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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Celeron, merci également. J'avais noté de voir "Noces rebelles"
Yellow_Submarine- Nombre de messages : 278
Age : 53
Localisation : Fougères
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
promissocque a écrit: Si je peux me permettre de te demander quelque chose en revanche, c'est de te foutre des coups de pieds au cul pour le prochain texte que je compte soumettre ici dans les deux semaines. Il est en cours d'écriture et j'avance lentement, je m'efforce, cela m'intéressera de savoir si les efforts se révèlent productifs ou si je peux retomber tranquillement dans ma paresse habituelle !
Alors voilà, je t'attends sur mon prochain texte. Merci beaucoup.
je suis déjà prêt
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Un petit passage par ici pour remercier ceux qui ont pris le temps de lire et de commenter mon Petit dérapage qui finit dans le mur, et en particulier boc pour ses lumières de prof de philo, ses conseils de lecture ses pistes de réflexions que je suivrai. Je regrette déjà de n'avoir jamais eu ni de véritable cours de philo ni le courage de m'y intéresser en autodidacte, vu de loin ça semble passionnant.
The mec bidon- Nombre de messages : 554
Age : 34
Localisation : Caché
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Mon commentaire n'engage que moi aussi serait-il plus sympatique de vous adresser direct à ceux dont vous causez. A moins bien sûr qu'ils ne méritent pas l'abaissement.alexisdespa a écrit:Expérience littéraire
socque -> c'est par exemple en réaction à la réponse de outretemps que je me pose la question de la lecture du second texte.
Déplaisant et trop significative, cette manière de biaiser, ne pas regarder à qui on cause. Ne colle que trop bien avec le reste!
Pour vous rassurer je ne fais la pluie ni le beau temps, et ne suis gourou que de moi même.
Les autres "instinctifs primaires" feront comme leurs pauvres réflexes leur commanderont.
J'ai jeté, par correction et sans grande attente un oeil sur votre blog avant de commenter, autant dire que je l'ai vite ramassé.
Pour ma part, c'est clair, je ne lirai pas; Vous excuserez l'étroitesse: Angle 30 degrés, pas suffisant!
Mais écrivez, écrivez, surtout ne découragez pas, la place ne manque pas. Vous ne risquez d'encombrer d'importance que vous-même.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Signature 2
Merci de vos commentaires;
à socque et Easter, déjà dit, je répète.
Content Bock, de te savoir comme moi extrait de bassecour! Comme camarade de tranchée en sorte.
Céléron content de t'avoir plu, merci infini pour tes oies alsaciennes. Grande tradition, habitant, tel Rome, proche des barbares !
Merci à Rebecca pour sa clémence.
Quant à Coline, on va penser à poncer sous très peu.
Demi-lune qu'a perdu son chapeau mais pas sa pertinence:
Bien sûr que Ficelle "incrédule" n'en reviendrait pas lui même! Merci infini. Par contre pour s'"entrelorgnent" vous avez raison. Comme je ne sais pas trop l'orthographe, tant que ça souligne pas, feu vert, je passe, sans états d'âmes. Reste à savoir si s'entrelorgner" existe vraiment: je, tu il s'entrelorgne?
Comment faire? Mode d'emploi?
Mais ça ne serait que trop "français" (langue tordue et maso perverse à exceptions ne confirmant que sa propre difficulté) que d' interdire à quelques uns de ses verbes certains pronoms.
Alors, tant pis, je malmène. pas au néologisme près. Treize lettres, pas assez pour m'arrêter.
Trève de délire, entre nous, je pense comme vous, peut-être bien que Bock s'est planté! ;-)
Merci à tous et bonne nuit.
Merci de vos commentaires;
à socque et Easter, déjà dit, je répète.
Content Bock, de te savoir comme moi extrait de bassecour! Comme camarade de tranchée en sorte.
Céléron content de t'avoir plu, merci infini pour tes oies alsaciennes. Grande tradition, habitant, tel Rome, proche des barbares !
Merci à Rebecca pour sa clémence.
Quant à Coline, on va penser à poncer sous très peu.
Demi-lune qu'a perdu son chapeau mais pas sa pertinence:
Bien sûr que Ficelle "incrédule" n'en reviendrait pas lui même! Merci infini. Par contre pour s'"entrelorgnent" vous avez raison. Comme je ne sais pas trop l'orthographe, tant que ça souligne pas, feu vert, je passe, sans états d'âmes. Reste à savoir si s'entrelorgner" existe vraiment: je, tu il s'entrelorgne?
Comment faire? Mode d'emploi?
Mais ça ne serait que trop "français" (langue tordue et maso perverse à exceptions ne confirmant que sa propre difficulté) que d' interdire à quelques uns de ses verbes certains pronoms.
Alors, tant pis, je malmène. pas au néologisme près. Treize lettres, pas assez pour m'arrêter.
Trève de délire, entre nous, je pense comme vous, peut-être bien que Bock s'est planté! ;-)
Merci à tous et bonne nuit.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
bonne nuit, outretemps
à bientôt te lire !
à bientôt te lire !
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Ist das Kunst ?
Hello,
Petit coucou aux gens qui ont commenté récemment - et petit coucou aux autres aussi, pas de jaloux.
Juste pour dire que bon sang mais c'est bien sûr, on peut aussi faire référence à Hiéronymus Bosch.
Personnellement, dans le genre halluciné, je suis beaucoup familier avec Hans Rudi Giger, mais je n'ai absolument pas pensé à lui en écrivant ma scène. Giger en peinture, c'est un peu comme Brussolo dans les romans, on ne peut pas lui ressembler sans le refaire, il absorbe, il happe. Je n'ai pas visé aussi haut. Comme je le disais, je me suis contenté de me laisser "porter" par les œuvres de George Grosz. Si vous avez la curiosité de lancer une recherche d'images sur ce nom, vous pourrez vous amuser à refaire l'exercice en sens inverse, vous imprégner de l'ambiance particulière qui se dégage de ce qu'il a créé, puis "visualiser" la ricanante conductrice et son méchant bolide traités sur ce mode, vous verrez que ça correspond assez bien, c'est quelque chose que Grosz aurait pu faire.
En tous cas, avec moi, ça a fonctionné.
Merci à ceux qui ont pris la peine de me lire et, plus encore, celle de laisser un commentaire. Au moins, on se dit qu'on ne s'est pas cassé la nénette dans l'indifférence générale.
A suivre,
Ubik.
Petit coucou aux gens qui ont commenté récemment - et petit coucou aux autres aussi, pas de jaloux.
Juste pour dire que bon sang mais c'est bien sûr, on peut aussi faire référence à Hiéronymus Bosch.
Personnellement, dans le genre halluciné, je suis beaucoup familier avec Hans Rudi Giger, mais je n'ai absolument pas pensé à lui en écrivant ma scène. Giger en peinture, c'est un peu comme Brussolo dans les romans, on ne peut pas lui ressembler sans le refaire, il absorbe, il happe. Je n'ai pas visé aussi haut. Comme je le disais, je me suis contenté de me laisser "porter" par les œuvres de George Grosz. Si vous avez la curiosité de lancer une recherche d'images sur ce nom, vous pourrez vous amuser à refaire l'exercice en sens inverse, vous imprégner de l'ambiance particulière qui se dégage de ce qu'il a créé, puis "visualiser" la ricanante conductrice et son méchant bolide traités sur ce mode, vous verrez que ça correspond assez bien, c'est quelque chose que Grosz aurait pu faire.
En tous cas, avec moi, ça a fonctionné.
Merci à ceux qui ont pris la peine de me lire et, plus encore, celle de laisser un commentaire. Au moins, on se dit qu'on ne s'est pas cassé la nénette dans l'indifférence générale.
A suivre,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Ist das Kunst ?
Alors de ce côté là, on est bien éloignés.
J'ignorais pleinement qu'il y eût Germains en "Dada"!
En tout cas, pour ce qui te concerne! Quelle écriture!
Je ne connais de la peinture allemande du XXème que les expressionnistes que j'aime beaucoup, et le "Blaue Reitter" qui doit tourner autour. Pas du tout "Grosz". On trouve sur le net des repros ? Moi, pour ce qu'est de la musique, rock 'n' roll classique, Johnny, sans honte, Moyen âge, Schubert, les "Lieder" (ma femme trouve très beau,mais comprend pas: Qu'est-ce que ça dit? Alors je lui traduit "cochon"). "Sale cochon menteur, sale menteur", et moi je rigole et fais la truite qui frétille: irrésistible! En plus quelques airs d'opéras (quelques uns, pas plus).Je me suis laissé imprégner de certaines oeuvres de Grosz, que j'ai regardées longuement. Puis, quand je me suis mis au boulot, j'ai cessé de les contempler et j'ai imaginé ce que j'aurais fait, moi, si j'avais peint dans le style de Grosz. Et ça a donné ces descriptions. Disons que j'ai mis mon imagination "à la sauce de", je me suis calé sur le diapason de Grosz, et de toute cette époque
Alors de ce côté là, on est bien éloignés.
