Réponses aux commentaires "Prose"

silene82 a écrit:Un texte est assez grand pour se défendre tout seul, et si ce n'est le cas, qu'on lui applique le traitement lacédémonien, s'il en réchappe, c'est qu'il en avait. Et bien pendantes, génitoires ou ovaires, nous n'avons pas d'exclusive.
J'essaie de bien faire mon boulot, oui, heureusement. So what ?
Faire de l'écriture décorative, entre les biches au bois sur canevas et la couronne d'oranger du laborieux dépucelage de madame, où c'est proublem ?
Ça n'engage à rien, ça roule tout seul.
Rentrer dans le cœur des choses par la langue, c'est une autre paire de manche, et oui, je ne suis pas à l'aise, car c'est un fil de rasoir.
Catho, certes pas...judéo-parpaillot plutôt, ça va devenir une marque de fabrique, tu vas voir : circoncision pour se mettre en train, herméneutique et exégèse ensuite? Le plan d'enfer.
Donc peur, oui : de ne pas choper ma cible ; de sentir que mon travail tente de communiquer quelque chose d'ineffable, qu'il n'atteint que rarement...
à bientôt.

Bon t'es pas fâché ! Alors…à suivre.

Lucy a écrit:Narbah, la citation, c'était pour faire un peu d'humour.

Quant à la MG rouge, c'est un vieux rêve. Bien compris que celle de ton texte est verte et je sais qu'elle existe dans cette couleur, mais je faisais référence au commentaire précédent le mien. On me parle de la rouge, je ne peux que réagir... même s'il faut éviter de réagir aux commentaires. Pas vrai ? ^^

Mais quand on me prend au coeur...

Le fait qu'une MG doive être verte et une Alfa rouge appartient évidemment à mon répertoire personnel de poncifs. Mais quand même, le type qui t'as fait découvrir le plaisir dans une MG rouge, c'est une sorte d'escroc de mon point de vue (c'est aussi de l'humour évidemment).

lemon a a écrit:Oui ca se lit bien. Fluide, solide, maitrisé.

Y
a une mise en place pédagogique avec des éléments de psychologie et de
dynamique sociale universelle pour contextualiser/expliquer les rouages
de la haine collective (en s'appuyant sur l'exemple du nazisme qui
devient une sorte de customisation littéraire). De ce point de vue, cà
me parait clair, documenté, soigné et l'objectif est louable.

C'est
aussi la faiblesse de ce travail. Un résultat un peu incolore,
aseptisé, avec une écriture efficace certe, mais fonctionnelle,
insipides,
sans panache dans laquelle les portails sont imposants et
les moteurs ronronnent. Il manque aussi ce que j'aime en littérature,
une vision originale/surprenante/personnelle/décalé de l'auteur sur le
monde. Un grain, un risque. Tant sur le fond que sur la forme

Là ça ronronne comme le moteur de la berline et je sens trop qu'on ne quittera pas la route dans un virage. Planplan.

Ceci étant, je n'ai lu que ce passage -et survolé un ou deux autres-.Mon impression est dont toute relative.

Salut,

Je ne sais pas si j'ai déjà échangé avec toi ou pas. J'ai un peu du mal avec les forums, tous ces gens dont je ne connais qu'un pseudo, auxquels je n'arrive pas à associer un visage... tout ça reste un peu abstrait pour moi.

Quoi qu'il en soit, je le disais précédemment, je ne sais plus où, sans doute ici même mais un poil plus haut :

Il est difficile de traiter un roman historique, dont certaines parties sont connues, à tel point qu'elles sont devenues de notoriété publique et pratiquement des poncifs. Quand, le 30 juin 1934, Hitler fait assassiner Röhm et beaucoup de ses anciens camarades, difficile de raconter ça autrement qu'en expliquant, au minimum, ce qui s'est passé. Ce qu'on peut faire varier, la marge de manœuvre qu'on a, c'est de montrer les réactions qui s'ensuivent, au niveau des personnages qu'on a inventés. Mais les faits eux-mêmes, à moins de les faire raconter par un nain de foire bègue, ou un type sous acides, restent les faits. Cela demande donc de l'humilité, faire taire son égo, son envie de briller, pour se mettre fidèlement au service de l'Histoire, et pousser les petites histoires au second plan.

