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Re: Réponses aux commentaires
Hello,Plotine a écrit:A tous : il n'y a pas plus de groupes néo-nazis en Allemagne qu'ailleurs dans le monde. Il faudrait leur foutre la paix, maintenant, aux Allemands.
Ils ont fait profil bas pendant 55 ans mais je crois qu'ils considèrent que ça suffit.
C'est vrai qu'il y a des skinheads un peu partout.
Cependant, il y a en Allemagne les "nostalgiques", de la grand époque ( qu'ils n'ont pas connue, c'est ça le comble ). Chaque année, lors de l'anniversaire de la mort de Rudolf Hess, ils sont des centaines dans les rues. Ceci dit, chaque année, ils ont des antifascistes en pagaille en face d'eux, prêt à en découdre.
On n'en sortira jamais...
Certains Allemands ont porté un poids de culpabilité. D'autres ont dit : après tout, je suis né en plein dedans, j'étais enfant à l'époque, je n'y suis pour rien. Quand à ceux nés après... Le plus souvent ils cherchaient à savoir et les adultes refusaient de leur répondre.
Regarde en France, des décennies plus tard, comment les débats sur la Résistance opposent encore et déclenchent des polémiques à des vitesses quasi supersoniques. Période trouble qui se prolonge jusque dans notre présent. Non ?
A te lire,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
Salut,silene82 a écrit:Tu demandais dans le post précédent ce qu'Auschwitz venait foutre avec Perec et la Disparition.
"Jouer" à la disparition ? Pourquoi pas ? Ça n'a guère d'intérêt, il y a des contraintes oulipiennes autrement stimulantes. Il ne t'aura tout de même pas échappé que la totalité de l'œuvre de Perec est cryptée, et, pour ses pièces maîtresses, dont la Vie mode d'emploi, d'une complexité de construction remarquable. Il faudrait relever à ce propos que les pseudos-éditeurs, les vulgarisateurs qui rachètent les droits pour faire pisser de l'exemplaire, se gardent bien de fournir les codes et les contraintes que Perec avait définis. Si bien que des gens lisent l'ouvrage, et n'en saisissent que la surface, et encore.
Pour la judéité de Perec, c'est de l'humour à ma sauce, et j'admets fort bien qu'on n'y souscrive pas.
Shalom velekhaïm.
En temps et heure, j'ai ouvert quelques bouquins de Perec, et autres Queneau.
Je n'en ferai pas mon pain quotidien, pour user d'une imagerie plus catholique ( quoi que ne me sentant pas si concerné non plus ).
Par contre, j'ignorais les ressorts cachés que tu expliques si bien. Ceci éclaire les choses d'une lumière différente. Merci.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
A L'Effarouchée
Hello,
Tu abordes l'écriture avec un arsenal fourbi. Tu m'as l'air d'une version suréquipée, "avec toutes les options", comme on dit maintenant. Quasi un technicien de la littérature, aux procédés et aux moyens industriels. Je ne suis, moi, qu'un autodidacte vieillissant, à la culture lacunaire. Du genre qui lime et râpe au fond d'un cagibi poussiéreux, avec les outils du papé, au manche rafistolé à coups de chatterton.
Tant mieux si le Krieg Kunst t'a fourni une clé pertinente pour ce que tu as entrepris. J'ai donc été, ô miracle, pour une fois dans ma vie, utile.
Tu me files le vertige, avec ta culture et ton air d'en vouloir. N'y vois point critique, mais juste réaction spontanée... D'ici quelques années, on te verra peut-être à la télé, animer des émissions que, vieux gâteux, je ne raterai pour rien au monde, du fond de mon divan défoncé ? Tu m'as l'air parti à briller, alors que je suis, graduellement, en train de m'éteindre.
Bon courage pour le master, maestro. Et vive le Krieg Kunst ! Indirectement, voilà qu'il sort quelque chose de bon de la guerre. On aura tout vu.
Ubik.
Hello,
Tu abordes l'écriture avec un arsenal fourbi. Tu m'as l'air d'une version suréquipée, "avec toutes les options", comme on dit maintenant. Quasi un technicien de la littérature, aux procédés et aux moyens industriels. Je ne suis, moi, qu'un autodidacte vieillissant, à la culture lacunaire. Du genre qui lime et râpe au fond d'un cagibi poussiéreux, avec les outils du papé, au manche rafistolé à coups de chatterton.
Tant mieux si le Krieg Kunst t'a fourni une clé pertinente pour ce que tu as entrepris. J'ai donc été, ô miracle, pour une fois dans ma vie, utile.
Tu me files le vertige, avec ta culture et ton air d'en vouloir. N'y vois point critique, mais juste réaction spontanée... D'ici quelques années, on te verra peut-être à la télé, animer des émissions que, vieux gâteux, je ne raterai pour rien au monde, du fond de mon divan défoncé ? Tu m'as l'air parti à briller, alors que je suis, graduellement, en train de m'éteindre.
Bon courage pour le master, maestro. Et vive le Krieg Kunst ! Indirectement, voilà qu'il sort quelque chose de bon de la guerre. On aura tout vu.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
C'est étrange, surtout la construction de "la vie mode d'emploi" qui repose sur une construction mathématique.
Beaucoup d'écrivains ressentent la nécessité de visualiser l'ossature de leurs écrits, comme Faulkner par exemple qui avait reproduit sur une carte le comté imaginaire dans lequel se passent ses romans. Mais dans le cas de Perec c'est autre chose, c'est davantage une bizarrerie, avec des côtés enfantins, comme un jeu, et d'autres plus complexes, même très complexes, trop complexes pour moi, c'est pourquoi je préfère n'en retenir que le côté ludique.
Beaucoup d'écrivains ressentent la nécessité de visualiser l'ossature de leurs écrits, comme Faulkner par exemple qui avait reproduit sur une carte le comté imaginaire dans lequel se passent ses romans. Mais dans le cas de Perec c'est autre chose, c'est davantage une bizarrerie, avec des côtés enfantins, comme un jeu, et d'autres plus complexes, même très complexes, trop complexes pour moi, c'est pourquoi je préfère n'en retenir que le côté ludique.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
TEXTES 1500 - Saison 2 : On voyait si bien la mer
Bonjour, Socque.
Tes deux remarques sont aussi utiles que judicieuses. La première métaphore me semble, en effet, peu naturelle à la relecture.
Et dans l'extrait de dialogue que tu cites, « j'allais y aller », qui se voulait banal me paraît maintenant assez incongru, ici.
Ma principale difficulté a été de terminer ce texte. Je crois que j'aurais dû réfléchir auparavant avec plus de précision sur ce vers quoi je voulais tendre. Les personnages se seraient mieux dessinés de ce fait.
Comme quoi, c'est la préparation qu'il me faut travailler avec plus de rigueur.
Merci de m'avoir lue aussi attentivement. J'apprends beaucoup, ici.
Bonjour, Easter(Island)
Merci de ta gentille observation.
J’essaie, pour le moment, de mieux travailler le style, à compter que je puisse en avoir un, un jour, et même si je pense que tout va de pair dans le travail d’écriture. Et vu le nombre de fois où j’ai dû reprendre mon texte, il me reste du pain sur la planche.
Tes deux remarques sont aussi utiles que judicieuses. La première métaphore me semble, en effet, peu naturelle à la relecture.
Et dans l'extrait de dialogue que tu cites, « j'allais y aller », qui se voulait banal me paraît maintenant assez incongru, ici.