J'ignorais pleinement qu'il y eût Germains en "Dada"!
En tout cas, pour ce qui te concerne! Quelle écriture!
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Ist das Kunst ?
Salut,
Tu me fais rire avec l'histoire de ta femme et de tes traductions... Le comique est une seconde nature, chez toi ? Merci, ça fait du bien...
Voilà des liens ( espérons qu'ils fonctionnent ) vers Grosz, mais aussi Giger :
http://images.google.fr/images?hl=fr&safe=off&client=firefox-a&channel=s&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&um=1&sa=1&q=george+grosz&btnG=Rechercher&aq=f&oq=&start=0
http://images.google.fr/images?hl=fr&safe=off&client=firefox-a&channel=s&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&um=1&sa=1&q=hans+rudi+giger&btnG=Rechercher&aq=f&oq=&start=0
http://www.hrgigermuseum.com/
... et, pour faire bonne mesure, et puis pour les éventuels curieux, un chouïa de Magma :
https://www.youtube.com/watch?v=QZ6Dqv-mqwI&NR=1
https://www.youtube.com/watch?v=SsnDdq4V8zg
... Et sinon, voilà les infos que j'avais "sous le coude", concernant Grosz :
George Grosz fut un dessinateur et un peintre allemand puis américain. Témoin de la première Guerre mondiale, de l'échec de la Révolution en Allemagne puis de la montée du nazisme, il a réalisé des dessins qui sont une violente attaque contre l'ordre établi. Il a exprimé dans son art sa haine pour le militarisme, le clergé et la bourgeoisie. Son influence sur les caricaturistes d'aujourd'hui est indéniable. Ses dessins sont souvent utilisés dans des dossiers ou des documents à l'école pour illustrer l'histoire de l'Allemagne entre 1918 et 1933.
Il est né à Berlin en 1893. Il passe son enfance en Poméranie. Il suit des études artistiques à l'Académie royale de Dresde puis à Berlin. Son premier dessin est publié en 1910. En 1913, il voyage à Paris où il rencontre le peintre Jules Pascin.
Il est volontaire en 1914 mais est réformé pour raisons de santé en 1915. Il est réincorporé en 1917 et finira la guerre dans divers centres hospitaliers. Plusieurs de ses dessins montrent les champs de batailles avec leurs cortèges de destructions, de morts et de prisonniers. En 1916, refusant le nationalisme germanique, il transforme son prénom Georg en George et son nom Gross en Grosz. Il parle anglais par provocation.
Ses influences sont multiples. Ses débuts sont marqués par le Jugendstil (Art Nouveau). On retrouve le futurisme italien avec son dynamisme et sa qualité visionnaire dans une oeuvre comme La Ville (1916). Puis c'est la période dadaïste avec des photomontages et des collages pour des publications satiriques qu'il anime. L'expressionnisme est ensuite très présent, notamment dans Ecce Homo, un recueil d'aquarelles antireligieuses et antimilitaristes. Après 1924, on a qualifié aussi sa peinture de vériste dans le sens de la Nouvelle Objectivité.
Il défend la Révolution soviétique et adhère au KPD (Parti communiste allemand) en décembre 1918. L'écrasement de la révolution allemande radicalise ses dessins. Parmi les oeuvres de cette époque, on peut citer Noske buvant à la mort de la jeune révolution (1919), Ouvriers jugeant l'armée sous un portrait de Karl Liebknecht (1919), Allemagne conte d'hiver (1917-1919). Au centre de cette peinture, aujourd'hui perdue, un gros bourgeois allemand, le cigare aux lèvres lit son journal. Au dessous de lui sont représentés les trois piliers de la société : l'armée, l'Eglise, l'école. Il se cramponne à sa fourchette et son couteau, autour de lui, le monde vacille. Un matelot révolutionnaire et une prostituée complètent ce tableau. Les guérisseurs de la foi (extrait du recueil Gott mit uns, 1920) représente un squelette se présentant devant le conseil de révision. Tous les officiers présents l'envoient sans problème à l'armée.
L'hommage à Oskar Panizza (1917-1918) est réalisé selon le principe du collage. la couleur dominante est rouge sang. Le tableau représente une procession hallucinante de figures déshumanisées. Au premier plan, trois figures symbolisent la syphilis, l'alcoolisme et la peste. La mort triomphe au centre de la composition. La folie de la race humaine rappelle Bosch et Bruegel. Oskar Panizza était psychiatre et écrivain maudit. Il fut deux fois condamné pour blasphème et crime de lèse-majesté. A partir de 1904, il sera interné.
Dada est né à Zurich en 1916. Le mouvement arrive à Berlin en 1918. George Grosz en est l'un des premiers représentants Il réalise avec John Heartfield (1891-1968) un photomontage intitulé Dadamerika. Les oeuvres, écrits et manifestations collectives sont influencés par le mouvement révolutionnaire marxiste mais avec le poète Franz Jung, à Berlin, Dada présente également des tendances anarchistes ou nihilistes. La première soirée Dada est organisée en avril 1919 dans la salle de la Nouvelle Sécession. Le poète et écrivain Richard Huelsenbeck (1892-1974) prononce le premier manifeste Dada dont il est le principal auteur. Il affirme le cosmopolitisme du mouvement ainsi que l'opposition à toute tendance éthique ou esthétique.
Dans les meetings Dada, les spectateurs étaient couverts d'injures. On en venait régulièrement aux mains et il fallut demander l'autorisation de la police avant d'organiser une nouvelle réunion. Tout était tourné en dérision. Les différends entre artistes se réglaient aussi sur la scène. Un jour, une course fut organisée entre une machine à coudre manoeuvrée par George Grosz et une machine à écrire actionnée par Walter Mehring. George Grosz fut nommé Propagandada. Berlin fut couvert d'affichettes avec des slogans tels que « Dada ist da ! », « Dada siegt », « Dada ! Dada über alles », « Dada ist sinnlos » (Dada n'a pas de sens). Dada représente un nihilisme total : le néant, le vide, le trou. En 1919 et 1920 paraît la revue Der Dada.
En 1920, George Grosz, John Heartfield et Raoul Hausmann organisent la première Foire internationale Dada. Elle a lieu à la Galerie Otto Burchard. Au plafond était accroché un général empaillé avec une tête de porc, oeuvre de Rudolf Schlichter. Une pancarte signalait qu'il avait été « pendu par le peuple ». 174 oeuvres sont présentées : dessins, collages et objets, textes Dada et politiques. On remarque la présence d'oeuvres de Max Ernst et d'Otto Dix. La galerie sera fermée sur ordre de la police et condamnée à une amende.
En 1922, il passe six mois en Russie soviétique avec l'écrivain danois Martin Andersen-Nexø. Il rencontre brièvement Lénine et d'autres dirigeants. Après avoir été fasciné par la Révolution, le bilan de son voyage est plutôt accablant. Il ne trouve rien de positif dans la Russie de 1922. La faim, la bureaucratie, les destructions sont omniprésentes. Il quitte le PC en 1923 mais continue à donner des dessins à ses journaux. On y voit des bourgeois repus et obscènes, des militaires grotesques et arrogants. En 1927, Sacco et Vanzetti est un dessin d'actualité qui représente la Statue de la liberté couverte de sang et brandissant une chaise électrique. C'est une dénonciation des condamnations à mort des deux anarchistes italiens.
Son pessimisme est présent derrière une perfection glacée à la De Chirico. Le Portrait de son ami Max Hermann-Neisse (1925) le représente cruellement en nabot recroquevillé dans son fauteuil bien qu'il fut son défenseur lors d'un procès.
En 1928, Erwin Piscator avait mis en scène le livre de Jaroslav Hašek, Les aventures du brave soldat Chveik. Des dessins de George Grosz étaient projetés à l'arrière de la scène. Une partie d'entre eux seront rassemblés dans un recueil intitulé Arrière-plan. Cette publication lui vaut une condamnation à deux mois de prison et 2000 marks d'amende pour blasphème mais sera acquitté en appel deux ans plus tard. On y voyait un Christ crucifié avec un masque à gaz et des bottes militaires, la croix menaçait de tomber, la légende était Ferme-la et continue à servir.
En 1921, un premier procès lui avait valu une amende de 300 marks pour insulte à l'armée dans le recueil Gott mit uns. En 1924, il avait été condamné à 6000 marks pour outrage aux bonnes moeurs à cause du recueil Ecce Homo où il décrivait la vie privée de la bourgeoisie.
