Réponses aux commentaires

Je viens de lire votre mea-culpa,

Je traverse aussi un désert, j'ai moi aussi explosé en forum (pas ici), suite à un post médisant visant ma personne. Cela a eu un effet boule de neige créant deux camps (d'habitude je ne réagis pas aux attaques). Je me suis retrouvée sur un champ de bataille ou la majorité ont pris parti pour moi mettant mon adversaire encore plus en colère. J'en ai eu mal pour elle et j'ai regretté fortement d'avoir répondu. Ce type d'animation ne donne pas envie de rester l'on recherche de la convivialité, du rire, de l'amusement de la compréhension et évidemment des critiques pour s'améliorer et avancé dans nos vies et non pas subir.

Je voulais juste vous dire que je vous comprends et moi aussi en ce moment malgré un peu trop d'occupation où je fais tous machinalement le goût n'y est plus! Plus envie de rien....

Nous ne sommes que des humains. Il ne faut pas se laisser abattre par des émotions négatives, mais des fois cela n'est pas évident de reprendre goût, même si comme moi on est entouré, personne ne peut supposer nos souffrances et en parler fais assez mauvais effet... De plus on souffre tous.

Et j'ai cette tendance à baisser les bras devant l'ampleur du travail à fournir, comme pour créer un texte en véritable français. Si mon correcteur (ami) n'était pas inaccessible, pris dans son travail et sa vraie vie peut être que je pourrais finir mon roman qui n'a certes au final aucune valeur, même plus à mes yeux!

Courage le printemps arrive....

Mon cher Ubik, arrêtez de vous battre la coulpe, vous n'êtes coupable de rien si ce n'est d'un excés de sensibilité et de sincérité. Tout cela vous sera néfaste sur n'importe quel forum où vous vous exposerez. Certaines personnes guettent chaque faux pas et parfois les provoquent. Il y a autant d'imbéciles dans ce monde virtuel que dans la vraie vie....forcément c'est les mêmes !
Prenez soin de vous et n'arrêtez-pas d'écrire.

STOP ! Je n'admettrai pas qu'on prétende que j'ai provoqué quoi que ce soit. Tout est parti d'un texte et pas d'une conversation. Je rappelle qu'il s'agissait d'un exercice 1500, complètement anodin. Maintenant si quelques paranos se sentent visés parce que j'écris, je n'y suis pour rien.
J'e n'en veux pas spécialement à Ubik, je pense qu'en effet il n'est pas bien en ce moment et que ses réactions ont été largement exagérées par son état de santé, ce que je n'ai pas compris tout de suite.
Ceux à qui j'en veux sont ceux qui pensent qu'après tout, je l'ai bien cherché ou que j'ai provoqué. Ce sont les mêmes qui prétendent que les filles qui se font violer l'ont bien cherché. Bref, des beaufs.
Et au passage merci à ceux qui ne sont pas allés dans le même sens.
Et Ubik ce post était vraiment inutile.

CROISIC a écrit:Mon cher Ubik, arrêtez de vous battre la coulpe, vous n'êtes coupable de rien si ce n'est d'un excés de sensibilité et de sincérité. Tout cela vous sera néfaste sur n'importe quel forum où vous vous exposerez. Certaines personnes guettent chaque faux pas et parfois les provoquent. Il y a autant d'imbéciles dans ce monde virtuel que dans la vraie vie....forcément c'est les mêmes !
Prenez soin de vous et n'arrêtez-pas d'écrire.

Salut,

Possible qu'il y ait des gens qui "guettent les faux pas". Je n'en connais pas ici, je n'ai pas eu l'impression d'en croiser, mais je sais que dans la vie ça existe, puisque j'ai hélas eu l'occasion d'en côtoyer, et dans ma propre famille hélas. Maintenant, je le répète, personne ne m'a fait cette impression ici. Après, Plotine a eu sa façon à elle de réagir, ma foi, qui peut faire partie de la palette des réponses possibles. Ce n'est pas sur ce registre que j'aurais donné la réplique, mais je peux comprendre que tout le monde ne fonctionne pas comme moi. Mais non, elle n'a rien provoqué sciemment, she just got me on, tu vois ? Elle a appuyé sur le mauvais bouton, et voilà. She pushed the bad trigger.

