, je tiendrais ton bar. Maintenant, si tu voulais t'installer en Alaska (elle rit) je n'aurais peut-être pas le même enthousiasme. Je déteste le froid.
- Noé (souriant, enlaçant Magali): Ne t'inquiète pas. Il doit toujours faire chaud, dans les hôtels cinq étoiles, de Navarre ou d'ailleurs. (le couple est très proche). Allez, on file.
Le couple sort joyeusement de l'appartement, referme la porte et dévale l'escalier.
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scène 11,
Magali, Noé
Magali est seule dans l'appartement. Seuls ont disparu les masques et la peinture aborigène. Elle ouvre la porte de l'ancienne chambre du couple. Regarde à l'intérieur. Elle regarde à d'autres endroits. Touche les murs. Le cuir du canapé. Elle sursaute en entendant l'interphone. Se fige. Son regard va et vient entre l'interphone et un autre point visuel, sur le sol. Elle finit par décrocher. Écoute un moment.
- Magali : C'est toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Je t'ouvre.
Elle ouvre la porte d'entrée. On entend des pas pressés. Noé fait irruption dans la pièce.
- Magali : Tu n'aurais pas dû venir. Je n'aime pas être ici avec toi.
- Noé : Je sais bien, mais mon petit doigt m'a dit que tu y étais. Et j'avais envie de te retrouver.
- Magali : C'est gentil. Je voulais revoir l'appartement une dernière fois.
- Noé : Je comprends. Qui va s'occuper du mobilier ?
- Magali : Jérémie. Il va louer l'appartement.
- Noé : Quelle idée !
- Magali : Il dit que Victor finira par y revenir.
- Noé : Il est prêt à louer l'appartement ?, uniquement pour…?
- Magali : C'est ce qu'il m'a dit. Je ne comprends plus rien. Il le critiquait à tout bout de champ, et maintenant… il essaie d'être son ange gardien. Il m'a dit qu'il passait du temps à le chercher. Il téléphone à tous nos amis. Á toute la famille (elle soupire). Aux services sociaux, aussi.
- Noé : Quel rapport ? Noé n'est pas dans le besoin, j'imagine.
- Magali : On m'a dit qu'il… qu'il se laisser dériver…
- Noé : Comment ça, dériver ?
- Magali : Il lâche prise. Il… Il boirait. Beaucoup.
- Noé : C'est moche. Qu'est-ce qu'on peut faire ?
- Magali : Personne ne sait où il se trouve. Il ne donne aucune nouvelle. Que veux-tu faire ?
- Noé : La police ?
- Magali : Jérémie les a appelés. Rien de ce côté-là. Ils disent que les adultes sans histoire ont le droit de disparaître, de se cacher, qu'ils n'ont pas de compte à rendre à la police.
- Noé : C'est vrai. (silence). Tu veux rester ?
- Magali : Qu'est-ce que tu entends par-là ?
- Noé : Rester en France. Rester pour chercher Victor. Pour l'aider. Avec Jérémie.
- Magali : Je ne serai d'aucun secours, ici, mon amour. J'ai mal pour Victor. J'ai mal, je te jure. (avec humeur Mais je refuse cette culpabilité que vous voulez que j'endosse. Jérémie. Toi. Toi, tu… (ton plus doux, presque murmuré tu es sûrement le dernier à pouvoir donner des leçons de charité.
- Noé : Je ne prétends pas le contraire. Et je ne veux rien te faire endosser, Magali. Je pensais juste qu'avec toutes ces années… Vous avez connu des tonnes de choses ensemble. Je pensais que tu aurais voulu l'aider. Mal en point comme il semble l'être. C'est tout. Maintenant, tu fais évidemment ce que tu veux. C'est toi que j'aime. Pas Victor.
- Magali : Je t'aime aussi, Noé, je t'aime. Je ne veux pas rester ici. Ce que je désire le plus au monde c'est d'être à tes côtés. Je ne suivrai pas les errances de Victor, je ne chercherai pas à l'empêcher de boire, je n'accepte pas cette espèce de chantage, même s'il me retourne parfois le cœur. Dis-moi que tu me comprends.
- Noé : Parfaitement, mon amour. Parfaitement.
- Magali : Tout en pouvant imaginer que j'allais te laisser partir, et que j'allais rester ici, à faire la nounou de Victor ?