Il y a dans tout texte, comme en musique, une respiration. Tout ne peut être fortissimo. En voiture, on ne roule pas tout le temps à 160, il y a des montées, des virages brusques, des descentes, des routes de montagne et pas seulement la trois voies au revêtement impeccable. On est donc obligé de moduler. Certaines parties, fortes, portent la trace de l'auteur et de sa vision singulière des choses. Je n'ai pas fait l'économie, quand je le pouvais, de m'autoriser certains délires et autres élucubrations, ce que tu nommes si justement "une vision originale/surprenante/personnelle/décalé de l'auteur sur le
monde". Quand on découvre les mondes inquiétants ou les œuvres ricanantes et absurdes d'Ernst Kohl, par exemple. Ou quand il se rend chez le marchand de couleurs, ou encore lorsque Wolfgang rêve, fait des cauchemars ou simplement s'abandonne à sa nette propension à fuir dans l'imaginaire. Mais tout ne peut pas sortir de ce même tonneau. Il y a aussi des moments faibles, moins intéressants intrinsèquement, mais nécessaires pour l'agencement du reste, pour que l'ensemble fonctionne. Ecrire un roman est ingrat.

En délivrant volontairement un extrait plus fonctionnel qu'inventif, j'ai fait un test. Je savais que probablement, quelqu'un me dirait que ça manque d'ambition, d'originalité, de ceci ou cela. Oui mais... Tout, dans un roman traitant d'Histoire, à fortiori de la montée du nazisme ( que cette époque participe ou pas d'une "sorte de customisation littéraire' [ quoi qu'on pourrait se demander ce que tu entends par là, je ne suis pas idiot, mais n'étant pas dans ta tête, j'ignore quel sens tu donnes à cette expression, à quoi ça renvoie précisément pour toi ] ), ne peut échapper à un minimum de mise en place, voire de pédagogisme.

De plus, l'économie du roman nécessite, Histoire ou pas, des points de passage obligé, des transitions, des moments où la pression redescend, ou des petites choses se mettent en place, qui prendront leur sens après. C'est un peu comme dans un long développement d'une pièce de Magma ; si on te la fait écouter isolée, tu diras ça se répète, ça tourne en rond, c'est gonflant. En fait, pris dans l'ensemble, c'est un moment où brusquement tout retombe, où la machine reprend son souffle pour repartir de plus belle, ce que j'appelle un "palier de décompression", et ceux qui connaissent Magma savent que ça va être encore pire après. N'empêche, pris isolément, on ne voit pas où ça va.

Je me sentais fatigué, aussi bien hier quand j'ai essayé de poster ce texte ( mais je me suis planté, je l'ai mis trop tôt par rapport à ma participation précédente, ce sont des choses qui arrivent ) et même aujourd'hui. A la réflexion, j'avais envie de souffler un peu, de juste proposer un passage plus calme. En même temps, je ne doutais pas que la rage destructrice de Franz suscitât un commentaire inspiré de tel ou tel membre du forum, car elle est annonciatrice du déferlement de violence qui suivra, tout le monde l'intuitionne. Sans parler du conflit qui couve entre le bon docteur Ström, membre du parti National-socialiste, catholique et issu d'une famille de Junkers du Bade Wurtemberg, et son épouse, d'origine modeste et protestante, à moitié Polonaise et inscrite au parti Social-démocrate, complètement hostile aux idées du caporal Autrichien. Mais en attendant, je constate que le côté "rondelles de saucisson" n'est pas la bonne formule ici, que certains ont sans doute raison de poster des textes isolés, petits bijoux ciselés avec amour et tenant debout tous seuls. Moi, je suis actuellement engagé dans un boulot titanesque et malgré l'énorme ambition de mes productions précédentes, j'avoue que là, plus d'une fois j'ai failli renoncer, me disant que je m'étais attaqué à trop gros morceau. Mais ai-je le choix ? Je m'accroche.

Cela dit, je vois que dès que faiblesse il y a, des que temps faible pointe le bout de son nez, on me le signifie, ce qui est bien compréhensible, et la formule des bribes, des miettes, lâchées à raison d'une par semaine, n'est pas forcément la plus heureuse. Toutefois, je me vois mal poster je ne sais quel récit que je pondrais ad hoc, car alors je serais obligé de me disperser et je veux garder toutes mes forces vives pour cet ouvrage qui me monopolise en ce moment.

Donc, je t'invite à zieuter d'autres passages, si possible en ne survolant pas, et là tu trouveras sans doute plus ton compte de cet effort que tu souhaites, et c'est légitime, d'un travail d'appropriation personnelle ( à moins que là aussi, ça te paraisse tiède, mais alors le cas serait désespéré ).

Bien cordialement,

Ubik.

Iryane a écrit:Le sol n’est pas si rugueux, et me blottir près de la porte me convient.
oh, et à la relecture, le mot "convient" sonne bizarre.

