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Re: Réponses aux commentaires
Tu sais, il y a de bons lecteurs - enfin, ices plutôt, en tout cas par le nombre - . Moi, je ne te donne qu'un ressenti perso, ça ne va pas plus loin : argumenter m'emmerde, d'autres le font-font-font cent fois mieux que moi.Dilo a écrit:Oui, à Gatlif, (ma petite promenade en Roumanie il y a qq années)
Pour le roman, dans la "métamorphose"de Sandra, ce premier chapitre, c'est effectivement un état des lieux (vraiment ça ne touche plus personne?) mais dès "l'accomplissement", pas encore publié ici, ça change mais j'ai l'impression que c'est encore plus niais. Ce petit côté polar, je le sens mal. Mais bon. On dira que c'est le premier roman...
Merci en tout cas pour la sincérité.
Et en plus, je préfère garder mon énergie pour mes propres trucs.
Donc, si tu aimes ce que tu as écrit, fonce, et ne t'occupe pas des grincheux comme moi.
Honnêtement, il n'est pas interdit de s'attaquer à un roman à n'importe quel moment ; mais un roman, c'est long, et il faut tenir la durée. Je fonctionne en lecteur compulsif : si ça me gave au-delà de la dixième ligne, et que rien ne me retient, je laisse tomber sans état d'âme, le monde étant rempli de chefs-d'œuvre que je n'aurai probablement pas le temps de lire.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Réponses aux commentaires
pandaworks a écrit:Salut Silene aussi par ici.
Salut Panda, comment tu vas bien ?
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Réponses aux commentaires
(:)
Voilà, j'ai re-publié cet essai de roman depuis le début.
Peut-être y en a t-il qui auront le courage de le relire.
Moi ça fait bien vingt fois... C'est vraiment un travail de forçat.
Ou alors, il faudrait le faire bien du premier coup, n'est-ce pas.
Aller je m'y replonge. C'est toujours un plaisir.
../..
Voilà, j'ai re-publié cet essai de roman depuis le début.
Peut-être y en a t-il qui auront le courage de le relire.
Moi ça fait bien vingt fois... C'est vraiment un travail de forçat.
Ou alors, il faudrait le faire bien du premier coup, n'est-ce pas.
Aller je m'y replonge. C'est toujours un plaisir.
../..
Dilo- Nombre de messages : 65
Age : 46
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Réponses aux commentaires
Dilo a écrit:(:)
C'est vraiment un travail de forçat.
Ou alors, il faudrait le faire bien du premier coup, n'est-ce pas.
Ben tiens, comment donc ; c'est vrai qu'ils sont trop cons, tous autant qu'ils sont, le Flaubert à gueuler comme un lion de mer, lr Balzac reraturant ses épreuves jusqu'à rendre le tirage illisible, le Totor et ses repentirs...
Et l'autre, là, qui veut aussi maquer les poètes, et qui leur intime de
"prend(re)s ton vers et fous lui une trempe"...
Quelle bande de nazes ! Corriger, épurer, reprendre...pour quoi faire ?
silene82- Nombre de messages : 3553
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Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires
.
Je pensais à Sand qui, je ne sais pas où j'ai lu ça, a écrit Consuelo pour une revue, chapitre après chapitre et étendant toujours son histoire parce qu'elle plaisait. Peut-être une légende.
.
Je pensais à Sand qui, je ne sais pas où j'ai lu ça, a écrit Consuelo pour une revue, chapitre après chapitre et étendant toujours son histoire parce qu'elle plaisait. Peut-être une légende.
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Dilo- Nombre de messages : 65
Age : 46
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Réponses aux commentaires
Sans vouloir en rien me comparer à la fumeuse de cigares, j'ai écrit certains textes sur VE, sous forme de feuilleton, aiguillonné par socque et Easter, dont la moue déçue et expectative me piquait au vif, et relançait le schmilblick.
silene82- Nombre de messages : 3553
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silene82 a écrit:Quand même, c'est pas bien le plagiat, Plo ; tu te dénonces ou je donne le numéro du Chasseur Français d'où tu l'as tiré ?
Désolé de ne pas me joindre au langoureux concert de louanges, mais j'ai d'abord cru à un gag, puis pas du tout.
Maintenant, vivant au milieu des bois, ça ne me dépayse ni ne m'intéresse beaucoup. Quand je pense qu'il y avait peut-être un faune égrillard en haut de l'échelle, que tu n'as pas daigné visiter...
Tu me déçois énormément, je pensais que c'était mon chef d'oeuvre... (smiley... euh, pardon : "emoticon" spécial ironie (explication pour Socque)).
Pour le reste, toujours aussi obsédé à ce que je vois.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
à ce propos, Silène ... ? hmmmm ?silene82 a écrit:Sans vouloir en rien me comparer à la fumeuse de cigares, j'ai écrit certains textes sur VE, sous forme de feuilleton, aiguillonné par socque et Easter, dont la moue déçue et expectative me piquait au vif, et relançait le schmilblick.Dilo a écrit:Je pensais à Sand qui, je ne sais pas où j'ai lu ça, a écrit Consuelo pour une revue, chapitre après chapitre et étendant toujours son histoire parce qu'elle plaisait. Peut-être une légende.
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
C'est vrai que c'est un hors d'œuvre ; pour que ça devienne chef d'œuvre, manque les biches au bord de la mare, comme sur les canevas.Plotine a écrit:Tu me déçois énormément, je pensais que c'était mon chef d'oeuvre... (smiley... euh, pardon : "emoticon" spécial ironie (explication pour Socque)).
Pour le reste, toujours aussi obsédé à ce que je vois.
Obsédé en quoi, je te prie ? Dans l'Après-midi d'un faune, que je sache, on ne le voit se livrer qu'à de très édifiants divertissements, dont la pratique d'instruments à vent. Mais qui veut voir le mal le verra partout : je me suis bien garder d'évoquer la flûte, fût-elle de Pan, qui eût pu prêter à confusion.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Réponses aux commentaires
Ah!
Ma wifi a mangé une deuxième fois ma réponse aux commentaires sur les poètes et les femmes. Je l'écrirai donc plus tard car au fur et à mesure que je la réécris elle devient confuse.
Ne vous inquiétez pas Enyo qui semblez attendre ma réponse, elle arrivera sous des cieux plus clément.
To be continued....
Ma wifi a mangé une deuxième fois ma réponse aux commentaires sur les poètes et les femmes. Je l'écrirai donc plus tard car au fur et à mesure que je la réécris elle devient confuse.
Ne vous inquiétez pas Enyo qui semblez attendre ma réponse, elle arrivera sous des cieux plus clément.
To be continued....
Re: Réponses aux commentaires
J'avoue que tu n'as pas tort ! Mais je fais des tests, de temps en temps...silene82 a écrit:C'est vrai que c'est un hors d'œuvre ; pour que ça devienne chef d'œuvre, manque les biches au bord de la mare, comme sur les canevas.
C 'est bien ce que je disais...silene82 a écrit:Obsédé en quoi, je te prie ? Dans l'Après-midi d'un faune, que je sache, on ne le voit se livrer qu'à de très édifiants divertissements, dont la pratique d'instruments à vent. Mais qui veut voir le mal le verra partout : je me suis bien garder d'évoquer la flûte, fût-elle de Pan, qui eût pu prêter à confusion.
Plotine- Nombre de messages : 1962
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Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
Bonjour à tous,
Loin de moi l'idée de vouloir vous interpeller pour rien, ou si peu.
Juste que voilà, on est jeudi, je suis sensé poster le lundi, et plus on s'en rapproche, moins j'en ai envie.
J'ai quitté depuis pas mal de temps le champ des chapitres où je pouvais m'autoriser une certaine marge de créativité. Mes deux zigotos ne sont plus dans l'enfance ( mélange curieux entre "Le grand Meaulnes", "Le petit Nicolas" et "La guerre des boutons, version outre-Rhin ) où je disposais d'un canevas assez lâche pour me permettre des digressions sur la peinture, et où je traitais de leur relation de fascination mutuelle, et du rôle d'initiateur de Franz ( la première cigarette, les photos pornos, le premier verre d'alcool, les virées à poil dans la forêt, etc ). Peu à peu, leur engagement dans les Jeunesses Hitlériennes a pris le pas sur le reste. Avec l'avènement du régime nazi, j'ai été obligé de "marquer" certains événements connus, faisant partie de l'Histoire, que ce soit l'incendie du Reichstag, la mort de Röhm, les lois raciales de Nuremberg, la Nuit de Cristal, l'annexion de l'Autriche, etc.