Ma principale difficulté a été de terminer ce texte. Je crois que j'aurais dû réfléchir auparavant avec plus de précision sur ce vers quoi je voulais tendre. Les personnages se seraient mieux dessinés de ce fait.
Comme quoi, c'est la préparation qu'il me faut travailler avec plus de rigueur.
Merci de m'avoir lue aussi attentivement. J'apprends beaucoup, ici.
Bonjour, Easter(Island)
Merci de ta gentille observation.
J’essaie, pour le moment, de mieux travailler le style, à compter que je puisse en avoir un, un jour, et même si je pense que tout va de pair dans le travail d’écriture. Et vu le nombre de fois où j’ai dû reprendre mon texte, il me reste du pain sur la planche.
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
Re: Réponses aux commentaires
Je me réjouis d'avoir pu vous être utile, Aire__Azul ! Comme Easter(Island), j'aime votre manière d'écrire. Sinon, vous ne pouviez pas vous en rendre compte dans mon commentaire, mais je préfère le vouvoiement... merci d'en tenir compte pour plus tard.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Chacun se le voit, principessa.Plotine a écrit:Si ça m'a complètement échappé parce que ça ne m'intéresse pas du tout les contraintes oulipiennes. Mais alors je m'en fous des contraintes oulipiennes à un point que tu ne peux même pas imaginer.
Je n'ai jamais pu supporter ni jeux de mots, ni contrepèteries, ni contraintes oulipiennes, d'autant que ceux qui s'y adonnent volontiers frisent souvent avec la pathologie mentale (en particulier en ce qui concerne les jeux de mots). Et les pathologies mentales commencent sérieusement à me fatiguer.
Mais j'affirme haut et fort que Perec, figure emblématique de l'Oulipo, travaillait ses textes avec une logique mathématique implicite, qui me paraît intuitivement avoir des liens avec la culture juive, notamment guématriste. Je n'ai jamais approfondi cet aspect de son œuvre, mais je le sens, je ne saurais dire comment.
Ce ne sont donc pas les jeux de mots, les calembours, "la fiente de l'esprit qui vole", selon Hugo que Perec recherchait, mais un sens profond au-delà de l'immédiatement visible.
Pour ce qui est des jeux de mots et des associations, je trouve personnellement que Rebecca entre autres, et Ba, donnent toutes deux à penser par les détournements et les sens distordus qu'elles utilisent avec une maestria talentueuse qui me coupe la chique à chaque fois. Comme quoi les avis peuvent fort bien diverger, en pareille matière.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires
Personnellement, étant très visuel, j'ai besoin parfois de certains documents externes. J'ai commencé à me faire un plan en coupe de la maison de Wolfgang, puis le roman a avancé si vite que rapidement, le plan n'était plus utile. Je me suis fait des frises chronologiques à rallonge, que je mets à jour graduellement. Mais souvent, sans outils extérieurs, reste que j'ai grand besoin de spatialiser la scène, de savoir comment elle s'organise, de m'imaginer les positions, les visages, les expressions, s'il y a du vent, s'il fait chaud, enfin, toutes ces contingences. C'est peut-être pour ça que j'ai réussi à restituer des tableaux qui n'existent que dans mon imaginaire. C'est déjà difficile de rendre compte d'une peinture quand on l'a devant soi. Maintenant que c'est fait et plus à faire, je me rends compte que c'est probablement encore plus dur si on la "construit" à mesure qu'on la décrit. Rétrospectivement, je me traite de jobard, une fois de plus. Mais bon, cette peinture était, je crois, la dernière qu'on voit dans le roman. Après, tout se précipite.Plotine a écrit:C'est étrange, surtout la construction de "la vie mode d'emploi" qui repose sur une construction mathématique.
Beaucoup d'écrivains ressentent la nécessité de visualiser l'ossature de leurs écrits, comme Faulkner par exemple qui avait reproduit sur une carte le comté imaginaire dans lequel se passent ses romans. Mais dans le cas de Perec c'est autre chose, c'est davantage une bizarrerie, avec des côtés enfantins, comme un jeu, et d'autres plus complexes, même très complexes, trop complexes pour moi, c'est pourquoi je préfère n'en retenir que le côté ludique.
Hélas, on quitte peu à peu l'enfance de Wolfgang, pour entrer dans une ère plus tourmentée. Je m'y plaisais bien, moi, dans son enfance, ce côté "petit Nicolas". Après, on passe à des choses plus sérieuses, voire nettement plus sombres.
C'est ainsi.
Pour en revenir à Perec, j'y voyais le côté ludique mais du coup, il y avait une gratuité, un côté innocent, qui me gonflaient un peu. Tout à coup, je m'aperçois que même là, je me trompais, et que l'innocence était consommée depuis longtemps.
Naïf que j'étais...
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
C'est vrai que certains et certaines sont très forts pour jongler avec les sons, sans jamais rater leur coup, et moi aussi ça m'épate.silene82 a écrit:Pour ce qui est des jeux de mots et des associations, je trouve personnellement que Rebecca entre autres, et Ba, donnent toutes deux à penser par les détournements et les sens distordus qu'elles utilisent avec une maestria talentueuse qui me coupe la chique à chaque fois. Comme quoi les avis peuvent fort bien diverger, en pareille matière.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
ubikmagic a écrit:
On sera ensemble à l'hospice, quand nos vieilles ne voudront plus de nous, et on circonviendra Ziporah, la concierge qui a eu des malheurs pour qu'elle nous ouvre la bagagerie, ou le cellier. On bricolera, tu verras, en parlant du vieux temps...non Jef, t'es pas tout seul.Je ne suis, moi, qu'un autodidacte vieillissant, à la culture lacunaire. Du genre qui lime et râpe au fond d'un cagibi poussiéreux, avec les outils du papé, au manche rafistolé à coups de chatterton.
Mais je ressens la même chose que toi : je suis un autodidacte vieillissant aussi, et déboulent ces splendides esprits magnifiquement agencés, synthétiques, analytiques...on a l'air finauds avec nos outils à main, pauvres bricolos.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires
Je ne nie pas l'exploit mais, justement, c'est l'exploit qui m'énerve à tel point qu'il ne me donne pas envie de chercher au-delà.silene82 a écrit:Chacun se le voit, principessa.
Mais j'affirme haut et fort que Perec, figure emblématique de l'Oulipo, travaillait ses textes avec une logique mathématique implicite, qui me paraît intuitivement avoir des liens avec la culture juive, notamment guématriste. Je n'ai jamais approfondi cet aspect de son œuvre, mais je le sens, je ne saurais dire comment.
Ce ne sont donc pas les jeux de mots, les calembours, "la fiente de l'esprit qui vole", selon Hugo que Perec recherchait, mais un sens profond au-delà de l'immédiatement visible.
Pour ce qui est des jeux de mots et des associations, je trouve personnellement que Rebecca entre autres, et Ba, donnent toutes deux à penser par les détournements et les sens distordus qu'elles utilisent avec une maestria talentueuse qui me coupe la chique à chaque fois. Comme quoi les avis peuvent fort bien diverger, en pareille matière.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
Perec vu par Silène m'en bouche une, je n'avais jamais fait le rapprochement avec la culture juive.
Vive les rabots, les aiguilles et les cordonniers dans leur échoppe !
Vive les rabots, les aiguilles et les cordonniers dans leur échoppe !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Réponses aux commentaires
Sur « Extrait soumis à votre avis »
Merci à mes nouveaux lecteurs et commentateurs.