Pourquoi pas :
Le sol n’est pas si rugueux, et me blottir près de la porte me rassure.

encore que je ne suis pas sûre que rassurer aille avec le reste du texte (le fait qu'elle ne veut pas pousser la porte justement) et de l'ambiance générale du tableau.

je vais y réflechir, et trouver autre chose...

pareil pour :
Ils ne comprennent pas, veulent que je me réveille, que je m’en extraie.
Extraie, le mot sonne étrange.

pourquoi pas :
Ils ne comprennent pas, veulent que je me réveille, que je revienne.

ou
Ils ne comprennent pas, veulent que je me réveille, que je m’en libère.
Oui, plutôt ...

Très chère,

J'ai bien relevé ce que tu me dis et j'aurais sans doute des idées pour te répondre. Mais je me sens à plat et qui plus est, à plat ou pas, je suis tenu par certaines obligations et dois m'en acquitter derechef. Je reviendrai donc plus tard t'en causer.

Reste que l'ami Silène m'a mis le doute ( paraît que ça fait partie de mon personnage, aussi bien au niveau astrologique qu'au niveau de mon prénom, le doute est une constante que je retrouve dans certains ouvrages, dès que j'ouvre la page qui me correspond. Va comprendre ). Je ne sais pas s'il est effectivement pertinent d'imaginer un ouvrage avec mes images et des mots, qu'ils soient de moi ou d'un autre. Les mots ont une fonction, la musique une autre, les images idem. Peut-être que la peinture se suffit à elle-même, comme la musique, et qu'y rajouter des mots ferait pièce rapportée. Ceci dit, cela n'enlève rien à l'intérêt de l'exercice présent, d'autant que, tu le dis toi-même, ça t'oblige à te relire, à réfléchir sur ce que tu as écrit, sur la portée précise de chaque mot... Travail que j'ai commencé depuis longtemps, qui m'a paru aride au début et dont pourtant je vois maintenant les bénéfices.

Je m'absente donc, mais c'est pour mieux revenir... Oui, je sais, ça fait un peu Terminator, mais je promets que je ne casserai rien. D'autant que mon Franz occis les vieux bahuts, et que Peter Pan se défoule à la masse de chantier par ma faute, alors non, moi je serai bien sage. Plus que mes images en tous cas. De toutes façons, aujourd'hui je suis un peu dans le cirage, alors...

Bises.

Ubik.

Plotine a écrit:

Narbah a écrit:
OK ; excuses. Peux-tu m'indiquer un texte de toi que tu considères comme humoristique ?

Je ne suis pas certaine que ça vaille la peine que tu perdes ton temps à lire mes "oeuvres", mais disons "Lorsque l'enfant paraît", par exemple.
Il y a un catalogue. Tu as vu ?

Oui, je viens de découvrir ça. Et j'ai vu ton texte. J'ai bien une lecture humoristique à en proposer, mais je ne suis pas sûr qu'elle soit à ton goût. Je te la propose ou pas ? Ceci dit, je suis d'accord avec le fait que les bébés des autres sont affreux !

Une bien belle journée

Plotine a écrit:J'ai rien vu dans ce texte de ce que vous avez vu, mais ça ne m'inquiète pas du tout ! Je me demande même encore de quoi ça parle. Sinon qu'il m'a semblé reconnaître le mécanicien violeur.
Qu'est-ce qu'il disait Silène ? Solidarité laborieuse, voilà c'est ce que je ressens et je me demande bien pourquoi.

Avez-vous déjà lu quelque chose de moi parlant d'un mécanicien violeur ?
Que vous n'aimiez pas ce que j'écris, je m'en fous, et je me demande même pourquoi vous perdez votre temps à commenter, par contre que vous m'attaquiez systématiquement avec des allusions fielleuses, je vous le dis une bonne fois pour toutes...ça suffit !

La malédiction

C'est vraiment un plaisir d'avoir des avis sur cette nouvelle, je ne l'ai pas fait lire à beaucoup de personnes donc j'ignore quelles sensations elle peut générer chez celui qui la lit et vos messages m'éclairent bien là-dessus. Je l'ai peaufiné à fond cette histoire et je suis contente si elle laisse ce sentiment de malaise, comme tu le dis Iryane parce que c'était mon premier objectif. Désolée que la fin ne vous convienne pas, peut-être que le rythme est trop rapide en effet dans le dernier quart de l'histoire.
Quand au fait de l'avoir compris ou non, je crois que j'aime l'idée qu'un texte reste mystérieux même quand on l'a lu une fois ou plusieurs fois. Voilà!