Je ne pense pas "battre ma coulpe", mais juste éprouver un désir d'apaisement, et je n'aime pas les mauvaises ambiances. Et, ayant largement eu le temps de laisser décanter, pendant que j'étais mal foutu et essayais de piger ce qui m'arrivait ( et, au passage, je n'ai rien pigé, en plus ), j'y ai repensé et me suis dit : tu dois y revenir et t'expliquer. Par honnêteté, car je suis maladivement honnête. Cela fait partie de mes défauts.

Je pense que nous avons tous nos zones de souffrance et au détour d'un texte, je suis tombé sur cette histoire d'une femme qui au dernier moment se refuse, tout en disant : "de toutes façons il n'était pas beau", et ça m'a rappelé les fois où ça m'est arrivé, où on m'a mené par le bout du nez ( pour rester poli ), m'a fait tourner bourrique, etc., alors que dès le départ je n'avais pas la moindre chance. Il faut dire que cette période de ma vie, nocturne et débridée, est particulièrement sombre et pas que pour les raisons susdites, loin s'en faut. Alors il y a des connections qui se sont faites, mais ça n'enlève ni n'ajoute rien au texte de départ, exercice en 1500 signes dans lequel rien ne laissait présager ma réaction. C'est moi qui en ai fait une lecture "orientée" et c'était ça que je voulais dire, parce que ça me paraissait juste, tout simplement, et c'est pour moi une raison amplement suffisante. Le juste et le vrai sont pour moi sacrés.

Je ne souhaite pas entrer dans des inimitiés avec qui que ce soit, ni ici ni nulle part. J'ai souffert ( entre autres ) de harcèlement sur mon lieu de travail pendant des années et je suis bien placé pour pouvoir dire que rien de bon ne sort de ces prises de bec, stériles, et qu'à la fin chacun campe sur son opinion, point. J'estime que savoir dire : ok, j'ai exagéré, est une preuve de sagesse. Je ne dis pas que j'ai eu tort, car personne en l'occurrence n'a tort ou raison, du reste, la logique du tort et de la raison ne s'applique pas toujours - si la vie était si simple, ça se saurait. Juste que j'ai démarré au quart de tour et peut-être ( ou pas, mais peu importe ) hors de propos. Et je devais le dire car je n'aime pas m'engueuler avec des gens qui, par ailleurs, ont toujours été corrects avec moi.

Reste que, pour en finir avec ce thème de la beauté, tout ce qui brille n'est pas or, et que plus d'une fois j'ai croisé des femmes charmantes physiquement, "bien de leur personne"comme on dit ( cette expression m'a toujours amusé, surtout avec l'accent du sud ), et qui par ailleurs étaient de jolis monstres. Du reste je l'ai mis en scène dans un de mes romans, j'ai dépeint une femme d'une beauté époustouflante, qui en met plein la vue et se révèle, à la fin, un être d'une cruauté inimaginable, dépravée, sadique, manipulatrice, etc.

Enfin, pour terminer, reste qu'indépendamment de tout ça, je suis dans le creux de la vague, physiquement et moralement, et que je m'encroûte dans mon roman. Je gage que si extraits il y a encore, ils vont vous lasser, ayant le défaut des extraits, la discontinuité, l'effet saucisson, les clichés qu'il faut bien traiter tout en essayant de les extirper de leur côté cliché ( mais un Waffen SS ne sera jamais un petit rat de l'opéra, et inversement ) et tutti quanti. Reste aussi que plus on s'achemine vers le sang et l'horreur, plus je répugne à y aller, je n'ai pas le choix, je m'y sens contraint, mais je finis par penser que Silène a raison quand il dit que ça me bouffe et me détruit. Ces derniers temps, j'écoute beaucoup Mahler, pour rester dans l'ambiance de mon roman, Wagner et autres, et je constate un effet pervers sur mon humeur, une sorte de mélancolie, de fatalisme, de spleen, ma foi... J'ai signé, c'est pour en baver. Je ne peux plus reculer ( ordre du camarade Staline : plus un pas en arrière ), je ne peux qu'avancer mais je m'enlise dans une guerre de positions, je ne mets plus le nez hors de ma tranchée. Hier j'ai été amené à aller en ville, j'en suis revenu stressé à bloc, tout m'agressait, tout m'apparaissait irréel, démentiel, ces gens entassés dans leurs bagnoles puantes, tous avec leurs lunettes de soleil et leurs airs mauvais, leurs boules à zéro ( enfin, dans le sud il y en a plein qui se donnent volontiers ces airs de mac, de brutes, de "je crains dégun" ), etc. Je suis constamment la proie de symptomes étranges, qui me compliquent bien la vie, et je suis face à ce roman, que j'ai commencé, et qui m'encombre bien. J'aimerais, par moments, tout effacer et dire merde, je suis libre, je fais ce que je veux.