En 1930, il dessine un boucher caressant un animal écorché. Ses viscères sont posées au premier plan comme les couleurs d'un peintre sur sa palette.
Il émigre quelques jours avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Le régime nazi lui retire sa nationalité allemande et ses oeuvres trouveront une place de choix dans l'exposition sur l'art dégénéré en 1937.
Son talent de caricaturiste est très apprécié aux Etats-Unis. Invité par l'Art Students League de New York, il y donne des cours de dessin. Il dessine pour des journaux puis crée sa propre école. Il va prendre la nationalité américaine. Mais il est trop admiratif pour être critique et son talent s'étiole. Ses peintures deviennent plus calmes et sereines. Il continue cependant ses dessins d'actualité : camps de concentration, calvaire de l'anarchiste Erich Mühsam (C'était un écrivain, 1934), arrivée de Franco au pouvoir en Espagne.
En 1946, il écrit sa biographie Un petit oui et un grand non. Il s'agit d'un récit plein d'humour et de spontanéité. Il n'épargne pas les membres de l'intelligentsia berlinoise qu'il a connus comme Heinrich Mann ou Bertolt Brecht.
Il retrouve cependant sa véhémence antérieure Il représente des vieillards armés de fourchettes tordues qui continuent la guerre. En 1946, Le Puits est une évocation hallucinée de l'Europe en ruines. En 1950, la série des Hommes bâtons est une vision cauchemardesque de la croissance démographique.
Ses dessins raillent aussi les moeurs de sa patrie d'adoption. En 1958, Cookery School (L'école de cuisine ou La vallée des saucisses) est une série de collages grotesques avec des images provenant de magazines et de publicités. C'est une critique de la société de consommation américaine. Cette oeuvre anticipe le pop'art.
Après plusieurs voyages en Europe, il décide en juin 1959 de s'installer à Berlin. Le mois suivant, en rentrant d'une soirée bien arrosée, il meurt des suites d'une chute dans l'escalier de sa cave.
Felip Equy
Bonne lecture amigo, et au plaisir.
Ubik.
Tu me fais rire avec l'histoire de ta femme et de tes traductions... Le comique est une seconde nature, chez toi ? Merci, ça fait du bien...
Voilà des liens ( espérons qu'ils fonctionnent ) vers Grosz, mais aussi Giger :
http://images.google.fr/images?hl=fr&safe=off&client=firefox-a&channel=s&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&um=1&sa=1&q=george+grosz&btnG=Rechercher&aq=f&oq=&start=0
http://images.google.fr/images?hl=fr&safe=off&client=firefox-a&channel=s&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&um=1&sa=1&q=hans+rudi+giger&btnG=Rechercher&aq=f&oq=&start=0
http://www.hrgigermuseum.com/
... et, pour faire bonne mesure, et puis pour les éventuels curieux, un chouïa de Magma :
https://www.youtube.com/watch?v=QZ6Dqv-mqwI&NR=1
https://www.youtube.com/watch?v=SsnDdq4V8zg
... Et sinon, voilà les infos que j'avais "sous le coude", concernant Grosz :
George Grosz fut un dessinateur et un peintre allemand puis américain. Témoin de la première Guerre mondiale, de l'échec de la Révolution en Allemagne puis de la montée du nazisme, il a réalisé des dessins qui sont une violente attaque contre l'ordre établi. Il a exprimé dans son art sa haine pour le militarisme, le clergé et la bourgeoisie. Son influence sur les caricaturistes d'aujourd'hui est indéniable. Ses dessins sont souvent utilisés dans des dossiers ou des documents à l'école pour illustrer l'histoire de l'Allemagne entre 1918 et 1933.
Il est né à Berlin en 1893. Il passe son enfance en Poméranie. Il suit des études artistiques à l'Académie royale de Dresde puis à Berlin. Son premier dessin est publié en 1910. En 1913, il voyage à Paris où il rencontre le peintre Jules Pascin.
Il est volontaire en 1914 mais est réformé pour raisons de santé en 1915. Il est réincorporé en 1917 et finira la guerre dans divers centres hospitaliers. Plusieurs de ses dessins montrent les champs de batailles avec leurs cortèges de destructions, de morts et de prisonniers. En 1916, refusant le nationalisme germanique, il transforme son prénom Georg en George et son nom Gross en Grosz. Il parle anglais par provocation.
Ses influences sont multiples. Ses débuts sont marqués par le Jugendstil (Art Nouveau). On retrouve le futurisme italien avec son dynamisme et sa qualité visionnaire dans une oeuvre comme La Ville (1916). Puis c'est la période dadaïste avec des photomontages et des collages pour des publications satiriques qu'il anime. L'expressionnisme est ensuite très présent, notamment dans Ecce Homo, un recueil d'aquarelles antireligieuses et antimilitaristes. Après 1924, on a qualifié aussi sa peinture de vériste dans le sens de la Nouvelle Objectivité.
Il défend la Révolution soviétique et adhère au KPD (Parti communiste allemand) en décembre 1918. L'écrasement de la révolution allemande radicalise ses dessins. Parmi les oeuvres de cette époque, on peut citer Noske buvant à la mort de la jeune révolution (1919), Ouvriers jugeant l'armée sous un portrait de Karl Liebknecht (1919), Allemagne conte d'hiver (1917-1919). Au centre de cette peinture, aujourd'hui perdue, un gros bourgeois allemand, le cigare aux lèvres lit son journal. Au dessous de lui sont représentés les trois piliers de la société : l'armée, l'Eglise, l'école. Il se cramponne à sa fourchette et son couteau, autour de lui, le monde vacille. Un matelot révolutionnaire et une prostituée complètent ce tableau. Les guérisseurs de la foi (extrait du recueil Gott mit uns, 1920) représente un squelette se présentant devant le conseil de révision. Tous les officiers présents l'envoient sans problème à l'armée.
L'hommage à Oskar Panizza (1917-1918) est réalisé selon le principe du collage. la couleur dominante est rouge sang. Le tableau représente une procession hallucinante de figures déshumanisées. Au premier plan, trois figures symbolisent la syphilis, l'alcoolisme et la peste. La mort triomphe au centre de la composition. La folie de la race humaine rappelle Bosch et Bruegel. Oskar Panizza était psychiatre et écrivain maudit. Il fut deux fois condamné pour blasphème et crime de lèse-majesté. A partir de 1904, il sera interné.
Dada est né à Zurich en 1916. Le mouvement arrive à Berlin en 1918. George Grosz en est l'un des premiers représentants Il réalise avec John Heartfield (1891-1968) un photomontage intitulé Dadamerika. Les oeuvres, écrits et manifestations collectives sont influencés par le mouvement révolutionnaire marxiste mais avec le poète Franz Jung, à Berlin, Dada présente également des tendances anarchistes ou nihilistes. La première soirée Dada est organisée en avril 1919 dans la salle de la Nouvelle Sécession. Le poète et écrivain Richard Huelsenbeck (1892-1974) prononce le premier manifeste Dada dont il est le principal auteur. Il affirme le cosmopolitisme du mouvement ainsi que l'opposition à toute tendance éthique ou esthétique.
Dans les meetings Dada, les spectateurs étaient couverts d'injures. On en venait régulièrement aux mains et il fallut demander l'autorisation de la police avant d'organiser une nouvelle réunion. Tout était tourné en dérision. Les différends entre artistes se réglaient aussi sur la scène. Un jour, une course fut organisée entre une machine à coudre manoeuvrée par George Grosz et une machine à écrire actionnée par Walter Mehring. George Grosz fut nommé Propagandada. Berlin fut couvert d'affichettes avec des slogans tels que « Dada ist da ! », « Dada siegt », « Dada ! Dada über alles », « Dada ist sinnlos » (Dada n'a pas de sens). Dada représente un nihilisme total : le néant, le vide, le trou. En 1919 et 1920 paraît la revue Der Dada.
En 1920, George Grosz, John Heartfield et Raoul Hausmann organisent la première Foire internationale Dada. Elle a lieu à la Galerie Otto Burchard. Au plafond était accroché un général empaillé avec une tête de porc, oeuvre de Rudolf Schlichter. Une pancarte signalait qu'il avait été « pendu par le peuple ». 174 oeuvres sont présentées : dessins, collages et objets, textes Dada et politiques. On remarque la présence d'oeuvres de Max Ernst et d'Otto Dix. La galerie sera fermée sur ordre de la police et condamnée à une amende.