Merci de répondre aux commentaires sur le fil dédié, c'est-à- dire ici.
La Modération

A propos de L'harmonie des corps :

Merci beaucoup pour ce commentaires, Lucy. N'ayez pas peur de dire si vous n'avez pas aimé, surtout.
Quant au monologue de M. Bertrand, je le sais irréaliste ; mais ce serait enlever une certaine aura au personnage, je pense, que de le faire parler normalement. De plus, rappelez-vous que nombre de romans de Conrad sont des monologues...
Néanmoins, je vous prie de ne pas trop m'assimiler à mes personnages, à leurs pensées. Cette nouvelle est purement fictive, même écrite à la première personne ; il serait bon de ne pas trop mélanger les identités auteur, narrateur et personnage. A titre d'exemple, et pour vous répondre, je présente ici des points de vue souvent, sinon opposés, qui n'ont aucun rapport avec les miens : je ne suis pas du tout d'accord avec les réflexions sur la sexualité et la religion chrétienne que tiennent le narrateur, en reprenant ce qui vous titillez.

Une bien belle journée

CROISIC a écrit:

Plotine a écrit:J'ai rien vu dans ce texte de ce que vous avez vu, mais ça ne m'inquiète pas du tout ! Je me demande même encore de quoi ça parle. Sinon qu'il m'a semblé reconnaître le mécanicien violeur.
Qu'est-ce qu'il disait Silène ? Solidarité laborieuse, voilà c'est ce que je ressens et je me demande bien pourquoi.

Avez-vous déjà lu quelque chose de moi parlant d'un mécanicien violeur ?
Que vous n'aimiez pas ce que j'écris, je m'en fous, et je me demande même pourquoi vous perdez votre temps à commenter, par contre que vous m'attaquiez systématiquement avec des allusions fielleuses, je vous le dis une bonne fois pour toutes...ça suffit !

Ah zut, il n'était pas mécanicien mais jardinier: "l'homme en bleu". C'est le bleu qui m'a trompée.

Merci de poursuivre cet échange si nécessaire dans le fil "Réponses aux commentaires".
La Modération

Narbah a écrit:Je vais voir si j'ai le temps cette semaine j'essaie de pondre un truc, genre un œuf de cafard…

Une oeuf de cafard ? Tudieu !
Si tu veux aller le couver dans mes décors, il ne manque pas de pièces sombres, humides et accueillantes, aux vapeurs propices. Bonne procréation !

Ubik.

La malédiction

C'est vraiment un plaisir d'avoir des avis sur cette nouvelle, je ne l'ai pas fait lire à beaucoup de personnes donc j'ignore quelles sensations elle peut générer chez celui qui la lit et vos messages m'éclairent bien là-dessus. Je l'ai peaufiné à fond cette histoire et je suis contente si elle laisse ce sentiment de malaise, comme tu le dis Iryane parce que c'était mon premier objectif. Désolée que la fin ne vous convienne pas, peut-être que le rythme est trop rapide en effet dans le dernier quart de l'histoire.
Quand au fait de l'avoir compris ou non, je crois que j'aime l'idée qu'un texte reste mystérieux même quand on l'a lu une fois ou plusieurs fois. Voilà!

Ekhleesse, votre précédent message n'a pas été supprimé, il a été déplacé dans le fil "Réponses aux commentaires". Merci d'en tenir compte pour la prochaine fois.
La Modération

silene82 a écrit:Vieux frère, ton déficit en estime de toi ne peut que s'être comblé amplement, après les gerbes, yeux frits, exultations féminines diverses, le salaud, et plus si affinités, que tu connais depuis qu'entré dans les bonnes eaux qui ci nous alimentent.

Ami, tu me fais toujours rire, tu as l'art de laisser des commentaires si drôles...
Les yeux frits, dis-tu ? Appétissant... Exultations féminines ? Bah, va savoir, dans le virtuel. Si ça se trouve, la belle à la plume si fine a du poil aux pattes et porte moustaches.
Le doute fait partie de mon personnage. Il me taraude, me vrille le ventre, ronge mes viscères et me tient l'oeil ouvert des nuit entières. Je ne devrais pas le dire, sinon je suis bon pour la camisole, mais parfois, des bribes de phrases ou une idée saugrenue me traversent la cafetière, et me voilà tarabusté, harcelé jusqu'à ce que, vaincu, je pose le mien sur mon divan et me remette à bidouiller.
Mon éditeur, en vieille fille ? J'avoue que l'image est assez adéquate. La vache, s'il me lisait...
Je ne pense pas qu'il frémisse à l'idée que je perce autrement qu'avec une chignole ; au contraire, ce serait tout bon pour lui. Mais il a des idées bien arrêtées, et peu de moyens. Il a une conception un peu "vieille France" des relations avec la presse. On ne se prostitue pas, on ne racole pas, on envoie peu de bouquins gratuits, on ne va pas dans les festivals, de toutes façons les journaleux sont des branques, etc. Et puis il est têtu comme un troupeau de mulets, alors même pas j'essaie de discuter avec lui.
Je crois te l'avoir dit, je lui dois le prochain roman, par contrat. Quelle qu'en soit la teneur, je dois le lui soumettre. Libre à moi de le caser ailleurs s'il n'en veut pas.
Pour l'instant, ne brûlons pas les étapes. Il faut que je me coltine mon texte et que j'écrive le mot "fin", avant que la mienne survienne. C'est une question de timing.
A te lire, amigo,

