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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Salut,redstar a écrit:à ubikmagic
Oui, en effet, je suis bélier. Je suis totalement fou (dans le sens passionné) des planètes, de l'espace, tout ce qui s'y rattache. J'aime beaucoup Mars pour ses aspects plus ou moins mystérieux, la vie qu'elle pourrait ou aurait pu abriter , bref; je rêve. J'aimerais beaucoup écrire sur l'espace, le futur etc mais je trouve que la plupart du temps, ce genre de littérature est plutôt ... mal considéré. Qu'en pense-tu?
(Ah oui, le tutoiement; ça me va très bien et je comprends parfaitement ton point de vue. D'ailleurs ça fait encore un hasard qui tombe bien mais j'adore la Rome antique.)
La seconde guerre mondiale m'intéresse et le fait qu'on veuille l'oublier me sidère, mais j'ai des périodes comme tu l'as dit avant, cela dépend de mon état d'esprit au moment de l'écriture.
Au plaisir,
Lucas
Effectivement, la SF, comme le roman noir, est un genre qui a été considéré longtemps comme mineur, de la "littérature de gare". Je crois que c'est Bernard Pouy qui disait, je n'en suis pas sûr, que le polar était une littérature "ferroviaire et insomniaque".
Cependant, de très grands auteurs tels que James G. Ballard, Philip K. Dick, Brian Aldiss, Georges Arnaud, Robert Sheckley ou Serge Brussolo, et plein d'autres, ont contribué à donner à la SF ses lettres de noblesse. L'attitude évolue par rapport à ce genre, autrefois méprisé. Sans compter que le roman noir, magnifié à l'écran par Alfred Hitchcock, Fritz Lang, Otto Preminger, George Cukor ou encore Robert Siodmak, et tant d'autres, Jacques Tourneur, Jules Dassin, Michael Curtiz, etc, a su lui aussi fasciner et apprivoiser un public de plus en plus large.
Disons que comme dans toute littérature de "genre", on sait que le lecteur est venu chercher certains ingrédients, on les lui fourgue, on remplit le contrat. Et ceux qui agissent ainsi ternissent la valeur du genre, le réduisant à ses propres clichés. Thriller vites avalés, distribués industriellement par des auteurs poussés à fond par leur maison d'édition, transformés en stars de l'écriture et inondant les rayons de leur prose convenue, certes bien ficelée mais morte dès la dernière page refermée... Polar Marseillais s'abritant derrière le folklore, la réputation sulfureuse ( et hélas non usurpée ) de la cité Phocéenne, le côté "couleur locale" pour vendre une camelote souvent mal conçue, limite idiote, mais lue par les Marseillais ou d'autres, défendue avec autant d'âpreté que leur club de foot, par un effet de chauvinisme complètement crétin... et autres dérives absurdes et si peu intéressantes... Personnellement, je me suis toujours refusé à cette fonction "utilitariste", mes romans ne sont pas du genre qu'on emmène à la plage et qu'on lit en une après-midi, j'ai toujours eu l'ambition folle de faire bien plus que "traiter le sujet", de livrer tout un univers certes, mais aussi de le faire avec un ton, un style qu'on ne peut oublier. C'est ça qui fait, en dernier ressort, qu'on retourne ouvrir un livre, même si on en connaît la fin, même si on sait "qui est le méchant". Pour retrouver la force, la magie, la puissance, la cohérence de cet univers, et pour replonger dans ce style, ce ton, cette urgence vitale ( le "cri", dirait Christian Vander ), cette personnalité de l'auteur, qui transparait dans ce qu'il a élaboré. Et pas question de s'abriter derrière je ne sais quel régionalisme sensé pallier à des carences structurelles ou un laisser-aller stylistique.
Mars, dis-tu ? Je suppose que tu as lu Ray Bradbury ? Ce qu'il a fait dans ses "Chroniques Martiennes" est plein de pertinence psychologique et c'est d'une lecture passionnante, assez émouvante aussi.
Il y a de moins en moins de gens qui veulent oublier la seconde guerre mondiale. Il me semble que, plus que jamais, il y a au contraire pléthore d'études historiques sur la question, de films mettant en scène Hitler ( "La chute", avec un Bruno Ganz vraiment impressionnant ), de romans nous racontant une version alternative de la vie de Jan Karski, résistant Polonais, ou encore tentant d'apprivoiser les monstres sacrés, Marc Dugain s'attaquant à Staline, Max Gallo et son "Pacte des assassins", qui nous dépeint le destin tragique de Margarethe Bubber-Neumann, trahie par les Communistes qu'elle avait rejoints, et livrée par Staline aux SS pour finalement se retrouver à Ravensbrück, enfin, toutes sortes de productions, là encore avec ce même phénomène : certaines s'abritant derrière le Nazisme pour nous refiler de la camelote sans grande qualité, d'autres brillant par leur maîtrise et la maestria de leur construction, leur rigueur historique et leur exigence stylistique.
Je me suis personnellement attaqué à un roman épais et ambitieux, commençant dans les années 20 n Allemagne et mettant en scène deux personnages principaux, Wolfgang et Franz, enfants au début du récit, et qui vont peu à peu se faire happer par la ruse nazie, sa séduction trouble, jusqu'à commettre l'irréparable. Périlleuse et délicate entreprise, dans laquelle je m'immerge corps et âme, en espérant ne pas y perdre cette dernière. Si tu as envie, tu pourras y jeter un oeil ( ou deux, c'est selon ), des bribes se baladant ici, dans le forum prose.
Sur ce, te salue bien bas, et y retourne.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
à ubik.
Bien, que de culture... Chroniques martiennes est une œuvre qui m'était inconnue, après quelques renseignements je serais bien tenté de le lire...
Pour la SF; j'écrirai ce qui me plaît en temps voulu avec la préparation nécessaire.
Quant à ton roman; je serais ravis de le lire, je fouillerai sur le forum dès que l'envie m'en prendra. Assez tôt peut-être. L'histoire me fait penser à un de mes projets, auquel je n'ose pas m'attaquer: représentant d'une certaine manière l'histoire de ma famille, le récit commencerait dans les années 20, l'enfance de mon arrière grand-mère, sa vie pendant la guerre ensuite et sa fuite en zone libre, d'autres événements importants que je ne citerai pour le moment pas, puis la naissance de l'autre génération, la France des années 60, puis 80 avec l'autre génération.
J'ai peur pour le moment de ne pas le faire assez bien aussi je préfère m'exercer...
Quoi qu'il en soit, en ce moment, j'ai plus envie d'écrire sur les étoiles et sur mes pensées (utopiques?) sur l'espace. Sûrement aujourd'hui même, je commencerai sans doute en fin d'après-midi. Après une première lecture de tes écrits si je les trouve.
Bref, voilà, bonne après-midi,
Au plaisir (toujours),
Lucas
Bien, que de culture... Chroniques martiennes est une œuvre qui m'était inconnue, après quelques renseignements je serais bien tenté de le lire...
Pour la SF; j'écrirai ce qui me plaît en temps voulu avec la préparation nécessaire.
Quant à ton roman; je serais ravis de le lire, je fouillerai sur le forum dès que l'envie m'en prendra. Assez tôt peut-être. L'histoire me fait penser à un de mes projets, auquel je n'ose pas m'attaquer: représentant d'une certaine manière l'histoire de ma famille, le récit commencerait dans les années 20, l'enfance de mon arrière grand-mère, sa vie pendant la guerre ensuite et sa fuite en zone libre, d'autres événements importants que je ne citerai pour le moment pas, puis la naissance de l'autre génération, la France des années 60, puis 80 avec l'autre génération.
J'ai peur pour le moment de ne pas le faire assez bien aussi je préfère m'exercer...
