Réponses aux commentaires "Prose"

Et j'ajoute que pour obtenir autant de commentaires - même désobligeants - à propos de 1500 signes, il faut être un écrivain génial.
Ce que je suis, justement. Je suis pliée de rire, cette semaine commence très bien.

Plotine a écrit:

Modération a écrit:Serait-il trop demander aux uns et aux autres que de rester corrects dans vos commentaires, mais surtout de vous en tenir à donner vos avis sur les TEXTES et non sur leurs auteurs ?
Merci de ce petit effort à l'avenir.
La Modération.

Mais non c'est rigolo. A partir d'un petit texte sans prétention et qui plus est assez peu personnel puisque "exercice imposé", voir quelqu'un partir dans une telle rage me réjouit beaucoup.
Sans compter la fin qui est grandiose ou : "moi je suis un écrivain, toi tu es une merde". Comme quoi on peut écrire magnifiquement et être quand même un gros ballot.
En plus, je savais que mon texte énerverait les machos du forum. C'est gagné.
Je me suis beaucoup amusée.

super
sais-tu que, à un poil près, tu corresponds exactement à la définition d'un troll ?

mentor a écrit:super
sais-tu que, à un poil près, tu corresponds exactement à la définition d'un troll ?

Tu es drôlement culotté ! Qui a commencé à partir en vrille sur mon texte ? C'est Ubik qui l'admet d'ailleurs lui-même (je le cite : Mais je déborde du sujet, peut-être).
En effet. Je me suis contentée de répondre, j'ai quand même le droit.
Mais comme on ne peut pas répondre aux commentaires directement... tout paraît pour le moins décousu.

Plotine a écrit:

Modération a écrit:Serait-il trop demander aux uns et aux autres que de rester corrects dans vos commentaires, mais surtout de vous en tenir à donner vos avis sur les TEXTES et non sur leurs auteurs ?
Merci de ce petit effort à l'avenir.
La Modération.

Mais non c'est rigolo. A partir d'un petit texte sans prétention et qui plus est assez peu personnel puisque "exercice imposé", voir quelqu'un partir dans une telle rage me réjouit beaucoup.
Sans compter la fin qui est grandiose ou : "moi je suis un écrivain, toi tu es une merde". Comme quoi on peut écrire magnifiquement et être quand même un gros ballot.
En plus, je savais que mon texte énerverait les machos du forum. C'est gagné.
Je me suis beaucoup amusée.

C'est quand même un peu fort de citer la Modération et d'enchaîner en faisant exactement ce qu'elle demande d'éviter... Merci d'en rester là !

Je t'ai sonnée ?

Je suis sur le même forum que toi et j'estime que ce genre d'intervention est polluante pour tous ceux qui fréquentent le forum donc JE m'estime concernée et en droit de réagir.
POINT FINAL pour moi.

Tu estimes que c'est polluant pour les autres ? Qu'est-ce que tu en sais ? Tu penses à leur place ?

Plotine a écrit:

mentor a écrit:super
sais-tu que, à un poil près, tu corresponds exactement à la définition d'un troll ?

Tu es drôlement culotté ! Qui a commencé à partir en vrille sur mon texte ? C'est Ubik qui l'admet d'ailleurs lui-même (je le cite : Mais je déborde du sujet, peut-être).
En effet. Je me suis contentée de répondre, j'ai quand même le droit.
Mais comme on ne peut pas répondre aux commentaires directement... tout paraît pour le moins décousu.

Je précise : ma remarque ne concerne pas précisément ces dernières péripéties mais ton attitude en général.
Je trouve que tu te complais à allumer des feux ici et là, à constater avec plaisir les dégâts qu'ils peuvent provoquer, puis à te réjouir publiquement du résultat de tes nuisances
j'appelle cela une attitude trollesque
mais ce n'est que mon avis

bien, chef, oui, chef ! :-))

A Kash, sur Lames affûtées :

Je pense que ce genre de passage moins "mordants" est incontournable dans un texte long, Easter, non ?

Oui Kash, je sais bien. Et c'est ce qui me gêne depuis le début, de devoir lire ce roman par petits bouts et perdre ainsi de vue les passages pivots nécessaires à la construction du récit... Va falloir que je me corrige !