En 1922, il passe six mois en Russie soviétique avec l'écrivain danois Martin Andersen-Nexø. Il rencontre brièvement Lénine et d'autres dirigeants. Après avoir été fasciné par la Révolution, le bilan de son voyage est plutôt accablant. Il ne trouve rien de positif dans la Russie de 1922. La faim, la bureaucratie, les destructions sont omniprésentes. Il quitte le PC en 1923 mais continue à donner des dessins à ses journaux. On y voit des bourgeois repus et obscènes, des militaires grotesques et arrogants. En 1927, Sacco et Vanzetti est un dessin d'actualité qui représente la Statue de la liberté couverte de sang et brandissant une chaise électrique. C'est une dénonciation des condamnations à mort des deux anarchistes italiens.
Son pessimisme est présent derrière une perfection glacée à la De Chirico. Le Portrait de son ami Max Hermann-Neisse (1925) le représente cruellement en nabot recroquevillé dans son fauteuil bien qu'il fut son défenseur lors d'un procès.
En 1928, Erwin Piscator avait mis en scène le livre de Jaroslav Hašek, Les aventures du brave soldat Chveik. Des dessins de George Grosz étaient projetés à l'arrière de la scène. Une partie d'entre eux seront rassemblés dans un recueil intitulé Arrière-plan. Cette publication lui vaut une condamnation à deux mois de prison et 2000 marks d'amende pour blasphème mais sera acquitté en appel deux ans plus tard. On y voyait un Christ crucifié avec un masque à gaz et des bottes militaires, la croix menaçait de tomber, la légende était Ferme-la et continue à servir.
En 1921, un premier procès lui avait valu une amende de 300 marks pour insulte à l'armée dans le recueil Gott mit uns. En 1924, il avait été condamné à 6000 marks pour outrage aux bonnes moeurs à cause du recueil Ecce Homo où il décrivait la vie privée de la bourgeoisie.
En 1930, il dessine un boucher caressant un animal écorché. Ses viscères sont posées au premier plan comme les couleurs d'un peintre sur sa palette.
Il émigre quelques jours avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Le régime nazi lui retire sa nationalité allemande et ses oeuvres trouveront une place de choix dans l'exposition sur l'art dégénéré en 1937.
Son talent de caricaturiste est très apprécié aux Etats-Unis. Invité par l'Art Students League de New York, il y donne des cours de dessin. Il dessine pour des journaux puis crée sa propre école. Il va prendre la nationalité américaine. Mais il est trop admiratif pour être critique et son talent s'étiole. Ses peintures deviennent plus calmes et sereines. Il continue cependant ses dessins d'actualité : camps de concentration, calvaire de l'anarchiste Erich Mühsam (C'était un écrivain, 1934), arrivée de Franco au pouvoir en Espagne.
En 1946, il écrit sa biographie Un petit oui et un grand non. Il s'agit d'un récit plein d'humour et de spontanéité. Il n'épargne pas les membres de l'intelligentsia berlinoise qu'il a connus comme Heinrich Mann ou Bertolt Brecht.
Il retrouve cependant sa véhémence antérieure Il représente des vieillards armés de fourchettes tordues qui continuent la guerre. En 1946, Le Puits est une évocation hallucinée de l'Europe en ruines. En 1950, la série des Hommes bâtons est une vision cauchemardesque de la croissance démographique.
Ses dessins raillent aussi les moeurs de sa patrie d'adoption. En 1958, Cookery School (L'école de cuisine ou La vallée des saucisses) est une série de collages grotesques avec des images provenant de magazines et de publicités. C'est une critique de la société de consommation américaine. Cette oeuvre anticipe le pop'art.
Après plusieurs voyages en Europe, il décide en juin 1959 de s'installer à Berlin. Le mois suivant, en rentrant d'une soirée bien arrosée, il meurt des suites d'une chute dans l'escalier de sa cave.
Felip Equy
Bonne lecture amigo, et au plaisir.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
La photo de mariage
merci de vos commentaires...Flaubert a fait mieux, fort heureusement ;-)
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Yellow_Submarine- Nombre de messages : 278
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Flaubert n'est pas forcément un modèle... au vingtième siècle aussi, il y a des grands... mais quitte à choisir, chez Flaubert, des histoires d'amour en miettes, je préfère L'Education sentimentale à Madame Bovary.
Celeron02- Nombre de messages : 713
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Sur Amor 6.
-à socque : houla, hiboux, cailloux, genoux, choux ? j'étais meilleur que cela, en orthographe, quand j'étais petit - mais il est vrai, que j'écrivais moins, aussi
-à Easter(Island) : thx m8!
-à Easter(Island) : thx m8!
Celeron02- Nombre de messages : 713
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Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
-à alex : j'espère que ça te plaira, n'hésite pas à me dire ce qui te déplaît, aussi bien
Bonne nuit à toutes et tous !
Bonne nuit à toutes et tous !
Celeron02- Nombre de messages : 713
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Date d'inscription : 19/12/2009
Amor 7
Hello,
-à socque : hum, alors la bonne question serait, mais pourquoi donc suis-je si égocentrique et niais ?
J'ai un sac plein de bouchons plastiques, qu'on m'a confié en décembre... il se trouve que la personne qui me l'a filé (avec mon consentement, certes) est une sorte de rival par accident... j'oublie à chaque fois de le vider dans le bac de récupération de mon ancien lycée... ce sac est toujours chez moi... je ne sais pas dans quel casier le fiche, à elle ou à lui ? Je pense m'abstenir. Ma vie est assez compliquée comme cela.
En tout cas, je trouve la remarque très pertinente : l'égocentrisme doit être lié à l'échec amoureux, chez moi. Un aspect sans doute mauvais, mais qui, paradoxalement me permettrait de survivre... quand tout est fichu. Une sorte d'instinct de conservation, qui marche assez bien, finalement...
Bonne journée !
-à socque : hum, alors la bonne question serait, mais pourquoi donc suis-je si égocentrique et niais ?
J'ai un sac plein de bouchons plastiques, qu'on m'a confié en décembre... il se trouve que la personne qui me l'a filé (avec mon consentement, certes) est une sorte de rival par accident... j'oublie à chaque fois de le vider dans le bac de récupération de mon ancien lycée... ce sac est toujours chez moi... je ne sais pas dans quel casier le fiche, à elle ou à lui ? Je pense m'abstenir. Ma vie est assez compliquée comme cela.
En tout cas, je trouve la remarque très pertinente : l'égocentrisme doit être lié à l'échec amoureux, chez moi. Un aspect sans doute mauvais, mais qui, paradoxalement me permettrait de survivre... quand tout est fichu. Une sorte d'instinct de conservation, qui marche assez bien, finalement...
Bonne journée !
Celeron02- Nombre de messages : 713
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
-à alex : oui c'est très disparate, décousu, parce que je ne sais pas par où commencer, et les idées se bousculent un peu... c'est en effet une sorte d'excercice, de style je ne sais pas, enfin d'écriture...
C'est intéressant aussi cette idée que j'oscille entre volonté de séduction, et auto-thérapie : entre volonté de plaire, et désir d'impassibilité.
Ce que je vis est entr'exprimé par la littérature, mais il ne faudrait pas que ce soient des prétentions d'écriture qui m'empêchent de vivre !
Oui, là c'est moi qui suis "déchiré"... faut que je me concentre sur mon job (en avant les tessons...).
A+
C'est intéressant aussi cette idée que j'oscille entre volonté de séduction, et auto-thérapie : entre volonté de plaire, et désir d'impassibilité.
Ce que je vis est entr'exprimé par la littérature, mais il ne faudrait pas que ce soient des prétentions d'écriture qui m'empêchent de vivre !
Oui, là c'est moi qui suis "déchiré"... faut que je me concentre sur mon job (en avant les tessons...).
A+
Celeron02- Nombre de messages : 713
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
-alex : au fait, merci d'avoir lu.
Celeron02- Nombre de messages : 713
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Celeron02 a écrit:Hello,
-à socque : hum, alors la bonne question serait, mais pourquoi donc suis-je si égocentrique et niais ?
(...)
La phrase fait transparaître chez le narrateur un égocentrisme niais, ou plutôt naïf. Ce genre de question donne à penser que la personne qui se la pose s'imagine être la première, dans l'histoire de l'humanité, à s'étonner de la dualité de sa nature !