Et un merci particulier à Louis dont j’apprécie l’art de mettre au jour les aspects sous-jacents d’un texte.
Merci à mes nouveaux lecteurs et commentateurs.
Et un merci particulier à Louis dont j’apprécie l’art de mettre au jour les aspects sous-jacents d’un texte.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Réponses aux commentaires
À propos de Pompes sans Shadoks.
Ouf ! je craignais de ne pas atteindre le quorum que je m'impose de trois commentateurs pour les remerciements ! Merci donc à mes lecteurs et commentateurs.
Pili, vous n'imaginez pas comme votre remarque est judicieuse et me touche ! Sachez que cette sécheresse de traitement des sujets est mon grand drame... Je n'arrive pas à développer. La peur d'ennuyer, peut-être, ou bien, plus simplement, une incapacité à insuffler une réelle existence à mes personnages.
Ouf ! je craignais de ne pas atteindre le quorum que je m'impose de trois commentateurs pour les remerciements ! Merci donc à mes lecteurs et commentateurs.
Pili, vous n'imaginez pas comme votre remarque est judicieuse et me touche ! Sachez que cette sécheresse de traitement des sujets est mon grand drame... Je n'arrive pas à développer. La peur d'ennuyer, peut-être, ou bien, plus simplement, une incapacité à insuffler une réelle existence à mes personnages.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Princess Sounia, ti dikonn tri bokou.socque a écrit: La peur d'ennuyer, peut-être, ou bien, plus simplement, une incapacité à insuffler une réelle existence à mes personnages.
Pas d'existence, tes personnages ? Ti rigoul ou koi ? Ta strip-teaseuse, pas d'existence ? Il me semblait pourtant qu'elle crevait la scène, et pas qu'au sens propre. Tes Mongols, un peu plus archétypiques, j'en conviens. Le couple bovin, pas d'existence ?
Non, le vrai souci, comme mille fois mentionné, c'est que tu les tues ex utero certes, mais vraiment au sortir. Même qu'à peine qu'on commence à s'imaginer les avoir à la maison, et y en a c'est pas dégueu question gestion du corps et émanations diverses, couic, tatie tire le rideau. Un vrai numéro de transformiste, hop, un autre personnage réapparaît.
Ti fi kaski ti vo.
Mais j'aimerais bien que tu me laisses m'attacher un peu plus, ne serait-ce que pour mieux les haïr, pour certains.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires
Hé hé, déjà, faut pas se plaindre, au lieu de les foutre au congélateur je les expose en place publique après les avoir zigouillés. C'est plus franc, quoi.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Tu pourrais tout aussi bien les dépecer en les maintenant en vie, ce qui aurait l'indéniable avantage d'assouvir nos pulsions voyeuristes, tout en te réjouissant bouchèrement : le congélo donne un goût, j'ai toujours dit.
En plus, sur certaines de tes belles pièces, il y a à croûter, et longtemps.
En plus, sur certaines de tes belles pièces, il y a à croûter, et longtemps.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires
À propos de Paysages d'après, aimablement remonté par Pili.
Certes, certes... mais ce texte date d'un an, non, quelque chose comme ça ? Je croyais bien avoir franchi une étape à ce moment, être désormais capable de développer une histoire sur la longueur, et j'ai perdu le truc à un moment. J'espère le retrouver ; pour l'instant, j'en reste à de l'ébauche, je prends ce qui vient en tablant sur un déblocage futur.
Certes, certes... mais ce texte date d'un an, non, quelque chose comme ça ? Je croyais bien avoir franchi une étape à ce moment, être désormais capable de développer une histoire sur la longueur, et j'ai perdu le truc à un moment. J'espère le retrouver ; pour l'instant, j'en reste à de l'ébauche, je prends ce qui vient en tablant sur un déblocage futur.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Merci Socque. J'espère ne plus me tromper à l'avenir.
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
Re: Réponses aux commentaires
Henry ! je t'amène le chien.
mdrr socque. Non, le chien lève simplement la papatte sur la voiture.
mais il est vrai que pour mieux le "visualiser", il aurait fallu lire un autre passage dans lequel la maîtresse empêche le chien de "s'oublier" contre tous les parechocs du boulevard depuis que l'urne est dans le break. Comme si par cela tous les véhicules devenaient "terres sacrées".
Mais, en vérité, je n'aurais jamais osé aller jusqu'à "compisser" l'urne, faut pas trop pousser... (rires)
je sais pour les points d'exclamation. En fait, c'est extrait d'une pièce. Et il y avait plein de pointillés, et d'indications de lecture. Que j'ai retiré dans le texte archivé. Mais je n'ai pas tout repris.
ça m'a un peu amusée d'y retomber dessus. Alors... zou... un copié collé et en ligne.
mdrr socque. Non, le chien lève simplement la papatte sur la voiture.
mais il est vrai que pour mieux le "visualiser", il aurait fallu lire un autre passage dans lequel la maîtresse empêche le chien de "s'oublier" contre tous les parechocs du boulevard depuis que l'urne est dans le break. Comme si par cela tous les véhicules devenaient "terres sacrées".
Mais, en vérité, je n'aurais jamais osé aller jusqu'à "compisser" l'urne, faut pas trop pousser... (rires)
je sais pour les points d'exclamation. En fait, c'est extrait d'une pièce. Et il y avait plein de pointillés, et d'indications de lecture. Que j'ai retiré dans le texte archivé. Mais je n'ai pas tout repris.
ça m'a un peu amusée d'y retomber dessus. Alors... zou... un copié collé et en ligne.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Réponses aux commentaires
à Ubik
Je suppose que c’est à propos de ce passage que tu souhaites un avis :
« Quand je dis que ce roman me fait peur, me fout la trouille, ce n'est pas pour rien. C'est un voyage sans retour, on n'en sort pas indemne, et j'ai le sentiment que si je parviens à l'écrire, je ne pourrai plus jamais rien faire à cette hauteur. Presque comme si, après ça, il valait mieux ne plus rien écrire. Que peut-on dire après une telle chose ? Après les cris d'agonie, il n'y a de place que pour le silence, non ? Si le roman noir a pour fonction de dénoncer, de montrer sans fards, crûment, une certaine vérité, quelle vérité peut-il y avoir de plus terrible que celle-ci ? Dans l'histoire de l'humanité, est-on allé plus loin ? Dans le roman noir, on traite de meurtres, en série ou pas, de mafia, de drogue, de prostitution, de méfaits en tous genres, de corruption, etc. Là, je me frotte à la destruction systématique de millions de personnes, d'assassinat mécanisé, industrialisé, rentabilisé et calculé scientifiquement. J'ai peur, oui, d'affronter cela. Je ne sais pas si j'aurai le courage. Je me suis attaqué à quelque chose de colossal et je ne sais pas si je suis assez solide pour y faire face. Je me demande si j'en viendrai à bout et, surtout, je me dis que certes, j'ai mes chances d'y arriver. Mais après, ne sortirai-je pas de cette folle entreprise esquinté, à moitié fou, marqué à vie ? »
Une idée du philosophe Nietzsche me semble très juste, celle-ci :
« Nous avons besoin de l’art pour ne pas mourir de la vérité »
Parce qu’il est essentiellement producteur de formes belles, de belles apparences, l’art voile le fond tragique de la réalité et s’avère ainsi créateur d’illusions protectrices de la vie. L’art est chargé de recouvrir la réalité d’un voile de beauté formelle pour s’en protéger.