Oui, il faut dire aussi que ces conditions de lecture ne sont effectivement pas idéales, c'est sûr...

TEXTES 1500 Saison 2 - Sur les galets d'Etretat ...

Bonjour socque,

Merci de votre commentaire qui laisse implicitement bien transparaître les potentialités de ce texte sous la concision, la brièveté et une certaine sécheresse imposée par le format ...

Amicalement,
Midnightrambler

Oui, j'avoue que j'ai eu le temps de m'attacher à vos personnages, d'éprouver de la curiosité pour eux, et de ne pas la voir satisfaite... apparemment, je n'ai pas été la seule !

merci Socque,


et désolé pour mes lecteurs.

à socque , à propos de mon texte Que mange-t-on aujourd'hui?

Bonjour,

Je te remercie pour ta lecture et la correction de mes quelques fautes, en effet il y a un accent à bâiller. Et je m'excuse pour la pitoyable inversion ère/erre.

Quant au texte proprement dit; l'histoire qui aurait éventuellement amené 1 et 2 ici, j'y songe et aimerais faire un récit sur leur histoire. Cette petite nouvelle me paraissait bien décrire l'atmosphère (tiens, jeu de mot) qui règne, etc. Puisque tu en parles d'abord, que penserais-tu d'un récit plus large qui du coup ferait perdre le côté dramatique et angoissant de ce court texte?

Merci et bonne soirée,
Lucas

Je pense que la situation gagnerait à être décrite sous l'angle comique (l'absence de nom des personnages, pour moi, y incite fortement)... humour noir, sans doute, où l'angoisse affleuerrait sous-jacente.

Sinon, vous ne pouviez pas vous en rendre compte dans mon commentaire, mais, par défaut, j'emploie le vouvoiement... merci de faire de même quand vous vous adressez à moi.

Ah oui, je m'excuse, j'avais oublié que c'était vous.
Bien, registre comique, un tantinet ... Mais en effet c'est de l'humour noir mais pourquoi pas... Un mélange serait original, je pense.

je m'excuse

Ah, non, veuillez m'excuser. Enfin...

Plotine a écrit:Mais non c'est rigolo. A partir d'un petit texte sans prétention et qui plus est assez peu personnel puisque "exercice imposé", voir quelqu'un partir dans une telle rage me réjouit beaucoup.
Sans compter la fin qui est grandiose ou : "moi je suis un écrivain, toi tu es une merde". Comme quoi on peut écrire magnifiquement et être quand même un gros ballot.
En plus, je savais que mon texte énerverait les machos du forum. C'est gagné.
Je me suis beaucoup amusée.

Le problème est que tu passes ton temps à t'amuser, si possible en gonflant le monde. C'est si facile, de mettre le ouaille. A la portée de la première écervelée de quartier. La rage ? Tu ne sais pas ce que c'est. Tu te contentes de faire mumuse, à provoquer de mini boxons avec des attitudes de midinette et à en rire après. Effectivement, je l'ai reconnu, je n'aurais pas dû engager ce débat avec toi. Ni aucun, du reste. Tu n'es pas du genre avec qui on débat, ou on discute en bonne intelligence, et où il peut en sortir quelque chose de bon. Tu es du genre avec qui on se chope pour des conneries, parce qu'au fond, tu es superficielle, tu adores ça et tu trouves ça très malin. Un gros ballot ? Tu crois que tu te la joues fine, peut-être, avec ta provoc à trois balles et tes pirouettes mal ficelées pour te sortir à bon compte, sans arguments véritables, des polémiques que tu lances sans même en calculer la portée ? Constamment, ta réaction est de dire que tu te marres, que tu t'amuses beaucoup. Mais à chaque fois, tu ne la ramènes pas sur le fond car tu n'as ni arguments valables ni raisonnement à tenir. Du pipeau, des pirouettes et de la mauvaise foi. Raillerie de gamine qui tire la langue parce qu'elle n'a rien d'autre à dire, rien de concret. Ecervelée à la langue bien pendue, mais aux idées courtes. Je veux bien jouer le jeu de la modération et ne pas y revenir, mais alors fais-en autant, ne la ramène pas, d'autant qu'une fois de plus tu ne dis rien, tu te contentes de ton numéro de faux-fuyants sans jamais aborder le problème lui-même. A se demander si tu n'es pas une ado de quinze ans, qui l'ouvre juste assez pour irriter à droite à gauche, mais qui au fond n'a rien dans le bide, rien à dire en particulier sur le sujet, ni rien à dire en général.