Peu à peu, me voilà contraint de relater des événements qui, s'ils ne sont pas connus du public averti, n'en constituent pas moins un domaine où chacun véhicule une imagerie intérieure, qui constitue autant de clichés. Or, ces clichés, je suis bien obligé de les restituer. Je m'efforce de le faire sur un mode qui les rende intéressants, en puisant dans le ressenti de Wolfgang, sa vision personnelle et les anecdotes qui marquent la façon dont il a reçu ces événements. Reste que, à moins de mettre Wolfgang sous acides ou de lui faire fumer du Kif, je me vois mal innover en la matière. Un commandant SS ne sera jamais un petit rat de l'opéra ( et inversement ).
Donc peu à peu je m'aventure dans un exercice qui tient de la haute voltige. J'ignore si je serai à la hauteur mais les réactions récentes ici me donnent à penser que ça n'est pas forcément le cas. Je ne dis pas que je me vautre dans ces clichés, mais j'ai du mal à les éviter. Passages obligés, dirons-nous. Manque donc la "petite flamme" le petit quelque chose qui fait que l'on puisse être surpris. C'est de moins en moins intéressant, de moins en moins personnel. Peu à peu, je me mets au service de l'Histoire, et je n'ai pas l'étoffe d'un Malaparte ou d'un Grossmann, il doit me manquer un souffle épique, une capacité à transcender mon sujet. Que sais-je.
Ceci est un premier élément qui fait que j'ai de moins en moins envie de poster des extraits.
L'autre élément, j'en ai déjà parlé : plus on s'achemine vers l'horreur, et plus je répugne à en parler. "Où est le sang" me demandait-on. Il va gicler au-delà de ma propre capacité à le supporter. Je sais où ça va, et j'ai peur. Et j'ai une sorte de pudeur qui m'ôte toute envie de l'étaler ici.
Pour ces deux raisons, je suis de moins en moins motivé pour poster des extraits. Je dirais également, pour compléter le tableau, que je ne sais vraiment pas ce que vaut ce que je fais. Certes, il y a la rigueur de la construction, la cohérence interne, le style ( bien que dans le dernier extrait, je n'avais pas les yeux en face des trous, et j'ai laissé passer des erreurs grossières, et je pense que c'est dû, entre autres, aux effets secondaires du traitement que je prends en ce moment ). Mais j'imagine tout à fait qu'un éditeur me dise : aucun intérêt, tout ça est déjà connu, vous ne faites que répéter et rabâcher des sujets cernés depuis longtemps. Tant il est vrai que sur un même texte, dix personnes peuvent donner dix avis différents.
Je m'oblige donc à continuer, sans avoir la moindre idée de ce que ça vaut, ni si ça a le moindre intérêt. Je suis piégé dans cette situation où je n'ai d'autre choix qu'avancer.
Cependant, si j'avance, je ne sais pas si ça a le moindre intérêt de le poster ici.
Comprenons-nous bien : je ne livre pas ces pensées afin qu'on me rassure, qu'on me passe la brosse à reluire, qu'on me gratifie de louanges ou autres. Ni même qu'on me réponde : ne vous sentez pas obligés. Juste parce que je m'achemine peu à peu vers un certain silence et je ne voudrais pas qu'on se méprenne sur son sens. Par honnêteté, dirons-nous.
Je ne sais plus. Je vais m'efforcer d'aller jusqu'au bout, et je l'enverrai à mon éditeur. Si celui-ci me répond "c'est de la merde", je n'aurai pas forcément l'énergie de proposer mon texte ailleurs.
En attendant, plus ça va, moins je vois, sincèrement, l'intérêt de vous soumettre des extraits. Autant au début, pourquoi pas. Mais là...
Quant à écrire autre chose, je vous avouerai que je n'ai pas le temps ni l'énergie de me disperser. Ce roman me pompe déjà assez de jus comme ça.
Alors voilà. Peu à peu, la source risque de se tarir. N'en soyez pas étonnés. C'est pour les raisons que je viens d'invoquer.
Ma petite fierté me poussera sans doute à tenter de mettre encore un ou deux échos. Mais perdurerais-je ? Je suis bien obligé d'admettre que ça devient de plus en plus délicat.
Ce petit exposé ne demande pas de réponse. Ceci dit, c'est votre droit de me répondre si l'envie vous en prend. Juste que je voulais l'exprimer. Je suis très sincère et j'ai besoin de faire le point.
Merci. Et désolé du dérangement.
Ubik.
Loin de moi l'idée de vouloir vous interpeller pour rien, ou si peu.
Juste que voilà, on est jeudi, je suis sensé poster le lundi, et plus on s'en rapproche, moins j'en ai envie.
J'ai quitté depuis pas mal de temps le champ des chapitres où je pouvais m'autoriser une certaine marge de créativité. Mes deux zigotos ne sont plus dans l'enfance ( mélange curieux entre "Le grand Meaulnes", "Le petit Nicolas" et "La guerre des boutons, version outre-Rhin ) où je disposais d'un canevas assez lâche pour me permettre des digressions sur la peinture, et où je traitais de leur relation de fascination mutuelle, et du rôle d'initiateur de Franz ( la première cigarette, les photos pornos, le premier verre d'alcool, les virées à poil dans la forêt, etc ). Peu à peu, leur engagement dans les Jeunesses Hitlériennes a pris le pas sur le reste. Avec l'avènement du régime nazi, j'ai été obligé de "marquer" certains événements connus, faisant partie de l'Histoire, que ce soit l'incendie du Reichstag, la mort de Röhm, les lois raciales de Nuremberg, la Nuit de Cristal, l'annexion de l'Autriche, etc.
Peu à peu, me voilà contraint de relater des événements qui, s'ils ne sont pas connus du public averti, n'en constituent pas moins un domaine où chacun véhicule une imagerie intérieure, qui constitue autant de clichés. Or, ces clichés, je suis bien obligé de les restituer. Je m'efforce de le faire sur un mode qui les rende intéressants, en puisant dans le ressenti de Wolfgang, sa vision personnelle et les anecdotes qui marquent la façon dont il a reçu ces événements. Reste que, à moins de mettre Wolfgang sous acides ou de lui faire fumer du Kif, je me vois mal innover en la matière. Un commandant SS ne sera jamais un petit rat de l'opéra ( et inversement ).
Donc peu à peu je m'aventure dans un exercice qui tient de la haute voltige. J'ignore si je serai à la hauteur mais les réactions récentes ici me donnent à penser que ça n'est pas forcément le cas. Je ne dis pas que je me vautre dans ces clichés, mais j'ai du mal à les éviter. Passages obligés, dirons-nous. Manque donc la "petite flamme" le petit quelque chose qui fait que l'on puisse être surpris. C'est de moins en moins intéressant, de moins en moins personnel. Peu à peu, je me mets au service de l'Histoire, et je n'ai pas l'étoffe d'un Malaparte ou d'un Grossmann, il doit me manquer un souffle épique, une capacité à transcender mon sujet. Que sais-je.
Ceci est un premier élément qui fait que j'ai de moins en moins envie de poster des extraits.
L'autre élément, j'en ai déjà parlé : plus on s'achemine vers l'horreur, et plus je répugne à en parler. "Où est le sang" me demandait-on. Il va gicler au-delà de ma propre capacité à le supporter. Je sais où ça va, et j'ai peur. Et j'ai une sorte de pudeur qui m'ôte toute envie de l'étaler ici.
Pour ces deux raisons, je suis de moins en moins motivé pour poster des extraits. Je dirais également, pour compléter le tableau, que je ne sais vraiment pas ce que vaut ce que je fais. Certes, il y a la rigueur de la construction, la cohérence interne, le style ( bien que dans le dernier extrait, je n'avais pas les yeux en face des trous, et j'ai laissé passer des erreurs grossières, et je pense que c'est dû, entre autres, aux effets secondaires du traitement que je prends en ce moment ). Mais j'imagine tout à fait qu'un éditeur me dise : aucun intérêt, tout ça est déjà connu, vous ne faites que répéter et rabâcher des sujets cernés depuis longtemps. Tant il est vrai que sur un même texte, dix personnes peuvent donner dix avis différents.
Je m'oblige donc à continuer, sans avoir la moindre idée de ce que ça vaut, ni si ça a le moindre intérêt. Je suis piégé dans cette situation où je n'ai d'autre choix qu'avancer.
Cependant, si j'avance, je ne sais pas si ça a le moindre intérêt de le poster ici.
Comprenons-nous bien : je ne livre pas ces pensées afin qu'on me rassure, qu'on me passe la brosse à reluire, qu'on me gratifie de louanges ou autres. Ni même qu'on me réponde : ne vous sentez pas obligés. Juste parce que je m'achemine peu à peu vers un certain silence et je ne voudrais pas qu'on se méprenne sur son sens. Par honnêteté, dirons-nous.