Dans La naissance de la tragédie, Nietzsche écrit encore : « … l’art, tel un magicien, qui sauve et qui guérit. Car lui seul est à même de plier ce dégoût pour l’horreur et l’absurdité de l’existence à se transformer en représentations capables de rendre la vie possible : je veux parler du sublime, où l’art dompte et maîtrise l’horreur, et du comique, où l’art permet au dégoût de l’absurde de se décharger »
L’artiste n’est pas cependant un faiseur d’illusions cherchant à nous faire oublier la cruauté du monde en lui substituant une fable consolante. Les illusions artistiques ne protègent pas de la réalité en la fuyant, mais en la sublimant. L’art n’est pas une évasion. S’il pose sur elle un voile d’illusions, ce n’est pas pour la masquer, mais la faire voir sous le jour par lequel nous pouvons y adhérer sans réserves. L’art nous apprend, par le beau, à vivre avec la vérité.
Tu auras donc à vivre, Ubik, avec cette vérité que tu montres dans ton roman. Otto Dix a vécu avec l’horreur de la première guerre mondiale qu’il peignait sur ses toiles, il appuyait d’ailleurs sa pensée sur Nietzsche. Mais Dix a participé à cette guerre, l’a vécue.
Or, et c’est tout à fait remarquable, tu évoques le sujet de ton roman, le nazisme, comme si tu l’avais vécu, comme s’il te concernait intimement. Il manque cette distance par rapport à la vie qui caractérise l’art. Je crois qu’effectivement, il te concerne intimement. Quand tu parles de cette période historique que tu n’as pas vécue, tu parles en même temps d’autre chose, qui te concerne, toi. Il y a convergence et interférence entre l’Histoire et ton histoire. Tu te plonges dans une des pires tragédies de l’histoire de l’humanité, en écho à ta tragédie personnelle, et tu crains de ne pas en sortir indemne.
De nouveau, je crois pourtant que Nietzsche a raison. L’art guérit le regard qui plonge dans l’abîme.
Tu dis : « Après les cris d'agonie, il n'y a de place que pour le silence, non ? » Je ne le crois pas. Shakespeare, après avoir écrit Hamlet, ne s’est pas tu ; Sophocle, après avoir écrit Œdipe Roi, ne s’est pas enfermé dans le silence ; Picasso après Guernica, n’a pas cessé de peindre, et l’on pourrait multiplier les exemples.
Il ya une sagesse tragique à acquérir, qui consiste à accepter la vie dans tous ses aspects, même les plus horribles. Il y a une joie de vivre possible, malgré tout, malgré le pire, ce que Clément Rosset appelle « La force majeure ». ( Pardon pour ces références, il ne s’agit pas de pédantisme ni de cuistrerie de ma part, ce que je n’aime pas, mais d’idées qui aident à vivre ). L’art contribue à cette sagesse tragique. Je te souhaite de pouvoir l’acquérir. N’oublie pas, cher Ubik, qu’une distance, me semble-t-il, celle propre à l’art, qui est recul par rapport à la vie (afin de mieux la montrer, et de la sublimer) doit être ménagée et conservée.
Je suppose que c’est à propos de ce passage que tu souhaites un avis :
« Quand je dis que ce roman me fait peur, me fout la trouille, ce n'est pas pour rien. C'est un voyage sans retour, on n'en sort pas indemne, et j'ai le sentiment que si je parviens à l'écrire, je ne pourrai plus jamais rien faire à cette hauteur. Presque comme si, après ça, il valait mieux ne plus rien écrire. Que peut-on dire après une telle chose ? Après les cris d'agonie, il n'y a de place que pour le silence, non ? Si le roman noir a pour fonction de dénoncer, de montrer sans fards, crûment, une certaine vérité, quelle vérité peut-il y avoir de plus terrible que celle-ci ? Dans l'histoire de l'humanité, est-on allé plus loin ? Dans le roman noir, on traite de meurtres, en série ou pas, de mafia, de drogue, de prostitution, de méfaits en tous genres, de corruption, etc. Là, je me frotte à la destruction systématique de millions de personnes, d'assassinat mécanisé, industrialisé, rentabilisé et calculé scientifiquement. J'ai peur, oui, d'affronter cela. Je ne sais pas si j'aurai le courage. Je me suis attaqué à quelque chose de colossal et je ne sais pas si je suis assez solide pour y faire face. Je me demande si j'en viendrai à bout et, surtout, je me dis que certes, j'ai mes chances d'y arriver. Mais après, ne sortirai-je pas de cette folle entreprise esquinté, à moitié fou, marqué à vie ? »
Une idée du philosophe Nietzsche me semble très juste, celle-ci :
« Nous avons besoin de l’art pour ne pas mourir de la vérité »
Parce qu’il est essentiellement producteur de formes belles, de belles apparences, l’art voile le fond tragique de la réalité et s’avère ainsi créateur d’illusions protectrices de la vie. L’art est chargé de recouvrir la réalité d’un voile de beauté formelle pour s’en protéger.
Dans La naissance de la tragédie, Nietzsche écrit encore : « … l’art, tel un magicien, qui sauve et qui guérit. Car lui seul est à même de plier ce dégoût pour l’horreur et l’absurdité de l’existence à se transformer en représentations capables de rendre la vie possible : je veux parler du sublime, où l’art dompte et maîtrise l’horreur, et du comique, où l’art permet au dégoût de l’absurde de se décharger »
L’artiste n’est pas cependant un faiseur d’illusions cherchant à nous faire oublier la cruauté du monde en lui substituant une fable consolante. Les illusions artistiques ne protègent pas de la réalité en la fuyant, mais en la sublimant. L’art n’est pas une évasion. S’il pose sur elle un voile d’illusions, ce n’est pas pour la masquer, mais la faire voir sous le jour par lequel nous pouvons y adhérer sans réserves. L’art nous apprend, par le beau, à vivre avec la vérité.
Tu auras donc à vivre, Ubik, avec cette vérité que tu montres dans ton roman. Otto Dix a vécu avec l’horreur de la première guerre mondiale qu’il peignait sur ses toiles, il appuyait d’ailleurs sa pensée sur Nietzsche. Mais Dix a participé à cette guerre, l’a vécue.
Or, et c’est tout à fait remarquable, tu évoques le sujet de ton roman, le nazisme, comme si tu l’avais vécu, comme s’il te concernait intimement. Il manque cette distance par rapport à la vie qui caractérise l’art. Je crois qu’effectivement, il te concerne intimement. Quand tu parles de cette période historique que tu n’as pas vécue, tu parles en même temps d’autre chose, qui te concerne, toi. Il y a convergence et interférence entre l’Histoire et ton histoire. Tu te plonges dans une des pires tragédies de l’histoire de l’humanité, en écho à ta tragédie personnelle, et tu crains de ne pas en sortir indemne.
De nouveau, je crois pourtant que Nietzsche a raison. L’art guérit le regard qui plonge dans l’abîme.
Tu dis : « Après les cris d'agonie, il n'y a de place que pour le silence, non ? » Je ne le crois pas. Shakespeare, après avoir écrit Hamlet, ne s’est pas tu ; Sophocle, après avoir écrit Œdipe Roi, ne s’est pas enfermé dans le silence ; Picasso après Guernica, n’a pas cessé de peindre, et l’on pourrait multiplier les exemples.