Chaque fois que tu te prends une branlée, tu t'en tires en disant que ça t'a fait rire. Moi je suis honnête, si quelqu'un me cloue le bec, je dis ok, tu as raison, je me suis planté. Si je me fais fader, et je dis ok, tu m'as tué. Quitte à m'excuser si j'ai eu tort, il faut savoir assumer. Mais toi, que dalle, tu joues les savonnettes. Je ne peux éprouver que mépris pour les gens fuyants comme ça. Alors je me fous qu'on efface ce que je viens de dire ou pas, mais n'empêche que c'est la vérité : tu es creuse et bidon, du vent, de la parlotte, rien de plus. Et tu vas dire, une fois de plus, que ça te fait bidonner. Et t'abriter derrière je ne sais quelle histoire de macho, sauf que si c'était un mec, je lui aurais dit la même chose : ou on me répond sur le fond et je dis ok, ou on s'en tire par de la mauvaise foi et de l'ironie à deux balles, et là je dis : branlette.

Sur ce, je présente mes excuses, non pas à toi, mais à la modération. Parce que je croyais le sujet clos et qu'à cause de toi qui y reviens, je suis obligé de remettre les pendules à l'heure. C'est vraiment con, d'autant que ton texte de 1500 signes est bien loin de tout ça, tout est parti d'une simple phrase, une de plus, de tes réflexions de minette sur l'histoire du "il n'était pas beau". J'en ai connu des tapées, de nanas qui profitaient de certaines situations, qui se sont fait payer le cinoche, le restau, et s'en tiraient après en disant : oui mais il n'était pas beau. Et alors, tu l'as vu depuis le début, non ? Mais ça ne t'a pas empêché de profiter tant et plus, de retarder tant que tu pouvais le moment où tu devrais lui cracher qu'il ne te plaisait pas, d'en profiter, finalement, un peu comme une pute, au lieu de jouer franc jeu dès le départ. Le monde est ainsi fait, c'est la patchole qui le mène, les mecs en bavent, ils sont pilotés par leur désir, qui parfois les encombre, et les nanas, certaines, une minorité mais qu'on n'oublie pas facilement, en usent et en abusent, provoquent des situations qui parfois tournent mal, et en plus ont le culot ensuite, de venir jouer les étonnées. Il y a 2 ans, une fille que ma compagne connait s'est invitée 15 jours chez nous, elle a dragué tous mes potes, les a montés les uns contre les autres, s'est fait payer ceci cela, trimballer, ils étaient là comme des cons après elle, sauf un ou deux, plus clairvoyants, elle les a bien manœuvrés et au final, quand elle est repartie, quelque temps plus tard elle a fait mon numéro et quand j'ai reconnu sa voix, je lui ai dit : ne m'appelle plus, je ne parle pas aux enfoirés". Elle a joué les étonnées, mais j'en avais rien à foutre. Pour moi c'était une petite pute, du genre qui tire de toi tout ce qu'elle peut, et après te sort "oui mais tu comprends, tu ne me plais pas physiquement". N'empêche que pour te soutirer des ronds, te faire trimballer, inviter, tu les fais, les sourires et les courbettes, et tu t'en sers un max, de ton cul, même si après tu le refuses. Tu sais quand même le tortiller pour obtenir ce que tu veux, de la part d'un mec dont tu sais, dès le départ, qu'il n'a aucune chance. Moi je trouve ça vénal et dégueulasse et les gens comme ça, je ne peux pas les encaisser. Les salopes, les tordus, que ce soit mâle ou femelle, quand je les repère je les vire de ma vie. Vaut mieux être seul que mal accompagné. Il vaudrait encore mieux se retrouver seul sur une île déserte, genre Robinson, que d'avoir pour compagnie ne serait-ce qu'un seul de ces trous du cul. J'en ai trop vu dans ce genre et c'est sans doute ça que ton texte ma rappelé. Mais le rapport était mince, c'est pas ta prose en 1500 signes qui l'a provoqué, c'est le poids de tout ce que j'ai vu ou vécu avant, pendant des années, tous ces plans de jobards qui ont fini en super glauque le plus souvent, pour moi ou pour des potes à moi, et dont tu n'as pas seulement idée.