Je ne sais plus. Je vais m'efforcer d'aller jusqu'au bout, et je l'enverrai à mon éditeur. Si celui-ci me répond "c'est de la merde", je n'aurai pas forcément l'énergie de proposer mon texte ailleurs.
En attendant, plus ça va, moins je vois, sincèrement, l'intérêt de vous soumettre des extraits. Autant au début, pourquoi pas. Mais là...
Quant à écrire autre chose, je vous avouerai que je n'ai pas le temps ni l'énergie de me disperser. Ce roman me pompe déjà assez de jus comme ça.
Alors voilà. Peu à peu, la source risque de se tarir. N'en soyez pas étonnés. C'est pour les raisons que je viens d'invoquer.
Ma petite fierté me poussera sans doute à tenter de mettre encore un ou deux échos. Mais perdurerais-je ? Je suis bien obligé d'admettre que ça devient de plus en plus délicat.
Ce petit exposé ne demande pas de réponse. Ceci dit, c'est votre droit de me répondre si l'envie vous en prend. Juste que je voulais l'exprimer. Je suis très sincère et j'ai besoin de faire le point.
Merci. Et désolé du dérangement.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
à Ubik
Un coup de blues, vieux frère ?
D'abord, parlons tripes : moi, les réserves sur le convenu ou les clichés de ton boulot, je ne les partage aucunement, à moins qu'on me démontre qu'il est possible de traiter de ce sujet sans passer par des incontournables. Premier point.
Ensuite, et sous réserve de la cohérence du tout achevé, certains passages postés donnent à penser que tu accouches d'un chef d'oeuvre, - gésine à la fois douloureuse, longue et éprouvante - par la richesse et l'acuité de la symbolique, pour prendre par exemple le peintre et ses toiles. Et les extraits en fourmillent.
Je n'ai pas de conseils à te donner, ami, mais si des avis pisse-vinaigre te font douter, arrête de poster, travaille à l'athanor, communique de temps à autre quelques bouts à des lecteurs dont tu respectes le jugement - je ne me compte pas dedans, parce que je suis enthousiaste de ton boulot, et mon avis n'aura rien d'objectif - et attends d'avoir le cadavre recousu pour le proposer en lecture intégrale à quelques élus de choix, avant de le présenter à ton éditeur intimiste, qui ne veut pas que ses auteurs connaissent la gloire.
Au moins, tu ne seras plus pollué par l'avis de Pierre et Paul. Que je sache, jusqu'à preuve du contraire, c'est toi qui te fade le taf, non ?
Un coup de blues, vieux frère ?
D'abord, parlons tripes : moi, les réserves sur le convenu ou les clichés de ton boulot, je ne les partage aucunement, à moins qu'on me démontre qu'il est possible de traiter de ce sujet sans passer par des incontournables. Premier point.
Ensuite, et sous réserve de la cohérence du tout achevé, certains passages postés donnent à penser que tu accouches d'un chef d'oeuvre, - gésine à la fois douloureuse, longue et éprouvante - par la richesse et l'acuité de la symbolique, pour prendre par exemple le peintre et ses toiles. Et les extraits en fourmillent.
Je n'ai pas de conseils à te donner, ami, mais si des avis pisse-vinaigre te font douter, arrête de poster, travaille à l'athanor, communique de temps à autre quelques bouts à des lecteurs dont tu respectes le jugement - je ne me compte pas dedans, parce que je suis enthousiaste de ton boulot, et mon avis n'aura rien d'objectif - et attends d'avoir le cadavre recousu pour le proposer en lecture intégrale à quelques élus de choix, avant de le présenter à ton éditeur intimiste, qui ne veut pas que ses auteurs connaissent la gloire.
Au moins, tu ne seras plus pollué par l'avis de Pierre et Paul. Que je sache, jusqu'à preuve du contraire, c'est toi qui te fade le taf, non ?
silene82- Nombre de messages : 3553
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Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Réponses aux commentaires
Propriété privée, défense d'entrer :
Mais arrêtez de remonter ce truc ! Qu'est-ce qui vous prend ?
< Merci de ne pas dire aux autres membres ce qu'ils ont à faire ou ne pas faire.
Comme vous êtes vous-même libre ici de dire et faire ce que vous voulez dans les limites convenables, acceptez la réciproque pour les autres, notamment dans leurs décisions quant aux textes à commenter ou pas.
La Modération >
Mais arrêtez de remonter ce truc ! Qu'est-ce qui vous prend ?
< Merci de ne pas dire aux autres membres ce qu'ils ont à faire ou ne pas faire.
Comme vous êtes vous-même libre ici de dire et faire ce que vous voulez dans les limites convenables, acceptez la réciproque pour les autres, notamment dans leurs décisions quant aux textes à commenter ou pas.
La Modération >
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
Hello collègue,silene82 a écrit:à Ubik
Un coup de blues, vieux frère ?
Je ne crois pas que ce que je dis soit tellement motivé par l'avis de telle ou telle personne. En fait, c'est consécutif à ce que je ressens de plus en plus, qui se décante, et que j'ai pris le temps d'analyser.
Coup de blues ? Je n'en sais rien. Disons que je me savais, dès le début, embarqué dans une périlleuse entreprise. Et à mesure que je quitte les premiers chapitres, je laisse en arrière l'enfance de Wolfgang, le temps des émerveillements, des découvertes, des expériences nouvelles, voire bouleversantes, des initiations et des désenchantements, des chagrins d'amour et des leçons de violon, pour m'acheminer vers la vie de caserne, puis le sale boulot "contre les partisans", en Pologne occupée. Du crade, du dégueulasse même.
Comme je l'ai mentionné, ma marge de créativité décroit, à vue d'œil, et j'ignore si j'ai l'étoffe pour servir mon sujet de façon convaincante. Quand on bosse et qu'on a le nez sur ce qu'on fait, plus le temps passe, moins on sait ce que les autres pourraient en dire. On ne peut maîtriser qu'une certaine cohésion, une certaine qualité. Au-delà... Quand j'ai proposé mon premier roman, si on m'avait dit "c'est nul", je l'aurais cru et n'aurais pas insisté. A quoi ça tient, hein ?... Beaucoup de hasard, tout de même.
Et puis il y a cette pudeur dont je parlais, dont j'ignore l'origine ni les ressorts, mais que je ressens tout de même.
Enfin, c'est une convergence de plusieurs facteurs dans lesquels les avis d'éventuels intervenants ici n'interviennent que très peu. C'est une réserve, une sagesse, une prudence que je n'avais pas autrefois.
Je suis en train d'y réfléchir et le temps qui passe renforce ma conviction. J'ai du mal à le formuler. C'est plus de l'ordre du ressenti. Plus on va entrer dans la guerre, moins ce que j'écris pourra surprendre et présenter un caractère personnel. Au contraire, en tant qu'écrivain je m'effacerai de plus en plus pour entrer dans un rôle d'historien... amateur.
Donc à voir, mais il semble que cette impression se précise à mesure.
A moins que je réussisse à trouver un biais pour apporter un intérêt secondaire, supplémentaire, donner une valeur ajoutée à mon texte. Mais je ne discerne pas encore comment.
Voilà, à suivre... Merci pour tes encouragements, que je prends en compte. Mais il y a tant de paramètres...
A plus tard,
Ubik.
TEXTES 1500 - Saison 2 : On voyait si bien la mer
Bonsoir.
Bien qu'un peu tard, car je viens de rentrer, je remercie ceux qui ont commenté mon texte, je pense notamment à Louis et Sahkti de leurs aimables remarques.
Louis, je suis étonnée et ravie de tout ce que vous avez vu et ressenti à travers ces quelques lignes. En effet, j’imagine ma narratrice comme enfermée en elle-même, rivée bien malgré elle à un passé qui ne s’efface pas. Vraiment, si ce texte vous a touché, c’est la plus belle récompense que je puisse espérer.
Sahkti, en me relisant, je vois bien que ce texte demanderait à aller plus loin, mais je ne sais pas trop en quel sens tourner une éventuelle continuation. Merci de votre si aimable remarque sur cette phrase qui m’avait donné bien du fil à retordre.
Bien qu'un peu tard, car je viens de rentrer, je remercie ceux qui ont commenté mon texte, je pense notamment à Louis et Sahkti de leurs aimables remarques.
Louis, je suis étonnée et ravie de tout ce que vous avez vu et ressenti à travers ces quelques lignes. En effet, j’imagine ma narratrice comme enfermée en elle-même, rivée bien malgré elle à un passé qui ne s’efface pas. Vraiment, si ce texte vous a touché, c’est la plus belle récompense que je puisse espérer.