Voilà...

Bon, ben que dire de plus ? J'espère avoir dissipé certains malentendus.

Ubik.

Cadeau Ubik

Si tu es près de la mer, près de ma méditerranée, va la voir. Elle est la meilleure pour "destresser". J'avoue que c'est bien la seule chose qui me manque ici. Toutes mes errances, de jour ou de nuit.
Sors, ferme ton bouquin, oublie un peu Wagner, les SS et Wolfang. ils ne partiront pas, ils sauront attendre un peu. Et respire, profite d'un peu de soleil, d'un zeste de Mistral, d'une vague, d'un coquillage, d'un oiseau qui passe.

c'est pas un texte, c'est juste un souvenir que je t'invite à partager. un souvenir très banal. Une balade en bateau un jour sans vent, suivie d'une nuit à la "belle étoile". Ma seule nuit à la belle étoile. Et, tu parles d'une veine, il n'y en a eu qu'une, cette nuit-là alors que je révais de voie lactée. Mais si solitaire qu'elle était, elle m'a enchantée.

La vie, c'est ça aussi. Des petits instants de bonheur même si en solitaire. Et je t'assure que des moments comme ça, tu peux te les procurer aisément, et si tu savais combien ils aident bien quand tout semble aller de travers.

Amicalement



Le ciel somnole au soleil de midi.
Voile bleue, voile écrue, s'alanguissent aux soupirs ténus d'une brise paresseuse. Les coques blanches dérivent sans hâte aux doux balancements d’une houle tranquille.
Nulle ride au turquoise limpide des eaux.
Les vagues sont ailleurs… lourdes de chaleur, elles dorment au-delà d’une transparence, sur des lits d'agates et d'émeraudes émaillées d’or. Parfois l’ombre d’une mouette, celle d’un goéland, glisse et caresse leurs immobiles crêtes de sable.
Un chuchotis… le murmure des flots aux strates de la falaise.
Orbites noires, creusées à même la roche, la terre observe de tous ses yeux.
Une odeur de café. Le silence frissonne aux tasses échangées.

Et s'écoule le temps jusqu'aux heures sombres.

Lampion fragile suspendu au plus haut de la nuit, une étoile solitaire tremble. Pas de lune aux cieux drapés de ouate. Le sol tangue. Le rivage vibre et gronde sous le martellement des lourds rouleaux d’écume.
Ma Méditerranée joue à l'océan !
Les galets, lisses et ronds, se font rudes et durs aux corps étendus. Des perles de brume s’agglutinent aux branches du pin protecteur, glissent aux aiguilles d’encre, et gouttent.
Sur le fil de l’horizon, deux phares dessinent des orbes éphémères.
L’aube entrouvre un œil voilé de mauve au seuil d’un chenal de lumière.
Des voix… Des mouvements… le sable humide se hérisse de cannes appâtées.
Une odeur de café, de pain, de fromage. La vie.

Modération a écrit:Le sujet ayant été discuté en amont avec les personnes concernées, la Modération demande instamment que la discussion en reste là afin que la situation ne dégénère pas en bataille rangée. Merci à tous.

Je trouve que j'ai bien fait de venir m'expliquer, et que me démarche était honnête. Après, que ça crée des réactions de tierces personnes, ça, c'est une autre paire de manches, et ne dépend pas de moi. Je crois maintenant que j'ai dis ce que j'avais sur le coeur, je me suis expliqué et j'ai fait des excuses, et j'ai bien agi. Pour le reste, je me vois mal ajouter quoi que ce soit de plus utile, ni dicter aux un et aux autres ce qu'ils doivent ou pas poster ici. Bataille rangée, je ne crois pas. Enfin, je ne vois pas pourquoi ni comment. Mais bon... Ce n'est pas mon propos à moi, en tous cas.

Croyant bien faire, j'aurais remis le ouaille ? En tous cas j'ai agi selon ma conscience. Je considère l'incident comme vraiment clos, maintenant que j'ai prononcé les paroles d'apaisement que je considérais nécessaires.

La paix à vous aussi, modérateurs, sacré boulot que vous vous tapez. Je ne vous l'envie pas.

Ubik.