Ubik.

ubikmagic a écrit:

Narbah a écrit:
Je vais voir si j'ai le temps cette semaine j'essaie de pondre un truc, genre un œuf de cafard…

Une oeuf de cafard ? Tudieu !
Si tu veux aller le couver dans mes décors, il ne manque pas de pièces sombres, humides et accueillantes, aux vapeurs propices. Bonne procréation !
Ubik.

Euh, non : l'œuf de cafard c'est à Yellow_Submarine que je le proposais. Ce fil c'est le bazar !

Narbah a écrit:Euh, non : l'œuf de cafard c'est à Yellow_Submarine que je le proposais. Ce fil c'est le bazar !

So what ? Moi j'aime bien le bazar, surtout quand il est bizarre.
Tu peux pondre ton oeuf dans mes méandres obscurs et fertiles et le refiler à qui tu veux après. Surtout au moment de l'éclosion : pas d'aliens chez moi, j'ai mes principes.
Des œufs et des zinzins bizarres, ça ne manque pas dans le monde souterrain de Vulcania Submarine. Que ce soient les tiens ou ceux de diverses espèces inconnues, il y a l'embarras du choix. Tu remarqueras que si je t'avais prêté une crypte, c'était gratuitement. M'enfin, c'est as you want.

Allez, bonne ponte !

Ubik.

Merci, à bientôt.

Chère Iryane,


Me revoilà, comme disait le Terminator. Moi, on devrait plutôt m'appeler Commençator, car j'ai plus d'enthousiasme au début qu'à la fin, j'entreprends plus que je ne conclus ( enfin, sauf à l'horizontale, mais ceci ne nous regarde pas ).

Ta dernière version me parait tout à fait honorable.

Reste le problème de fond, soulevé par notre ami Silène. Et, à propos de lui, quand je parlais de la solution la plus courte, c'était au niveau de la phrase. Il n'y a que le Maestro pour se permettre d'en dévider de si longues, au point que quelques personnes ici, je me le suis laissé dire, ne le récitent qu'en apnée. Rien que d'y penser, la tête me tourne.

Cependant, j'ai une petite idée que je teste en ce moment, tant sur le plan graphique que littéraire. Je t'en recauserai, si les petits cochons ne me bouffent pas avant.

Au plaisir,

Ubik.

ubikmagic a écrit: harcelé jusqu'à ce que, vaincu, je pose le mien sur mon divan

T'as des figures de style, toi !!! Y'a pas que tes textes que j'aime bien lire : tes com' aussi qui me font souvent bien rire, mais j'arrête là parce que Silène va encore dire que ce ne sont qu'exultations féminines...

demi-lune a écrit:

ubikmagic a écrit: harcelé jusqu'à ce que, vaincu, je pose le mien sur mon divan

T'as des figures de style, toi !!! Y'a pas que tes textes que j'aime bien lire : tes com' aussi qui me font souvent bien rire, mais j'arrête là parce que Silène va encore dire que ce ne sont qu'exultations féminines...

Et encore, j'aurais pu dire que je pose une demi-lune, mais je ne voulais pas te froisser.

Ubik.

demi-lune a écrit:Pour qui a lu les précédents arrivages : suite
logique et sans faille (même si, oui Silène, y'a des trous agaçants
entre les passages pour le lecteur hameçonné qui en voudrait plus !).
Personnages qu'on commence à connaître et qui avancent sur leur chemin
avec des annonces sous-jacentes soigneusement symbolisées ici.
Remarques formes :

Après, une fois que nous avons été seuls, mon père me donna

Je
sais que "fûmes seuls" c'est pas bien beau mais ce passé composé avec
un passé simple, ça me gêne. Peut-être que j'aurais préféré "une fois
seuls", tu vois l'idée...
Pis comme je suis têtue (si, si) je te redis ici encore que

J’en avais marre

ben, j'aime pas bien...

Hello,

Re-Ubik. Collant, ce garçon, dirait Silène.

Oui, tu as raison, c'est le roman, avec ses avantages ( on retrouve des gens, peu à peu un décor se forme ) et ses inconvénients : temps forts et temps faibles, comme en musique.

Sinon, j'ai adopté le "une fois seuls", et j'ai mis "j'en avais assez". Je suis un gentil garçon, j'écoute les conseils qu'on me donne.