Il ya une sagesse tragique à acquérir, qui consiste à accepter la vie dans tous ses aspects, même les plus horribles. Il y a une joie de vivre possible, malgré tout, malgré le pire, ce que Clément Rosset appelle « La force majeure ». ( Pardon pour ces références, il ne s’agit pas de pédantisme ni de cuistrerie de ma part, ce que je n’aime pas, mais d’idées qui aident à vivre ). L’art contribue à cette sagesse tragique. Je te souhaite de pouvoir l’acquérir. N’oublie pas, cher Ubik, qu’une distance, me semble-t-il, celle propre à l’art, qui est recul par rapport à la vie (afin de mieux la montrer, et de la sublimer) doit être ménagée et conservée.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Réponses aux commentaires
Cher Louis,
Ce n'était pas vraiment à propos de ce passage, mais avec toi, tout est bon à prendre ( j'imagine bien Outretemps en train de dire : dans le cochon, tout est bon ! S'il me lit, une bise à lui, en passant ). Quoi qu'il en soit, je te remercie de cette réponse.
L'art comme écho à la vie, mélange de sublimation et de fuite, processus d'assimilation, où celui qui crée fait sien le monde, l'apprivoise, se l'injecte comme un vaccin, pour s'en protéger, l'incorporer. En tous cas je fonctionne ainsi. Je "joue" avec le réel. Je saisis des bribes de sons, que j'intègre dans mes morceaux. Des objets, qui participent de mes images. Des idées, des sentiments, des tourments même, qui se retrouvent à fonctionner dans mes récits. Faute d'arriver à accepter le réel, on le "traite", d'une façon ou d'une autre. Quelque part, on crée une sorte de "bénéfice secondaire", dirait Freud. A défaut de transformer le monde, l'obliger à se conformer à nos attentes, ce qui est impossible, on met en scène cette impossibilité, on la dramatise, on cherche à l'habiller d'oripeaux intéressants.
Je te remercie de me dire que j'évoque si bien le nazisme. Ce n'est pourtant ni ma culture, ni ma langue, ni mon époque, ni l'idéologie et la société dans laquelle j'ai grandi. Je ne sais pas trop comment je fais. J'ai lu, j'ai entrepris de collationner des documentaires, je me suis imprégné. Et ensuite, j'ai mis ces quelques connaissances au service de mon histoire, à travers toutefois une méthode, un tour de main : l'habitude d'écrire des romans noirs, et l'état d'esprit qui y correspond. Ceci m'a sans doute aidé pour cela.
Effectivement, je me dis toujours, à chaque roman, qu'après je serai sec comme un vieux citron, que je n'aurai plus aucune réserve. C'est que je donne "tout", je ne m'économise ni ne m'épargne. Je me mets en danger, je me pousse dans mes derniers retranchements. Ce n'est pas que j'aime ça, c'est simplement que cela correspond à l'éthique du Roman Noir. C'est presque inhérent à ce genre. En tous cas, je le perçois ainsi.
Mais c'est vrai qu'ensuite, si j'en sors entier, j'aurais envie de m'intéresser je pense à un autre personnage, Joseph Vissarionovitch Dougachvili, dit Staline. Là encore, il faudra que j'apprivoise l'histoire, la culture, l'ambiance, tout ce qui va avec cette époque. J'ai déjà des bouquins sur la Russie, mais je refuse de les ouvrir pour l'instant. Tant que je n'aurai pas terminé l'ouvrage actuel, je forclos le sujet. Plus tard, quand les derniers grondements de la canonnade se seront tus, quand toute la fumée et la poussière des ruines se sera dispersée, quand l'odeur des charniers n'infestera plus tout ce qui m'entoure, alors on pourra se plonger, non sans vertige, dans la révolution d'octobre 17 et tout ce qui a suivi.
A te lire, toujours avec grand intérêt,
Ubik.
Ce n'était pas vraiment à propos de ce passage, mais avec toi, tout est bon à prendre ( j'imagine bien Outretemps en train de dire : dans le cochon, tout est bon ! S'il me lit, une bise à lui, en passant ). Quoi qu'il en soit, je te remercie de cette réponse.
L'art comme écho à la vie, mélange de sublimation et de fuite, processus d'assimilation, où celui qui crée fait sien le monde, l'apprivoise, se l'injecte comme un vaccin, pour s'en protéger, l'incorporer. En tous cas je fonctionne ainsi. Je "joue" avec le réel. Je saisis des bribes de sons, que j'intègre dans mes morceaux. Des objets, qui participent de mes images. Des idées, des sentiments, des tourments même, qui se retrouvent à fonctionner dans mes récits. Faute d'arriver à accepter le réel, on le "traite", d'une façon ou d'une autre. Quelque part, on crée une sorte de "bénéfice secondaire", dirait Freud. A défaut de transformer le monde, l'obliger à se conformer à nos attentes, ce qui est impossible, on met en scène cette impossibilité, on la dramatise, on cherche à l'habiller d'oripeaux intéressants.
Je te remercie de me dire que j'évoque si bien le nazisme. Ce n'est pourtant ni ma culture, ni ma langue, ni mon époque, ni l'idéologie et la société dans laquelle j'ai grandi. Je ne sais pas trop comment je fais. J'ai lu, j'ai entrepris de collationner des documentaires, je me suis imprégné. Et ensuite, j'ai mis ces quelques connaissances au service de mon histoire, à travers toutefois une méthode, un tour de main : l'habitude d'écrire des romans noirs, et l'état d'esprit qui y correspond. Ceci m'a sans doute aidé pour cela.
Effectivement, je me dis toujours, à chaque roman, qu'après je serai sec comme un vieux citron, que je n'aurai plus aucune réserve. C'est que je donne "tout", je ne m'économise ni ne m'épargne. Je me mets en danger, je me pousse dans mes derniers retranchements. Ce n'est pas que j'aime ça, c'est simplement que cela correspond à l'éthique du Roman Noir. C'est presque inhérent à ce genre. En tous cas, je le perçois ainsi.
Mais c'est vrai qu'ensuite, si j'en sors entier, j'aurais envie de m'intéresser je pense à un autre personnage, Joseph Vissarionovitch Dougachvili, dit Staline. Là encore, il faudra que j'apprivoise l'histoire, la culture, l'ambiance, tout ce qui va avec cette époque. J'ai déjà des bouquins sur la Russie, mais je refuse de les ouvrir pour l'instant. Tant que je n'aurai pas terminé l'ouvrage actuel, je forclos le sujet. Plus tard, quand les derniers grondements de la canonnade se seront tus, quand toute la fumée et la poussière des ruines se sera dispersée, quand l'odeur des charniers n'infestera plus tout ce qui m'entoure, alors on pourra se plonger, non sans vertige, dans la révolution d'octobre 17 et tout ce qui a suivi.
A te lire, toujours avec grand intérêt,
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
réveil à trous ...
merci pour votre acceuil o amateurs de la prose , moi qui traine chez les poétes d'habitude je suis touché ...
après et pour dire au sujet des influences , je suis vierge de tout ça , je suis l'exemple parfait de l'inculte autodidacte ;-)
euh , il y a personne pour expliquer la derniére phrase à nOtre Mentor ?
calins ...
merci pour votre acceuil o amateurs de la prose , moi qui traine chez les poétes d'habitude je suis touché ...
après et pour dire au sujet des influences , je suis vierge de tout ça , je suis l'exemple parfait de l'inculte autodidacte ;-)
euh , il y a personne pour expliquer la derniére phrase à nOtre Mentor ?
calins ...