Reginelle

Vivement merci pour ces embruns.

Concernant le roman, je ne sais pas. D'expérience, je sais que lorsque je laisse un truc en plan, je n'y reviens plus jamais. J'appréhende. Il n'y a guère de différence, chez moi, entre "laisser reposer", et "laisser tomber"...

Coïncidence, ma compagne se baladait au bord de mer aujourd'hui, et me disait que j'aurais mieux fait, au lieu de rester cloîtré, de venir avec elle. Mais je me sentais tellement bizarre, vertiges, faiblesse, et que sais-je encore... Mais bon, lundi je dois sortir. Si je me démerde pas trop mal, j'irai faire un tour. C'est vrai que l'air iodé, le bruit du ressac, ça fait un bien fou.

Enfin, rapport au roman, je me dis qu'il y aura bien un moment où, d'une façon ou d'une autre, ça s'acheminera vers une issue, quelle qu'elle soit.

Merci encore. Wait and see.

Ubik.

Il ne s'agit pas de "laisser tomber", ni de "laisser reposer". Juste prendre le temps de respirer un peu. Par ailleurs, pourquoi craindre que t'oxygéner ainsi les neurones pourrait te pousser à abandonner ? Une promenade, un bol d'air, une pause, tout ça peut-être l'occasion (ou aider à) de mieux "poser" tes pensées, t'offrir un recul peut-être nécessaire.

Perso, marcher, vagabonder ainsi, rêvasser des heures, assise entre deux rochers, à contempler ciel et mer, ça n'a jamais empêché mon cerveau de continuer son tricotage de mots. Au contraire.

Mais bon... Il est vrai que chacun a son propre mode de fonctionnement.

Ben je vais quand même répondre. Cela n'a rien à voir avec la bataille rangée mais porte sur un détail, qui m'est avis, à son importance ici.
Un roman, c'est un tout, de fait il n'existe pas lorsqu'il est inachevé, pas même avant qu'il soit corrigé et recorrigé et même encore ces stades franchis, il n'est encore rien avant que l'auteur ne s'en soit séparé un peu. Et existe surtout, lors de sa rédaction des êtres derrières, des auteurs fragiles et susceptibles parce qu’en différé de la vie. Lorsque j’écris sur du long, je bouffe avec mes personnages, je couche avec, quelquefois même il m’arrive d’être étonné de leurs réactions, c’est dire à quel point je ne suis plus ici mais bien là-bas. Compte tenu de cet état, je me mets en retrait et je cultive cette solitude parce que c’est dans cette solitude que je vous donne le meilleur, mais dés lors que j’en sors, dés lors que j’en publie un bout autre que des bouts disparates pour discuter de style ou prendre la température, dés lors disais-je, que je m’extrait de ce meilleurs à vous donner plus tard et je vous offre le pire et maintenant.
Ce forum n’a pas vocation à publier du long, pas davantage vocation à assister les écrivains pendant leur démarche. Le pendant en littérature, ça n’existe pas avec les autres, c’est une histoire entre soi et soi, un règlement de compte interne en quelque sorte.
Et si nous revenions à nos moutons : atelier, tentative, faisoir de dents, découvertes et présent.
Le lendemain moi, je les préfère en main, dans un train ou dans un bistrot, avec une quatrième de couverture, photo s’il faut, s’il faut pas : je m’en fous mais surtout : c’est tout.
Putain mais que vaudrait une toile si le peintre toute les 5 minutes se penchait pour demander l’avis d’un tel ou d’une telle et que deviendrait une toile si untel ou une telle s’avisait de répondre : un bordel, et pas somptueux encore, non, juste hétéroclite et sans âme puisque trop nombreuses.
Bref, un roman c’est une partouze intime et à soi.
Ce site a vocation a être un vivier, la mer, le large, c’est ailleurs et autre chose.

Yali a écrit:Lorsque j’écris sur du long, je bouffe avec mes personnages, je couche avec, quelquefois même il m’arrive d’être étonné de leurs réactions, c’est dire à quel point je ne suis plus ici mais bien là-bas.

...

Bref, un roman c’est une partouze intime et à soi.
Ce site a vocation a être un vivier, la mer, le large, c’est ailleurs et autre chose.

Oui, moi aussi je suis "hanté" par mes personnages et j'ai du mal à les laisser. Et si je m'en détourne, j'ai du mal à aller le retrouver après. Quand on a commencé, on doit aller jusqu'au bout.