Je ne confonds pas l'auteur et son texte.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Et je ne parle que du texte, toujours. Pardon si j'ai pu vous donner l'impression du contraire.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
La photo de mariage :
Merci de vos commentaires. Dans l'écriture, ce que j'aime (et je parle pour moi), c'est le décalage d'une narration quasi-clinique en contradiction avec la légèreté du verbe. L'idée de décrire comme un entomologiste les êtres humains, pantins de leurs instincts les plus vils. Parfois, ce compte rendu sert le récit, en instllant la distanciation nécessaire pour supporter les situations les plus indicibles, parfois au contraire, il fige et ennuie, comme je peux m'en rendre compte grâce à vos commentaires. A moi de trouver le juste milieu. Vraiment merci
Lemon a : la personne concernée a détesté ce texte, miroir trop fidèle de sa réalité quotidienne ;-)
Merci de vos commentaires. Dans l'écriture, ce que j'aime (et je parle pour moi), c'est le décalage d'une narration quasi-clinique en contradiction avec la légèreté du verbe. L'idée de décrire comme un entomologiste les êtres humains, pantins de leurs instincts les plus vils. Parfois, ce compte rendu sert le récit, en instllant la distanciation nécessaire pour supporter les situations les plus indicibles, parfois au contraire, il fige et ennuie, comme je peux m'en rendre compte grâce à vos commentaires. A moi de trouver le juste milieu. Vraiment merci
Lemon a : la personne concernée a détesté ce texte, miroir trop fidèle de sa réalité quotidienne ;-)
Yellow_Submarine- Nombre de messages : 278
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Date d'inscription : 08/01/2010
merci à vous
Lettre à son maître
merci à vous
j'ai écris des échanges entre un jeune femme forte de caractère et un hommes d'affaire qui commence un jeu mais au fur et à mesure de leurs échanges et de leurs rencontre cela devient une dépandance mais je n'ai terminé que tous leurs échanges cependant interposé à cela il y a d'autres personnages et cette jeunne femme vit d'autres histoires en parallèle enfin c'est compliqué en deux mots et surtt pas encore rédigé!!
cepandant vos réactions me font plaisir!!
encore merci
amandine
merci à vous
j'ai écris des échanges entre un jeune femme forte de caractère et un hommes d'affaire qui commence un jeu mais au fur et à mesure de leurs échanges et de leurs rencontre cela devient une dépandance mais je n'ai terminé que tous leurs échanges cependant interposé à cela il y a d'autres personnages et cette jeunne femme vit d'autres histoires en parallèle enfin c'est compliqué en deux mots et surtt pas encore rédigé!!
cepandant vos réactions me font plaisir!!
encore merci
amandine
amandinemary- Nombre de messages : 51
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Date d'inscription : 28/09/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Ubik
Extra, surtout le premier site. Tout à fait exptionnel. Je connaissais ( un peu) sans savoir. Meidner, beckman, Heckel, je trouve tout cela ressemblant autant que follement superbe. Couleurs quand même très expressionniste!
Je crois même avoir réussi à piquer un fond d'écran. Mais, pas doué, pas sûr, quand même peut-être !
D'ailleurs j'ai retrouvé (un peu) dans dans 'l'"expressionnisme" de Elger, une ou deux repro, mais bonnes et bien choisies.
Je vais jeter un oeil pour voir s'il existe des bouquins dessus (et dessous).
Grand merci, camarade, tu m'élargis la vue: 37°.
La musique, j'ai pas osé. Trop de tremblements simultanés de tous les sens risquent de ruiner le reste du fragile édicule.
Alors prudence et pas de loup, sans quoi, chaise à roulettes russes, seule solution !
Ja, das ist verdammtmahl Kunst !Voilà des liens ( espérons qu'ils fonctionnent ) vers Grosz, mais aussi Giger
Extra, surtout le premier site. Tout à fait exptionnel. Je connaissais ( un peu) sans savoir. Meidner, beckman, Heckel, je trouve tout cela ressemblant autant que follement superbe. Couleurs quand même très expressionniste!
Je crois même avoir réussi à piquer un fond d'écran. Mais, pas doué, pas sûr, quand même peut-être !
D'ailleurs j'ai retrouvé (un peu) dans dans 'l'"expressionnisme" de Elger, une ou deux repro, mais bonnes et bien choisies.
Je vais jeter un oeil pour voir s'il existe des bouquins dessus (et dessous).
Grand merci, camarade, tu m'élargis la vue: 37°.
La musique, j'ai pas osé. Trop de tremblements simultanés de tous les sens risquent de ruiner le reste du fragile édicule.
Alors prudence et pas de loup, sans quoi, chaise à roulettes russes, seule solution !
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Outretemps,
Vos réponses sont à la limite de l'agressivité mêlée à du dédain. Je n'ai jamais vu une telle réaction emportée par rapport à mes textes et me demande donc si cela est plutôt une question de personnalité. Nous connaitrions-nous dans la vie ?
Ou bien est-ce ma démarche qui vous démange ?
A chacun son style et le respect du style de l'autre me paraît un bon slogan auquel vous n'adhérez que très peu. M'accuser de despotisme littéraire est tout à fait ironique lorsqu'on lit vos commentaires à mon propos.
Quoi qu'il en soit, fort heureusement nombreux sont ceux qui apprécient mon style et mes idées car, sans eux, je me serais déjà laissé emporté par un ras le bol infini en vous lisant.
Votre dévoué,
Alexis
Vos réponses sont à la limite de l'agressivité mêlée à du dédain. Je n'ai jamais vu une telle réaction emportée par rapport à mes textes et me demande donc si cela est plutôt une question de personnalité. Nous connaitrions-nous dans la vie ?
Ou bien est-ce ma démarche qui vous démange ?
A chacun son style et le respect du style de l'autre me paraît un bon slogan auquel vous n'adhérez que très peu. M'accuser de despotisme littéraire est tout à fait ironique lorsqu'on lit vos commentaires à mon propos.
Quoi qu'il en soit, fort heureusement nombreux sont ceux qui apprécient mon style et mes idées car, sans eux, je me serais déjà laissé emporté par un ras le bol infini en vous lisant.
Votre dévoué,
Alexis
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Approche surréaliste (écriture automatique)
je vois pas bien ce que tu veux dire par là Egide ?!Egide a écrit:Well… Si c'est vraiment de l'écriture automatique, que sera ton écriture écrite…
James Douglas- Nombre de messages : 12
Age : 33
Localisation : Rennes
Date d'inscription : 24/01/2010
Ist das Kunst ?
Salut,outretemps a écrit:A UbikJa, das ist verdammtmahl Kunst !Voilà des liens ( espérons qu'ils fonctionnent ) vers Grosz, mais aussi Giger
Extra, surtout le premier site. Tout à fait exptionnel. Je connaissais ( un peu) sans savoir. Meidner, beckman, Heckel, je trouve tout cela ressemblant autant que follement superbe. Couleurs quand même très expressionniste!
Je crois même avoir réussi à piquer un fond d'écran. Mais, pas doué, pas sûr, quand même peut-être !
D'ailleurs j'ai retrouvé (un peu) dans dans 'l'"expressionnisme" de Elger, une ou deux repro, mais bonnes et bien choisies.
Je vais jeter un oeil pour voir s'il existe des bouquins dessus (et dessous).
Grand merci, camarade, tu m'élargis la vue: 37°.
La musique, j'ai pas osé. Trop de tremblements simultanés de tous les sens risquent de ruiner le reste du fragile édicule.
Alors prudence et pas de loup, sans quoi, chaise à roulettes russes, seule solution !
Content de constater que je n'ai pas en vain collationné tous ces liens...
Comme toujours, ton dernier commentaire me fait bidonner. Aurais-tu l'art de la chute ? Il est grand celui qui le maîtrise ! Un jour ou l'autre, si tu écoutes un peu Magma, tu verras, c'est terrible !
Au plaisir,
Ubik.
P.S. : ravi d'avoir rendu jalouse ma dernière commentatrice, qui elle aussi semble avoir de l'humour - et tant mieux.
Une studieuse rencontre.
... Silène, voilà, je n'avais pas retenu le nom... Quoi qu'il m'évoquât la lune ( séléna, séléné, suivant mes confus souvenirs )...
Je ne suis pas un ancien timide, je suis un gars qui a toujours été timide et l'est resté. Les femmes ne m'ont jamais "calculé", comme on dit par chez moi, et des râteaux, non seulement j'en ai pris à un point que je ne les compte plus, mais en plus, on me les balançait en pleine poire, et des fois ils restaient plantés pendant des mois... Curieusement, c'est à l'âge adulte, alors que mon mariage sombrait complètement, que j'ai commencé à avoir du succès auprès des femmes, grâce à la toile : elles me lisaient, avaient envie de me connaître, et si elles passaient sur mes petits défauts apparents, s'apercevaient que je valais, finalement, le détour. Comme quoi, dans une société des apparences, celui qui est desservi par ycelles a quand même, de temps en temps, sa petite chance, à condition d'avoir d'autres atouts.
Mais ne nous égarons pas...
Mon Wolfgang, dans ce passage, doit avoir environ 9 ans. Oui, il va participer à la marche de l'histoire, il va se salir les mains. C'est bien mon propos, mais je prends le temps d'y venir, j'ai l'ambition de traiter "plus que le sujet"...
A te lire,
Ubik.