Once again, mes excuses à la modération, mais reconnaissez que j'ai dit publiquement que je n'aurais pas dû lancer le sujet, je le considérais clos, mais la miss y revient, elle n'a pas pigé, elle ne pigera jamais : elle est trop occupée à s'amuser, à faire joujou avec autrui, au lieu de chercher à comprendre. Elle n'a pas les outils pour comprendre, elle sait juste s'esclaffer.

Allez-y, virez tout, au fond ça n'a aucune importance. La seule chose qui le soit, pour moi maintenant, c'est que j'arrive à sortir entier de mon roman, à le finir. Le reste, c'est branlette. Du reste, la réaction de la miss est pour moi du pipeau, de la branlette, rien de plus.

Ubik.

Ubik, tu sais parfaitement que plus tu en tartineras des comme ça plus elle se gaussera, ici et en elle-même
alors à quoi bon ?
prends ça de plus haut, c'est pas dur

Plotine a écrit:Et j'ajoute que pour obtenir autant de commentaires - même désobligeants - à propos de 1500 signes, il faut être un écrivain génial.
Ce que je suis, justement. Je suis pliée de rire, cette semaine commence très bien.

Si tu es un écrivain génial, moi je suis rabbin. Il ne faut pas confondre les effets et les causes.

Ubik.

mentor a écrit:Ubik, tu sais parfaitement que plus tu en tartineras des comme ça plus elle se gaussera, ici et en elle-même
alors à quoi bon ?
prends ça de plus haut, c'est pas dur

Jahwohl. Il y a des gens qui savent créer vraiment quelque chose, il y a ceux qui, à défaut, ont le don de se gausser.
C'est vrai, le terme "troll" a été employé, et je me dis que ça n'est pas faux. Des gens à qui, plus on répond, plus on donne des munitions pour répondre n'importe quoi et ricaner. Jamais on n'a de débat véritable sur le fond, mais toujours des réponses à côté.

Prendre de plus haut, je ne sais pas, possible. Mais à un moment donné, faut savoir se dire : stop, plus je lui réponds, moins je consacre de temps à des choses intéressantes. Cependant, je crois aussi qu'une fois qu'on a dit certaines vérités, on a suffisamment exprimé ce qu'on avait sur le coeur, si en face ça s'en tire par des artifices, n'empêche qu'on sait qu'on a balancé ce qui était pertinent, et au-delà, si on insistait, on se répèterait. Donc maintenant, je n'en dirai pas plus. De toutes façons, elle est trop "juste" pour piger, elle ne cherche pas à piger, juste à jouer la mariole de service, tout en n'ayant pas la carrure intellectuelle. Donc du bidon, du pipeau, pas intéressant du tout. J'aurais mieux fait de ne rien dire, ça ne sert à rien, ça ne changera pas son attitude de midinette, qui prendra le chou à à plus d'un mec, lequel se vengera en retour sur la nana qui suivra, lui faisant payer l'addition, et ainsi de suite. Monde de gagas. C'est pas moi qui changerai les règles du jeu, je veux juste m 'en retirer.
Je vais répondre aux gens qui ont commenté mon dernier texte, et basta. Après, j'ai nettement mieux à faire. Merci en tous cas de ton intervention sensée.

Ubik.

Mais alors arrête Ubik. Stop. Pas besoin d'enfoncer le clou et d'insulter Plotine encore et encore.
Tu te plains qu'elle se gausse parce que tu lui donnes des munitions ? Très bien, alors arrête de créer de nouvelles occasions, de t'expliquer en long et en large.
Si tout le monde en restait là, ce serait parfait. Je ne veux pas jouer à Modération, mais je souhaiterais moi aussi retrouver un peu de calme sur le forum. Et ce n'est pas en réactivant sans cesse les querelles qu'on y parviendra.

A bon entendeur.