Re: Réponses aux commentaires
Tout d'abord merci à Ubik pour sa réponse. Je n'espère pas finir à la télévision. Je n'aime pas vraiment l'exposition et même présenter mes textes ici m'est difficile. Je préfère l'ombre et le carnet. Je ne crois pas qu'on puisse écrire autrement que de manière artisanale. La littérature d'ingénieur très peu pour moi, l'écriture ne doit pas répondre à une commande, ou alors elle tombe dans les travers et se retrouve sur les colonnes morris ou victorieuse du prix renaudot. Je crois vu votre pseudo que nous partageons un goût commun pour la science fiction. Cela à longtemps été mon genre de prédilection car j'y retrouvais justement ce parfum d'oeuvre façonnée, polie, travaillée. J'ai donc plaisir à goûter pour votre artisanat, et j'aimerai me défaire un peu de ma correction liée à mon éducation
Ce qui m'amène aux réponses à mon texte Crépuscule. D'abord je tenais à vous remerciez toutes les deux pour ces commentaires desquelles se dégage une même voix. Comme je viens de le dire à Ubik, c'est mon parcours scolaire classique qui m'a amené à l'écriture, c'est lui qui m'y a fait prendre goût et c'est de lui que j'ai tiré une certaine idée de ce qu'est écrire. Je ne suis absolument pas d'accord avec votre remarque sur Flaubert Socque. Son oeuvre, son style ne peut pas être complètement prise dans l'histoire. D'une part, il détesterait cette remarque. Et d'autre part, il me semble que les mots n'ont pas d'époques, mais des auteurs. J'ai toujours trouvé cela ridicule de considéré que Madame de La Fayette représentait une langue, elle représente uniquement son style qui permet de caractériser une époque d'en savoir plus. Il n'est pas un marqueur du temps, il est le vecteur d'un air du temps. Vous saisissez le point? Mon texte se pose donc dans un air du temps qui est peut être semblable à la fin du dix neuvième, bien que ce ne soit pas ce que j'avais en tête en l'écrivant. Je pensais plutôt au surréalisme, mais aussi aux calligrammes d'Apollinaire, le texte le dit, j'ai de la prétention. Le texte peut donc évoqué cette période, parce que je la considère très proche de la notre, peut être suis je encore trop dans l'imitation, je n'en sais rien. Je dois vous avouer que je n'ai pas de maître en littérature, j'aime lire voilà tout. J'aime le style bien sûr, mais j'aime avant tout la langue française, la belle.
Mon travail sur ce texte fût très léger, quelques retouches par si par là, mais j'écris vite. Une heure peut être plus je ne suis pas quelqu'un qui compte, surtout en poésie. Par contre, mes images elles sont en moi depuis bien plus longtemps. Elles m'ont hanté longtemps, j'ai été pressé par la nécessité de les écrire. Ce texte rentre dans un projet de recueil, il se trouve au début, je n'en sais pas encore assez sur le sujet, tout cela germe et prend forme petit à petit dans mon esprit.
Pour les gens qui passerait par là, ceci est un appel un peu prétentieux, lisez mon petit texte, j'ai en ce moment besoin d'avis, pour continuer mon entreprise.
Merci à Vous
Hadrien
Ce qui m'amène aux réponses à mon texte Crépuscule. D'abord je tenais à vous remerciez toutes les deux pour ces commentaires desquelles se dégage une même voix. Comme je viens de le dire à Ubik, c'est mon parcours scolaire classique qui m'a amené à l'écriture, c'est lui qui m'y a fait prendre goût et c'est de lui que j'ai tiré une certaine idée de ce qu'est écrire. Je ne suis absolument pas d'accord avec votre remarque sur Flaubert Socque. Son oeuvre, son style ne peut pas être complètement prise dans l'histoire. D'une part, il détesterait cette remarque. Et d'autre part, il me semble que les mots n'ont pas d'époques, mais des auteurs. J'ai toujours trouvé cela ridicule de considéré que Madame de La Fayette représentait une langue, elle représente uniquement son style qui permet de caractériser une époque d'en savoir plus. Il n'est pas un marqueur du temps, il est le vecteur d'un air du temps. Vous saisissez le point? Mon texte se pose donc dans un air du temps qui est peut être semblable à la fin du dix neuvième, bien que ce ne soit pas ce que j'avais en tête en l'écrivant. Je pensais plutôt au surréalisme, mais aussi aux calligrammes d'Apollinaire, le texte le dit, j'ai de la prétention. Le texte peut donc évoqué cette période, parce que je la considère très proche de la notre, peut être suis je encore trop dans l'imitation, je n'en sais rien. Je dois vous avouer que je n'ai pas de maître en littérature, j'aime lire voilà tout. J'aime le style bien sûr, mais j'aime avant tout la langue française, la belle.
Mon travail sur ce texte fût très léger, quelques retouches par si par là, mais j'écris vite. Une heure peut être plus je ne suis pas quelqu'un qui compte, surtout en poésie. Par contre, mes images elles sont en moi depuis bien plus longtemps. Elles m'ont hanté longtemps, j'ai été pressé par la nécessité de les écrire. Ce texte rentre dans un projet de recueil, il se trouve au début, je n'en sais pas encore assez sur le sujet, tout cela germe et prend forme petit à petit dans mon esprit.
Pour les gens qui passerait par là, ceci est un appel un peu prétentieux, lisez mon petit texte, j'ai en ce moment besoin d'avis, pour continuer mon entreprise.
Merci à Vous
Hadrien
Re: Réponses aux commentaires
Oh mAis c'est que mOA nan plus je suis po la moatié d'un motodidacte !Poussetontraino a écrit:réveil à trous ...
euh , il y a personne pour expliquer la derniére phrase à nOtre Mentor ?
J'y avions réfléchi toute une nuit pour finir por remorquer que tu mettais un O mais qu'oprès tu cammençois à rater des A.
nanméo !
Re: Réponses aux commentaires
toi t'es pas mon idole pour rien :-)
c'est trop bien que tu penses toi aussi à moi la nuit :-)
sais tu que j'ai pu voir ton regard sur un facebook et que j'en ai eu des frissons ? ;-)
c'est une chouette définition de soi meme non ? ---> inculte autodidacte ( ne rien savoir , mais l'apprendre tout seul ) ...
c'est trop bien que tu penses toi aussi à moi la nuit :-)
sais tu que j'ai pu voir ton regard sur un facebook et que j'en ai eu des frissons ? ;-)
c'est une chouette définition de soi meme non ? ---> inculte autodidacte ( ne rien savoir , mais l'apprendre tout seul ) ...
Re: Réponses aux commentaires
exactement !Poussetontraino a écrit:c'est une chouette définition de soi meme non ? ---> inculte autodidacte ( ne rien savoir , mais l'apprendre tout seul ) ...
et je me reconnais très bien dans la phrase de Coluche :
- "Parti de rien, je ne suis arrivé à rien, mais... tout seul !"
;-)
Re: Réponses aux commentaires
:-)))Poussetontraino a écrit:sais tu que j'ai pu voir ton regard sur un facebook et que j'en ai eu des frissons ? ;-)
cool, zen !
Re: Réponses aux commentaires
ah d'accord :-)))Poussetontraino a écrit:vouais , style : " Mais c'est un vrai humain alors ? "
;-)
vrai que ça démythifie
Re: Réponses aux commentaires
Excusez mon orthographe, j'ai des soucis de ce coté, et l'heure tardive renforce mes travers.
