Réponses aux commentaires

elea a écrit:C'est noté, je TE dirais TU mais... je peux en minuscules aussi? :-)

pourquoi ? tu mesures combien ? :-))

A Alex :
« j'ai lu attentivement votre message et que j'en suis désolé, très sincèrement ».
A qui s’adressait ce message ? Peut-être s’adressait-il à moi ?

A mentor :
Très loin de moi l’idée de pouvoir arriver à quoi que ce soit avec un individu de cette sorte.

A outretemps :
« Il est des personnes dont le seul plaisir dans leur vie est de faire mal aux autres. C'est la seule façon qu'ils aient de jouir. On ne peut rien y changer. Leur répondre est alimenter leur vice. S'en sentir blessé, leur faire plaisir. Pur venin, ces paroles qui t'ont fait mal, pur venin. Un éjaculat, du foutre de vipère. Rien de plus. »

Euh, comment dire ? En fait rien de plus, c’est précisément cela.

Alors, je vais me contenter de la plaindre (et oui que voulez-vous, on ne refait pas une nature bienveillante, peut-être parce que moi je baise suffisamment pour ne pas avoir besoin de reporter ma frustration sur les autres), cette pauvre peine à jouir qui tire vile, pathétique, misérable satisfaction à tenir ce genre de propos cruels et gratuits lorsqu’elle se sent acculée dans ses retranchements pseudo-intellectuels.


Titia_____, merci de vous en tenir en effet là. Libre à vous bien sûr de continuer la discussion en privé avec la ou les personne(s) concernée(s).
La Modération

demi-lune a écrit:Je rebondis sur le sujet de l'idée reçue, élargie par Ubik au cliché : ça me fait penser à une remarque faite par Philippe Djian (invité il n'y a pas très longtemps dans une émission sur France Inter) et qui m'a parue très intéressante. Je reformule (en gros) : "un cliché peut être intéressant selon la manière dont il est traité, amené" et aussi "ce qui est intéressant, c'est un regard neuf sur quelque chose de connu, ce regard, c'est le style". Je ne cite pas exactement mais je reprends l'idée qu'il exprimait et qui m'a parue très juste. Voilà, voilà...

Bonjour,

Je suis tout à fait d’accord avec vous, Demi Lune et les remarques d’Ubikmagic me semblent frappées au coin du bon sens. La littérature reprend très souvent ces clichés : la jeune naïve, le vieil avare, les amours impossibles à cause de la société, la communication irréalisable et bien autres encore. Mais tout l’art est de répéter le moins possible. De même que les poètes redonnent vie à des expressions lexicalisées, de même, celui qui écrit est en devoir de porter ce « regard neuf » dont vous parlez. Et ceci, pas seulement par respect pour le lecteur, je pense, mais simplement parce qu’écrire est un travail qui doit souvent faire du neuf avec du vieux.
Rien de neuf sous le soleil ? Pas sûr. Enfin, pour moi, ce sera aujourd’hui sous l’orage, je pense. Allez, je file.

coline Dé a écrit:Les commentaires sur La main dans la main me font repenser à Jouhandeau, un exemple intéressant d'idées pas très reçues ( cf Chroniques maritales : du chocolat au piment de cayenne !)

Un régal ! Et Jouhandeau écrit magnifiquement. Il faut dire aussi qu'ils formaient un couple un peu "spécial" mais quelle bonheur ce genre de lecture.
Ce qui me fait le plus rire c'est quand il la décrit faisant le ménage. C'est un peu moi, je dois dire. Tou déménager du plancher au plafond pour ranger un placard. Mais moi, je suis toute seule justement pour faire ce qui me plaît, na !

Titia_____ a écrit:A outretemps :
« Il est des personnes dont le seul plaisir dans leur vie est de faire mal aux autres. C'est la seule façon qu'ils aient de jouir. On ne peut rien y changer. Leur répondre est alimenter leur vice. S'en sentir blessé, leur faire plaisir. Pur venin, ces paroles qui t'ont fait mal, pur venin. Un éjaculat, du foutre de vipère. Rien de plus. »

C'est ce qu'il faut se dire, tu as raison Outretemps, ça console.

Titia_____ a écrit:Euh, comment dire ? En fait rien de plus, c’est précisément cela.

Je sens qu'ils se sont trouvés ces deux là...