Quoi qu'il en soit, en ce moment, j'ai plus envie d'écrire sur les étoiles et sur mes pensées (utopiques?) sur l'espace. Sûrement aujourd'hui même, je commencerai sans doute en fin d'après-midi. Après une première lecture de tes écrits si je les trouve.
Bref, voilà, bonne après-midi,
Au plaisir (toujours),
Lucas
redstar- Nombre de messages : 120
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Mon corps n'était pas d'accord
A Ubick
Sur le fond, je repère une fois de plus ce thème de la "beauté", cette façon d'étiqueter, d'attribuer une valeur à l'individu en fonction de critères personnels à la narratrice, mais qu'elle pose comme universels. Que faut-il en conclure ? Difficile de faire le tri entre ce que l'auteur pense réellement, et ce qu'il plaque sur ses personnages, qui n'est pas lui du tout. Mais je remarque que ça n'est pas la première fois que ça revient. Enfin... Ceci ne me regarde sans doute pas.
Je ne pose rien comme universel mais oui, la beauté, je trouve ça important, c'est mal ?
Sur le cadre : j'ai eu l'occasion de faire l'amour dans des endroits peu probables, ça n'ajoutait rien au plaisir, mais ça évitait le déplaisir de s'en priver alors qu'on en avait envie, simplement. Cela dit, la plage c'est vraiment exceptionnel, car la mer renvoie au milieu primitif originel, et si on est dans un coin pas trop construit, on peut penser que le sable, les pins, les buissons de myrte ou de romarin constituent un décor intemporel, que dans l'antiquité lointaine d'autres hommes y sont passés, ont effectué les mêmes gestes, ce qui nous relie à eux, à ces invariants que sont la nature, le corps de l'homme et de la femme, le bruit du vent, du ressac, etc. J'ai toujours été très sensible à cet aspect universel, éternel et c'est vrai que le contact intime se redouble alors de l'impression de ne faire qu'un avec les millions de ceux qui l'ont fait avant, de les rejoindre dans une forme de communication qui nous dépasse, qui nous relie à tout le reste du règne animal. Lorsqu'il y a union véritable, vécue sereinement et pleinement, on se sent relié à l'univers et en paix avec lui. Je voudrais, du reste, le traiter dans une scène de mon prochain roman, scène centrale où Wolfgang découvre cette merveilleuse sensation de la complicité et de la fusion étroite avec une personne qu'on aime. Mais je gage que l'exercice sera, une fois de plus, périlleux.
Bien sûr... mais depuis on a inventé le matelas.
En tous cas, je trouve intéressant le lien entre cette coupure d'avec le sexuel, et ce comportement alimentaire de substitution. Freud disait que la gourmandise, le chocolat, les bonbons, étaient des sublimations de l'instinct sexuel. Voilà qui sonne juste et intervient à point nommé pour stabiliser la narratrice, qui oublie bien vite et zappe l'incident facilement, grâce à ce processus d'étiquetage dont je parlais, qui lui permet de faire l'économie d'un questionnement sur elle et sa propre "valeur".
Certes... mais il y avait une contrainte : insérer un titre d'un roman de John Fante. Je suis tombée sur "Grosse faim". C'était le plus simple à caser et ça m'a amenée tout simplement au pain au chocolat. Point de Freud là-dedans. Désolée.
Le tout en moins de 1500 signes, ça n'en a que plus de mérite. Encore une fois, il faut voir dans tout cela un "effet de raccourci", sans doute. Le propos eût été plus nuancé si développé d'avantage... peut-être.
Ou peut-être pas. Mais merci d'avoir creusé si loin.
C'est ce qui est amusant quand certains se lancent dans une explication de texte, c'est qu'ils se livrent bien plus qu'ils ne livrent la pensée de l'auteur qui, parfois, n'en a pas.
Sur le fond, je repère une fois de plus ce thème de la "beauté", cette façon d'étiqueter, d'attribuer une valeur à l'individu en fonction de critères personnels à la narratrice, mais qu'elle pose comme universels. Que faut-il en conclure ? Difficile de faire le tri entre ce que l'auteur pense réellement, et ce qu'il plaque sur ses personnages, qui n'est pas lui du tout. Mais je remarque que ça n'est pas la première fois que ça revient. Enfin... Ceci ne me regarde sans doute pas.
Je ne pose rien comme universel mais oui, la beauté, je trouve ça important, c'est mal ?
Sur le cadre : j'ai eu l'occasion de faire l'amour dans des endroits peu probables, ça n'ajoutait rien au plaisir, mais ça évitait le déplaisir de s'en priver alors qu'on en avait envie, simplement. Cela dit, la plage c'est vraiment exceptionnel, car la mer renvoie au milieu primitif originel, et si on est dans un coin pas trop construit, on peut penser que le sable, les pins, les buissons de myrte ou de romarin constituent un décor intemporel, que dans l'antiquité lointaine d'autres hommes y sont passés, ont effectué les mêmes gestes, ce qui nous relie à eux, à ces invariants que sont la nature, le corps de l'homme et de la femme, le bruit du vent, du ressac, etc. J'ai toujours été très sensible à cet aspect universel, éternel et c'est vrai que le contact intime se redouble alors de l'impression de ne faire qu'un avec les millions de ceux qui l'ont fait avant, de les rejoindre dans une forme de communication qui nous dépasse, qui nous relie à tout le reste du règne animal. Lorsqu'il y a union véritable, vécue sereinement et pleinement, on se sent relié à l'univers et en paix avec lui. Je voudrais, du reste, le traiter dans une scène de mon prochain roman, scène centrale où Wolfgang découvre cette merveilleuse sensation de la complicité et de la fusion étroite avec une personne qu'on aime. Mais je gage que l'exercice sera, une fois de plus, périlleux.
Bien sûr... mais depuis on a inventé le matelas.
En tous cas, je trouve intéressant le lien entre cette coupure d'avec le sexuel, et ce comportement alimentaire de substitution. Freud disait que la gourmandise, le chocolat, les bonbons, étaient des sublimations de l'instinct sexuel. Voilà qui sonne juste et intervient à point nommé pour stabiliser la narratrice, qui oublie bien vite et zappe l'incident facilement, grâce à ce processus d'étiquetage dont je parlais, qui lui permet de faire l'économie d'un questionnement sur elle et sa propre "valeur".
Certes... mais il y avait une contrainte : insérer un titre d'un roman de John Fante. Je suis tombée sur "Grosse faim". C'était le plus simple à caser et ça m'a amenée tout simplement au pain au chocolat. Point de Freud là-dedans. Désolée.
Le tout en moins de 1500 signes, ça n'en a que plus de mérite. Encore une fois, il faut voir dans tout cela un "effet de raccourci", sans doute. Le propos eût été plus nuancé si développé d'avantage... peut-être.
Ou peut-être pas. Mais merci d'avoir creusé si loin.
C'est ce qui est amusant quand certains se lancent dans une explication de texte, c'est qu'ils se livrent bien plus qu'ils ne livrent la pensée de l'auteur qui, parfois, n'en a pas.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Très juste !Plotine a écrit:C'est ce qui est amusant quand certains se lancent dans une explication de texte, c'est qu'ils se livrent bien plus qu'ils ne livrent la pensée de l'auteur qui, parfois, n'en a pas.
je dis ça pour moi, pas pour toi, joke ;-)
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
À propos de TEXTES 1500 : Saison 2 - La mer n'est jamais bleu Klein.
Merci à mes lecteurs et commentateurs, et désolée pour la confusion entre B et C ; c'est B qui a acheté son maillot au Creusot.