Re: Réponses aux commentaires
Il se confirme effectivement que nous ne sommes pas d'accord (ce qui n'empêche pas de causer, bien sûr !). Je ne me risquerais pas à dire ce que détesterait Flaubert, ne sachant pas faire parler les morts. Cela dit, je ne pense pas non plus qu'une œuvre soit complètement prise dans l'histoire : c'est justement la part de l'œuvre qui échappe à l'histoire qui la fait accéder à la postérité... c'est du moins ce qu'on dit d'ordinaire, mais je crois pour ma part que les choses sont un peu plus compliquées. Car enfin, si on lit encore Shakespeare ou Molière aujourd'hui, c'est certes parce que ce qu'ils nous disent touche à l'universel, parce qu'ils nous le disent à leur manière propre, et aussi, je pense, parce que ce qu'ils nous disent est marqué par l'époque où ils le disent. C'est un ensemble de facteurs qui rend une œuvre unique, tout comme on tombe amoureux de l'ensemble d'une personne, esprit et corps. Pour une œuvre littéraire, style, histoire, langue, allusions à l'actualité, etc. Tout participe du plaisir.L'Effarouchée a écrit:(...) Je ne suis absolument pas d'accord avec votre remarque sur Flaubert Socque. Son oeuvre, son style ne peut pas être complètement prise dans l'histoire. D'une part, il détesterait cette remarque. Et d'autre part, il me semble que les mots n'ont pas d'époques, mais des auteurs. J'ai toujours trouvé cela ridicule de considéré que Madame de La Fayette représentait une langue, elle représente uniquement son style qui permet de caractériser une époque d'en savoir plus. Il n'est pas un marqueur du temps, il est le vecteur d'un air du temps. Vous saisissez le point? (...)
Je crois saisir ce que vous déclarez à propos de la nuance entre "marqueur du temps" et "vecteur de l'air du temps" (encore que, à mon avis, il est possible que les mouches serrent un peu les fesses si elles nous lisent) ; je vous confirme alors trouver dommage que votre écriture soit ici le vecteur d'un parfum dix-neuvième siècle (enfin, ce que j'ai cru sentir comme parfum). Si j'ai envie d'une ambiance dix-neuvième, eh bien, je l'avoue, je lis des auteurs dix-neuvième, la démarche me paraît plus simple... Bien sûr, en tant qu'auteur, c'est votre droit le plus absolu de vouloir évoluer dans l'ambiance que vous souhaitez !
En espérant vous lire bientôt, car, en tout cas, vos textes témoignent d'une recherche et ne sont pas banals.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Hello,socque a écrit:Je crois saisir ce que vous déclarez à propos de la nuance entre "marqueur du temps" et "vecteur de l'air du temps" (encore que, à mon avis, il est possible que les mouches serrent un peu les fesses si elles nous lisent) ; je vous confirme alors trouver dommage que votre écriture soit ici le vecteur d'un parfum dix-neuvième siècle (enfin, ce que j'ai cru sentir comme parfum). Si j'ai envie d'une ambiance dix-neuvième, eh bien, je l'avoue, je lis des auteurs dix-neuvième, la démarche me paraît plus simple... Bien sûr, en tant qu'auteur, c'est votre droit le plus absolu de vouloir évoluer dans l'ambiance que vous souhaitez !
C'est un peu le problème pour moi. A force d'avoir un pied dans notre époque, et l'autre, profondément enfoncé dans la glaise poisseuse de l'Allemagne nazie, je finis par être imprégné par tout ce qui se dégage de ces années noires. Alors j'aurais tendance à utiliser les tournures germaniques de l'époque, bien que ne connaissant pas la langue de Goethe. Je mets certes en Allemand des termes que j'explicite par des notes en fin de chapitre : Gestapo, Schupo, Kripo, Deutsche Arbeit Front, Bünd Deutschen Mädel, et ainsi de suite. Mais j'aurais tendance à user aussi des tournures spécifiquement nazies traduites en Français, comme "clique judéo-bolchévique", "détention de protection", "activité portant atteinte à la sûreté de l'Etat"... ou des tournures Françaises un peu vieilliotes mais qui restituent cette façon de parler, en me disant que les allemands devaient avoir l'équivalent. Quand Franz reçoit le billet de cinq marks, il dit "mince, ton paternel est un chic type" ! Un enfant qui dirait ça maintenant aurait l'air de sortir d'une vieille BD des années 40.
J'essaie, maladroitement sans doute, de recréer toute une époque, que pourtant je n'ai pas connue. De lui donner vie, de nous y ramener, qu'on la sente dans sa chair, et ça passe par le ton, le langage. Il suffit d'écouter la voix des commentateurs des actualités de l'époque, ce parler pointu, emphatique, chantant... Et même les infos allemandes ont un accent, un ton, qu'on peut percevoir sans pour autant pratiquer l'allemand. Les sons étaient différents. Les voitures, les vêtements, les coiffures. Il suffit de se laisser aller, d'imaginer tout ce qui pourrait changer, et peu à peu on parvient à entrevoir ce monde, et là, on utilise des formules qu'on n'emploierait certainement pas dans un roman sensé se dérouler à notre époque. Même le langage qu'on utilise s'en trouve modifié. Surtout si on a lu Viktor Klemperer. Là, ça devient encore plus net.
A suivre,
Ubik.
Krieg Kunst.
Merci. Il est important pour moi, quand je décris une scène, de le faire avec précision, efficacité. Je souffre face à un roman, je suis un aveugle que l'auteur emmène en tenant par la main. Alors, en tant qu'écrivain, j'ai à coeur de bien tenir la main de celui qui m'a confié ses yeux, ses pensées, son temps. Je veux me tenir très près de mon lecteur, lui confier mes fantasmes, m'amuser à en faire naître en lui, jouer de ces expériences un peu limite, mais toujours avec une grande clarté, avec lisibilité, limpidité. Je veux être un bon guide, loyal, qui donne toutes les cartes à mesure qu'il les retourne. Tu me suis ?demi-lune a écrit:Salut à toi Ubik,
Belle réussite puisqu'au terme de cette description, on pourrait croire avoir vu, à travers les yeux de l'enfant, ce tableau saisissant et terrible. Profitant du commentaire avisé de Louis, je suis allée chercher un peu du côté d'Otto Dix et c'est vrai qu'il y a un rapport troublant là aussi.
Bravo,
Keep going !
A suivre,
Ubik.
TEXTES 1500 - Saison 2 : On voyait si bien la mer
Bonsoir, Coline Dé, bonsoir, Demi-lune
Merci de m'avoir lue. Je suis contente et touchée que vous ayez apprécié mon texte.
Pour tout vous dire, je ne savais pas précisément où j’allais, cette-fois. Non pas que je n’aie essayé de le travailler avec une certaine rigueur, mais la fin me semblait à moi-même un peu floue. Il faut que je réfléchisse mieux à l’organisation générale et que je ne me cantonne plus à « faire du style ».
Je n’ai vraiment pas trouvé de suite à ce passage et me suis donc cantonnée aux 1500 caractères.
Ce qui n’apparaît pas, en fait, c’est que la narratrice, selon moi, sent qu’elle est passée « à côté » de ce qu’elle cherchait en laissant cet homme. Si mon texte a besoin de cette explication-ci, c’est que j’ai donné un coup d’épée dans l’eau, car j’estime qu’un texte, ne fut-ce qu’un exercice doit se suffire à lui-même. Tant pis pour cette fois, mais j’en tiendrai compte pour mon prochain essai.