Louis a écrit:à Ubik

J'ai une photo de cette église. Je pourrai te l'envoyer, si tu le souhaites. Pas dans l'immédiat, je serai absent toute la semaine prochaine, sans connexion internet.
Pas de sens particulier au nom du personnage, une vague réminiscence peut-être du nom d'un psychanalyste un peu particulier, lu il y a bien longtemps.
Bonne soirée.
Et merci à toi.

Ok pour la photo, avec plaisir.

Serge Brussolo s'amuse souvent à décrire certains bâtiments comme des navires, ou des façades crayeuses, en souligner la blancheur, l'aspect minéral, hiératique, à établir le lien avec la mer. Et il y a au moins un roman, me souviens plus lequel, où il exploite le thème de l'église taillée dans la pierre, directement dans la masse. Il joue aussi sur la confusion des matériaux, on ne sait pas où finit le naturel, où commence le construit, etc. Il est , à plus d'un titre, souvent très intéressant, malgré son style plus que relâché.

Ubik.

alex a écrit:Mais alors arrête Ubik. Stop. Pas besoin d'enfoncer le clou et d'insulter Plotine encore et encore.
Tu te plains qu'elle se gausse parce que tu lui donnes des munitions ? Très bien, alors arrête de créer de nouvelles occasions, de t'expliquer en long et en large.
Si tout le monde en restait là, ce serait parfait. Je ne veux pas jouer à Modération, mais je souhaiterais moi aussi retrouver un peu de calme sur le forum. Et ce n'est pas en réactivant sans cesse les querelles qu'on y parviendra.

A bon entendeur.

Tu as raison. Je pensais le truc clos et je l'ai exprimé à la modération et j'étais sincère. Cela dit, je ne l'insulte pas, je dis ce que je pense d'elle, à la suite de son intervention - si j'avais voulu l'insulter, tu aurais vu la différence. Je l'avais plus ou moins senti, mais le gardais pour moi. Mais là, du coup, je le lui ai balancé. Maintenant, je souhaite ne plus y revenir, quel intérêt ? Si elle n'avait pas relancé le machin, j'en restais là. Et c'est ce que je vais faire maintenant, quelle que soit la suite.

Je te garantis que j'aime autant le calme que toi, va.

Allez, passons à des choses plus sérieuses.

Ubik.

Chose plus sérieuse : cela fait un bon mois que je ne t'ai pas lu ! Il faut vraiment que je me rattrape, j'aurai matière à lire ! Bon, en revanche, je ne te commenterai probablement pas. Je n'ai pas la science ou la culture nécessaire pour ça, et tes textes méritent tout de même mieux que "j'aime ça, oui, c'est vachement bien écrit ma foi !".

Bonne soirée encore.

N'empêche que je trouve ton écriture un peu plus interessante quand elle est enervée Ubik. En même temps que, d'une certaine manière, un peu poussé -pas beaucoup- tu confirmes, malheureusement, une réel manque de hauteur. Hauteur de vue je veux dire.

Pour ma part, je ne conçois pas d'intelligence à déconsidérer celle des autres, à associer un personnage à son auteur ou à mettre, ici, en avant ses expériences de vie. J'aime assez l'écriture de Plotine et la façon dont elle rend la superficialité de l'époque. Toute proportion gardée Easton Ellis fait ça très bien et son travail me semble tres significatif, révelateur, interessant, profond. C'est pourtant le meilleur traducteur de la vacuité.

Pour en venir au tien de travail, ton oeuvre, ton roman, ta montagne, je laisse de coté mon admiration pour la ténacité dont il faut assurement faire preuve afin de garder la barre et de mener pareil projet. Ca me parait considérable.

Maintenant voyons, j'ai lu trois morceaux postés sur le forum et désolé mais ça me fait le meme effet que certaines bande-annonces de cinéma. Tu les regardes et tu as déjà vu le film. Scénario classique basé sur des archétypes, profils et progression de personnages convenus, expressions consensuelles et aussi naviguables et plate qu'une autoroute, morale sauve, gentil nounours.

Je ne doute pas que la réalisation soit bien équilibrée, pro, puissante je ne doute pas que tout ça fonctionne parfaitement. Mais ou est le sang ? Où est la vision ? Où est l'intérêt ? Où est la superficialité ?