Merci à mes lecteurs et commentateurs, et désolée pour la confusion entre B et C ; c'est B qui a acheté son maillot au Creusot.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Je pense que nous avons tort de l'avouer...mentor a écrit:Très juste !Plotine a écrit:C'est ce qui est amusant quand certains se lancent dans une explication de texte, c'est qu'ils se livrent bien plus qu'ils ne livrent la pensée de l'auteur qui, parfois, n'en a pas.
je dis ça pour moi, pas pour toi, joke ;-)
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
juste un petit passage pour dire merci à mes commentatrices de l'exo lapin ^^
(socque : j'ai longuement hésité pour le vrai lapin, mais je voulais qu'il lui reste un soupçon d'innocence à cette petite.. et puis ça me rappelait un gag vu dans une BD ou un gamin passait au bain marie une peluche de Bambi pour qu'il prenne une forme un peu plus enthousiasmante que le gentil faon made by Disney..)
(socque : j'ai longuement hésité pour le vrai lapin, mais je voulais qu'il lui reste un soupçon d'innocence à cette petite.. et puis ça me rappelait un gag vu dans une BD ou un gamin passait au bain marie une peluche de Bambi pour qu'il prenne une forme un peu plus enthousiasmante que le gentil faon made by Disney..)
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Hello,Plotine a écrit:A Ubick
[...]
Mais merci d'avoir creusé si loin.
C'est ce qui est amusant quand certains se lancent dans une explication de texte, c'est qu'ils se livrent bien plus qu'ils ne livrent la pensée de l'auteur qui, parfois, n'en a pas.
Loin de moi l'envie d'engager un tel débat avec toi : terrain glissant ! Je n'aurais pas dû seulement aborder la question. Disons que la beauté a certes son importance, mais elle est un paramètre parmi d'autres. Quand on lui donne la primauté, on se condamne à la superficialité. J'ai connu des nanas magnifiques physiquement, à qui je n'aurais pour rien au monde voulu adresser la parole, parce qu'à côté de ça elle étaient vulgaires, se la pétaient un maximum et étaient déjà entourées de tout un aréopage de types la bave aux lèvres, qui ne savaient plus comment se faire remarquer, qui multipliaient les amabilités et qu'elles traitaient avec dédain. Quand je croisais une nana comme ça avec sa cour, je ne la regardais éventuellement qu'à la dérobée, quand j'étais sûr qu'elle ne pouvait s'en rendre compte. Inversement, quand elle se tournait vers moi, je l'ignorais ostensiblement. Elle en avait déjà une douzaine à ses pieds, je n'allais pas faire le treizième. En général, ça les faisait bien chier, justement. De toutes façons, la plupart des nanas que j'ai connues, quand elles étaient vraiment jolies, le savaient, en usaient et en abusaient, s'en servaient comme d'une arme, et ça les rendait souvent odieuses par ailleurs, parce qu'elles s'imaginaient que leur charme leur ouvrait toutes les portes, que tout leur était dû. C'est vrai qu'autour d'elles, les courbettes ne manquaient pas. A la fac, j'avais une nana à qui je parlais des fois, avec un nuage de types autour d'elle, tous désireux de se la faire. Un jour, on marchait, tout à coup je bifurque, elle me dit : tu ne viens pas avec nous ? J'ai répondu tu vas où tu veux, moi je dois aller à... me souviens plus, mais ça voulait dire, tu es jolie ma cocote, mais je ne suis pas rivé à ton cul, il y a autre chose sur terre que ton cul, aussi décoratif soit-il. A part ça, je ne m'intéresse pas aux mecs, mais ceux que j'ai connus qui avaient la réputation d'être beaux gosses et qui plaisaient aux filles étaient, à l'écrasante majorité et de façon statistiquement significative, gonflés comme des outres de suffisance et de connerie. Alors la beauté, j'en prends et j'en laisse, vois-tu. Mais bon, ça, c'est moi, et toi tu fais comme tu veux.
Ta répartie sur le matelas est sensée être marrante, mais je la trouve triviale après ma tentative, maladroite sans doute, d'exprimer des choses que j'aurais mieux fait de garder pour moi. Et là pour le coup, oui, j'ai parlé de moi, et le regrette. Reste que le passage auquel je fais allusion, dans mon roman, se fera sur un matelas, ceci n'empêchant pas cela.
Sur John Fante, que je trouve moi aussi très sympathique, tu aurais pu te rabattre sur "mon chien stupide", et là, ta narratrice aurait terminé avec le clébard - à condition qu'il soit de pure race, donc bien "beau" comme il faut, et avé le pédigré, con.
Sur ce, j'essaierai à l'avenir de faire des commentaires moins personnels.
A suivre,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Hello,redstar a écrit:à ubik.
Bien, que de culture... Chroniques martiennes est une œuvre qui m'était inconnue, après quelques renseignements je serais bien tenté de le lire...
Pour la SF; j'écrirai ce qui me plaît en temps voulu avec la préparation nécessaire.
Quant à ton roman; je serais ravis de le lire, je fouillerai sur le forum dès que l'envie m'en prendra. Assez tôt peut-être. L'histoire me fait penser à un de mes projets, auquel je n'ose pas m'attaquer: représentant d'une certaine manière l'histoire de ma famille, le récit commencerait dans les années 20, l'enfance de mon arrière grand-mère, sa vie pendant la guerre ensuite et sa fuite en zone libre, d'autres événements importants que je ne citerai pour le moment pas, puis la naissance de l'autre génération, la France des années 60, puis 80 avec l'autre génération.
J'ai peur pour le moment de ne pas le faire assez bien aussi je préfère m'exercer...
Quoi qu'il en soit, en ce moment, j'ai plus envie d'écrire sur les étoiles et sur mes pensées (utopiques?) sur l'espace. Sûrement aujourd'hui même, je commencerai sans doute en fin d'après-midi. Après une première lecture de tes écrits si je les trouve.
Bref, voilà, bonne après-midi,
Au plaisir (toujours),
Lucas
Coluche disait : la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale. Je mesure certes le peu que je connais. Mais je suis effaré par l'immense étendue de ce que j'ignore. Et je ne prends pas le chemin de combler ces manques : rien qu'avec les activités ordinaires, les centres d'intérêts et les passions que je me trimballe, je suis parti à ne jamais prendre le temps d'ouvrir les classiques que j'aurais dû ouvrir, je reste hermétique au latin et au grec, la danse classique me casse les burnes, je n'apprendrai probablement ni le Japonais ni le Chinois, et je resterai toute ma vie nul en maths, incapable de piger pourquoi un moteur ne démarre pas, et résolument réfractaire à toute notion d'économie ou de politique.
Je t'encourage vivement à attendre, pour ton idée de roman, à te sentir prêt. Il faut laisser certaines choses mûrir, ne point déflorer un sujet précocement, parce qu'une fois que c'est fait, on n'a pas le même plaisir. Enfin, moi je déteste reprendre un boulot commencé, je préfère en entamer un nouveau. Donc, un thème doit mijoter le temps qu'il faut, vaut mieux attendre que se rater ou le gâcher en le traitant prématurément. Mais c'est juste mon avis sur la question. Le roman actuel, j'ai tourné et viré, ça faisait un moment que ça me démangeait et chaque fois je repoussais la pensée, je refusais d'y céder, car je me disais, mon coco, tu n'es pas de taille. Et puis à un moment donné, le truc m'a littéralement harcelé, jusqu'à ce que je cède. J'ai "vu" la scène centrale du roman, comme si j'y étais, et là j'ai dit avanti, au boulot, marche ou crève mais faut s'y coller, c'est comme ça. Mais j'y suis allé la trouille au ventre quand même, et pourtant je m'étais fait les dents sur des romans qui, en temps et heure, furent publiés et eurent des chroniques dans l'ensemble très positives. Comme quoi...