Sahkti, en me relisant, je vois bien que ce texte demanderait à aller plus loin, mais je ne sais pas trop en quel sens tourner une éventuelle continuation. Merci de votre si aimable remarque sur cette phrase qui m’avait donné bien du fil à retordre.
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
Age : 58
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Date d'inscription : 30/03/2010
Re: Réponses aux commentaires
A propos de A point nommé et Le saut
Merci Sahkti, Ubik, Ba et Polixène pour vos commentaires de A point nommé
Et merci de nouveau Sahkti et Ba pour vos commentaires de Le saut
Merci Sahkti, Ubik, Ba et Polixène pour vos commentaires de A point nommé
Et merci de nouveau Sahkti et Ba pour vos commentaires de Le saut
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Réponses aux commentaires
Je suis assez grande pour savoir ce que j'ai à faire.Plotine a écrit:Propriété privée, défense d'entrer :
Mais arrêtez de remonter ce truc ! Qu'est-ce qui vous prend ?
< Merci de ne pas dire aux autres membres ce qu'ils ont à faire ou ne pas faire.
Comme vous êtes vous-même libre ici de dire et faire ce que vous voulez dans les limites convenables, acceptez la réciproque pour les autres, notamment dans leurs décisions quant aux textes à commenter ou pas.
La Modération >
Et puis, puisque vous m'en donnez l'occasion, voici ce que j'aurais pu écrire si j'avais droit aux smileys :
Mais arrêtez de remonter ce truc ! Qu'est-ce qui vous prend ?
Cela dit, même sans smiley n'importe qui pouvait comprendre qu'il s'agissait d'humour de ma part mais pas la modération !
Au fait qui c'est cette modération ? Ça m'étonnerait que ce soit Easter ou qui que ce soit d'autre. Je pencherais plutôt pour Mentor.
Allez bonne journée les grognons. Je vois que l'ambiance est bien partie. Je vais aller rire, ailleurs.
< Les autres aussi sont "assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire".
Et c'était bien là l'objet de la remarque à votre égard.
La Modération. >
.
Plotine- Nombre de messages : 1962
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Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
Quand même ! Comment percevoir la remarque autrement qu'avec humour, cette fois-ci ?
Tout le monde est "assez grand pour savoir ce qu'il a à faire", personne ne le réfute ici.
Cela dit, je vais aller lire ce texte pour aller voir de quoi il en retourne. Comme quoi ! Cette dépréciation te fait de la pub.
Tout le monde est "assez grand pour savoir ce qu'il a à faire", personne ne le réfute ici.
Cela dit, je vais aller lire ce texte pour aller voir de quoi il en retourne. Comme quoi ! Cette dépréciation te fait de la pub.
Invité- Invité
Le pacte.
Louis a écrit:On assiste, dans cet extrait, à un changement de famille.
Wolfgang est en rupture, non pas avec son père, mais avec sa mère et sa sœur. Il se sent incompris de sa « Mutti », qui désapprouve son engagement. Sa sœur ne vient pas même le voir dans son nouvel uniforme. Il ne trouve, ni dans l’une, ni dans l’autre, la reconnaissance qu’il attend de sa nouvelle identité.
Franz se substitue alors à sa famille (sa partie féminine au moins) défaillante. Il noue un nouveau lien, celui du sang, le lien fraternel. Il est, outre son führer personnel, lui, plus particulièrement, et le Volkjung plus généralement, sa nouvelle famille.
Il est remarquable que, seuls ou presque, les personnages féminins soient réticents devant la montée de l’idéologie nazie. Cette réticence ne se manifeste pas dans une pensée argumentée, mais dans une sensibilité. La mère de Wolfgang éprouve une sensation d’horreur, le pressentiment d’une monstruosité dans les pratiques et idées auxquelles adhèrent son mari, et désormais son fils. Horreur muette. Elle ne sait pas dire exactement ce qui l’épouvante, mais elle ne peut admettre ce qui advient. Sa sensibilité de mère, sa sensibilité féminine, résistent.
Bonjour,L'Effarouchée a écrit:Wolfgang m'est de plus en plus attachant. Il a grandi, mais quelque chose semble subsister de son enfance. Je ne suis pas totalement d'accord avec la vision de Louis et l'idée d'un Furher personnel. J'interprète plutôt cette scène comme le moment charnière qui sera la clef d'un déchirement ultérieur, avec sa famille et/ou avec son ami.
En tous les cas, l'incertitude, le doute de Wolfgang est très bien rendu et sied à merveille à ce prénom qui m'évoque Mozart qui a eu pour drame de n'être jamais pleinement enfant, et donc jamais pleinement adulte. C'est cet enfant que je vois parader devant sa "Mutti" attendant les encouragements qui ne viennent pas. C'est d'ailleurs, cet enfant qu'elle voit grandir trop vite, qu'elle ne perçoit pas comme ce que devrait être un enfant. C'est cette privation d'innocence qui laisse cette mère dans cet état. Je ne perçois donc pas d'antinazisme féminin ici, mais bien la réticence d'une mère et d'une soeur face à un petit qui n'est pas un homme mais qu'on éduque à la guerre. C'est tout à fait différent à mon sens, beaucoup plus fin psychologiquement, et surtout beaucoup moins moralisateur. La femme si elle s'oppose ici, ce n'est pas parce qu'elle est meilleure, mais simplement parce qu'elle est mère.
Je vous suis gré de vos efforts pour vous manifester à propos de mon texte. Est-ce parce que, la veille, j'ai fait part de mes doutes ? Je suis tenté d'y voir une corrélation.
Quoi qu'il en soit et pour répondre sur le fond, vous avez raison de part et d'autre. Vos éclairages ne s'excluent pas mais cohabitent. Je dirais qu'ils s'intègrent dans un ensemble plus vaste, où d'autres dimensions existent.
J'entends par là qu'effectivement, un combat se livre au sein de cette famille, et se décline sur plusieurs plans simultanés. Le parti nazi, via le père, essaie de capter les membres de cette petite communauté.
Wolfgang, en tant qu'héritier mâle, est la première victime. Il faut dire que sa fascination pour Wagner, pour les légendes médiévales et toute l'imagerie chevaleresque qui en découle en fait un digne successeur à son père, qu'il vénère et craint, mais aussi à son grand-père, lui-même ancien officier. Il ne manque plus qu'un coup de pouce extérieur, et Franz va faire bien plus que ça. Il se substitue non pas à la mère ou la soeur, mais au tissu familial ; aux liens, à la cohésion, qui se délitent. Il vient d'une famille éclatée, moribonde, il est vacciné. Et quand la cellule de Wolfgang ne résiste pas à la pression, il est là pour lui apprendre comment on fait autrement. Ecole de la survie, qui passe par l'endurcissement du corps ( les virées à Hidesen ), et du coeur.
La mère est opposée aux idées nazies, du fait qu'elle est d'origine Polonaise, protestante et que son propre père était socialiste. Elle a grandi dans des idées progressistes. En fait, elle a connu son mari jeune et quand elle l'a épousé, ce fut sans l'accord de ses parents, qui la répudièrent. Peu à peu, ces problèmes de fond, gommés un temps par l'euphorie amoureuse, ressurgissent et notamment quand les enfants grandissent et que les idées sur leur éducation divergent. Egalement, quand père s'engage dans le militantisme au sein du NSDAP. Elle est réfractaire à cette idéologie, mais elle est incapable de l'exprimer, d'autant que chaque fois qu'elle s'y essaie, le père lui cloue le bec, lui rappelle que c'est lui qui ramène l'argent, que c'est lui qui décide, que c'est lui le chef. Elle s'efface progressivement. Elle sent Wolfgang lui échapper, il n'est plus son petit garçon, il devient une chose qu'elle ne reconnaît plus. Les passages sont écrits, je n'ai pas eu l'occasion de les poster ici, donc c'est une grande clairvoyance que de l'intuitionner. Peu à peu, elle regarde son fils comme un monstre, un étranger, et en fait le deuil. Simplement, vous l'avez anticipé.
La sœur, dans un premier temps, est jugée "trop petite", par Wolfgang, tout fier de ses activités dont elle est exclue. Il la juge insignifiante. Mais la jalousie dévorante qui est le sceau de leur relation, cette rivalité de chaque instant va l'amener à entrer dans le camp du père, en adhérant au BDM ( Bünd Deutscher Mädel, ligue des Jeunes Filles Allemandes, l'équivalent des Jeunesses Hitlériennes ). En fait, la mère perd du terrain. Son mari lui échappe en premier. Puis son fils. Et enfin, sa fille. Peu à peu, elle est cernée par ces gens qui sont devenus des étrangers, susceptibles à tout moment de la dénoncer.