Et c'est vrai, on ne sait vraiment ce que ça vaut que des mois après, quand il a été publié, qu'on a eu le temps de vivre ou de faire un tas d'autres choses et qu'au détour d'une étagère, on trouve ce roman et on l'ouvre à nouveau ; là, on le reçoit presque comme si c'était un autre qui l'avait écrit. Et alors, on redécouvre d'un œil un peu neuf, et on constate ou pas si on a atteint les objectifs, si les effets fonctionnent.

Reste que la littérature, sans la mer, les petits oiseaux et autres joyeusetés, nous taperait vite sur le ciboulot. C'est le rythme de la vie : inspir, expir. L'un se nourrit de l'autre. Les deux sont indissociables. Ce n'est pas ce que dit, à sa façon, "L'homme à la lanterne" ? Enfin, si j'y ai suivi... La littérature, comme la musique et beaucoup d'autres activités de l'esprit, la peinture et tout ce qu'on voudra, doit restée branchée sur la vie, sinon elle tourne et vire comme un poisson dans un bocal - je sais, je le dis moins bien que d'autres, mais hors du roman, je m'autorise à dire les choses simplement, comme je parle.

Bon, le débat est vaste et il y a de quoi y choper le vertige. Alors je laisse rebondir, je passe la main. Ma foi, aussi bien, dans une heure ou deux, je vais retourner prendre la température de mon chapitre 12 et voir comment il se porte, comme aussi bien, jusqu'à demain, je n'y jetterai pas seulement un œil. Va comprendre. Suis tenté de dire qu'il faut laisser venir, ne pas se forcer, mais d'un autre côté, soyons honnêtes : si on ne se faisait pas violence de temps en temps, il n'y a pas grand-chose qui avancerait.

Une partouze ce soir ? Je vais y réfléchir. L'idée est plaisante en tous cas. Je ne l'avais jamais envisagé ainsi, mais plutôt comme un jeu de multi-rôles assez épuisant. Tu vois le genre ? L'auteur engagé comme un acteur dans un One Man Show qui se tape tout de A à Z, le gamin, la grand-mère, les passants, le canard dans sa mare, plus le décor et tutti quanti. Enfin...

A plus tard,

Ubik.

T'es pas le seul, Yali, à bouffer, à dormir, à te réveiller avec tes personnages. A être étonné de leurs réactions, de l'enchainement de situations qui semblent obéir à "leur" logique plutôt qu'à la tienne. tu n'es pas le seul à marcher dans les rues avec l'impression d'être quelqu'un d'autre, de voir, de ressentir, de penser au travers de ersonnages qui te bouffent complètement. Au point que même la présence d'un compagnon (ou d'une compagne) devient pesante, génante. Nul n'est plus persuadé que moi, qu'écrire est une aventure en solitaire. Mes romans, même si sans valeur aucune, je ne les livre qu'achevés. Juste pour avoir un écho. Parce que je me fiche d'une édition, et que je sais qu'ils n'en méritent pas tant. Et encore, les passages que je préfère. Comme un cadeau. (oui, je sais cela peut paraître prétentieux)

Mais bon.

Alors désolée si j'ai parlé de mer et de large. Perso ça m'aide. Mes personnages, la trame de mes romans, tout ça m'accompagne où que j'aille. Et où que j'aille, j'y vais en solitaire. C'est toujours entre eux et moi. Comme quand je bine mon jardin, que j'arrache les mauvaises herbes, etc. Mes mains sont occupés, mon corps est occupé. Ma tête est dans mes histoires. Toujours. Jusqu'au dernier mot écrit.

Oui désolée d'avoir conseillé à Ubik d'aller faire un tour.

Parce que je le sens sur la tangente. Comme s'il cherchait un prétexte pour tout planter là.

Mais tu as raison. On s'en fiche. Ce n'est pas la vocation du forum.

Et sur ce, je vais prendre l'air.

Ça me rappelle le site de OST... j'avais déjà dû mettre un lien quelque part, mais je sais plus où !

Si tous les écrivains vivent ce qu'il vit pour sortir un bouquin je me dis qu'il faut être complètement maso pour vouloir faire ce métier !

http://eausale.fr/journal/

T'inquiète, Peter Pan

Perso, écrire n'a jamais été une souffrance. Bien au contraire. Et j'adore cette impression de vivre plein de vies en vivant celles de mes petits personnages. Et ça me permet de dire des tas de choses que je garde pour moi dans la vie réelle.