A suivre !

Ubik.

Narbah et Lu-k, il y a certaines choses que vous avez compris de travers dans mes commentaires, aussi, plutôt que de faire de longs discours, je vais juste mettre en sourdine. C'est un de mes défauts, pas assez claire, il faut croire ; du coup, on réinterprète ce que je voulais dire.

Une seule chose, Lu-k, j'ai évoqué ce que disait le personnage ( et non l'auteur ). Je sais faire cette différence depuis longtemps, déjà. Si j'avais voulu parler de toi ( vous ? Je ne sais plus du coup... ), j'aurais dit : l'auteur.
Quant à la voiture : pff ! Je pense avoir parlé de "prendre au coeur" et non autre chose. J'étais une gamine, Narbah. Mes prouesses ( ou pas ! ) sexuelles ne feront l'objet d'aucun commentaire sur ce forum.

Encore une fois, je suis tentée de ne plus commenter que par monosyllabes, ou : bien/pas bien.

Lucy a écrit:Mes prouesses ( ou pas ! ) sexuelles ne feront l'objet d'aucun commentaire sur ce forum.

Zut, me voilà déçu. Moi qui pensais qu'on allait se marrer un peu...

Ubik.

Lucy a écrit:Encore une fois, je suis tentée de ne plus commenter que par monosyllabes, ou : bien/pas bien.

Lucy, ne cédez pas à cette tentation. J'aime vos commentaires, j'aime votre avatar et que vous ayez cité Gwynplaine sur mon petit conte, m'a donné la pêche toute la journée.

Lucy, cela me semble tout de même tendancieux :
"Et je ne sais pas si, un jour, une image un peu plus légère de la sexualité se fera jour dans un de tes écrits. Vu ton âge ( désolée de me référer à cela ), je me fais du soucis. ^^"

Lucy a écrit:Narbah et Lu-k, il y a certaines choses que vous avez compris de travers dans mes commentaires, aussi, plutôt que de faire de longs discours, je vais juste mettre en sourdine. C'est un de mes défauts, pas assez claire, il faut croire ; du coup, on réinterprète ce que je voulais dire.

Une seule chose, Lu-k, j'ai évoqué ce que disait le personnage ( et non l'auteur ). Je sais faire cette différence depuis longtemps, déjà. Si j'avais voulu parler de toi ( vous ? Je ne sais plus du coup... ), j'aurais dit : l'auteur.
Quant à la voiture : pff ! Je pense avoir parlé de "prendre au coeur" et non autre chose. J'étais une gamine, Narbah. Mes prouesses ( ou pas ! ) sexuelles ne feront l'objet d'aucun commentaire sur ce forum.

Encore une fois, je suis tentée de ne plus commenter que par monosyllabes, ou : bien/pas bien.

Mais non Lucy : je ne suis qu'un plaisantin avec l'esprit mal tourné qui vendrait père et mère pour un bon mot : dors tranquille. Et continue à t'exprimer sans craintes.

Salut Silène, et merci à toi. Grand merci à Pili, trop rare.

Je donnerais cher pour pouvoir jouer ces arabesques jazzistiques; peu d'espoir, la fréquentation des grimoires ne produit pas de Django.

Je ne sais, quant aux arabesques, mais pour les grimoires ce que j'en ponds, ça n'a pas l'air, mais c'en est pur jus tiré, extrait de triturations des plus torturantes. C'est pas la tasse de thé, donc, c'est le bouillon !
Alors, ça fait plaisir, les commentaires.

Lu-k a écrit:Lucy, cela me semble tout de même tendancieux :
"Et je ne sais pas si, un jour, une image un peu plus légère de la sexualité se fera jour dans un de tes écrits. Vu ton âge ( désolée de me référer à cela ), je me fais du soucis. ^^"

Mais non Lucy : je ne suis qu'un plaisantin avec l'esprit mal tourné qui vendrait père et mère pour un bon mot : dors tranquille. Et continue à t'exprimer sans craintes.

Vu Narbah !

Aux commentateurs du temple

Encore merci de vos remarques et de votre aide à l'élimination des scories, ainsi que de votre intérêt pour le personnage.

Lucy, merci de suivre le petit bonhomme, il y a neuf textes qui sont au catalogue, sous sept titres : en effet, retors vélien, je pratique depuis longtemps les à suivre, qui offrent l'avantage de permettre de poster comme on se mouche, sans souci des dates, et l'inconvénient d'être beaucoup moins visible.

Salut Silène,
Tu me dis:

... quoique d'une jalousie bien jaune.
Je donnerais cher pour pouvoir jouer ...