Progressivement, dans le roman, Ida et Wolfgang cherchent mutuellement à se damer le pion, c'est à qui surprendra l'autre, le devancera, lui en mettra plein la vue. Je ne cesse de développer cette compétition qui pour moi est une mise en abyme du fonctionnement de ce régime, qui n'était que lutte ouverte entre prétendants, paladins et caciques. Wolfgang est menacé dans sa masculinité par cette petite soeur, qui ne porte pas le pénis mais pourtant a plus de mordant que lui, plus d'agressivité. Il cherche à se réfugier dans cette masculinité par le biais de son engagement dans le Jungvolk, mais ça ne fonctionne qu'un temps. Bientôt, elle le suivra jusque sur ce terrain, et le dépassera sur certains plans.
Dans cette lutte entre le frère et la soeur, Franz joue le rôle de la béquille, du tremplin qui permet à Wolfgang, par moments, d'avoir le dessus. Le passage de l'échange des sangs est celui qui scelle le sort des deux garçons. Il est pour moi une scène centrale et fondamentale, presque "primitive" au sens Freudien, du roman. Il montre une intimité, un secret, dans lequel le lecteur est comme un voyeur. Un geste sacré, profond, quasi mystique, mais qui passe par le corps. Wolfgang et Franz n'auront pas de relations intimes. Leur lien est d'un autre ordre : à la vie, à la mort. Chacun des deux s'engage à se sacrifier s'il le faut, pour sauver l'autre. Ce faisant, ils se sacrifient tous deux, sans s'en douter, sur l'autel du nazisme dans lequel ils se compromettent.
Franz fait mine, plus d'une fois, d'aider Wolfgang dans ses difficiles démêlés familiaux. Il joue un jeu étrange, à la fois parce qu'il le console et l'encourage, mais lui donne parfois des mauvais conseils, qui ne font qu'accélérer ce déchirement. Il le pousse du côté où il penche, il ne fait que précipiter les événements, car il en tire parti : plus cette famille se disloque, plus son pouvoir personne, son ascendant sur son ami, augmente.
Effectivement, on vole l'enfance de Wolfgang en en faisant une sorte de soldat, de militant. La mère le ressent. Mais en même temps, elle est, de toutes façons, opposée à tout ça, en tant que femme ( mais il y a eu des femmes nazies, en pagaille, qui allaient religieusement écouter les discours enflammés de Goebbels au Sportpalatz ) mais surtout en tant que fille d'un militant socialiste Polonais.
C'est un écheveau complexe, un vrai sac de nœuds, que j'essaie de mettre en place. Au niveau de l'histoire individuelle de Wolfgang, de sa famille et son entourage ( Franz, sa mère, son beau-père peintre, etc ), et au niveau de la marche inexorable de l'Histoire. Exercice de haute voltige où il faut jongler avec des contraintes exorbitantes ( respecter les dates, les effets et les causes, les passages obligés, les éléments qui, à force d'être connus, fut-ce mal, se sont constitués en clichés ) et les intégrer dans un tout cohérent, raconté à la première personne par quelqu'un de sincère et qui doute, qui va s'engager et perdre sa pureté. Il est donc important pour moi de le montrer, au début, aussi pur, naïf et rêveur que possible, afin que le contraste avec la suite soit d'autant plus grand. Dans le souci d'éviter tout effet d'anticipation, je m'efforce également de ne pas faire pressentir sa propre évolution, ce qui est difficile puisque il raconte tout ça après coup. Donc il se replonge dans cette époque et retrouve ses émotions intactes. J'ai vu des reportages sur des gens ayant participé aux Jeunesses Hitlériennes. Et malgré la distance politique, le temps, le fait qu'ils aient dû s'adapter à la disparition de cette époque et sa condamnation morale, quand ils racontent, à mesure leurs visages s'éclairent et ils sourient, gagnés rétrospectivement par le charme, qui opère encore. Tout à fait édifiant.
Voilà quelques dimensions sociales et psychologiques éclairées, qui me permettent de mieux expliquer, peut-être, à quel point cette entreprise est folle, grandiose, démesurée, et pourquoi je me sens comme un inconscient, un alpiniste amateur qui se serait attaqué, sur un coup de folie, à l'Everest, sans la préparation suffisante.
Le plus dur pour moi est de me projeter dans ce Wolfgang qui, par plus d'un aspect, m'est étranger ; ses idées, convictions, sa culture, sa psychologie. La gageure est pour moi de restituer son intériorité, le rendre vrai, comme lorsque un acteur s'incarne dans un rôle de composition.
En même temps, j'ai pour charge de montrer la décomposition de l'Allemagne.
J'avoue que tout ça me file le vertige.
Bon, j'en ai dit assez. Je vous remercie d'avoir bien voulu accorder de l'attention à mes acrobaties. Espérons que je ne me casserai pas la gueule.
Ubik.
Re: Réponses aux commentaires
Je vais répondre ici, enfin aux commentaires à propos de mon texte le poète et les femmes.
Socque, merci pour le rappel, typographique, c'est vraiment le genre de choses qui me sort de la tête lorsque j'écris. Pour ce qui est du mysticisme diffus du texte, je plaide coupable. Vous l'aurez compris, j'explore un format qui est celui du poème en prose. J'aime peu les vers libres et je trouve bien trop mécanique la métrique classique à l'intérieur de laquelle je ne sais que m'amuser. Pour l'anecdote il m'est arrivé de prendre mes notes de cours en Alexandrin, tout cela ne relève pour moi que d'une technique. La prose poétique me permet de sortir de cette dimension technicienne de la poésie, sans pour autant livrer des choses sans travail. Ici, c'est une réflexion sur la relation du poète à la poésie que j'inaugure. Comme Enyo l'a très bien vu ce mysticisme va de pair avec une ascèse. Il parle de monde des idées, il a juste quant à mon approche philosophique du poétisable dans ce texte. Cependant, je me suis refusé ici à expliciter plus toutes ces choses. Ma démarche n'est ni philosophique, ni historique. Je ne veux pas faire un cours sur comment s'ordonne le chaos, ou bien encore sur la poésie comme pratique de soi. Je peux juste vous indiquer que je connais plutôt bien ces sujets, ou du moins que j'y suis sensible. Si vous voulez en discuter j'ai un mail ^^. Pour autant, je ne souhaite par réintellectualiser ma prose. Ce n'est pas le but. Ce n'est pas mon idéal poètique, j'ai suffisamment tendance à être didactique comme cela. Pour ce qui est du fantasme sans corps ni idée, il s'agit d'une préparation à la fumée qui vient plus tard qui est sûrement pour moi la chose fantasmée ici. Le poète est ici traversé non pas par des idées mais par des impressions, rien ne le touche réellement, voilà pourquoi je me permet d'utiliser "sans idée". C'est aussi la reprise d'un poème en vers libre commis récemment, je pense qu'il est sur ce site.
Peut être l'ai je déjà dit ici, mais je travail un recueil de ce genre de textes, vos lectures me sont donc précieuses. Qui plus est elle m'indique que vous n'avez pas saisi l'un de mes ressorts, l'une de mes lubies poètique qui est la reprise et les echos. Je travaille les intertextes de manière quasi jouissive, mes mots ne sont que facétie. Ici Titia a bien lu mon poème et très bien expliqué cette histoire de vin. Cependant, elle n'a pas vu, et vous visiblement non plus l'ombre de Rimbaud, j'ai détourné un vers, sûrement l'un des plus connus. Je suis sur que vous allez le voir. Tous mes textes fonctionnent de la sorte, si vous êtes un peu attentif vous verrez mes clins d'oeil, je les veux également plein de sens.
@ Titia, votre commentaire me touche particulièrement parce que vous avez saisi l'essentiel. Je me dois de laisser le mystère quant à ma part de ce poète. D'ailleurs, vous l'avez bien vu, ma poésie fonctionne sur la suggestion. En tant que lecteur, je n'aime pas qu'on me mette sur la route, qu'on me prépare qu'on m'indique. J'aime me perdre dans les poètes, parce que j'aime quand ils développent ce qui est pour moi un monde, un système de références et d'échos. C'est là toute mon entreprise, qui commence à humblement à prendre forme. Je me dis que j'ai le temps, même si la poésie est une facétie de jeunesse autant la cultiver.