Titia_____ a écrit:Alors, je vais me contenter de la plaindre (et oui que voulez-vous, on ne refait pas une nature bienveillante, peut-être parce que moi je baise suffisamment pour ne pas avoir besoin de reporter ma frustration sur les autres), cette pauvre peine à jouir qui tire vile, pathétique, misérable satisfaction à tenir ce genre de propos cruels et gratuits lorsqu’elle se sent acculée dans ses retranchements pseudo-intellectuels.

Pas de chance d'autres lieux communs... Il faudra que je fasse un texte un jour sur l'importance tout à fait exagérée que donne la bécasse à l'organe masculin.

Plotine, la remarque à Titia___ ci-dessus s'adresse également à vous.
Merci de votre compréhension.
La Modération

Pour le gardien du square

Merci à tous ceux qui sont passés lire et dire. (Je ne vous nomme de peur d'oublier quelqu'un, lol)

Mais j'ai bien pris note de vos remarques et corrigé le tir par endroits.

Ce qui prouve, si besoin était, l'utilité de VE.

Plotine a écrit:Il faudra que je fasse un texte un jour sur l'importance tout à fait exagérée que donne la bécasse à l'organe masculin.

Inutile de te faire violence Plotine, si tu t'abstiens, il est à parier que la littérature s'en portera pas si mal, que l'organe masculin de perdra pas sa turgescence et que les bécasses iront en paix.

Arsène Ik a écrit:Mais soit, je vais retravailler ce texte, histoire de developper suivant tes critiques. Peut être que je dirai sa vie ... Et peut être que vous pourrez trouver de quoi alimenter votre gourmandise de cause à effet.

Sur ce ... ENCORE MERCI de votre intérêt ... Et de me faire réfléchir (je carbure là, et bien au delà de mon texte lol)

On part bien, là : tu vas essayer de faire coller ton texte aux desiderata de Pierre et Paul ? Bon plaisir...
Remarque, finalement, ça rejoint la philosophie oulipienne, autant de textes que de lecteurs, les éléments de base étant infiniment modulables...

"outretemps"

L'amour se doit d'être la passion ou alors, il n'est pas!... Toujours sous la cendre, la braise! Sinon, rien! perte de temps, pure perte de temps! Je reconnais que c'est rare, mais quand on a eu la chance, c'est difficile d'accepter une vie autre, une vie sans cela.

Pourquoi de la cendre ? Le feu du charbon de terre, oui, celui qui porte le fer au rouge cerise, puis au blanc, pour souder au marteau.
Mais est-ce que ça n'est pas une question d'essence de l'individu ? Pourquoi le renard se ronge-t-il la patte plutôt qu'être captif ? Pourquoi l'évangile lui-même dit-il qu'il vaut mieux se crever volontairement l'œil et être borgne, que demeurer esclave ?
Peut-on connaître la passion qui embrase et consume dans les forums internet ?
En tout cas, je suis de la même race que toi, si le feu vient à mourir, pourquoi en vénérer les débris calcinés ? Ni même les admettre...Grand vent et puissants alizés...

Titia_____ a écrit:A Plotine

Ah, je vois que je suis tombée juste dans une vaste mesure puisque c’est là tout ce que vous avez trouvé à me rétorquer, tenter de me blesser à propos d’une histoire personnelle douloureuse (que je citais puisqu’elle cadrait avec le sujet traité). Blesser au cœur, le dernier bastion des aigris à cours d’arguments.

Quelle classe ! Quelle élégance ! Bravo !

Je ne pense pas que ce soit le vrai fond de Plotine, car, pour autant qu'on puisse en juger par certains de ses textes, elle peut témoigner d'une réelle sensibilité, ne serait-ce que quand le nombre de membres moteurs de l'être vivant s'approche de quatre, et aboie.
A contrario, les plus impitoyables responsables de la solution finale faisaient souvent montre d'un sentimentalisme surprenant dans des domaines autres que leur champ d'action ordinaire : c'était d'un autre ordre, qui n'interférait pas.

silene82 a écrit:

Titia_____ a écrit:A Plotine

Ah, je vois que je suis tombée juste dans une vaste mesure puisque c’est là tout ce que vous avez trouvé à me rétorquer, tenter de me blesser à propos d’une histoire personnelle douloureuse (que je citais puisqu’elle cadrait avec le sujet traité). Blesser au cœur, le dernier bastion des aigris à cours d’arguments.

Quelle classe ! Quelle élégance ! Bravo !