Merci de vos remarques que j’ai trouvées très intéressantes et qui m’amènent à me retourner sur ma façon de procéder.
Merci de m'avoir lue. Je suis contente et touchée que vous ayez apprécié mon texte.
Pour tout vous dire, je ne savais pas précisément où j’allais, cette-fois. Non pas que je n’aie essayé de le travailler avec une certaine rigueur, mais la fin me semblait à moi-même un peu floue. Il faut que je réfléchisse mieux à l’organisation générale et que je ne me cantonne plus à « faire du style ».
Je n’ai vraiment pas trouvé de suite à ce passage et me suis donc cantonnée aux 1500 caractères.
Ce qui n’apparaît pas, en fait, c’est que la narratrice, selon moi, sent qu’elle est passée « à côté » de ce qu’elle cherchait en laissant cet homme. Si mon texte a besoin de cette explication-ci, c’est que j’ai donné un coup d’épée dans l’eau, car j’estime qu’un texte, ne fut-ce qu’un exercice doit se suffire à lui-même. Tant pis pour cette fois, mais j’en tiendrai compte pour mon prochain essai.
Merci de vos remarques que j’ai trouvées très intéressantes et qui m’amènent à me retourner sur ma façon de procéder.
Aire
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
Localisation : TOULOUSE
Date d'inscription : 30/03/2010
Re: Réponses aux commentaires
Henry ! Je t'amène le chien.
Merci aux lecteurs-commentateurs de ce cher Henry.
Kash Prex
Oui, le langage "ordinaire" est voulu. Cette femme s'adresse à son ex décédé dans le langage de "tous les jours". Ce texte est extrait d'une pièce qui a été jouée 4 fois par une troupe amie, l'année dernière. Nous avons bien ri pendant sa construction et rien que pour ça, c'est un très joli souvenir.
La ponctuation : points d'exclamation, de suspension, etc. et ces ffffffff n'étaient que des "signes de lecture"... Je ne savais pas comment faire pour donner des idées de "ton", c'est ma première et seule poèce, LOL !!!! Cette femme tombe sur plein de choses en rangeant les affaires de feu son compagnon, des aspects de sa vie, de sa personnalité, qu'elle ignorait complètement. Certains monologues montrent d'ailleurs combien on peut ignorer de celui dont on partage la vie. L'occasion aussi de "vider son sac", de dire ce qu'on a tu, pas osé dire, ou retenu de dire pour ménager une vie tranquille du temps du "vivant" sans plus craindre de contradiction. Certaines scènes sont assez amères sous couvert de légèreté. Celle-ci fait partie des plus soft (j'avais peur de vraiment choquer) (rires)
mentor
Des autos garées sur un trottoir ? Y en a plein à Marseille (et dans toute ville sans doute), avec des abonnements de stationnement pour les riverains chaque fois que les trottoirs sont assez larges pour ça. Et c'est pas donné, crois-moi ! mdrrrrrrr...
Merci encore à vous.
yep ! me suis pas trompée de fil cette fois !
Merci aux lecteurs-commentateurs de ce cher Henry.
Kash Prex
Oui, le langage "ordinaire" est voulu. Cette femme s'adresse à son ex décédé dans le langage de "tous les jours". Ce texte est extrait d'une pièce qui a été jouée 4 fois par une troupe amie, l'année dernière. Nous avons bien ri pendant sa construction et rien que pour ça, c'est un très joli souvenir.
La ponctuation : points d'exclamation, de suspension, etc. et ces ffffffff n'étaient que des "signes de lecture"... Je ne savais pas comment faire pour donner des idées de "ton", c'est ma première et seule poèce, LOL !!!! Cette femme tombe sur plein de choses en rangeant les affaires de feu son compagnon, des aspects de sa vie, de sa personnalité, qu'elle ignorait complètement. Certains monologues montrent d'ailleurs combien on peut ignorer de celui dont on partage la vie. L'occasion aussi de "vider son sac", de dire ce qu'on a tu, pas osé dire, ou retenu de dire pour ménager une vie tranquille du temps du "vivant" sans plus craindre de contradiction. Certaines scènes sont assez amères sous couvert de légèreté. Celle-ci fait partie des plus soft (j'avais peur de vraiment choquer) (rires)
mentor
Des autos garées sur un trottoir ? Y en a plein à Marseille (et dans toute ville sans doute), avec des abonnements de stationnement pour les riverains chaque fois que les trottoirs sont assez larges pour ça. Et c'est pas donné, crois-moi ! mdrrrrrrr...
Merci encore à vous.
yep ! me suis pas trompée de fil cette fois !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Réponses aux commentaires
Non, jouée il y a deux ans. J'étais encore à Marseille. Que le temps passe vite, bon sang !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Réponses aux commentaires
J'avais obligé Silene à ne plus m'adresser la parole et je viens de constater qu'elle a posté un commentaire sur mon texte "circuit" ce lundi 12.
Je vous signale que je quitte le forum et que donc je ne partagerais plus mes écrits sur vos écrits. Car je considère que le non-respect de cette règle est un atteinte à ma personne au moins aussi grave qu'un attouchement sexuel. En ce sens que je vous l'avait défendu, Silene, comme toute personne peut défendre à quiconque de toucher une quelconque partie de son corps. Mais Silene m'a touché à nouveau et je ne puis pas l'accepter. Pas aurevoir, adieu.
Je vous signale que je quitte le forum et que donc je ne partagerais plus mes écrits sur vos écrits. Car je considère que le non-respect de cette règle est un atteinte à ma personne au moins aussi grave qu'un attouchement sexuel. En ce sens que je vous l'avait défendu, Silene, comme toute personne peut défendre à quiconque de toucher une quelconque partie de son corps. Mais Silene m'a touché à nouveau et je ne puis pas l'accepter. Pas aurevoir, adieu.
michel- Nombre de messages : 124
Age : 33
Localisation : Nowhere
Date d'inscription : 22/07/2009
Re: Réponses aux commentaires
C'est vrai ça silène t'es chiée toi comme fille toujours à vouloir dévoyer l'innocence incarnée !
Tes pelotages pas trés catholiques ou plutôt, vu les faits divers actuels si, trés catholiques , tes attouchements textuels par plume interposée ne sont pas admissibles sur écrivains mineurs.
Tes pelotages pas trés catholiques ou plutôt, vu les faits divers actuels si, trés catholiques , tes attouchements textuels par plume interposée ne sont pas admissibles sur écrivains mineurs.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
"J'avais obligé Silène...". Vous le lui aviez demandé. C'était votre choix. Si le commentateur Silène a cru bon de vous commenter à nouveau, c'était aussi son choix, qui n'est pas interdit ici. Quitter VE sous ce prétexte en faisant des comparaisons plus que douteuses semble bien exagéré. Mais c'est votre choix.michel a écrit:J'avais obligé Silene à ne plus m'adresser la parole et je viens de constater qu'elle a posté un commentaire sur mon texte "circuit" ce lundi 12.
Je vous signale que je quitte le forum et que donc je ne partagerais plus mes écrits sur vos écrits. Car je considère que le non-respect de cette règle est un atteinte à ma personne au moins aussi grave qu'un attouchement sexuel. En ce sens que je vous l'avait défendu, Silene, comme toute personne peut défendre à quiconque de toucher une quelconque partie de son corps. Mais Silene m'a touché à nouveau et je ne puis pas l'accepter. Pas aurevoir, adieu.
Bon vent.
La Modération
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