- Noé : Je l'aurais compris. Et accepté, aussi.
- Magali : Mais je n'ai pas envie de te quitter si longtemps, moi ! J'ai envie de participer à tes triomphes ! J'ai besoin de me lever près de toi. De me coucher près de toi. Pas toi ?
- Noé : Bien sûr que si. On y va ?
- Magali : Si tu veux. Attends (elle se dirige vers la fenêtre côté place). C'est de là, que je t'ai vu à nouveau. Avec les jumelles, je sentais ton souffle. C'était une vision aussi délicieuse qu'insupportable. Sans cette vision, je me serais trompée de route. Tu ne serais pas ce que tu es aujourd'hui. C'est fou, tu ne trouves pas ?
- Noé : Je crois au destin. Nous devions nous retrouver.
- Magali : Tu as peut-être raison (elle se rapproche à nouveau de lui). D'où qu'il vienne, notre amour est merveilleux, non ?
- Noé : Magique. Dans cette existence, je ne m'intéresse qu'à la magie de la vie. Le reste…(silence). On y va ?
- Magali : Oui.
- Noé (se détachant de Magali) : Tiens, c'est toi qui as décroché les masques ?
- Magali : Oui. Ils sont à moi. Un souvenir de mon père. Un grand voyageur devant l'Éternel. Tu accepteras de les voir accrochés quelque part ?
- Noé (petit rire) : Où çà ? Dans notre chambre d'hôtel ?
- Magali : Mais non, idiot, pour l'instant ils resteront dans les cartons. Pour après. Je veux dire, quand on emménagera.
- Noé : Quand on emménagera.
- Magali : Á New-York ou ailleurs, je ne sais pas ce qui t'arrangera le mieux.
- Noé : Attends. Il y a juste un truc que je ne pige pas.
- Magali (sourire mutin): Quoi ?
- Noé : Comment veux-tu vivre à New-York. Et ton boulot ?
- Magali : D'après toi ? C'est incroyable ! C'est tellement clair pour moi, tellement limpide !
- Noé : Dis-moi.
- Magali : J'ai largué mon boulot, mon chéri. J'ai donné ma dèm. Je ne vais plus te quitter.
- Noé : Mais ta carrière ?
- Magali : Je change de job, c'est tout. Je deviens impresario. Je vais veiller à la tienne, de carrière.
- Noé : Mais tu sais, je vais aller d'hôtel en hôtel. Bien sûr, on pourrait avoir un petit pied-à-terre, pour se poser de temps en temps.
- Magali : Un grand pied-à-terre, si possible.
- Noé : Bien sûr, mais tu as bien réfléchi avant de prendre cette décision ?
- Magali : Réfléchi à quoi, mon Don José ? Tu voudrais être vacher dans la pampa, je te suivrais dans la pampa. Tu voudrais ouvrir un bar sur une plage indonésienne, je tiendrais ton bar. Maintenant, si tu voulais t'installer en Alaska (elle rit) je n'aurais peut-être pas le même enthousiasme. Je déteste le froid.
- Noé (souriant, enlaçant Magali): Ne t'inquiète pas. Il doit toujours faire chaud, dans les hôtels cinq étoiles, de Navarre ou d'ailleurs. (le couple est très proche). Allez, on file.
Le couple sort joyeusement de l'appartement, referme la porte et dévale l'escalier.
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Y'a une amorce de faille là, ou je me trompe ?
Invité- Invité
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Quelques bourdes vues en passant :
- laisser dériver (laissait dériver)
- Comment veux-tu vivre à New-York : manque le ?
Par contre, je ne m'explique pas la disparition de deux parenthèses de fermeture, elles sont dans l'original. Elles ont un point commun, elles contiennent un deux-points. Bizarre.
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Quelques bourdes vues en passant :
- laisser dériver (laissait dériver)
- Comment veux-tu vivre à New-York : manque le ?
Par contre, je ne m'explique pas la disparition de deux parenthèses de fermeture, elles sont dans l'original. Elles ont un point commun, elles contiennent un deux-points. Bizarre.
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
coline Dé a écrit:Y'a une amorce de faille là, ou je me trompe ?
Explique, ça m'intéresse.