Pourquoi l'Effarouchée? Cela a déjà été dit ici, j'ai un peu peur de me répéter, mais puisqu'on ne peu pas envoyer de messages privés sur ce forum. Donc nous sommes un groupe d'écriture, un collectif, d'amis de l'écriture, d'une certaine manière d'écrire qui cherchons à apprendre. Pour se faire nous avons crée une plate forme qui s'appelle l'Effarouchée et sur laquelle nous publions nos textes. Je suis à l'origine de ce nom, je devrais pouvoir m'en expliquer. Le plus souvent quand j'écris ma plume s'effarouche sur le papier, c'est aussi une belle image que celle d'un animal qui entendant un bruissement prend la fuite avec dignité. Il y a aussi ces sons et cette musicalité du mot qui m'évoque Maupassant et quelques un des plus beaux vers d'Hugo "elle était déchaussée ..."
Enfin j'aime les grands yeux effarouchés.
Titia je vous invite donc à nous suivre ici, mais aussi à faire un tour sur notre site où les textes sont référencés http://sites.google.com/site/leffarouchee/home . Mon prochain texte parlera encore de femmes, mais de ce qu'est la femme comme objet poétique. Il est déjà écrit, actuellement en correction, bientôt sur notre site et peut être ici si je ne change pas d'avis.
Bien à vous
Hadrien Bortot
Socque, merci pour le rappel, typographique, c'est vraiment le genre de choses qui me sort de la tête lorsque j'écris. Pour ce qui est du mysticisme diffus du texte, je plaide coupable. Vous l'aurez compris, j'explore un format qui est celui du poème en prose. J'aime peu les vers libres et je trouve bien trop mécanique la métrique classique à l'intérieur de laquelle je ne sais que m'amuser. Pour l'anecdote il m'est arrivé de prendre mes notes de cours en Alexandrin, tout cela ne relève pour moi que d'une technique. La prose poétique me permet de sortir de cette dimension technicienne de la poésie, sans pour autant livrer des choses sans travail. Ici, c'est une réflexion sur la relation du poète à la poésie que j'inaugure. Comme Enyo l'a très bien vu ce mysticisme va de pair avec une ascèse. Il parle de monde des idées, il a juste quant à mon approche philosophique du poétisable dans ce texte. Cependant, je me suis refusé ici à expliciter plus toutes ces choses. Ma démarche n'est ni philosophique, ni historique. Je ne veux pas faire un cours sur comment s'ordonne le chaos, ou bien encore sur la poésie comme pratique de soi. Je peux juste vous indiquer que je connais plutôt bien ces sujets, ou du moins que j'y suis sensible. Si vous voulez en discuter j'ai un mail ^^. Pour autant, je ne souhaite par réintellectualiser ma prose. Ce n'est pas le but. Ce n'est pas mon idéal poètique, j'ai suffisamment tendance à être didactique comme cela. Pour ce qui est du fantasme sans corps ni idée, il s'agit d'une préparation à la fumée qui vient plus tard qui est sûrement pour moi la chose fantasmée ici. Le poète est ici traversé non pas par des idées mais par des impressions, rien ne le touche réellement, voilà pourquoi je me permet d'utiliser "sans idée". C'est aussi la reprise d'un poème en vers libre commis récemment, je pense qu'il est sur ce site.
Peut être l'ai je déjà dit ici, mais je travail un recueil de ce genre de textes, vos lectures me sont donc précieuses. Qui plus est elle m'indique que vous n'avez pas saisi l'un de mes ressorts, l'une de mes lubies poètique qui est la reprise et les echos. Je travaille les intertextes de manière quasi jouissive, mes mots ne sont que facétie. Ici Titia a bien lu mon poème et très bien expliqué cette histoire de vin. Cependant, elle n'a pas vu, et vous visiblement non plus l'ombre de Rimbaud, j'ai détourné un vers, sûrement l'un des plus connus. Je suis sur que vous allez le voir. Tous mes textes fonctionnent de la sorte, si vous êtes un peu attentif vous verrez mes clins d'oeil, je les veux également plein de sens.
@ Titia, votre commentaire me touche particulièrement parce que vous avez saisi l'essentiel. Je me dois de laisser le mystère quant à ma part de ce poète. D'ailleurs, vous l'avez bien vu, ma poésie fonctionne sur la suggestion. En tant que lecteur, je n'aime pas qu'on me mette sur la route, qu'on me prépare qu'on m'indique. J'aime me perdre dans les poètes, parce que j'aime quand ils développent ce qui est pour moi un monde, un système de références et d'échos. C'est là toute mon entreprise, qui commence à humblement à prendre forme. Je me dis que j'ai le temps, même si la poésie est une facétie de jeunesse autant la cultiver.
Pourquoi l'Effarouchée? Cela a déjà été dit ici, j'ai un peu peur de me répéter, mais puisqu'on ne peu pas envoyer de messages privés sur ce forum. Donc nous sommes un groupe d'écriture, un collectif, d'amis de l'écriture, d'une certaine manière d'écrire qui cherchons à apprendre. Pour se faire nous avons crée une plate forme qui s'appelle l'Effarouchée et sur laquelle nous publions nos textes. Je suis à l'origine de ce nom, je devrais pouvoir m'en expliquer. Le plus souvent quand j'écris ma plume s'effarouche sur le papier, c'est aussi une belle image que celle d'un animal qui entendant un bruissement prend la fuite avec dignité. Il y a aussi ces sons et cette musicalité du mot qui m'évoque Maupassant et quelques un des plus beaux vers d'Hugo "elle était déchaussée ..."
Enfin j'aime les grands yeux effarouchés.
Titia je vous invite donc à nous suivre ici, mais aussi à faire un tour sur notre site où les textes sont référencés http://sites.google.com/site/leffarouchee/home . Mon prochain texte parlera encore de femmes, mais de ce qu'est la femme comme objet poétique. Il est déjà écrit, actuellement en correction, bientôt sur notre site et peut être ici si je ne change pas d'avis.
Bien à vous
Hadrien Bortot
Re: Réponses aux commentaires
J'ai un peu honte de prendre la suite après les deux pavés du dessus mais, fichtre, l'affaire en vaut la peine.
Peut-être, dans quelque temps, quand tu m'auras donné de nouvelles preuves que tu es bien un nouvel adorateur inconditionnel de mon oeuvre, peut-être, disais-je, t'inviterai-je à m'accompagner dans une de mes fabuleuses promenades (j'espère que tu n'as pas peur des chiens ?) et te réciterai-je au gré de nos errances à travers plaines et vallons, quelque poème de ma composition. Ah veinard, je te sens déjà rongé par l'impatience.
Tu remontes dans mon estime, Mentor. Je savais bien qu'un jour ou l'autre tu serais charmé par la grâce subtile de mes textes et que tu arriverais à reconnaître, toi aussi, où est le vrai talent.mentor a écrit:moi je milite pour que texte superbe reçoive de nouvelles appréciations.
Peut-être, dans quelque temps, quand tu m'auras donné de nouvelles preuves que tu es bien un nouvel adorateur inconditionnel de mon oeuvre, peut-être, disais-je, t'inviterai-je à m'accompagner dans une de mes fabuleuses promenades (j'espère que tu n'as pas peur des chiens ?) et te réciterai-je au gré de nos errances à travers plaines et vallons, quelque poème de ma composition. Ah veinard, je te sens déjà rongé par l'impatience.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
à propos de
Annabelle :
Merci infiniment à tous mes récents commentateurs sur ce texte. Vous m'avez rassurée sur la présentation en abyme initialement proposée dont j'ai douté à un moment qu'elle fut pertinente.
Mais elle reste peut-être à approfondir comme le suggèrent certains.
Merci infiniment à tous mes récents commentateurs sur ce texte. Vous m'avez rassurée sur la présentation en abyme initialement proposée dont j'ai douté à un moment qu'elle fut pertinente.
Mais elle reste peut-être à approfondir comme le suggèrent certains.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
C'était à propos d'Annabelle dont le titre semble s'être effacé. A moins que ...étonnant lapsus concernant ce personnage dont c'est en quelque sorte le but...
Le titre a été replacé.
La Modération
Le titre a été replacé.
La Modération
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Le pacte.
Hello,Rebecca a écrit:J'ai vu dans commentaire prose que tu t'inquiétais pour ta "marge de créativité".
Je te conseille, si je puis me permettre, de ne pas trop t'inquiéter.
Bien sur qu'au fur et à mesure que ton récit rentre dans la grande Histoire, tu vas être tenu de raconter des faits précis sans les déformer. Mais tes personnages t'appartiennent malgré tout et ce qui est intéressant c'est de voir comment tu leur donnes vie, comment tu décris les sentiments qui les animent, et comment leur parcours personnel les inscrit dans cette marche inexorable de l'Histoire.