Je ne suis pas un ancien timide, je suis un gars qui a toujours été timide et l'est resté. Les femmes ne m'ont jamais "calculé", comme on dit par chez moi, et des râteaux, non seulement j'en ai pris à un point que je ne les compte plus, mais en plus, on me les balançait en pleine poire, et des fois ils restaient plantés pendant des mois... Curieusement, c'est à l'âge adulte, alors que mon mariage sombrait complètement, que j'ai commencé à avoir du succès auprès des femmes, grâce à la toile : elles me lisaient, avaient envie de me connaître, et si elles passaient sur mes petits défauts apparents, s'apercevaient que je valais, finalement, le détour. Comme quoi, dans une société des apparences, celui qui est desservi par ycelles a quand même, de temps en temps, sa petite chance, à condition d'avoir d'autres atouts.
Mais ne nous égarons pas...
Mon Wolfgang, dans ce passage, doit avoir environ 9 ans. Oui, il va participer à la marche de l'histoire, il va se salir les mains. C'est bien mon propos, mais je prends le temps d'y venir, j'ai l'ambition de traiter "plus que le sujet"...
A te lire,
Ubik.
At Dégénéré.
Here we are again...
Voilà que mes textes remontent en rafale, et donc je réponds en rafale... Excusez, je ne le fais pas exprès...
Oui, art dégénéré doit se prendre dans l'acception nazie et les plus perspicaces d'entre vous doivent bien se douter que Kohl va avoir des soucis par la suite...
L'inconvénient de cet effet des textes qui remontent, c'est que ça casse l'ordre chronologique et il y a une progression dans les tableaux, et du coup, ce passage parait tiède après "Ist Das Kunst". Il faut dire que d'une, j'ai voulu une montée dramatique d'Ernst Kohl. De deux, la scène avec la voiture vorace comporte des cerises sur le gâteau : le chat qui met en abîme le statut précaire d'Ernst et donne à pressentir ce qui va arriver ensuite. Le fait que Wolfgang monte malgré l'interdiction de son ami ( et là, on pourrait presque, si on oublie les peintures, en relisant ce passage, se demander ce qu'ils vont faire ensemble, là-haut, pourquoi il a "l'impression de faire quelque chose de mal", enfin, tout ça est finement calculé, mine de rien ( et de crayon aussi )....
Le fait est que, je le redis, dans un tel roman, tout ne peut pas être de la même intensité. Il y a des points de passage obligés. Quand par exemple Wolfgang apprend la promulgation des lois de Nuremberg, il n'y a guère place pour l'originalité. Elles sont ce qu'elles sont, il les énonce, et voilà. C'est du factuel extérieur, il est témoin, il voit, il ne s'exprime pas personnellement.
Dans tout roman il y a des scènes par lesquelles il faut passer, qui sont incontournables, nécessaires à la compréhension, et qu'on a moins de plaisir à écrire que d'autres, dans lesquelles on a plus de liberté. C'est une des raisons qui font que je me permets toujours, dans un roman et a fortiori s'il est épais, de créer des scènes "en plus", qui au départ paraissent superflues, et ne prennent de l'importance que parce que je le veux bien ( et non pas "vous le valez bien", quelle connerie, ça a l'air de dire que les autres peuvent crever, ils ne le valent pas. Certains se pomponnent, d'autres n'ont rien à claper, et on dit à ceux qui se peinturlurent qu'ils le valent bien, moi ça m'choque, m'sieurs dames ). Par exemple, Ernst Kohl et ses peintures ont pris de plus en plus d'importance dans la première partie de mon roman, et c'était voulu, mais au départ je ne savais pas trop, j'avais juste envie de parler art, ce n'est qu'à mesure que j'ai imaginé ses relations avec Franz et Emma, plus des petites impros de dernière minute comme le chat, etc.
Voilà. Bon, ben faut que j'aille voir l'autre commentaire de Silène, maintenant. Et que je trouve un truc à répondre pour ne pas avoir l'air trop con.
A plus, et MERCI...
Ubik.
Voilà que mes textes remontent en rafale, et donc je réponds en rafale... Excusez, je ne le fais pas exprès...
Oui, art dégénéré doit se prendre dans l'acception nazie et les plus perspicaces d'entre vous doivent bien se douter que Kohl va avoir des soucis par la suite...
L'inconvénient de cet effet des textes qui remontent, c'est que ça casse l'ordre chronologique et il y a une progression dans les tableaux, et du coup, ce passage parait tiède après "Ist Das Kunst". Il faut dire que d'une, j'ai voulu une montée dramatique d'Ernst Kohl. De deux, la scène avec la voiture vorace comporte des cerises sur le gâteau : le chat qui met en abîme le statut précaire d'Ernst et donne à pressentir ce qui va arriver ensuite. Le fait que Wolfgang monte malgré l'interdiction de son ami ( et là, on pourrait presque, si on oublie les peintures, en relisant ce passage, se demander ce qu'ils vont faire ensemble, là-haut, pourquoi il a "l'impression de faire quelque chose de mal", enfin, tout ça est finement calculé, mine de rien ( et de crayon aussi )....
Le fait est que, je le redis, dans un tel roman, tout ne peut pas être de la même intensité. Il y a des points de passage obligés. Quand par exemple Wolfgang apprend la promulgation des lois de Nuremberg, il n'y a guère place pour l'originalité. Elles sont ce qu'elles sont, il les énonce, et voilà. C'est du factuel extérieur, il est témoin, il voit, il ne s'exprime pas personnellement.
Dans tout roman il y a des scènes par lesquelles il faut passer, qui sont incontournables, nécessaires à la compréhension, et qu'on a moins de plaisir à écrire que d'autres, dans lesquelles on a plus de liberté. C'est une des raisons qui font que je me permets toujours, dans un roman et a fortiori s'il est épais, de créer des scènes "en plus", qui au départ paraissent superflues, et ne prennent de l'importance que parce que je le veux bien ( et non pas "vous le valez bien", quelle connerie, ça a l'air de dire que les autres peuvent crever, ils ne le valent pas. Certains se pomponnent, d'autres n'ont rien à claper, et on dit à ceux qui se peinturlurent qu'ils le valent bien, moi ça m'choque, m'sieurs dames ). Par exemple, Ernst Kohl et ses peintures ont pris de plus en plus d'importance dans la première partie de mon roman, et c'était voulu, mais au départ je ne savais pas trop, j'avais juste envie de parler art, ce n'est qu'à mesure que j'ai imaginé ses relations avec Franz et Emma, plus des petites impros de dernière minute comme le chat, etc.
Voilà. Bon, ben faut que j'aille voir l'autre commentaire de Silène, maintenant. Et que je trouve un truc à répondre pour ne pas avoir l'air trop con.
A plus, et MERCI...
Ubik.
Le scrutateur d'angle...
Sélène, ton commentaire confirme ce que je pensais : tu as le sens de l'humour !
Personnellement, je vois l'enseignement comme une "machine à enseigner", qui passe tout le monde au tamis, au format, qui broie les caractères ; les plus brillants sont ceux qui ont su s'en protéger. A ce sujet, cela me fait penser à un autre passage de mon roman, je cherche et je cite :
Lorsqu’il est revenu, il portait un brassard, qu’il présenta avec emphase comme étant celui du Parti National-socialiste des Travailleurs Allemands. Ce logo m’a tout de suite fait penser à la lame du hachoir à viande que Mutti utilisait parfois dans la cuisine. Mêmes formes incurvées, menaçantes, évoquant le tranchant d’un rasoir, d’une faux. Je revois encore cet engin métallique, avec sa poignée en bois. Mutti le fixait sur le bord de la table, introduisait la viande et me demandait parfois de tourner la manivelle, ce qui m’amusait beaucoup. La lame déclinait sur un mode arrondi ce que la croix gammée montrait sans fard, à sa façon carrée. J’aimais bien quand tout était encore propre, blanc, immaculé. Mais ça ne durait pas, ne pouvait durer. Alors la chair tombait dans le conduit, je m’escrimais sur le manche ; à l’autre extrémité, la mixture dégringolait, rosâtre, en petits filets. Parfois j’en cueillais un peu du bout du doigt, quand Mutti ne me voyait pas, et j’avalais cette bouillie crue. Cette image me parait tout à fait emblématique, à posteriori, de ce qui s’est déroulé ensuite. Le svastika a effectivement fonctionné comme un gigantesque broyeur, éternellement vorace, que rien ne pouvait rassasier.
Voilà, c'était un petit cadeau, en remerciement...
A suivre,
Ubik.