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Apou, c'est un peu le bordel là, dans tous les sens du terme, tant dans la mise en page que dans les commentaires; j'ai du mal à m'y retrouver mais comme j'ai aimé le début de ta pièce, je voudrais bien poursuivre tranquillement ma lecture :-)
Pourrais-tu, stp, m'envoyer ça par mail (mon pseudo chez Hotmail)? Je ferai mon commentaire ici, pas de souci, mais j'aimerais disposer d'un texte clair, merci à toi :-)
Pourrais-tu, stp, m'envoyer ça par mail (mon pseudo chez Hotmail)? Je ferai mon commentaire ici, pas de souci, mais j'aimerais disposer d'un texte clair, merci à toi :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
A vos ordres, miss S.
Exécution.
Rompez les rangs.
Exécution.
Rompez les rangs.
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
J'ai cru sentir poindre un début de faille entre Magali et Noé, l'une prête à s'installer, l'autre à vagabonder ( ou alors c'est encore ma tendance à mettre le féminin d'un côté et le masculin de l'autre ? hihi (finalement, c'est drôle, "hihi ", j'essaierai de ne pas en abuser!)
Invité- Invité
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Tu es sur la bonne voie. Mais plus que s'installer, c'est que l'une a été transpercé depuis longtemps par l'amour de l'autre, et que l'autre, non. L'amour, oui. Mais pas transpercé, pas transfiguré, et aussi... libre, très libre... Je crois que je t'en ai trop dit. Réponse plus précise (je viens de le décider après une cogitation "ablutionnaire" (c'est plus joli que "douchière", quand même) dans deux scènes. Avant ça, scoop : retour du Victor sur le devant de la scène !
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Tu es sur la bonne voie. Mais plus que s'installer, c'est que l'une a été transpercé depuis longtemps par l'amour de l'autre, et que l'autre, non. L'amour, oui. Mais pas transpercé, pas transfiguré, et aussi... libre, très libre... Je crois que je t'en ai trop dit. Réponse plus précise (je viens de le décider après une cogitation "ablutionnaire" (c'est plus joli que "douchière", quand même) dans deux scènes. Avant ça, scoop : retour du Victor sur le devant de la scène !
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Bravo soldat!apoutsiak a écrit:A vos ordres, miss S.
Exécution.
Rompez les rangs.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
- secouée, il manquait le "e".
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Je ne comprends pas bien ce que tu cherches à dire, je suis sans doute trop con. Et je ne vois pas non plus en quoi la lecture que j'ai faite du texte d'apou mérite ta colère...Yali a écrit:Pour être franc, vous êtes chiant tous les deux, PH, Apou, à part vous observer écrire, vous savez quoi ? Savoir quoi ? Le lecteur vous intéresse pas. Èh des mecs comme vous y en a cent mille à la douzaine, qui voudraient bien, qu'aimeraient bien mais, et qui ergotent et qui pensent ou pensent penser, et parlons de ceci, soulevons cela et surtout évitons, gardons nous bien d'aller chercher plus loin. Vous voulez une réponse ? Une vraie ? Refourguez vos textes aux éditeurs, et si ça marche pas la première fois, essayez de nouveau,, et encore, et si, et si… personne ne règle la littérature dans un forum, personne ne dit bien et personne ne dit juste, et Bordel, quand je vois les efforts que l'on fait pour extraire de l'ordinaire plaintif dans lesquels se complaisent quelques talents, — je parle des vôtres messieurs — je me dis que décidément on perd du temps. Putain si j'avais eu la chance de profiter d'une autre expérience que celle de l'inconnu, je me serais pas retrouvé à chercher un jour sur le Web et, à force de pas trouver, d'inventer cet espace ci. mais moi, à l'époque, j'avais plutôt dans l'idée une aventure qui verrait naître un résultat, un résultat en pages et qui sent bon l'encre lorsque l'on fourre son nez entre et que l'on me paye pour ça, comme pour me remercier d'être un peu différent.
Vous l'êtes, j'ai pas de doute là dessus, mais si vous ne faites qu'ici, recueillir des avis, presque supplier qu'on vous lise, alors vous vous trompez, le jeu n'est pas ici, il est ailleurs. Ici c'est la relâche, un peu le bac à sable des mômes sortis de l'étude. Y a pas de comité de rédaction, pas d'édition possible, pas de couronne ou de lauriers, rien. Quelque uns d'entre nous pourrait vous raconter comment et pourquoi, se retrouver à la Fnac est pas si facile à vivre même si, mais non, vous "je" et parler de "je" c'est vachement plus bien que parler de soi pour l'autre. Tellement, qu'un forum vous contente.