Je ne pense pas que ce soit le vrai fond de Plotine, car, pour autant qu'on puisse en juger par certains de ses textes, elle peut témoigner d'une réelle sensibilité, ne serait-ce que quand le nombre de membres moteurs de l'être vivant s'approche de quatre, et aboie.
A contrario, les plus impitoyables responsables de la solution finale faisaient souvent montre d'un sentimentalisme surprenant dans des domaines autres que leur champ d'action ordinaire : c'était d'un autre ordre, qui n'interférait pas.

Et un point Godwin maintenant ; décidément ça ne vole pas haut avec vous.
Quand ce n'est pas : "elle est aigrie parce qu'elle ne baise pas" la réflexion typique de la bécasse, c'est la référence à Hilter.
Non mais franchement... Il faut sortir les enfants.

Yali a écrit:

Plotine a écrit:Il faudra que je fasse un texte un jour sur l'importance tout à fait exagérée que donne la bécasse à l'organe masculin.

Inutile de te faire violence Plotine, si tu t'abstiens, il est à parier que la littérature s'en portera pas si mal, que l'organe masculin de perdra pas sa turgescence et que les bécasses iront en paix.

Au fait tu ne m'as pas répondu. Je te demandais si ta Dulcinée était aussi
bandante le matin après avoir bouffé du poisson cru et bu du rhum coco ?
A mon avis et d'après certaines confidences masculines : non.

Aire__Azul a écrit:

demi-lune a écrit:Je rebondis sur le sujet de l'idée reçue, élargie par Ubik au cliché : ça me fait penser à une remarque faite par Philippe Djian (invité il n'y a pas très longtemps dans une émission sur France Inter) et qui m'a parue très intéressante. Je reformule (en gros) : "un cliché peut être intéressant selon la manière dont il est traité, amené" et aussi "ce qui est intéressant, c'est un regard neuf sur quelque chose de connu, ce regard, c'est le style". Je ne cite pas exactement mais je reprends l'idée qu'il exprimait et qui m'a parue très juste. Voilà, voilà...

Bonjour,

Je suis tout à fait d’accord avec vous, Demi Lune et les remarques d’Ubikmagic me semblent frappées au coin du bon sens. La littérature reprend très souvent ces clichés : la jeune naïve, le vieil avare, les amours impossibles à cause de la société, la communication irréalisable et bien autres encore. Mais tout l’art est de répéter le moins possible. De même que les poètes redonnent vie à des expressions lexicalisées, de même, celui qui écrit est en devoir de porter ce « regard neuf » dont vous parlez. Et ceci, pas seulement par respect pour le lecteur, je pense, mais simplement parce qu’écrire est un travail qui doit souvent faire du neuf avec du vieux.
Rien de neuf sous le soleil ? Pas sûr. Enfin, pour moi, ce sera aujourd’hui sous l’orage, je pense. Allez, je file.

Le corpus lexical d'une langue est un amas d'idées reçues, notamment dans les dictons, proverbes, assertions, et maximes d'almanach, même si, à mon sens, une contre-vérité sous-jacente a toujours existé, par exemple les déplorations sur les jeunes paysannes acquises à coups de louis par des rustauds (cf Georges, les Croquants), qui, pour ratisser large, n'évoque même pas que cela ait pu être une stratégie tout à fait délibérée pour certaines : pour devenir Théodora ou Tseu-hi, il faut y mettre un peu du sien.
L'écriture tente de restituer quelque chose de l'infinie richesse et complexité du monde mental et du psychisme humain, et des interactions qui s'y jouent, par le télescopage de la programmation engrangée avant même la mise au monde, et le choc de ces a priori qui sont le socle et l'histoire d'un individu au contact non de LA réalité, mais d'autres réalités, ou schémas culturels, ou ce qu'on veut. Comme il se dit dans les familles, chez nous on est comme ça...Par extension, la xénophobie est une constante culturelle française dont on retrouve la trace aussi loin qu'on remonte...

Plotine a écrit:
Et un point Godwin maintenant ; décidément ça ne vole pas haut avec vous.
Quand ce n'est pas : "elle est aigrie parce qu'elle ne baise pas" la réflexion typique de la bécasse, c'est la référence à Hilter.
Non mais franchement... Il faut sortir les enfants.

C'est exactement le contraire que j'ai écrit, Plotine...relis, s'il te plaît.