Sur les astres, sur l'espace ? Why not ? Tout dépend de ce que ça donnera. En tous cas, ne te prive pas des Chroniques Martiennes, je serais étonné que tu sois déçu.
A te lire,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Je m'identifie assez bien à toi sur ce qui est de la culture.
Merci pour tes précieux conseils; j'en ferai bon usage et écrirai donc ce roman en temps voulu. Mais je n'ai jamais pu écrire de roman lorsque j'ai essayé; toujours envie de quelque chose de nouveau, pas envie de reprendre ce que j'avais déjà commencé. Plutôt handicapant...
Tu es publié? Pourrais-je te poser quelques questions sur le sujet dans ce cas si ce n'est pas trop indiscret?
Au plaisir,
Lucas.
Merci pour tes précieux conseils; j'en ferai bon usage et écrirai donc ce roman en temps voulu. Mais je n'ai jamais pu écrire de roman lorsque j'ai essayé; toujours envie de quelque chose de nouveau, pas envie de reprendre ce que j'avais déjà commencé. Plutôt handicapant...
Tu es publié? Pourrais-je te poser quelques questions sur le sujet dans ce cas si ce n'est pas trop indiscret?
Au plaisir,
Lucas.
redstar- Nombre de messages : 120
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Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Un roman demande du souffle, de l'engagement. C'est comme signer pour les paras, on réfléchit bien avant de dire banco. On sait que l'aventure ne prendra pas que quelques semaines ou quelques jours ( à moins de s'appeler Serge Brussolo ), et grande sera la tentation de bifurquer, s'éparpiller, etc. Si on se sait un tel caractère, alors il vaut mieux écrire des nouvelles, attendre que jeunesse se passe, qu'avec le temps et les cheveux gris, une certaine patience voie le jour... Je ne dis pas qu'il faille être un vieillard chenu pour écrire, non. D'autant que, pour user d'un langage potager, voire Silénien, je dirais que j'ai le poireau encore vert. Mais c'est quand même mettre le doigt dans un drôle d'engrenage. Ce n'est pas comme dans le cul d'une pucelle, on ne le retire pas quand on en a envie. Une fois la besogne commencée, il faut la finir ! Et puis je crois à cette lente élaboration. Je ne ferai pas de métaphore oenologique, je suis nul en vins, là aussi, zéro pointé. Mais le processus de maturation me paraît tout de même jouer un rôle. La frustration aussi, savamment entretenue. Quand on s'attaque à un truc qu'on mijote depuis des années dans sa tête, on se dit attention, je n'ai pas le droit de me rater, et du coup, on devient hyper exigeant avec soi-même, bien plus que si on avait cédé à l'impulsion tout de suite. Non ?
A voir... A débattre,
Ubik.
A voir... A débattre,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Tout à fait... Mais après tout je pense que c'est normal. Cela me passera bien, la sagesse viendra. Ou la patience du moins. Mais je voulais te demander quelque chose de plus grossier car à vrai dire je suis plutôt désinformé sur le sujet; j'ai un jour regardé une interview d'un auteur (dont la première publication remontait à un an) et disait n'avoir pas encore touché d'argent sur cette même publication. Un auteur ne gagne t-il rien de ce qu'il écrit? Comment cela se passe t-il?
(Oui bien sûr, ce n'est pas le principal et même loin de là, mais comment faire sans? Si cela ne te gène pas je serais ravi d'en savoir plus sur le sujet...)
Lucas.
(Oui bien sûr, ce n'est pas le principal et même loin de là, mais comment faire sans? Si cela ne te gène pas je serais ravi d'en savoir plus sur le sujet...)
Lucas.
redstar- Nombre de messages : 120
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Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Ce que tu viens d'écrire ci-dessus, représente ce que j'ai ressenti... et jamais je n'aurais démarré aucun écrit si je n'avais pas croisé un homme qui m'a donné confiance (il avait lu la trame et m'a dit il faut tenter) que j'ai quelque peu perdu dernièrement.Le roman actuel, j'ai tourné et viré, ça faisait un moment que ça me démangeait et chaque fois je repoussais la pensée, je refusais d'y céder, car je me disais, mon coco, tu n'es pas de taille. Et puis à un moment donné, le truc m'a littéralement harcelé, jusqu'à ce que je cède. J'ai "vu" la scène centrale du roman, comme si j'y étais, et là j'ai dit avanti, au boulot, marche ou crève mais faut s'y coller, c'est comme ça. Mais j'y suis allé la trouille au ventre quand même, et pourtant je m'étais fait les dents sur des romans qui, en temps et heure, furent publiés et eurent des chroniques dans l'ensemble très positives. Comme quoi...
Ubikmagic,
La trame de l'histoire et la fin je l'avais, restait le démarrage, les premières pages qu'aujourd'hui je changerais. Jusqu'à la 80ème page pas de souci, il me corrigeait mes nombreuses fautes... et je passais des heures en recherche. Cette histoire futuriste et impossible se nourrissant du passé et de nombreuses coïncidences que je ne croyais pas possibles. Malgré que la fin soit une fiction basée sur un rêve ce livre m'a ouvert les yeux et je pense qu'il ne pourra jamais être édité, la fin heurtant les convictions religieuses de bon nombre de personnes...
Vous avez de la chance vous écrivez sans besoin de réfléchir à chaque mot...
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
Age : 50
Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Ubik :
Eh bien je ne m'attendais pas à ce que tu me serves une telle plâtrée de lieux communs concernant les filles et les mecs beaux.
Tu t'es privé de combien de filles belles avec tes préjugés à la con ?
Et le pire c'est que vous êtes nombreux comme ça et que les filles belles en souffrent. Quand j'ai eu 18 ans je me suis fait couper les cheveux très courts (j'étais blonde naturelle aux cheveux longs) et j'ai mis des lunettes de façon permanente (il faut dire que jétais myope). A partir de ce moment là, des mecs tout à fait différents que les idots qui me disaient "t'as de beaux cheveux" m'ont enfin approchée. Mais c'est quand même malheureux d'être obligée d'en arriver là.
Pour l'histoire du matelas, c'est exprès pour te ramener sur terre parce que vous, les hommes, je vous connais avec vos histoires de communier avec la nature etc...
Eh bien je ne m'attendais pas à ce que tu me serves une telle plâtrée de lieux communs concernant les filles et les mecs beaux.
Tu t'es privé de combien de filles belles avec tes préjugés à la con ?
Et le pire c'est que vous êtes nombreux comme ça et que les filles belles en souffrent. Quand j'ai eu 18 ans je me suis fait couper les cheveux très courts (j'étais blonde naturelle aux cheveux longs) et j'ai mis des lunettes de façon permanente (il faut dire que jétais myope). A partir de ce moment là, des mecs tout à fait différents que les idots qui me disaient "t'as de beaux cheveux" m'ont enfin approchée. Mais c'est quand même malheureux d'être obligée d'en arriver là.
Pour l'histoire du matelas, c'est exprès pour te ramener sur terre parce que vous, les hommes, je vous connais avec vos histoires de communier avec la nature etc...
Plotine- Nombre de messages : 1962
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Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Hello,redstar a écrit:Tout à fait... Mais après tout je pense que c'est normal. Cela me passera bien, la sagesse viendra. Ou la patience du moins. Mais je voulais te demander quelque chose de plus grossier car à vrai dire je suis plutôt désinformé sur le sujet; j'ai un jour regardé une interview d'un auteur (dont la première publication remontait à un an) et disait n'avoir pas encore touché d'argent sur cette même publication. Un auteur ne gagne t-il rien de ce qu'il écrit? Comment cela se passe t-il?
(Oui bien sûr, ce n'est pas le principal et même loin de là, mais comment faire sans? Si cela ne te gène pas je serais ravi d'en savoir plus sur le sujet...)