Si je ne te commente pas systématiquement , je lis tous les chapitres que tu nous proposes et mon intérêt ne faiblit pas. Rien n'est anecdotique et chaque détail que tu ajoutes donne de l'épaisseur à ton intrigue et de la réalité à ta fiction historique ou à cette Histoire romancée ainsi que de la crédibilité à tes personnages.
Oui, c'est vrai, tout fait sens, tout sert mon dessein, même par la bande, de façon détournée... je ressemble à une vieille araignée, tissant sa toile par habitude et ne désespérant pas d'y piéger quelque moucheron.
Reste que juste après mes doutes exprimés, on fait remonter ce texte. Et pourtant, les doutes ont commencé bien avant. En fait, chez moi je laisse le temps de filtrer, sauf quand j'agis trop impulsivement ( on en a eu des exemples ). Mais là, ça fait un moment que j'ai la puce à l'oreille, que le zonzon me serine qu'il y a quelque chose qui cloche.
Certes, j'essaie de ne pas m'emmêler les fils et de donner à mes marionnettes un air vivant. Mais la toile de fond va prendre de plus en plus d'importance et je ne sais pas s'ils n'auront pas l'air couillon, sur ce décor en flammes. Tu vois ce que je veux dire ?
Si je cumule les difficultés : de structure, de gestion des événements dans le temps, de vraisemblance psychologique, plus l'interaction entre les différentes progressions que j'ai indiquées ( la fracture des liens dans la famille, le fait que Wolfgang perde peu à peu le contact avec son violon, la montée en puissance de Franz, l'ascension sociale du docteur Ström, la prise du pouvoir par le NSDAP, et que sais-je encore ), si en plus on sait que c'est relié à la Shoah, sujet difficile et casse-gueule au possible, et à l'idée folle de la montrer de l'intérieur d'un bourreau devenu bourreau progressivement, et qui pige trop tard ce qui lui arrive, ça fait beaucoup, beaucoup.
C'est, en fait, un projet fou. Une idée dingue.
Je te remercie de m'encourager, et ceux qui s'y sont collés gentiment idem. Mais je ne sais pas si ça change quelque chose à mon vertige. Et je me répète, il date depuis un moment déjà.
Je sais aussi ce qui se passe : en avançant dans le récit, je ne perds pas que ma marge de créativité. Je suis comme un plongeur à qui on dirait qu'il faut aller nager dans les égouts. Je quitte les eaux claires pour m'enfoncer maintenant dans quelque chose qui pue. Et j'y vais à reculons. J'avais beau le savoir depuis le début, mais plus on s'en approche, plus ça me fout la trouille. Je me demande si ça n'est pas cette trouille qui s'exprime, quitte à emprunter les mille et un visages du doute.
A voir,
Merci, quoi qu'il en soit.
Ubik.
Texte 1500 : ce n'était qu'une illusion
Socque et Alex,
Merci pour vos encouragements, cela m'aide énormément, cela fait plaisir et je comprends que l'histoire puisse paraître fade et peu intéressante. Socque je vous remerci pour vos corrections.
Aire__Azul
J'ai du mal m'exprimer, car au contraire la narratrice se sent mourir quand elle n'est plus en présences des mots, pour devenir des maux... Une douleur intense, en manque comme une droguée sans les mots elle se meurt. Et effectivement ce texte est bien plus qu'un texte, il y a une question presque philosophique, que vous avez perçu.
La narratrice se demande si écrire l'écarte de sa vrai vie comme les passions ont se pouvoir. Si sa vie est une illusion ou bien est-ce que le monde de l'écris qui en est une.
Et je pense qu'elle se sent effectivement bien seul malgré qu'elle ne le soit pas. On peut être bien entouré et se sentir réellement seul.
Merci de m'avoir lu, cela fais plaisir.
S.
Merci pour vos encouragements, cela m'aide énormément, cela fait plaisir et je comprends que l'histoire puisse paraître fade et peu intéressante. Socque je vous remerci pour vos corrections.
Aire__Azul
J'ai du mal m'exprimer, car au contraire la narratrice se sent mourir quand elle n'est plus en présences des mots, pour devenir des maux... Une douleur intense, en manque comme une droguée sans les mots elle se meurt. Et effectivement ce texte est bien plus qu'un texte, il y a une question presque philosophique, que vous avez perçu.
La narratrice se demande si écrire l'écarte de sa vrai vie comme les passions ont se pouvoir. Si sa vie est une illusion ou bien est-ce que le monde de l'écris qui en est une.
Et je pense qu'elle se sent effectivement bien seul malgré qu'elle ne le soit pas. On peut être bien entouré et se sentir réellement seul.
Merci de m'avoir lu, cela fais plaisir.
S.
souricettedu.94- Nombre de messages : 67
Age : 50
Localisation : val de marne
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: Réponses aux commentaires
Propriété privée, défense d'entrer :
Art, nature, site et paysage et moi ? Moi ça va et toi ?
La plasticienne Isabelle Hayeur mais bien sûr ! Tu as deviné. Sauf que c'était ici, chez moi et pas ailleurs et que la photo c'est moi qui l'ai prise. C'est une bête plate-forme pour les chasseurs. Celle-ci est juste marrante parce que très haut perchée.Enyo a écrit:Après avoir regardé la photo, je retiens du texte ce fragment :
« J'arrive à l'endroit où il y a une hutte très haut perchée, avec une grossière échelle pour y monter, chaque barreau étant espacé de presque un mètre. Une échelle pour géant. J'ai sacrément envie de monter mais je ne suis pas sûre que ce soit bien solide. J'ai l'impression qu'elle ne sert plus depuis longtemps. Il manque des barreaux. C'est sans doute un poste de guet pour les chasseurs. Et puis apparaît le petit chemin sur la gauche qui me ramène doucement vers la vallée. Tiens, cette année, ils ont planté du colza ! »
La photo me rappelant vaguement quelques installations de la plasticienne Isabelle Hayeur, je me pose les questions suivantes : quelle valeur accordes-tu à l'image et comment penses-tu que le texte lui fasse écho à part entière ? Art, nature, site et paysage, et toi ?
Art, nature, site et paysage et moi ? Moi ça va et toi ?
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
visite de De gaulle
A propos des deux textes sur De gaulle:
A Sahkti:
Merci pour tes commentaires et d'avoir tiré ces deux vieux textes du fond des enfers. je tiens grand compte de tes remarques et suis bien content quand tu aimes, car pour moi, tu es un critère.
A Silène:
Grand merci tout autant, bien que je te trouve un peu exagérant. Sans doute parce que très "brave" dans tes commentaires en général. Ceci dit, je suis en dernière correction de l'ensemble. ( qui mêne jusqu'à la fin "des amourettes" et initiations, âge de vingt ans) Une fois terminée la correction des 4 ou 500 pages, je me ferai un plaisir de t'envoyer le tout en papier si cela te branche, bien que je n'y vois, pour ma part que fort peu d'intéret. Tout est déja écrit, fini, mais vu mon sens de l'enculage de mouches et mes difficultés de virgules, ça risque de prendre encore quelques mois quand même.
A Dilo:
Grand bonjour d'abord, puisqu'on se connait pas et merci de m'avoir commenté. j'ai parfaitement senti moi même dans ce texte, ce que tu as relevé. Il y a une attente trop longue jusqu'à l'intervention des Français. Je pense que c'est une maladresse que je vais corriger au définitif, afin d'équilibrer mieux la chose.
Ceci dit, faut pas oublier qu'en matière de guerre, les "Français" ont toujours mis un point d'honneur à être en retard d'une guerre! Et ceci depuis Crécy et Azincourt jusqu'à la débâcle de 40.
C'est une spécificité des plus françaises!
Mais ta remarque reste des plus valable et imputable bien plus à ma maladresse d'écrivaillon qu'à un clin d'oeil à ces habitudes françaises de traîner de la crosse.
Merci encore pour vos commentaires à tous, qui m'encouragent énormément.
A Sahkti:
Merci pour tes commentaires et d'avoir tiré ces deux vieux textes du fond des enfers. je tiens grand compte de tes remarques et suis bien content quand tu aimes, car pour moi, tu es un critère.
A Silène:
Grand merci tout autant, bien que je te trouve un peu exagérant. Sans doute parce que très "brave" dans tes commentaires en général. Ceci dit, je suis en dernière correction de l'ensemble. ( qui mêne jusqu'à la fin "des amourettes" et initiations, âge de vingt ans) Une fois terminée la correction des 4 ou 500 pages, je me ferai un plaisir de t'envoyer le tout en papier si cela te branche, bien que je n'y vois, pour ma part que fort peu d'intéret. Tout est déja écrit, fini, mais vu mon sens de l'enculage de mouches et mes difficultés de virgules, ça risque de prendre encore quelques mois quand même.