Putain, gâchez pas ce que vous êtes ni ce que vous savez dire et dire bien pour rien, juste un truc ou l'on s'amuse. Faites-moi rêver dans des pages
Tu serais, toi, un mec différent du commun des mortels ? Quelle chance! Je ne revendique effectivement rien de tel.
Pour ce qui est de publier, je doute fort que ma poésie puisse trouver preneur. Et, à l'évidence, encore moins mes douteuses tentatives de nouvelles. Et alors ?...
Parler de soi, ce que tu sembles faire ici, justement, ne m'intéresse pas.
Quant à "te" faire rêver, cela me semble nettement au-dessus de mes moyens.
Pour autant, il me semble que quelques uns ont pris plaisir à lire mes pouèmes, et, oui, je crois bien que sam suffit.
Toujours est-il que je n'ai nulle envie de m'engueuler, ni avec toi, ni avec un autre et que les attaques personnelles, ici, me semblent vaines et faciles.
Le bon jour, donc.
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Pierre-Henri, j'aime ta réponse simple à Yali. J'avais préparé une réponse longue comme mon bras, une heure d'écriture, et j'ai tout effacé. J'ai pensé qu'il avait écrit tout ce qu'il avait écrit sans lire une ligne du texte concerné par ce fil, sans lire une ligne des travaux les plus aboutis que j'ai proposés sur ce forum. Et c'est en partie ce qui m'a décidé à ne rien dire. En partie. J'ai pensé à l'incommunicabilité des êtres. J'ai pensé à la vanité. J'ai déjà vu à plusieurs reprises ce type de comportement sur ce site. J'ai à chaque fois suspecté la boisson, l'irrationnalité, les soucis personnels des individus concernés. J'ai décidé d'ignorer de telles inepties. J'aime ta réponse simple, mais merci de ne plus évoquer cet incident sur ce fil. Dans le cas où tu veux m'écrire, mon mail est dans mon profil.
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
- je suis tout ouïe
- on s'est quittés (l'accord du on peut ou ne pas se faire avec le sujet), ouipre, mon côté "puriste, sans doute ?
- pousser un rire : émettre un rire, oui, merci, mais ici je trouvais ça lourd.
- fomenter : susciter, entretenir... Dis, apou, tu doutes de mon lexique ? C'était une remarque de style, ici, je trouvais l'emploi... moyen.
Tu n'as pas un bon Larousse, chez toi ? Et depuis Google... ;- )))
Littré d'abord; TLF ensuite, merci.
- la moitié l'aient... : ici, la moitié représente beaucoup de gens : l'accord peut se faire avec le sujet moitié, singulier, ou le sujet censé représenter cette moitié, les 175000 lecteurs, pluriel
Syllepse, oui, ici elle me semblait malvenue.
Et un bon Bescherelle, aussi... ;-)))
Le Grevisse et le "R.P.R.", surtout.
Il ne suffisait pas de grand-chose, (le «ne» est-il utile ?)
peut-être pas, mais il n'est pas encore trop saoul.
Je trouvais la formulation alambiquée.
Cet univers a beau m'être totalement étranger- et a priori antipathique- je poursuis ma lecture...
Cet univers n'a rien de très particulier. Des gens aisés sans être riches, lui pourrait être financier, contrôleur de gestion (genre, comme disent les jeunots), elle dans la publicité, le marketing (genre), ils ont une conscience à tiroirs, des sentiments parfois généreux parfois égoïstes, des moments où ils mettent un masque, des moments plus rares où ils se découvrent (l'alcool aide tous les milieux à se découvrir). Des millions de gens peuvent se reconnaître, sans doute, et je ne les trouve pas plus antipathiques que d'autres. Tu n'es pas le premier à en parler et je m'en étonne. Je ne vois pas sur quelle base les détester,
Pas les détester, non, mais ne pas éprouver de sympathie pour eux.
et les réactions contre eux sont, il me semble, irrationnelles, tripales, épidermiques. Qu'on n'ait aucune envie de s'en faire des amis, qu'on ne sente avec eux aucun atome crochu, c'est une chose. Mais les détester ? Les riches (aisés, j'ai dit) tous pourris ? Jugeons sur les actes. Qu'ont-ils fait, pensé pour être détestables ?