Lucas.
En la matière, il y en a pour tous les goûts, mais de règle générale : plus on fait un boulot pourri, qui pose des problèmes de conscience, comme déloger des Inuits pour installer une usine d'extraction pétrolière ou minière, vendre des armes, bosser pour des grosses banques qui s'enrichissent en spéculant avec des fumiers aux costard éclatants, aux yachts sur dimensionnés et à la conscience pas claire, plus on est payé. Inversement, les gens qui bossent dans le social, les infirmières, aides soignantes et tutti quanti, se cassent le cul pour des clopinettes. Quant au créateur, qu'il soit écrivain, peintre ou musicien ( j'entends par là quelqu'un qui crée de la musique, vraiment, pas les brêlons qui nous poussent la chansonnette à la star ac', ça c'est tout sauf de la musique, c'est surtout du pognon et des combines de merde ), faut savoir qu'en général le créateur est quelqu'un qui a pris le parti de faire ce qui lui plaît, ou, dans mon cas, "ce pour quoi il se sent appelé", un peu à la Christian Vander, bipolaire sur les bords et borderline au milieu, comme je disais il y a quelque temps. Et dans cette "mission", on est très seul, en général incompris, divorcé, ruiné et considéré par les autres comme un doux dingue, quand ce n'est pas un dingue tout court. Il faut s'y habituer. Henri Comby disait : "la sculpture est, par essence, l'art de l'inutile. Ce qui s'y adonne se condamne à être incompris et très seul". Et rares sont les gens comme Bernard Werber ( que je n'ai pas lu ) qui vivent de leur plume. Ils sont très rares ceux qui ont pu claquer la porte de leur bureau, dire enfin à leur boss qu'il n'est qu'un gros con et partir, cheveux au vent, dénouer la cravate et la balancer dans le caniveau, virer le costard et se dire maintenant, je m'habille comme j'ai envie et je vous emmerde tous, car je suis ECRIVAIN.
Si c'était facile, ça se saurait.
Je crois qu'il faut avant tout rester intègre, se dire qu'on fait ce qu'on doit faire, tant mieux si ça plait, tant pis si ça ne plait pas, de toutes façons, on n'a aucun contrôle sur la réaction des autres. On ne peut contrôler qu'une seule chose : la qualité de ce qu'on produit. Alors autant être fier de son boulot. Moi, je crée des images, je peux te dire que plus d'une fois, des gens ne me l'ont pas dit ouvertement, mais m'ont regardé comme un jobard. Mais ils n'ont pas osé, car c'était bien foutu, ça tenait la route, alors même s'ils l'ont pensé, ils ne l'ont pas trop ramenée, tu saisis ? Des fois, on m'a fait sentir qu'on s'en foutait, des gens à qui je montrais, incidemment, une image, me la rendaient la seconde suivante, no comment. Ok, tu préfères les marines à Baboulène, c'est ton droit. Mais je m'en foutais, j'attendais pas après eux, j'ai pris le parti de me dire, d'emblée, tout le monde s'en branle, personne n'y comprend rien hors cercles très étroits, la majorité des gens, c'est du pain et des jeux, c'est Sabatier, la danse des canards - voire la danse des connards, pour la plupart - et en plus, ça rime. Et je me dis, suprême ironie, que ces gens dont je parle, et qui sont pour moi plus qu'abrutis, sont une chose. Mais que la réaction que je dois inspirer à d'autres, plus évolués, doit beaucoup ressembler à ce que j'ai dépeint ici. Un jour, suis entré dans un cours de littérature à la fac, la nana parlait à toute vitesse et je ne pigeais rien, rien de rien. Une autre fois, invité dans un festival en tant qu'auteur, me suis retrouvé à une table où deux tarologues distingués taillaient la bavette. Pendant plus de deux heures, je suis resté là, ne comprenant même pas de quoi ils parlaient. Fugitivement, pendant quelques secondes, leur conversation devenait plus triviale et là, j'entrevoyais vaguement des bribes de sens. Mais le reste du temps, bernique. Comme quoi, tout est relatif.
Dernière chose : on peut passer des heures à coller des allumettes, comme Villeret dans le dîner de cons, et s'imaginer faire une oeuvre. Comment savoir la différence entre une vaste connerie, qui a pris un temps fou, et quelque chose de vraiment intéressant ? Aucune idée. Alors dans le doute, on se tait, on fait son truc, le mieux qu'on peut, mais ce que ça vaut, ma foi... Moi, au stade où j'en suis, malgré les louanges fréquentes que j'ai et les échos positifs, je serais bien en peine de dire ce que vaut ce que je produis. Je finis par ne plus savoir, et même, ne plus vouloir savoir, ne plus savoir vouloir, enfin, j'en perds mes mots, tu me suis ?
Voilà... je ne sais pas si ça répond ou non, mais vaut mieux être seul que mal accompagné, et je crois qu'on y gagne à s'enfermer et faire son truc, si on y prend du plaisir. Je sais, ça fait très onaniste, tout ça, mais quelle différence entre un onaniste et un créateur, quand on voit que je ne sais plus quel artiste conceptuel ( mais les connaisseurs me le diront sans doute ) avait invité les gens à un vernissage où rien n'était présenté, et se branlait sous le plancher pendant ce temps. Ma foi, on s'occupe comme on peut...
Bon, sur ce, à suivre, si le coeur t'en dit.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Ubik,
Je ne te cache pas que ta vision des choses ou du moins ce qu'il en ressort me paraît glauque. Bien sûr, j'avais déjà mon opinion sur l'art et la différence de celui-ci avec ce que servent les médias et je tombe en accord avec toi ici. D'ailleurs sur l'ensemble de ce que tu as écrit, je suis d'accord.
Mais que veux-tu, des fois, le futur fait peur.
Mais tu m'as motivé en un sens, je ne baisserai pas les bras; c'est con. Alors je vais écrire ce que j'avais envie d'écrire, et dont je me disais que la critique serait mauvais; tant pis. Je vais me faire plaisir et on verra si les gens suivront mon plaisir. A leur guise.
Ce fut un plaisir à nouveau,
Lucas
(Et franchement navré de ne pas taper des lignes et des lignes comme tu le fais; tout est dit pour le moment. Je vais me consacrer à ma nouvelle avant toute chose.)
Je ne te cache pas que ta vision des choses ou du moins ce qu'il en ressort me paraît glauque. Bien sûr, j'avais déjà mon opinion sur l'art et la différence de celui-ci avec ce que servent les médias et je tombe en accord avec toi ici. D'ailleurs sur l'ensemble de ce que tu as écrit, je suis d'accord.
Mais que veux-tu, des fois, le futur fait peur.
Mais tu m'as motivé en un sens, je ne baisserai pas les bras; c'est con. Alors je vais écrire ce que j'avais envie d'écrire, et dont je me disais que la critique serait mauvais; tant pis. Je vais me faire plaisir et on verra si les gens suivront mon plaisir. A leur guise.
Ce fut un plaisir à nouveau,
Lucas
(Et franchement navré de ne pas taper des lignes et des lignes comme tu le fais; tout est dit pour le moment. Je vais me consacrer à ma nouvelle avant toute chose.)
redstar- Nombre de messages : 120
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
mauvaise.
Mea culpa
Mea culpa
redstar- Nombre de messages : 120
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Les filles dont je me suis privé étaient de celles qui balancent leur mec parce qu'il commence à perdre ses cheveux. Je n'ai rien perdu, va. Dans la vie, j'ai toujours pensé qu'il valait mieux être seul que mal accompagné, et chaque jour qui passe me le confirme.Plotine a écrit:A Ubik :
Eh bien je ne m'attendais pas à ce que tu me serves une telle plâtrée de lieux communs concernant les filles et les mecs beaux.