Je te réponds:

Tu as dans tes textes tous les instruments. Pour peu que t'affutes, tu as l'opéra, et c'est moi qui verdis!

et tu vas en fadaise, fièrement commenter:

Tu écris... à la va-vite, comme dab. Comme dab, tu gaspilles un talent que tu as...

Alors que tu refuses toi même d'affiner!
T'es fort de café, canaille !
Même si c'est, de loin pas tiré de la même grange, ton talent suffit à la différence, reconnais, c'est "la paille et la poutre quand même, non?
Ou alors, t'adonnerais-tu là à l'humour?
Vois ceci en toute sympathie et bise au front. (à conserver, car rare en temps de guerre!)

Je remercie Abstract, Outretemps, Yellow- submarine, Embellie et Pili de s'être cotisés pour ajouter un petit pot de beurre frais dans la panière du pique-nique.

Narbah a écrit:

CROISIC a écrit:
L'arrivée du Dr A... assombrit la matinée.
Sur le perron de la maison, Mère annonce que le pique-nique n'aura pas lieu.
Séraphine a fini de faire briller le parquet.
Nine ! Mets une robe propre et décente je te prie, et jette ces horreurs d'insectes.

C'est joli cet enfantin printemps. mais que signifient au juste les trois phrases que j'ai mises en gras ? Je suis un peu inquiet !

Ressource et joker : tu lis tous les envois de Croisic, et tu sauras.
Autre solution : tu décides que le Dr A...a découvert quelque chose de grave à l'un ou l'autre des occupants de la maison, ce qui au moins complique, et en l'occurence annule.
Nine est déjà apparu dans d'autres textes, c'est le nom dont sa mère l'appelle.
Mais... y avait -il vraiment besoin de mon aide ?

Merci de poursuivre la conversation sur le fil dédié
La Modération

outretemps a écrit:Salut Silène,
Tu me dis:

... quoique d'une jalousie bien jaune.
Je donnerais cher pour pouvoir jouer ...

Je te réponds:

Tu as dans tes textes tous les instruments. Pour peu que t'affutes, tu as l'opéra, et c'est moi qui verdis!

et tu vas en fadaise, fièrement commenter:

Tu écris... à la va-vite, comme dab. Comme dab, tu gaspilles un talent que tu as...

Alors que tu refuses toi même d'affiner!
T'es fort de café, canaille !
Même si c'est, de loin pas tiré de la même grange, ton talent suffit à la différence, reconnais, c'est "la paille et la poutre quand même, non?
Ou alors, t'adonnerais-tu là à l'humour?
Vois ceci en toute sympathie et bise au front. (à conserver, car rare en temps de guerre!)

Eh eh, regardez moi le joueur de bonneteau, qui reprend une remarque faite à Ploplotinette, que je pourrais fort bien me retourner, certes, mais à un degré moindre.
Refuser d'affiner, moi ? Alors que l'affinage bien compris se pratique avec l'aide de la crémière, et en tous lieux idoines ? Mais j'affinerai, messire, mort ou vif, flacide ou turgescent...
L'humour, non, en l'occurrence; c'est juste que j'aime bien cette manière de bosser, un gros paquet bien gras bien baveux, si possible avec quelques saillies heureuses - trop fréquemment au figuré, hélas -, que l'on redégraisse en sifflotant dans ses charentaises, tout requinqué des jolis commentaires et corrections qui ont été suggérées.

50 ans et toujours la même angoisse

Bonjour
Vos commentaires m'ont fait l'effet d'une douche froide. Moi qui en tant que prof était pour la pédagogie de l'encouragement, j'ai été servie mais vous avez raison , le lecteur a toujours raison.

silene82 a écrit:Refuser d'affiner, moi ? Alors que l'affinage bien compris se pratique avec l'aide de la crémière, et en tous lieux idoines ? Mais j'affinerai, messire, mort ou vif, flacide ou turgescent...
L'humour, non, en l'occurrence; c'est juste que j'aime bien cette manière de bosser, un gros paquet bien gras bien baveux, si possible avec quelques saillies heureuses - trop fréquemment au figuré, hélas -, que l'on redégraisse en sifflotant dans ses charentaises, tout requinqué des jolis commentaires et corrections qui ont été suggérées.

Tu truculles, l'ami. Je me régale à te lire. A la limite, je finis par ne plus savoir de quoi vous causez, et pourtant je suis tes commentaires, je m'en délecte, je m'en lèche les doigts, comme un bon camembert bien fait. Voilà bien l'indice que tu as la prose agréable.

Ubik.

50 ans et toujours la même angoisse

monique a écrit:Bonjour
Vos commentaires m'ont fait l'effet d'une douche froide. Moi qui en tant que prof était pour la pédagogie de l'encouragement, j'ai été servie mais vous avez raison , le lecteur a toujours raison.