Ils se regardent un peu le nombril, peut-être ?
Par ailleurs, c'est une remarque de lecteur et elle m'étonne. "Cette univers a beau... je poursuis...". Si on n'écrivait ou ne lisait que des textes parlant de milieux connus de soi et sympathiques, on ne lirait pas grand-chose, non ?
Très juste. Mais il est des univers que nous ne "sentons"pas, des personnages pour lesquels nous peinons à éprouver de la sympathie... Alors, quand c'est du théâtre que nous lisons (et ce n'est pas fait pour), ça complique pas mal la réception. Voilà tout.
Sinon, comme tu le vois, il ne s'agissait que de remarques stylistiques, relevant de "ma" réception.
- on s'est quittés (l'accord du on peut ou ne pas se faire avec le sujet), ouipre, mon côté "puriste, sans doute ?
- pousser un rire : émettre un rire, oui, merci, mais ici je trouvais ça lourd.
- fomenter : susciter, entretenir... Dis, apou, tu doutes de mon lexique ? C'était une remarque de style, ici, je trouvais l'emploi... moyen.
Tu n'as pas un bon Larousse, chez toi ? Et depuis Google... ;- )))
Littré d'abord; TLF ensuite, merci.
- la moitié l'aient... : ici, la moitié représente beaucoup de gens : l'accord peut se faire avec le sujet moitié, singulier, ou le sujet censé représenter cette moitié, les 175000 lecteurs, pluriel
Syllepse, oui, ici elle me semblait malvenue.
Et un bon Bescherelle, aussi... ;-)))
Le Grevisse et le "R.P.R.", surtout.
Il ne suffisait pas de grand-chose, (le «ne» est-il utile ?)
peut-être pas, mais il n'est pas encore trop saoul.
Je trouvais la formulation alambiquée.
Cet univers a beau m'être totalement étranger- et a priori antipathique- je poursuis ma lecture...
Cet univers n'a rien de très particulier. Des gens aisés sans être riches, lui pourrait être financier, contrôleur de gestion (genre, comme disent les jeunots), elle dans la publicité, le marketing (genre), ils ont une conscience à tiroirs, des sentiments parfois généreux parfois égoïstes, des moments où ils mettent un masque, des moments plus rares où ils se découvrent (l'alcool aide tous les milieux à se découvrir). Des millions de gens peuvent se reconnaître, sans doute, et je ne les trouve pas plus antipathiques que d'autres. Tu n'es pas le premier à en parler et je m'en étonne. Je ne vois pas sur quelle base les détester,
Pas les détester, non, mais ne pas éprouver de sympathie pour eux.
et les réactions contre eux sont, il me semble, irrationnelles, tripales, épidermiques. Qu'on n'ait aucune envie de s'en faire des amis, qu'on ne sente avec eux aucun atome crochu, c'est une chose. Mais les détester ? Les riches (aisés, j'ai dit) tous pourris ? Jugeons sur les actes. Qu'ont-ils fait, pensé pour être détestables ?
Ils se regardent un peu le nombril, peut-être ?
Par ailleurs, c'est une remarque de lecteur et elle m'étonne. "Cette univers a beau... je poursuis...". Si on n'écrivait ou ne lisait que des textes parlant de milieux connus de soi et sympathiques, on ne lirait pas grand-chose, non ?
Très juste. Mais il est des univers que nous ne "sentons"pas, des personnages pour lesquels nous peinons à éprouver de la sympathie... Alors, quand c'est du théâtre que nous lisons (et ce n'est pas fait pour), ça complique pas mal la réception. Voilà tout.
Sinon, comme tu le vois, il ne s'agissait que de remarques stylistiques, relevant de "ma" réception.
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
pardon de t'avoir charrié, Pierre-Henri, sur le lexique. Mais je ne l'aurais pas fait si tes critiques avaient été claires, comme cette fois (sur le fond mais toujours pas sur la forme), ce dont je te remercie. Je ne sens pas les choses comme toi et je trouve aussi que ce sont là de tous petits détails, dont j'aimerais te parler ci-dessous.