Tu t'es privé de combien de filles belles avec tes préjugés à la con ?
Et le pire c'est que vous êtes nombreux comme ça et que les filles belles en souffrent. Quand j'ai eu 18 ans je me suis fait couper les cheveux très courts (j'étais blonde naturelle aux cheveux longs) et j'ai mis des lunettes de façon permanente (il faut dire que jétais myope). A partir de ce moment là, des mecs tout à fait différents que les idots qui me disaient "t'as de beaux cheveux" m'ont enfin approchée. Mais c'est quand même malheureux d'être obligée d'en arriver là.
Pour l'histoire du matelas, c'est exprès pour te ramener sur terre parce que vous, les hommes, je vous connais avec vos histoires de communier avec la nature etc...
Mes préjugés ne sont pas si cons, j'ai croisé aussi des belles nanas qui n'étaient pas des abruties, mais celles-là, on ne les aborde pas comme ça, si facilement et puis moi, la hussarde, ça n'est pas mon genre. Les autres, c'étaient des pouffes qui traînaient dans les bars la nuit avec toute leur clique, et j'aurais préféré me coincer la bite dans une porte de placard plutôt que de leur parler. Du reste, j'en ai ignoré plus d'une et du coup, des fois, c'est moi qui me faisais aborder. Et à chaque fois, ça donnait le même résultat : des fatiguées, des mythomanes, des nanas qui te racontent toute leur vie en pleurant et le lendemain ne te reconnaissent même pas, des pleines d'alcool, des pleine de pétards, des pleines de coke, qui feraient n'importe quoi du moment que tu les arroses... Des tordues qui viennent te parler non pas parce que tu les intéresses, mais pour faire marronner un autre mec, ou parce qu'elles ont fait un pari débile avec leurs copines... Des connes qui se frottent la patchole contre toi comme des tarées toute la nuit, et le lendemain, au téléphone, te disent "mais je suis mariée, tu sais". Ah ouais ?
Mes préjugés sont peut-être cons, en partie, mais tout est relatif, quand je vois la connerie de certains autres, ça me rassure, je me dis ouf, il y a pire que moi.
Des lieux communs ? En parlant de "lieux communs", j'ai fréquenté, justement, des lieux communs, des lieux ouverts à tous où on peut croiser le commun des mortels, tout et n'importe qui, et c'est là que j'ai vu les pires turpitudes, des gens agissant comme des vraies salopes ( au masculin aussi, du reste, pas de souci ), des ordures finies. Des gens qui se disaient copains et dès qu'un d'entre eux s'éloignait, vas-y que je te le descends... Des petites putes prêtes à tout pour se faire payer un verre ou même, simplement, se faire remarquer. Des mecs violents, qui tabassaient leur nana, et la nana restait, et se baladait toujours avec de quoi se replâtrer la gueule, pour cacher les dégâts. J'en ai vu, des trucs, tu n'as pas idée. Un jour j'ai vu, dans un rade de gouines, une nana ivre morte dégueuler par terre à crever. Puis elle est venue au bar, m'a barjaqué je ne sais quoi, on aurait dit une bande passée à l'envers, incompréhensible. Et dans la minute qui suivait, elle a roulé un putain de patin à une autre, bonjour l'haleine. J'en ai vu des trucs, tu n'as pas idée. J'en raconterais le dixième, tu ne me croirais pas. J'ai trempé dans des putains de plans, que jamais tu n'imagineras seulement, même en jouant à écrire. Des plans pourris, par exemple, où une jolie nana sert d'appât pour attirer un mec dans les filets de sa bande, pour qu'il se fasse plumer, casser la gueule, etc, ça m'est pas arrivé à moi mais je l'ai vu, de mes yeux. Alors la morale, à d'autres ma jolie. Tu en fais ce que tu veux, moi, ce que j'en dis, c'est pour toi. Mais ton discours bobo sur les préjugés, ça me fait bien marrer. T'es pas beaucoup sortie toi, on dirait.
M'enfin, cessons là, je l'ai dit dès le début, terrain glissant, j'aurais mieux fait de ne pas l'aborder.
Quand à me ramener sur terre, alors là, je me marre aussi. Tu crois que j'ai besoin d'un prétexte à la con pour baiser, ou dire que j'en ai envie ? j'ai l'air du genre qui s'abrite derrière un alibi pseudo poétique ? Et tu dis que j'ai des préjugés ? Tu ne t'entends pas, avec ton "vous, les hommes"... Quand je pense que j'ai commencé à parler de mon histoire de Wolfgang et sa première expérience amoureuse, pff... Laisse tomber, j'aurais mieux fait de me taire. Confiote aux cochons, once again.
Sors un peu de ton trou, quitte les quartiers chics, tu en verras, des drôles de trucs, et tu verra que mes "préjugés", à côté, c'est du pipi de chat. Parce que je suis loin d'en avoir raconté le centième des plans de malades auxquels j'ai assisté. Et c'était pas du préjugé, ça, c'était du pris sur le vif, en pleine tronche même. M'enfin, comme il n'y a pire sourd que celui qui ne veut entendre, je cesse là. Mes respects du soir, beauté.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Je te l'accorde, le futur n'est plus ce qu'il était.redstar a écrit:Ubik,
Mais que veux-tu, des fois, le futur fait peur.
Ubik. ( et là, j'ai fait court, tu vois, tout est possible ).
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Très joli en tout cas.
redstar- Nombre de messages : 120
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Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
T'es plus myope ?Plotine a écrit:A Ubik :
il faut dire que j'étais myope
Invité- Invité
merci Socque pour vos corrections
Que je relis sérieusement et tente de mémoriser pour ne pas les refaires, mais cela n'est pas évident... (mes neurones ont du mal à suivre!).
Veuillez m'excuser pour le tutoiement.
S.
Veuillez m'excuser pour le tutoiement.
S.
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
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Date d'inscription : 31/03/2010
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Pas de problème ! Et, vraiment, ça me fait plaisir de constater les progrès... Persévérez, et, peu à peu, vous ferez spontanément de moins en moins d'erreurs de langue.
Invité- Invité
TEXTES 1500 : Saison 2 - Quelques notes de piano
TEXTES 1500 : Saison 2 - Quelques notes de piano
Merci, Roz-gingembre, Chako Noir, et Coline Dé.
Je suis très touchée que mon texte vous ait plu. Cela m'encourage vraiment à continuer.
Merci à Roz-gingembre de sa très juste remarque. Je veillerai à mieux me relire la prochaine fois.
Bien à vous.
Aire
< Une nouvelle fois, merci de répondre aux commentaires ici et pas ailleurs.
La Modération >
.
Merci, Roz-gingembre, Chako Noir, et Coline Dé.
Je suis très touchée que mon texte vous ait plu. Cela m'encourage vraiment à continuer.
Merci à Roz-gingembre de sa très juste remarque. Je veillerai à mieux me relire la prochaine fois.
Bien à vous.
Aire
< Une nouvelle fois, merci de répondre aux commentaires ici et pas ailleurs.
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Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
A Fauve : bonne idée d'avoir " remonté " les bretelles de cette mémé tueuse, même si le début de son histoire n'est pas clair, elle fera sûrement mieux la prochaine fois à moins que ce ne soit l'inverse ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
À propos de L’appel du large
Merci à celles et à ceux qui ont lu et commenté L’appel du large.
socque : touché par votre beau compliment. Merci beaucoup.
Easter, Roz , Coline, Arielle : heureux que le texte vous ait plu. Mes remerciements chaleureux et émus.
Ubik : merci l’ami. « Quelque chose de grave, tourmenté et pourtant serein. » : très bien vu ! Je crois que quelque chose qui a ces caractères s’exprime, en effet, dans le texte.