Si écrire me rendait malade, je ne crois pas que je continuerais.

Ubik : tu as tous les symptôme du bipolaire. Tu devrais voir un médecin bien qu'à ton âge ça m'étonne qu'on ne t'ait pas diagnostiqué.
Là, tu es dans une phase d'abattement après avoir eu une phase d'excitation.
Ton roman tu as les clés pour le finir. Tu as beaucoup de talent. Tu le finiras même si ça te semble difficile à envisager aujourd'hui. Prends tes cachets, si tu en as. Sinon, consulte. Et je te dis ça sans aucune méchanceté.
Je comprends ce que tu dois ressentir en ce moment pour avoir croisé beaucoup de gens qui réagissaient comme toi. ET je ne t'en veux absolument pas. Je regrette même d'avoir relevé. Je me rends compte que je n'aurais pas dû.
Si nous avions pu nous expliquer en "message privé" tout ceci ne serait pas arrivé. De même j'aurais préféré te dire tout cela en mp.
Restons amis .

Plotine a écrit:Ubik : tu as tous les symptôme du bipolaire. Tu devrais voir un médecin bien qu'à ton âge ça m'étonne qu'on ne t'ait pas diagnostiqué.
Là, tu es dans une phase d'abattement après avoir eu une phase d'excitation.
Ton roman tu as les clés pour le finir. Tu as beaucoup de talent. Tu le finiras même si ça te semble difficile à envisager aujourd'hui. Prends tes cachets, si tu en as. Sinon, consulte. Et je te dis ça sans aucune méchanceté.
Je comprends ce que tu dois ressentir en ce moment pour avoir croisé beaucoup de gens qui réagissaient comme toi. ET je ne t'en veux absolument pas. Je regrette même d'avoir relevé. Je me rends compte que je n'aurais pas dû.
Si nous avions pu nous expliquer en "message privé" tout ceci ne serait pas arrivé. De même j'aurais préféré te dire tout cela en mp.
Restons amis .

Hello,

C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui pourraient aisément se régler en privé, qui là prennent des proportions qu'on a peine à croire, ensuite.

Bipolaire ? L'autre jour en déconnant, je disais Bipolaire sur les bords et Borderline au milieu. Le truc c'est que j'ai "entassé", "accumulé" des merdes puantes sur des années, dont tu as eu de vagues échantillons quand j'ai parlé de ma période, euh... Rock'n'roll. Et ça, ce n'étaient que des amuse-gueule, le plat de résistance était monstrueux, tapi derrière. Maintenant je le paie, dans le corps. J'ai tenu bon, je me suis obligé à faire face, j'ai encaissé des pressions incroyables, dignes d'un caisson hyperbare, mais on dirait bien que maintenant, le corps présente l'addition. Un truc dans ce genre. Enfin, moi je l'interprète comme ça.

Consulter ? Je ne suis jamais privé. A la fac, à l'époque où mes copains ricanaient, parce qu'ils faisaient de la psychologie sociale et n'étaient donc pas sensés fréquenter ceux qui avaient pris la branche psycho clinique, moi j'avais des potes dans les deux camps et j'étais un des rares qui consultaient. Mais si je devais comparer ce pourquoi je consultais à l'époque et ce que je me suis morflé après, oufff... Rien à voir. Maintenant, disons que ça n'est pas du luxe, mais que les psys n'arrivent à rien d'autre que constater les dégâts. Remarque, c'est intéressant, ils y en a même qui sont cultivés et, ô miracle, une toute petite poignée qui, eux, écoutent. On aura tout vu.

Le diagnostic, tu sais... tu vois un psy, en moins de cinq minutes il te trouve plein de trucs qui déconnent et tu as l'embarras du choix, suivant son humeur il te classe psychotique, parano, dépressif, bipolaire, tripolaire, voire triphasé, sans compter les termes qu'ils inventent quand ils ne savent pas ce que tu as mais ne veulent pas avoir l'air trop cons... Et puis il y en a, vaut mieux pas aller les voir parce que sinon, ils te font enfermer, et faut savoir qu'ils se gavent sur les séjours en maison de repos, le tout sur le dos de la sécu. Certains n'ont pas d'autre objectif que de te persuader d'entrer dans leur établissement, et ils ont un tiroir-caisse à la place du citron. Dans leurs yeux, tu vois les dollars qui brillent et les additions qui cartonnent. J'en aurais long à dire sur eux, des fois ils te reçoivent dans leur burlingue et pendant que tu essaies laborieusement de sortir tes misères, ils décrochent le téléphone pour appeler la secrétaire et lui dire de ne pas oublier de changer l'eau des poissons... Les empaffés en beau costard. Ils sont diplômes mais ça ne les empêche pas d'être parfois en-dessous de tout. Le premier balayeur du coin est parfois mieux capable de comprendre que ces guignols derrière leur science de l'étiquetage dûment estampillé, des appellations d'origine contrôlée et de la distribution de cachetons. Des fois, vaudrait mieux discuter avec un balayeur, au moins, il y aurait un peu de bon sens dans la conversation, et un minimum de respect en tous cas.