J'ai réfléchi à notre manière de critiquer les textes. Je faisais comme toi beaucoup de longs commentaires sur des détails (orthographe, emploi d'un mot, etc.). Je crois que je vais arrêter pour me concentrer uniquement sur ce qui pourrait aider véritablement l'auteur. Une construction que l'on trouve mal faite. Des chapitres, des phrases paraissant affaiblir le texte, le rendre incohérent, lourd, etc. Vois-tu ce que je veux dire ?
Enfin, tu dis que ces héros te sont peu sympathiques (je te comprends) que leur univers t'est étranger (RAS) mais ça fait déjà beaucoup de scènes et tu ne me dis pas si la pièce t'interpelle, si tu aimes la suivre. Tu me parles style, de réthorique, c'est bien, mais le plaisir de la lecture, c'est essentiel, non, pour un lecteur ?
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J'ai réfléchi à notre manière de critiquer les textes. Je faisais comme toi beaucoup de longs commentaires sur des détails (orthographe, emploi d'un mot, etc.). Je crois que je vais arrêter pour me concentrer uniquement sur ce qui pourrait aider véritablement l'auteur. Une construction que l'on trouve mal faite. Des chapitres, des phrases paraissant affaiblir le texte, le rendre incohérent, lourd, etc. Vois-tu ce que je veux dire ?
Enfin, tu dis que ces héros te sont peu sympathiques (je te comprends) que leur univers t'est étranger (RAS) mais ça fait déjà beaucoup de scènes et tu ne me dis pas si la pièce t'interpelle, si tu aimes la suivre. Tu me parles style, de réthorique, c'est bien, mais le plaisir de la lecture, c'est essentiel, non, pour un lecteur ?
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
J'avais loupé tout un tas de scènes, je viens de me rattraper. Lecture toujours aussi fluide, sauf peut-être le passage de la scène 10, 1/2 à la scène 10, 2/2 où je trouve que ça grince un tout petit peu, mais c'est vraiment histoire de chipoter, et puis je ne connais rien au théâtre.
On ne s'ennuie pas une minute, j'apprécie comme les personnages évoluent, comme la roue tourne en effet pour chacun d'eux. On cerne mal le frérot, c'est voulu j'imagine...
Autrement, j'ai vu quelque part que Victor pousse un rire jaune, l'expression n'est pas très heureuse.
On ne s'ennuie pas une minute, j'apprécie comme les personnages évoluent, comme la roue tourne en effet pour chacun d'eux. On cerne mal le frérot, c'est voulu j'imagine...
Autrement, j'ai vu quelque part que Victor pousse un rire jaune, l'expression n'est pas très heureuse.
Invité- Invité
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Autrement, j'ai vu quelque part que Victor pousse un rire jaune, l'expression n'est pas très heureuse.
t'as entendu, Pierre-Henri ? Je suis d'accord aussi. Pas très heureux, vous avez raison. Hop, viré ! Je vais regarder ce soir le truc grinçant, Island, je vois même pas ce que c'est, ça avance vite, même pour moi ;-)))
t'as entendu, Pierre-Henri ? Je suis d'accord aussi. Pas très heureux, vous avez raison. Hop, viré ! Je vais regarder ce soir le truc grinçant, Island, je vois même pas ce que c'est, ça avance vite, même pour moi ;-)))
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
toi aussi, les quotes ça se met à te faire cot cot ?apoutsiak a écrit:Autrement, j'ai vu quelque part que Victor pousse un rire jaune, l'expression n'est pas très heureuse.
t'as entendu, Pierre-Henri ? Je suis d'accord aussi. Pas très heureux, vous avez raison. Hop, viré ! Je vais regarder ce soir le truc grinçant, Island, je vois même pas ce que c'est, ça avance vite, même pour moi ;-)))
;-)
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
apoutsiak a écrit:A vos ordres, miss S.
Exécution.
Rompez les rangs.
Eventuellement, tu pourrais peut-être faire profiter tout le monde d'une mise en page nickel ? Si ça te dit, Charles, Mentor ou moi pouvons mettre un lien au début de ce fil vers un fichier PDF et le modifier en fonction de l'avancée des travaux (si tu nous communiques les dernières versions) ? Ça permettrait à ceux qui n'ont pas encore lu et à ceux qui souhaiteraient relire d'avoir le tout en un seul fichier, bien présenté...