Hello,

En vrac, excusez, mais je réponds collectif, sinon j'en ai pour des plombes.

Oui, il y a sans doute des formules à modifier. Je ferai bon usage des conseils.

Oui, temps creux, si l'on veut. Quoique, il y a des choses intéressantes à retirer, même dans la partie "creuse" en apparence. Mais je ne vois pas l'intérêt que ce soit moi qui le dise, j'attends donc que quelqu'un s'y colle, s'il a envie d'y consacrer son temps.

Plus un autre phénomène, que je nommerai "effet saucisson" : le texte qui est là suit immédiatement celui où Franz montre des photos porno à Wolfgang et où celui-ci rentre chez lui et se fait cueillir au vol par une baffe maternelle. Donc il appréhende une correction par son père et c'est ça qui se passe au début. Sauf que l'effet de surprise, là, consiste à amener Wolfgang dans toute autre chose qu'une correction, en l'occurrence l'inauguration de l'antenne du parti Nazi de Detmold. Mais les deux extraits ayant été séparés, cet effet tombe à plat, sauf pour qui les relie mentalement. Je reconnais que ça n'est pas facile et que tout le monde n'a pas que ça à fiche.

Dernier mot, concernant le HHH : formule que Goering avait inventée, c'est de l'Allemand alors je n'ai pas retenu, mais ça voulait dire : le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich. Je sais, j'ai failli acheter ce bouquin. Mais honnêtement, je n'ai pas eu le temps d'ouvrir le quart de tous les livres que j'ai achetés pour, peut-être, me rassurer face à l'entreprise démentielle dans laquelle je me suis lancé. Et j'ai eu le sentiment que HHH, ça allait être encore un bouquin de plus, et plutôt à la périphérie qu'au centre, en quelque sorte. Si je te disais que j'ai une biographie de Heydrich, pas encore ouverte ? Des tapées de romans, parlant de lui indirectement ? Le Jan Karski, que je n'ai même pas sorti de sa pochette en plastoc ? Le "Kaputt", de Malaparte, le "Vie et destin", de Grossmann ? Et je viens de recevoir par la poste les trois pavés du Raul Hillberg, "La destruction des Juifs d'Europe", chacun d'eux fait dans les 700 pages et ça a l'air passionnant. Il y a des bouquins, je te jure, je les ai entamés, entre temps il m'est arrivé des conneries, je ne me souviens plus, je les reprends et me rends compte en route que je les avais commencés...

Mon roman avance plus vite que mes lectures. Autant sur des points précis, par exemple là, pour mon chapitre 12, j'ai été obligé de cesser là et de lire, me documenter. Et tant, après, je trace "par imprégnation", me contentant de vérifier des dates sur mon immense frise historique ( elle fait 8 mètres de long, je n'ai pas pu la déplier et la mettre au mur comme prévu, je la laisse en accordéon ) et ce qui me fascine, me stupéfie, c'est Louis qui capte à la folie des trucs que j'ai juste intuitionnés, dans l'arrière-boutique, ça me fout le vertige. Oui, le plus souvent, je "laisse mijoter" et ça bout tout seul, ça fermente plutôt, et ça monte et nous fait du 13 degrés qui tape bien, presque tout seul, et qui s'efforce de descendre comme du petit lait. Et du coup, les bouquins, je les ouvre et y trouve parfois à retardement des munitions, des fois je m'en sers et je les intègre, des fois pas, je me dis que le truc tient debout comme ça, pas besoin, parce que sinon, on pourrait continuer à l'infini. Philip K. Dick, avec son exégèse, n'en finissait pas d'ajouter des sources, des spéculations, des hypothèses, et en définitive, il ne l'a jamais terminée. Il faut savoir dire "the end", et admettre que ça n'est pas parfait. Garder des forces pour le reste, si reste il y a. Ou ne serait-ce que des forces vitales, ne pas se faire complètement "bouffer" par ce qu'on a entrepris.

Sur ce, à suivre...

Ubik.

Tiens ubik, vu ton roman je me disais que si tu devais pas mal aimer Die Blechtrommel de Günter Grass... Perso, comme je suis trop fainéant pour lire, j'adore le film !

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