Ce texte a été ébauché avant que je découvre tes tableaux, mais, en le retravaillant récemment, je me suis fait la même réflexion : il pourrait être un écho de tes images.
L’apparence de l’hôtel, celle d’un vaisseau de pierre, m’a été inspirée par une église que j’ai découverte lors d’un voyage au Mexique. A Mexico, j’ai été fasciné par une église toute blanche en forme de grand voilier…
A te lire bientôt, Ubik, et encore merci.
Merci à celles et à ceux qui ont lu et commenté L’appel du large.
socque : touché par votre beau compliment. Merci beaucoup.
Easter, Roz , Coline, Arielle : heureux que le texte vous ait plu. Mes remerciements chaleureux et émus.
Ubik : merci l’ami. « Quelque chose de grave, tourmenté et pourtant serein. » : très bien vu ! Je crois que quelque chose qui a ces caractères s’exprime, en effet, dans le texte.
Ce texte a été ébauché avant que je découvre tes tableaux, mais, en le retravaillant récemment, je me suis fait la même réflexion : il pourrait être un écho de tes images.
L’apparence de l’hôtel, celle d’un vaisseau de pierre, m’a été inspirée par une église que j’ai découverte lors d’un voyage au Mexique. A Mexico, j’ai été fasciné par une église toute blanche en forme de grand voilier…
A te lire bientôt, Ubik, et encore merci.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Mon corps n'était pas d'accord
A boc
Que le corps et l'esprit soient à ce point dissociés c'est à peine pensable :
Que faisait-elle en ce lieu qui n'était pas le sien avec des idées pareilles ?
Je dis bien des idées, car si il s'agissait de désirs elle n'en serait pas là...
Ou plutôt, au loup, elle y serait allée ;o)
Ben oui, c'est ça les cérébrales, y a pas plus chiant.
Bon...
Restons en au texte...
Bien écrit, il ne permet pas au lecteur (en tout cas moi) de comprendre la narratrice, ses états d'âmes, le pourquoi se trouve-t-elle là...pourquoi dit-elle non à ce type et pourquoi lui a-t-elle dit oui avant ?
Oui, pourquoi ? Peut-être parce qu'en 1500 signes avec les contraintes imposées par notre cher Yali, c'était peut-être difficile de caser tout ça ?
Décidément je préfère toujours Cap Cod...
Tu as tellement dit en si peu de mots dans ce texte...
Là pour être sincère et te donner mon ressenti, alors que le texte ne souffre d'aucun défaut, rien ne passe, ni sentiment d'identification, ni émotion...
Un sentiment d'étrangeté devant une scène improbable qui ne me concerne en rien et ni ne m'attire ni ne me révulse...
En tout cas il n'aura pas été inutile, il a donné du grain à moudre à Ubik et rien que pour cela, ça valait le coup de l'écrire.
Que le corps et l'esprit soient à ce point dissociés c'est à peine pensable :
Que faisait-elle en ce lieu qui n'était pas le sien avec des idées pareilles ?
Je dis bien des idées, car si il s'agissait de désirs elle n'en serait pas là...
Ou plutôt, au loup, elle y serait allée ;o)
Ben oui, c'est ça les cérébrales, y a pas plus chiant.
Bon...
Restons en au texte...
Bien écrit, il ne permet pas au lecteur (en tout cas moi) de comprendre la narratrice, ses états d'âmes, le pourquoi se trouve-t-elle là...pourquoi dit-elle non à ce type et pourquoi lui a-t-elle dit oui avant ?
Oui, pourquoi ? Peut-être parce qu'en 1500 signes avec les contraintes imposées par notre cher Yali, c'était peut-être difficile de caser tout ça ?
Décidément je préfère toujours Cap Cod...
Tu as tellement dit en si peu de mots dans ce texte...
Là pour être sincère et te donner mon ressenti, alors que le texte ne souffre d'aucun défaut, rien ne passe, ni sentiment d'identification, ni émotion...
Un sentiment d'étrangeté devant une scène improbable qui ne me concerne en rien et ni ne m'attire ni ne me révulse...
En tout cas il n'aura pas été inutile, il a donné du grain à moudre à Ubik et rien que pour cela, ça valait le coup de l'écrire.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Dans la foule
Merci aux commentateurs de leurs remarques judicieuses : je suis en train de les mettre à profit pour modifier le texte dans le sens indiqué, à savoir une fin un peu plus percutante par un contraste renforcé avec le reste du texte. Comme ça j'ai l'impression d'avancer et c'est exactement ce que je recherche, donc merci à vous de m'y aider.
Merci beaucoup à Mentor et Ubik de leurs références littéraires : je ne connaissais pas ce texte de Poë et j'ai trouvé en effet troublant d'y retrouver la réaction d'attirance à suivre un personnage dans la foule racontée dans ce texte ! Quand je pense que cette histoire m'a été inspirée par un voyageur aperçu dans la foule de la gare de Montpellier il y a quelques jours... (rassurez-vous : je ne l'ai pas piétiné !). Je ne connais pas les "Chroniques martiennes" mais je vais essayer de le trouver et il faut que je relise la fin du "Parfum" de Süskind que j'ai un peu oubliée.
(Je vais lire les autres textes mais après une semaine d'absence, il y a tellement de "nouveautés" que je ferai ce que je pourrai !)
Merci aux commentateurs de leurs remarques judicieuses : je suis en train de les mettre à profit pour modifier le texte dans le sens indiqué, à savoir une fin un peu plus percutante par un contraste renforcé avec le reste du texte. Comme ça j'ai l'impression d'avancer et c'est exactement ce que je recherche, donc merci à vous de m'y aider.
Merci beaucoup à Mentor et Ubik de leurs références littéraires : je ne connaissais pas ce texte de Poë et j'ai trouvé en effet troublant d'y retrouver la réaction d'attirance à suivre un personnage dans la foule racontée dans ce texte ! Quand je pense que cette histoire m'a été inspirée par un voyageur aperçu dans la foule de la gare de Montpellier il y a quelques jours... (rassurez-vous : je ne l'ai pas piétiné !). Je ne connais pas les "Chroniques martiennes" mais je vais essayer de le trouver et il faut que je relise la fin du "Parfum" de Süskind que j'ai un peu oubliée.
(Je vais lire les autres textes mais après une semaine d'absence, il y a tellement de "nouveautés" que je ferai ce que je pourrai !)
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 64
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Fastoche d'ironiser et de s'en tirer par des pirouettes, au lieu de répondre à l'intéressé par des arguments. C'est typique, ça, prétendre faire preuve d'humour, de dérision, ricaner, ça évite d'aller au fond des problèmes, surtout quand on n'est pas de taille.Plotine a écrit:En tout cas il n'aura pas été inutile, il a donné du grain à moudre à Ubik et rien que pour cela, ça valait le coup de l'écrire.
Du grain à moudre ? Le grain que je mouds est d'un autre calibre que toi, je te le dis. Il se coltine à la Shoah, il pèse pour l'instant près de 315 pages, et il est bien parti à faire le double ou le triple, au final. Voilà, ça c'est du sérieux. Te répondre m'a pris cinq minutes et encore, je n'ai fait appel qu'à deux ou trois souvenirs, au hasard et en vrac, ça suffisait largement. Et si tu veux aller dans l'utilitariste ou dans des aspects pratiques, je dirais que non, ça n'est pas du grain que tu m'as donné à moudre, c'est plutôt une bafouille de dix lignes sur papier pelure, avec laquelle je me suis distraitement torché, sans plus. Tu t'en tire mieux à pondre des "billets d'humeur" qu'à faire preuve de consistance lors d'échanges de vue. Je crois qu'on ferait mieux de s'en tenir là. Dans mes commentaires éventuels, je tâcherai d'en rester à quelque chose de plus neutre. Quand à toi, ne te sens pas obligée de commenter ce que j'écris, tu ne me dois rien. Tu feras comme tu auras envie. Salut.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Serait-il trop demander aux uns et aux autres que de rester corrects dans vos commentaires, mais surtout de vous en tenir à donner vos avis sur les TEXTES et non sur leurs auteurs ?