Chère Monique, je vous conseille de lire "ARRIVEE SUR SITE" de Demi-Lune ; cela vous mettra du baume au coeur.
J'en profite pour vous dire que vous ne répondez pas dans le bon fil...les réponses ou commentaires de textes se font dans le fil COMMENTAIRES DE PROSE.
Là c'est le lieu où l'on met les textes tout neuf.

ubikmagic a écrit:Tu truculles, l'ami. Je me régale à te lire. A la limite, je finis par ne plus savoir de quoi vous causez, et pourtant je suis tes commentaires, je m'en délecte, je m'en lèche les doigts, comme un bon camembert bien fait. Voilà bien l'indice que tu as la prose agréable.

Ubik.

Tu me bats de cent coudées, vieux frère, parce que toi tu prends le temps d'argumenter, de développer, de mettre en perspective alors que je me borne à quelques facéties plus ou moins heureuses.
Le vrai souci est que je n'ai pas assez de temps, ou plutôt que je le hiérarchise mal, donnant une importance sans doute inconsidérée aux agitations rythmées et parfois génésiques qui, selon les bons auteurs, éloignent l'angoisse d'être mortel. Sans préjudice de l'effrayant exemple d'Onan, que l'Éternel fit mourir parce qu'il répandait sa semence à terre, soi-disant, alors que c'était en fait dans un petit pot de beurre pour sa mère-grand.
On ne nous dit pas tout.

... quelques saillies heureuses - ...tout requinqué des jolis commentaires et corrections qui ont été suggérées.

Là, mon ami, tu noies le poisson!, enfin tu tentes! Est dupe qui veut, mais tu te moques.

Ritournelle à Silène:

Qu'on me touche une lettre et : plus un mot ! (tu boudes)
Un mot de trop, j'en viens aux mains!
Jeux de mains, jeux de vilains
jeux de mots, jeux de peaux

Qu'on me touche une lettre et: plus un mot !
un mot de trop, j'en viens ect ...

J'oubliais: très important, pour que ça marche:
A répéter dix fois dans un grand verre de vin, avant chaque repas et sans respirer.

outretemps a écrit:J'oubliais: très important, pour que ça marche:
A répéter dix fois dans un grand verre de vin, avant chaque repas et sans respirer.

Salut,

Si c'est sans respirer, alors Silène peut en profiter pour déclamer son texte. Il paraît que le réciter en apnée est un exercice tout à fait formateur.

Ubik.

silene82 a écrit:Tu me bats de cent coudées, vieux frère, parce que toi tu prends le temps d'argumenter, de développer, de mettre en perspective alors que je me borne à quelques facéties plus ou moins heureuses.
Le vrai souci est que je n'ai pas assez de temps, ou plutôt que je le hiérarchise mal, donnant une importance sans doute inconsidérée aux agitations rythmées et parfois génésiques qui, selon les bons auteurs, éloignent l'angoisse d'être mortel. Sans préjudice de l'effrayant exemple d'Onan, que l'Éternel fit mourir parce qu'il répandait sa semence à terre, soi-disant, alors que c'était en fait dans un petit pot de beurre pour sa mère-grand.
On ne nous dit pas tout.

C'était donc du beurre salé ? J'ai pigé le secret des Bretons, alors.
Oui, j'argumente mais laborieusement, là où tu pirouettes avec la grâce d'un papillon. Ne truculle pas qui veut.

Ubik.

L'âmélopée

midnightrambler a écrit:Bonsoir Alice chanterie,

Qu'est-ce que c'est ... de la littérature pour la jeunesse, façon Harry Potter, Eragon, Ewillan ?

Caresses et bise à l'oeil,
midnightrambler

Je ne suis pas certaine que cet extrait était très pertinent... mais c'est un peu ce que je redoutais...

Le genre je n'en ais aucune idée... C'est toujours un peu mon soucis un imaginaire débordant et juvénile avec une histoire de fond généralement sombre...

En l'occurence c'est l'histoire d'une jeune femme qui meurt accidentellement en tombant d'un fenêtre et qui se lance dans une quête éperdue pour ne pas perdre ses derniers souvenirs ( ... sort inéluctable une fois mort ). La mort ne ressemblant bien entendu à rien de ce qu'on s'attend à y trouver... Certes il y a beaucoup de rencontres et d'aventures mais avec un sujet pareil je ne suis pas certaine d'atteindre un jeune public

Merci pour ce commentaire qui me conforte dans mes craintes... Toujours dur de mélanger les genres...

Alice chanterie, merci la prochaine fois de répondre aux commentaires dans le fil intitulé "Réponse aux commentaires".
Par ailleurs une petite présentation ici serait bienvenue.
La Modération