Mais c'est vraiment comme tu veux !
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
.
Merci de cette attention, Krys. J'ai posté tout le texte disponible en version word. Il peut être téléchargé à l'adresse :
http://www.mediafire.com/?2i2kawva4tl
Bien entendu, si tu veux mettre ce message en début de fil, ce n'est pas de refus.
< Mentor : fait ;-) >
Merci de cette attention, Krys. J'ai posté tout le texte disponible en version word. Il peut être téléchargé à l'adresse :
http://www.mediafire.com/?2i2kawva4tl
Bien entendu, si tu veux mettre ce message en début de fil, ce n'est pas de refus.
< Mentor : fait ;-) >
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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Merci Mentor. J'ai aussi trouvé un autre moyen sans embêter les modos pour l'actualisation. J'ai posté le texte sur Buzzword, d'Adobe et je l'actualiserai à chaque fois. Le lien :
https://buzzword.acrobat.com/#d=3Rkk4rr9pEysO-dVTj4eSQ
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Merci Mentor. J'ai aussi trouvé un autre moyen sans embêter les modos pour l'actualisation. J'ai posté le texte sur Buzzword, d'Adobe et je l'actualiserai à chaque fois. Le lien :
https://buzzword.acrobat.com/#d=3Rkk4rr9pEysO-dVTj4eSQ
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
évite les quotes de "gras" ( [ b ] et [ /b ] ) autour du lien ou alors mets des espaces sinon le lien ne fonctionnera pas !apoutsiak a écrit:Merci Mentor. J'ai aussi trouvé un autre moyen sans embêter les modos pour l'actualisation. J'ai posté le texte sur Buzzword, d'Adobe et je l'actualiserai à chaque fois. Le lien :
https://buzzword.acrobat.com/#d=3Rkk4rr9pEysO-dVTj4eSQ
je corrige
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
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https://buzzword.acrobat.com/#d=3Rkk4rr9pEysO-dVTj4eSQ
https://buzzword.acrobat.com/#d=3Rkk4rr9pEysO-dVTj4eSQ
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
ouaim... on aboutit sur un écran où on demande de s'inscrire... normal ?
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
J'avais oublié, ce problème. On l'avait déjà évoqué. Mince et flûte, c'est bête qu'Adobe ait mis cette barrière. C'est Charles qui avait fait connaître ce logiciel, est c'est vrai qu'il a un côté sympa, mais apparemment, il faut s'inscrire, partager le document. Ce qu'il y a de super, c'est qu'on peut mettre des commentaires, qu'on actualise comme dans word. On passe la souris sur tel mot signalé, hop ! le commentaire s'affiche. Bidule voit une faute d'ortho, hop, corrigée. Pas besoin d'être modo. No problème de typo, de mise en forme. C'est fait au départ pour partager du boulot, apparemment. Ah, si on avait un truc pareil sur le forum, ça serait fun !
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Fun mais plus pareil.
Puis, imagine que quelqu'un s'amuse à changer tout ton texte pour se marrer... Nan ! J'veux pas.
^^
Puis, imagine que quelqu'un s'amuse à changer tout ton texte pour se marrer... Nan ! J'veux pas.
^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Lucy a écrit:Fun mais plus pareil.
Puis, imagine que quelqu'un s'amuse à changer tout ton texte pour se marrer... Nan ! J'veux pas.
^^
d'un autre côté, ça relativiserait pas mal aussi...
Et ce serait peut-être un bon test d'ego.