Merci de ce petit effort à l'avenir.
La Modération.
Merci de ce petit effort à l'avenir.
La Modération.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Jahwohl. En ce qui me concerne, j'adhère parfaitement et je regrette de m'être "laissé aller" à aborder ce thème du "beau et pas beau", j'aurais dû m'abstenir, cela tendait la perche à une discussion dont il ne pouvait, à terme, rien sortir de bon. Désolé. C'était parfaitement inutile, j'aurais dû le comprendre dès le début. Difficile parfois de commenter un texte sans y mettre des réflexions personnelles qui vont "autour" du texte, s'y rattachent, mais se connectent aussi à d'autres points, qui entraînent, à terme, par ricochets divers et heurts de conceptions différentes, à des dérapages malheureux. Je me montrerai plus prudent et circonspect à l'avenir.Modération a écrit:Serait-il trop demander aux uns et aux autres que de rester corrects dans vos commentaires, mais surtout de vous en tenir à donner vos avis sur les TEXTES et non sur leurs auteurs ?
Merci de ce petit effort à l'avenir.
La Modération.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Dont acte, ubikmagic, merci.
.
.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
L'appel du large.
Hello,Louis a écrit:À propos de L’appel du large
L’apparence de l’hôtel, celle d’un vaisseau de pierre, m’a été inspirée par une église que j’ai découverte lors d’un voyage au Mexique. A Mexico, j’ai été fasciné par une église toute blanche en forme de grand voilier…
N'aurais-tu pas fait des photos ?
J'ai encore relu ton texte, avec grand plaisir, et une question, qui m'avait vaguement intrigué, a réitéré son gratouillis : comment as-tu choisi le nom de ton personnage ? Y a-t-il là un sens, une raison particulière, ou pur hasard ? T'es-tu guidé sur un document, quel qu'il soit, pages d'annuaire, personnage secondaire d'un roman, anagramme ?
Merci encore, quoi qu'il en soit.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
à Ubik
J'ai une photo de cette église. Je pourrai te l'envoyer, si tu le souhaites. Pas dans l'immédiat, je serai absent toute la semaine prochaine, sans connexion internet.
Pas de sens particulier au nom du personnage, une vague réminiscence peut-être du nom d'un psychanalyste un peu particulier, lu il y a bien longtemps.
Bonne soirée.
Et merci à toi.
J'ai une photo de cette église. Je pourrai te l'envoyer, si tu le souhaites. Pas dans l'immédiat, je serai absent toute la semaine prochaine, sans connexion internet.
Pas de sens particulier au nom du personnage, une vague réminiscence peut-être du nom d'un psychanalyste un peu particulier, lu il y a bien longtemps.
Bonne soirée.
Et merci à toi.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Plotine a écrit:A Ubik :
. A partir de ce moment là, des mecs tout à fait différents que les idots qui me disaient "t'as de beaux cheveux" m'ont enfin approchée.
Tu veux dire que ceux qui s'approchaient te disaient enfin "t'as un beau cul" ?
La discussion est fort intéressante, encore qu'Ubik ait oublié d'évoquer quelques cas de figure qui existent cependant : la moche et idiote ; la belle, brillante, et d'enfer
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Réponses aux commentaires "Prose"
redstar a écrit:Ubik,
Mais que veux-tu, des fois, le futur fait peur.
Pourquoi devrait-il faire peur alors que le pire est à venir ? Les ogives nucléaires, c'est sur Ieroushalaïm qu'elles vont tomber, pas sur la Gaule...
silene82- Nombre de messages : 3553
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Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
ubikmagic a écrit:Dernière chose : on peut passer des heures à coller des allumettes, comme Villeret dans le dîner de cons, et s'imaginer faire une oeuvre.
Ubik.
Quand je pense que je te prenais pour un ami...je suis ébéniste, babou, toi sé koi fai les zébénist ? Just koi toi di, collé-collé piti bou boi bandé sur karkass.
Moi twist bokou.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Bonjour, Je suis très intérressée par votre photo d'église, pour mon roman en cour.... pour peut être l'intégrer à mon roman... Si vous pouviez me l'evoyez et me la décrire j'en serais ravie.... (Je vais devoir faire des recherche sur la modernisation des Eglises, etc... et en prendre une pour modèle!)Louis a écrit:à Ubik
J'ai une photo de cette église. Je pourrai te l'envoyer, si tu le souhaites. Pas dans l'immédiat, je serai absent toute la semaine prochaine, sans connexion internet.
Pas de sens particulier au nom du personnage, une vague réminiscence peut-être du nom d'un psychanalyste un peu particulier, lu il y a bien longtemps.
Bonne soirée.
Et merci à toi.
Merci.... d'avance....
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
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Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
À propos de Complaisance.
Merci à mes lecteurs à mes commentateurs ! Je me réjouis de l'arrivée sur le site de L'Effarouchée, qui semble s'annoncer comme un pseudonyme bicéphale de commentateurs d'élite. Messieurs, je ne manquerai pas de vous adresser par la suite d'autres textes, s'il me semble alors taper dans une veine plus riche et raffinée. Pour le "Quoique", je vous ai répondu dans notre échange de mails : en l'occurrence, le mot est placé là en interjection, comme dans le fameux sketch de Devos, et n'introduit donc pas la suite. Dans le cas contraire, ladite suite devrait, bien sûr, se conjuguer au subjonctif.
Quant à l'"insulte" supposée de me comparer à Gavalda ou Lévy, ma foi, tant que je ne suis pas publiée, je peux ne pas aimer tel ou tel auteur, mais ne me risquerai certes pas à me comparer favorablement, dans mon écriture, à ceux qu'on lit sur papier !
Merci à mes lecteurs à mes commentateurs ! Je me réjouis de l'arrivée sur le site de L'Effarouchée, qui semble s'annoncer comme un pseudonyme bicéphale de commentateurs d'élite. Messieurs, je ne manquerai pas de vous adresser par la suite d'autres textes, s'il me semble alors taper dans une veine plus riche et raffinée. Pour le "Quoique", je vous ai répondu dans notre échange de mails : en l'occurrence, le mot est placé là en interjection, comme dans le fameux sketch de Devos, et n'introduit donc pas la suite. Dans le cas contraire, ladite suite devrait, bien sûr, se conjuguer au subjonctif.
Quant à l'"insulte" supposée de me comparer à Gavalda ou Lévy, ma foi, tant que je ne suis pas publiée, je peux ne pas aimer tel ou tel auteur, mais ne me risquerai certes pas à me comparer favorablement, dans mon écriture, à ceux qu'on lit sur papier !
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires "Prose"
Mais non c'est rigolo. A partir d'un petit texte sans prétention et qui plus est assez peu personnel puisque "exercice imposé", voir quelqu'un partir dans une telle rage me réjouit beaucoup.Modération a écrit:Serait-il trop demander aux uns et aux autres que de rester corrects dans vos commentaires, mais surtout de vous en tenir à donner vos avis sur les TEXTES et non sur leurs auteurs ?
Merci de ce petit effort à l'avenir.
La Modération.
Sans compter la fin qui est grandiose ou : "moi je suis un écrivain, toi tu es une merde". Comme quoi on peut écrire magnifiquement et être quand même un gros ballot.
En plus, je savais que mon texte énerverait les machos du forum. C'est gagné.
Je me suis beaucoup amusée.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
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