Personnellement, je vois l'enseignement comme une "machine à enseigner", qui passe tout le monde au tamis, au format, qui broie les caractères ; les plus brillants sont ceux qui ont su s'en protéger. A ce sujet, cela me fait penser à un autre passage de mon roman, je cherche et je cite :
Lorsqu’il est revenu, il portait un brassard, qu’il présenta avec emphase comme étant celui du Parti National-socialiste des Travailleurs Allemands. Ce logo m’a tout de suite fait penser à la lame du hachoir à viande que Mutti utilisait parfois dans la cuisine. Mêmes formes incurvées, menaçantes, évoquant le tranchant d’un rasoir, d’une faux. Je revois encore cet engin métallique, avec sa poignée en bois. Mutti le fixait sur le bord de la table, introduisait la viande et me demandait parfois de tourner la manivelle, ce qui m’amusait beaucoup. La lame déclinait sur un mode arrondi ce que la croix gammée montrait sans fard, à sa façon carrée. J’aimais bien quand tout était encore propre, blanc, immaculé. Mais ça ne durait pas, ne pouvait durer. Alors la chair tombait dans le conduit, je m’escrimais sur le manche ; à l’autre extrémité, la mixture dégringolait, rosâtre, en petits filets. Parfois j’en cueillais un peu du bout du doigt, quand Mutti ne me voyait pas, et j’avalais cette bouillie crue. Cette image me parait tout à fait emblématique, à posteriori, de ce qui s’est déroulé ensuite. Le svastika a effectivement fonctionné comme un gigantesque broyeur, éternellement vorace, que rien ne pouvait rassasier.
Voilà, c'était un petit cadeau, en remerciement...
A suivre,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
a alexis
Sans doute que d'être traité de primaire, doit-il s'entendre, venant de vous comme flatteur, pas méprisant du tout! Dédaigneux? Allons donc! Grand respect que d'à peine rentré dans un goupe ainsi saluer la compagnie.
Ce que vous prenez pour de l'agressivité chez moi, c'est au mieux de "l'humour". Alors, imperméable, puisque ne tenant pas l'article, vous vous retrouvez avec un lance pierre devant un primitif dinosaure et vous vous étonnez!
Quelle démarche? Je ne vois ni marche ni démarche. Ah moins que vous ne parliez de votre façon de vous présenter!
Là c'est autre chose! Tout à fait inédit, je ne puis qu'admirer. Vous êtes tout à fait admirable, le savez et n'en doutez pas pour un rond.
Il faut avoir, dans la vie pour réussir quelques certitudes. Vous en tenez là une de première bourre, une parfaite. Si vous m'en croyez, elle n'a pas fini de vous servir!
Cette façon d'accuser les autres de ce qu'on fait soi-même relève d'une tournure d'esprit plutôt féminine (je me permets de dire ignorant votre sexe, mais c'est ainsi décrit dans les livres).
Et pour bien vous prouvez ma sympathie, je ne demanderai pas la liste!
Vos réponses sont à la limite de l'agressivité mêlée à du dédain.
Sans doute que d'être traité de primaire, doit-il s'entendre, venant de vous comme flatteur, pas méprisant du tout! Dédaigneux? Allons donc! Grand respect que d'à peine rentré dans un goupe ainsi saluer la compagnie.
Ce que vous prenez pour de l'agressivité chez moi, c'est au mieux de "l'humour". Alors, imperméable, puisque ne tenant pas l'article, vous vous retrouvez avec un lance pierre devant un primitif dinosaure et vous vous étonnez!
Reconnaîtreriez-vous, dans ma manière de dire celle habituelle de certains de vos proches? Nourririez-vous quelque soupçon ?Incompris, là encore?Nous connaitrions-nous dans la vie ?
Ou bien est-ce ma démarche qui vous démange ?
Quelle démarche? Je ne vois ni marche ni démarche. Ah moins que vous ne parliez de votre façon de vous présenter!
Là c'est autre chose! Tout à fait inédit, je ne puis qu'admirer. Vous êtes tout à fait admirable, le savez et n'en doutez pas pour un rond.
Il faut avoir, dans la vie pour réussir quelques certitudes. Vous en tenez là une de première bourre, une parfaite. Si vous m'en croyez, elle n'a pas fini de vous servir!
En dehors du fait que je ne vous ai jamais accusé de "despotisme littéraire", il me semble que c'est surtout vous qui comptiez nous révolutionner et leçon donner, à nous, primaires instinctifs que nous sommes.M'accuser de despotisme littéraire est tout à fait ironique lorsqu'on lit vos commentaires à mon propos.
Cette façon d'accuser les autres de ce qu'on fait soi-même relève d'une tournure d'esprit plutôt féminine (je me permets de dire ignorant votre sexe, mais c'est ainsi décrit dans les livres).
Quoi qu'il en soit, fort heureusement nombreux sont ceux qui apprécient mon style et mes idées car, sans eux, je me serais déjà laissé emporté par un ras le bol infini en vous lisant.
Et pour bien vous prouvez ma sympathie, je ne demanderai pas la liste!
outretemps- Nombre de messages : 615
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
à ubik
La commentatrice, pourvu(e) d'un assez bel embonpoint et d'une barbe luxuriante, est tout(e) émoustillé(e) de se voir décerner un prix d'humour, qui fera le pendant à sa féminité hélas trop en retrait, au dire de son épouse.P.S. : ravi d'avoir rendu jalouse ma dernière commentatrice, qui elle aussi semble avoir de l'humour - et tant mieux.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A outretemps
Merci de remettre en cause mon comportement, mon talent, mes idées et jusqu'à mon propre sexe ! Voilà qui va me faire réfléchir à mon propre destin !
Quant à votre façon de traiter les femmes
A bon entendeur !
Alexis (de sexe masculin mais en voie de mutation)
Merci de remettre en cause mon comportement, mon talent, mes idées et jusqu'à mon propre sexe ! Voilà qui va me faire réfléchir à mon propre destin !
Quant à votre façon de traiter les femmes
elle ne me surprend que peu !Cette façon d'accuser les autres de ce qu'on fait soi-même relève d'une tournure d'esprit plutôt féminine
A bon entendeur !
Alexis (de sexe masculin mais en voie de mutation)
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Et c'est ainsi que l'humour vint aux femmes ... l'embonpoint n'étant pas (merci Silène !) le seul apanage de leur sexe.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Approche surréaliste (écriture automatique)
2ème déplacement de message.
Evitez de faire remonter vos textes, merci !
Pareil côté POESIE
La moderation
je vois pas ce que tu veux dire par là EGIDE ?!Egide a écrit:Well… Si c'est vraiment de l'écriture automatique, que sera ton écriture écrite…
2ème déplacement de message.
Evitez de faire remonter vos textes, merci !
Pareil côté POESIE
La moderation
James Douglas- Nombre de messages : 12
Age : 33
Localisation : Rennes
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Silène, salut.
Ton commentaire est fort bienveillant et je t'en remercie. je commençais par contre à me biler sévère quant à ta santé tant ne plus te voir m'inquiétait.
Te voilà revenu pour de bon, j'espère et m'en réjouis!
En tout cas en bonne forme, mais de grâce cesse de me parler d'édition! Peut-être des historiettes, genre "cent blagues", au jour de plus d'argent du tout.
Même là, plutôt le suicide, vraiment sans façon!
Juste pour la rigolade, tas de sable, entre primaires instinctifs me va assez ! Pour aller au turbin, j'ai passé l'âge!
Si j'avais été envieux de la moindre trace, vois-tu, j'aurais commencé par faire comme tout le monde, reproduit!
Pas dans la merde aujourd'hui.
Si tu savais comme rester en retrait est reposant! Se forger les chaines pour s'en plaindre après, merci!
Quand je vois mes potes d'antan avec leurs générations à leur grimper et chier dessus de partout. Merci du bonheur!, je passe.
Les parents, je cause pas:
stade 1: ai-je, as-tu, a-t-il chauffé bien le bibe. Puis, faut qu' j'amène à ci, leçon de... par là, H1N1 vaccin ou pas: Comment? Deux morts pour un milliard, j'y vais pas!
stade 2: T'as-tu fait ton piano, bourrin, tennis, école, sortie: Halte! Menace pédophiles indiens! ....
-Quoi, enceinte à six ans?
-Je t'avais dit, idiot, elle regarde trop la télé!
-Mais non chérie, c'est le p'tit voisin!
-Je te dis, c'est le trois "D" qu'a giclé trop loin, souviens-toi, la flaque devant le poste!
Stade 3: après vingt ans de promenades, trirène galère, entre chaumedu assedic, came et analyse, le coeur balance, Lyse:
-Que voulez-vous madame: cause de désespoir justifié...Le monde est, savez-vous, fort cruel et l'homme y est nombreux! ... Peut-être une petite secte... Adorateurs de paraboles ?
Mais je cause!