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
Y a eu pas mal de tests en son temps de ce côté-là. Mais c’était un temps où, effectivement, les ego n’en étaient pas encore là. Ne faisaient pas en sorte que leur intention tienne le haut de la page de façon permanente. On se refilait des textes et le suivant le réécrivait à sa façon et on laissait redescendre tout ça, conscients de n’être pas les seuls. Un temps où, on ne confondait pas un forum avec un blog. Parce que bien sûr c’est beaucoup plus simple de profiter du travail du voisin que d’exister. Imaginons un peu, ce que je disais l’autre fois mais qui, — peut-être parce que mal dit ou peut-être parce que mal compris — chacun se comportait de la sorte, alors, écrit/réponse, la Une de ce forum serait uniquement composée du travail en cours d’un certain nombre et enverrait de fait, à l’oublie les autres. « Vanité », je crois qu’elle est bien là, écrivant/répondant systématiquement, et pas de place pour le suivant. Je le dis, je le répète, je prends du temps pour ça, VE n’est pas conçu pour que nous assistions aux pérégrinations créatives, aux réflexions des écrivants autocentrés et se dédouanant de quelques commentaires ici et là, histoire d’être en Une permanente. Chaque fois que nous répondons sur l’un de nos texte, un autre bascule en seconde page, chaque fois que nous prolongeons un texte, il en va de même. « Vanité », oui, elle est bien là, mais pour autant, aucune reconnaissance pour ça, des commentaires et autant de réponses, et des « Regardez-moi » sauf que la littérature n’est pas là. Ici, on évite de marner en direct, par courtoisie, par respect, parce que personne n’est le centre du monde et encore moins celui de la littérature lorsqu’elle s’abaisse à n’être que littérateur. Pardon, si je dis ça un peu méchamment, mais il existe des blogs, soit l'envers des forums.pierre-henri a écrit:d'un autre côté, ça relativiserait pas mal aussi...
Et ce serait peut-être un bon test d'ego.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
OK avec toi, Yali ! D'ailleurs, je vais suivre ton exemple. On est sur un forum et je ne dois pas l'oublier. ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
.
Pas OK du tout Lucy, vraiment pas OK du tout. La personne à qui tu dis OK recommence à parler longuement de choses qui n'ont rien à voir avec ce fil, sans n'avoir rien lu ou tout au moins commenté une ligne du texte qui a été écrit. Alors, je vais te dire, Lucy : les activités principales sur un forum de ce type consistent à écrire, lire les oeuvres d'autrui et commenter, selon notre envie et notre humeur, il va de soi, mais en ayant à l'esprit le gain de la mutualité. Alors, je le répète, même si cela me fatigue, que quelqu'un qui n'a rien lu d'un texte, et qui se lance à la suite de ce texte dans de grandes tirades contre les autres participants, manifeste un mépris insupportable envers eux et ce mépris, quel que soit le contenu de sa tirade, m'empêche d'y accorder le moindre intérêt. Un premier post est passé, un deuxième aussi, mais le ton est toujours aussi bouffi de condescendance et d'orgueil, surtout dans cet aveuglement à continuer de pérorer sans avoir fait le moindre effort de parler du texte qui lui était proposé et qui est, quand on écrit sur un fil, pour la énième fois, le minimum syndical. Hugh !
.
Pas OK du tout Lucy, vraiment pas OK du tout. La personne à qui tu dis OK recommence à parler longuement de choses qui n'ont rien à voir avec ce fil, sans n'avoir rien lu ou tout au moins commenté une ligne du texte qui a été écrit. Alors, je vais te dire, Lucy : les activités principales sur un forum de ce type consistent à écrire, lire les oeuvres d'autrui et commenter, selon notre envie et notre humeur, il va de soi, mais en ayant à l'esprit le gain de la mutualité. Alors, je le répète, même si cela me fatigue, que quelqu'un qui n'a rien lu d'un texte, et qui se lance à la suite de ce texte dans de grandes tirades contre les autres participants, manifeste un mépris insupportable envers eux et ce mépris, quel que soit le contenu de sa tirade, m'empêche d'y accorder le moindre intérêt. Un premier post est passé, un deuxième aussi, mais le ton est toujours aussi bouffi de condescendance et d'orgueil, surtout dans cet aveuglement à continuer de pérorer sans avoir fait le moindre effort de parler du texte qui lui était proposé et qui est, quand on écrit sur un fil, pour la énième fois, le minimum syndical. Hugh !
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Re: Sans toi ni l'oie (Théâtre) - Premières scènes
et tous ces échanges (même peu amènes, même hargneux) auraient pu se trouver dans le sujet VOS IDEES SUR L'ECRITURE, ou bien faire l'objet d'u nouveau sujet style BLOG OU FORUM ?
Non ?
parce que, effectivement, avec ce jeu de ping-pong incessant, le présent sujet est tous les jours "à la une"
et le reste descend
mais bon
continuez si ça vous inspire tant
Non ?
parce que, effectivement, avec ce jeu de ping-pong incessant, le présent sujet est tous les jours "à la une"
et le reste descend
mais bon
continuez si ça vous inspire tant
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