A Dilo:
Grand bonjour d'abord, puisqu'on se connait pas et merci de m'avoir commenté. j'ai parfaitement senti moi même dans ce texte, ce que tu as relevé. Il y a une attente trop longue jusqu'à l'intervention des Français. Je pense que c'est une maladresse que je vais corriger au définitif, afin d'équilibrer mieux la chose.
Ceci dit, faut pas oublier qu'en matière de guerre, les "Français" ont toujours mis un point d'honneur à être en retard d'une guerre! Et ceci depuis Crécy et Azincourt jusqu'à la débâcle de 40.
C'est une spécificité des plus françaises!
Mais ta remarque reste des plus valable et imputable bien plus à ma maladresse d'écrivaillon qu'à un clin d'oeil à ces habitudes françaises de traîner de la crosse.
Merci encore pour vos commentaires à tous, qui m'encouragent énormément.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Réponses aux commentaires
Je cite ces deux extraits d'une réponse que tu as faite à Mentor car je veux mettre mon grain de sel dans la grande soupe.Plotine a écrit:…la grâce subtile de mes textes et que tu arriverais à reconnaître, toi aussi, où …j'espère que tu n'as pas peur des chiens ?
Je t'ai mis un chien rien que pour toi dans mon machin que je viens de poster. Tu vas voir comme il est beau (le chien). Moi aussi je suis capable de faire preuve de grâce subtile. Non mais !
J'espère que Mentor va également reconnaître mon indiscutable talent prochainement !
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Propriété privée, défense d'entrer
bon, ok, boutade nulle, mais pas pu m'empêcher
et puis quoi, ça fait remonter le texte, non ? :-))
tu veux dire "Le château de mémère" ?Peter Pan a écrit: tu n'as pas lu du Marcel Pignol avant de l'écrire... Je trouve qu'avec un peu d'imagination ça résonne un tout petit peu « Le château de ma mère... », ...
bon, ok, boutade nulle, mais pas pu m'empêcher
et puis quoi, ça fait remonter le texte, non ? :-))
Re: Réponses aux commentaires
T'as oublié le smiley avec la photo de Plotine pour dire que tu plaisantais mentor, heureusement que je suis là !mentor a écrit:tu veux dire "Le château de mémère" ?
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Réponses aux commentaires
Peter ! Tu veux la faire fuir ou quoi ? C'est ça que tu veux ? La faire partir de VE ??
Peter tu es ignoble.
Peter tu es ignoble.
Re: Réponses aux commentaires
Propriété privée, défense d'entrer
Vou vous ennuyez à ce point là mes deux neuneus ?
Vou vous ennuyez à ce point là mes deux neuneus ?
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
"Vous", bien sûr, et hop !
< C'est ici qu'on demande aux auteurs de répondre aux commentaires sur leurs textes, ceci afin d'éviter de faire remonter eux-mêmes lesdits textes en haut de page au détriment de ceux des autres.
La Modération >
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Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Réponses aux commentaires
Merci aux lecteurs et commentateurs de mon texte "du corps".
À socque:
Arg...Je suis désolé d'avoir fait tant de fautes et de t'avoir volé tout le temps que ça à du te prendre pour les corriger. J'avais pourtant fait un réel effort connaissant ma faiblesse de ce côté là, mais apparemment j'ai encore beaucoup de progrès à faire ! Je prends note de toutes vos corrections, bien sûr !
Merci à vous, Socque.
À monique:
Est-ce que tu n'as réellement que 61 ans ?
A la prochaine, à tous !
À socque:
Arg...Je suis désolé d'avoir fait tant de fautes et de t'avoir volé tout le temps que ça à du te prendre pour les corriger. J'avais pourtant fait un réel effort connaissant ma faiblesse de ce côté là, mais apparemment j'ai encore beaucoup de progrès à faire ! Je prends note de toutes vos corrections, bien sûr !
Merci à vous, Socque.
À monique:
Est-ce que tu n'as réellement que 61 ans ?
A la prochaine, à tous !
alexis- Nombre de messages : 18
Age : 36
Localisation : sur le fil du rasoir
Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Réponses aux commentaires
Non, ça ne marche pas ça ! Quand des commentaires hors sujet sont faits sur un de mes textes, j'exige de pouvoir y répondre à la suite ! Ou sinon effacez les conneries de Peter Pan et de son acolyte !Plotine a écrit:"Vous", bien sûr, et hop !
< C'est ici qu'on demande aux auteurs de répondre aux commentaires sur leurs textes, ceci afin d'éviter de faire remonter eux-mêmes lesdits textes en haut de page au détriment de ceux des autres.
La Modération >
Donc que ces commentaires soient effacés ou qu'on y laisse mes réponses.
On ne peut pas attaquer quelqu'un et lui refuser la parole.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Figés pour l'éternité.
Hello,socque a écrit:Bien. L'initiation continue...
« mais je le déclinai froidement sa proposition » : le « le » me paraît de trop
Oui, ça, c'est quand on traficote un texte, et je remplace telle tournure par telle autre, et je déplace ceci, j'ajoute cela... Et, à force, on finit par oublier d'effacer les bribes en trop. On n'a plus les yeux en face des trous. On voit sans voir. Je suis de plus en plus distrait, en ce moment.
Ubik.
Sujet: Re: L’homme qui regardait passer les voitures (épisod
Bon, pour le côté moins animé, peut-être. Mais pour purs bras d’auvergnats je ne suis pas d’accord. En revanche je transforme en : pur “bras d’auvergnats” : c’est “DU pur” pas “des purs”. Sinon, merci pour les autres corrections.Easter(Island)
Animé certes, mais moins vif, moins enlevé dans le ton que d'habitude, trouvé-je. Toutefois, toujours très plaisant à suivre.
purs bras d’auvergnats. (…)
ça va venir. Merci de ta fidélité ; et dors tranquille.Reginelle
j'ai lu... et j'attends la suite. (ça suffit comme commentaire vu l'heure)
Je ne t’ai pas encore envoyé la lettre que je t’ai promise. Ce sera tout à fait confidentiel tu verras ! En route pour de nouvelles aventures !!!!Plotine
Ebouriffant une fois de plus. Ah, on sent que tu as vécu toi, Narbah, pas comme certains neuneus...
Le précurseur d’un mouvement devrait être bien content qu’on le suive sur sa voie génialissime ; sinon son mouvement risque fort de rester plutôt statique ! Pendant qu’on y est, rendons hommage à l’inventeur de l’alphabet.
Peter Pan
Bonjour Narbah,
ton texte est très sympathique, mais en ce qui concerne les histoires à liens cliquables c'est du plagiat le plus complet, t'as tout piqué à Peaster(NeverIsland)Pan qui sont les uniques et génialissimes précurseurs de ce mouvement... Il faut rendre à Peaster ce qui appartient à Peaster...
Merci RebeccaRebecca
Quelle gouaille, quel bagout insensé, où est le chapeau d'où tu sors toutes ces aventures hallucinées. Ah oui à Paris. A la miaou (t) !
Je ronronne d'aise en attendant l'épisode neuf. L'occase d'apprécier encore ton humour et ton écriture.
Si j’ai réssuScité quelqu’un, je suis bien content. Mais peut-être voulais-tu écrire “re suscité”? (tu es prise en faute là !)Easter(Island)
Oui, j'y ai pensé aussi. Peaster ressucité(s) !!!
Invité- Invité
Re: Réponses aux commentaires
Vous n'avez certainement rien à exiger ici.Plotine a écrit:Non, ça ne marche pas ça ! Quand des commentaires hors sujet sont faits sur un de mes textes, j'exige de pouvoir y répondre à la suite ! Ou sinon effacez les conneries de Peter Pan et de son acolyte !Plotine a écrit:"Vous", bien sûr, et hop !
< C'est ici qu'on demande aux auteurs de répondre aux commentaires sur leurs textes, ceci afin d'éviter de faire remonter eux-mêmes lesdits textes en haut de page au détriment de ceux des autres.
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Donc que ces commentaires soient effacés ou qu'on y laisse mes réponses.
On ne peut pas attaquer quelqu'un et lui refuser la parole.
Merci une nouvelle fois de respecter les modalités de fonctionnement du site VOS ECRITS.
Vos messages seront systématiquement replacés au bon endroit chaque fois que nécessaire.
Vous n'avez pas à vous distinguer, en tout cas pas en ce qui concerne ce qui a été mis en place en termes de fonctionnement du site.
Vous pouvez toujours demander à vos commentateurs d'intervenir dans la partie REPONSE AUX COMMENTAIRES, mais ce sera leur choix.
Les commentaires "hors sujet" ont été déplacés.
La Modération.
.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
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