Et toi, comment se porte donc ton petit premier? promeux-tu, opules-tu, se vend-t-il ? J'en serais pour ma part ravi
Amicalement.
Ton commentaire est fort bienveillant et je t'en remercie. je commençais par contre à me biler sévère quant à ta santé tant ne plus te voir m'inquiétait.
Te voilà revenu pour de bon, j'espère et m'en réjouis!
En tout cas en bonne forme, mais de grâce cesse de me parler d'édition! Peut-être des historiettes, genre "cent blagues", au jour de plus d'argent du tout.
Même là, plutôt le suicide, vraiment sans façon!
Juste pour la rigolade, tas de sable, entre primaires instinctifs me va assez ! Pour aller au turbin, j'ai passé l'âge!
Si j'avais été envieux de la moindre trace, vois-tu, j'aurais commencé par faire comme tout le monde, reproduit!
Pas dans la merde aujourd'hui.
Si tu savais comme rester en retrait est reposant! Se forger les chaines pour s'en plaindre après, merci!
Quand je vois mes potes d'antan avec leurs générations à leur grimper et chier dessus de partout. Merci du bonheur!, je passe.
Les parents, je cause pas:
stade 1: ai-je, as-tu, a-t-il chauffé bien le bibe. Puis, faut qu' j'amène à ci, leçon de... par là, H1N1 vaccin ou pas: Comment? Deux morts pour un milliard, j'y vais pas!
stade 2: T'as-tu fait ton piano, bourrin, tennis, école, sortie: Halte! Menace pédophiles indiens! ....
-Quoi, enceinte à six ans?
-Je t'avais dit, idiot, elle regarde trop la télé!
-Mais non chérie, c'est le p'tit voisin!
-Je te dis, c'est le trois "D" qu'a giclé trop loin, souviens-toi, la flaque devant le poste!
Stade 3: après vingt ans de promenades, trirène galère, entre chaumedu assedic, came et analyse, le coeur balance, Lyse:
-Que voulez-vous madame: cause de désespoir justifié...Le monde est, savez-vous, fort cruel et l'homme y est nombreux! ... Peut-être une petite secte... Adorateurs de paraboles ?
Mais je cause!
Et toi, comment se porte donc ton petit premier? promeux-tu, opules-tu, se vend-t-il ? J'en serais pour ma part ravi
Amicalement.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Je suis mort de rire... Eh oui, effet pervers des pseudos... j'avais imaginé un personnage féminin ( j'ai connu une fille qui s'appelait Séléna, pas de blagues, c'est vrai ).silene82 a écrit:à ubik
La commentatrice, pourvu(e) d'un assez bel embonpoint et d'une barbe luxuriante, est tout(e) émoustillé(e) de se voir décerner un prix d'humour, qui fera le pendant à sa féminité hélas trop en retrait, au dire de son épouse.
Bel embonpoint, barbe luxuriante ? Désolé, mais ça m'évoque aussitôt Philip K. Dick, mon auteur préféré. Décidément, on n'en sortira jamais...
En tous cas, je maintiens pour l'humour. Et l'honneur est ainsi sauf.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Outretemps et Silene vous me faites beaucoup rire dans vos commentaires et commentaires de commentaires.
Cependant Outretemps je te serai reconnaissante quand te prend l'envie de moucher les morveux de ne pas utiliser l'argument suivant :
" Cette façon d'accuser les autres de ce qu'on fait soi même relève d'une tournure d'esprit plutôt féminine"
sinon ce forum va virer au champ de bataille sous peu !!! Je vais chercher ...mon rouleau à pâtisserie! Ton héroïne me donne des idées...
Ah c'est vrai que je n'en ai pas ( je ne parle pas des idées of course, mais du rouleau à pâtisserie !!! )
Bon je vais réfléchir...à l'arme du crime et de l'ice-crime...la vengeance est un plat qui, en certaines circonstances, peut se manger froid !!!
Cependant Outretemps je te serai reconnaissante quand te prend l'envie de moucher les morveux de ne pas utiliser l'argument suivant :
" Cette façon d'accuser les autres de ce qu'on fait soi même relève d'une tournure d'esprit plutôt féminine"
sinon ce forum va virer au champ de bataille sous peu !!! Je vais chercher ...mon rouleau à pâtisserie! Ton héroïne me donne des idées...
Ah c'est vrai que je n'en ai pas ( je ne parle pas des idées of course, mais du rouleau à pâtisserie !!! )
Bon je vais réfléchir...à l'arme du crime et de l'ice-crime...la vengeance est un plat qui, en certaines circonstances, peut se manger froid !!!
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
a alexis
On n'est jamais physiologiquement ni biologiquement tout "mâle" ou tout "femelle" J'ai dit "un trait féminin"! Si vous ne faites pas la différence!...
Le pire, pas la moindre plainte et comme je la traite lui plait!
Par contre, les nouveaux nés et ma soeur, si vous saviez !...
Ceci dit, nous nous sommes donné réponse sur tout et je n'ai rien inventé, tout juste retourné vos arguments.
En dire plus serait parfaitement ridicule.
En conséquence de quoi, n'ayant plus rien à vous dire, je ne répondrai plus à vos méssages, quels qu'ils soient.
Il y a de la place pour tout le monde sur le forum.
Je ne puis que vous encourager à poursuivre selon vos envies.
Un mot encore pour vous rassurer. Ne lisant que très peu et m'ennuyant plus vite encore, j'ignore à peu près tout de la littérature fictionnelle.
Je ne suis donc que très mauvais critiqueur. Vous pouvez demander autour, on me vexera pas: pas méchant, mais guignol et mauvais!
Si c'est des avis sérieux que vous cherchez, il y suffisamment d'excellents commentateurs (trices) sur le site.
Je n'ai rien remis en cause du tout. Je vous ai donné mon avis, comme d'autres ont ou n'ont pas fait.Merci de remettre en cause mon comportement, mon talent, mes idées et jusqu'à mon propre sexe !
On n'est jamais physiologiquement ni biologiquement tout "mâle" ou tout "femelle" J'ai dit "un trait féminin"! Si vous ne faites pas la différence!...
En dehors du fait que celle-ci ne regarde que les femmes que je fréquente et moi-même, sachez que la mienne, une primaire exceptionnelle, est un vrai bonheur.Quant à votre façon de traiter les femmes
Le pire, pas la moindre plainte et comme je la traite lui plait!
Par contre, les nouveaux nés et ma soeur, si vous saviez !...
Ceci dit, nous nous sommes donné réponse sur tout et je n'ai rien inventé, tout juste retourné vos arguments.
En dire plus serait parfaitement ridicule.
En conséquence de quoi, n'ayant plus rien à vous dire, je ne répondrai plus à vos méssages, quels qu'ils soient.
Il y a de la place pour tout le monde sur le forum.
Je ne puis que vous encourager à poursuivre selon vos envies.
Un mot encore pour vous rassurer. Ne lisant que très peu et m'ennuyant plus vite encore, j'ignore à peu près tout de la littérature fictionnelle.
Je ne suis donc que très mauvais critiqueur. Vous pouvez demander autour, on me vexera pas: pas méchant, mais guignol et mauvais!
Si c'est des avis sérieux que vous cherchez, il y suffisamment d'excellents commentateurs (trices) sur le site.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Rebecca
Mais ne sert à rien, c'est beaucoup plus grave que ça. Pas moi qu'invente! C'est dans les livres. Psychiatriquement démontré:
Les primaires: A l'homme la force, à la femme la farce. (la ruse), farce, c'est pour faire slogan joli.
Il n'y a rien d'insultant. Juste une façon plus intelligente de se défendre qu'au rouleau. Pas plus.
Je suis un fervent défenseur du "sexe", comme on disait au XVIIIème, grand respect je n'approche qu'avec la plus grande méfiance, cependant.
Le pic à glace, il n'y a que ça!Cette façon d'accuser les autres de ce qu'on fait soi même relève d'une tournure d'esprit plutôt féminine"
sinon ce forum va virer au champ de bataille sous peu !!! Je vais chercher ...mon rouleau à pâtisserie! Ton héroïne me donne des idées...
Mais ne sert à rien, c'est beaucoup plus grave que ça. Pas moi qu'invente! C'est dans les livres. Psychiatriquement démontré:
Les primaires: A l'homme la force, à la femme la farce. (la ruse), farce, c'est pour faire slogan joli.
Il n'y a rien d'insultant. Juste une façon plus intelligente de se défendre qu'au rouleau. Pas plus.
Je suis un fervent défenseur du "sexe", comme on disait au XVIIIème, grand respect je n'approche qu'avec la plus grande méfiance, cependant.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Morte de rire !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Rebecca
Comment faire pardonner ?
Navré, crois bien, l'intention était bonne.Morte de rire !
Comment faire pardonner ?
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
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