Le roman, je crois que pour la première fois de ma vie, ça n'est pas une question de talent, mais de PEUR. J'ai peur de ce vers quoi je vais. J'y vais, mais à reculons. Je me frotte à un truc que je n'aurais jamais dû, peut-être, attaquer. Il a l'air tout couillon, comme ça, par moments, avec mon Wolfgang qui voit sa première photo de nana à poil ou mon Franz qui est tout fier d'avoir dégotté à son pote du champagne à la place de son verre de menthe. Mais je le sais, moi, où ça va, et avant même de l'écrire, ça me fout les boules, j'ai peur que ça me détruise partiellement. Certains, qui savent par quoi je suis passé, me disent au contraire qu'il n'y a que comme ça que je pourrais me reconstruire. J'avoue avoir du mal à comprendre comment un tel truc pourrait reconstruire quoi que ce soit. Catharsis, certes, mais à condition de ne pas cracher les bronches avec. Putains de cauchemars.

Voilà, pour tenter de te répondre complètement, sans faux détours.

Au plaisir d'échanger encore avec toi, sur les psys ou autres, ou à propos de textes. Mais plus ça va, plus je me demande si je vais encore en commenter, en poster, enfin, je ne sais plus trop.

A plus,

Ubik.

Reginelle a écrit:Oui désolée d'avoir conseillé à Ubik d'aller faire un tour.

Parce que je le sens sur la tangente. Comme s'il cherchait un prétexte pour tout planter là.

Je pense que tu as parfaitement le droit de me conseiller ce qui te semble bon, et que tu appliques à toi-même. Et pourquoi pas, après tout ? Tu es peut-être dans le vrai. Et vrai ou pas, reste que tu es libre de me donner ton avis.

Je ne suis pas si près de la mer. Alors j'ai été un peu dehors malgré tout et ça m'a fait du bien. Les vertiges à la noix ont reflué, déjà ça. Et puis j'ai un peu bricolé, j'ai fait des petits trucs utiles, enfin, j'ai sauvé l'honneur.

Merci encore. J'ai apprécié l'intention.

On essaie d'être écrivains, mais on n'est pas attelés au clavier comme des bœufs à la charrue. Demain si je m'arrêtais d'écrire, ça ne m'empêcherait pas de faire plein d'autres choses intéressantes.

Ubik.

Sur Gna gna gna

Je n'ai pas encore eu l'occasion de le faire, mais je tenais à vous remercier pour vos critiques et corrections !

Socque, l'embonpoint du professeur ne faisait que s'ajouter à une attitude détestable aux yeux du narateur, mais je suis d'accord avec vous, je n'apprécie moi même pas beaucoup mon personnage, trop moqueur.

Encore merci et à bientôt !

Réponses aux commentaires : Murmure-moi ces cris.

Tout d'abord je tiens à m'excuser pour le retard de ma réponse (Mais mes gros soucis de santé font que le temps ne m'appartient plus).

Pour continuer, je tiens aussi à vous remercier pour vos lectures et avis quels qu'ils soient, le fait d'avoir pris un peu de votre temps pour lire ce texte est déjà beaucoup pour moi.
Ensuite, pour parler des commentaires, je tiens à dire qu'un avis, qu'il soit cassant ou élogieux et toujours bon à prendre (Avec un minimum d'argumentations tout de même...), sinon comment avanceraient-ont ?

Pour moi, en un mot, chiant. Un autre mot : prétentieux.

Un minimum d'argumentations serait le bien venu. Pour suivre, le mot prétentieux, c'est subjectif à mon goût, bien que ce soit le message et le sentiment que j'ai voulu faire passer par ce personnage. Qui, si cet avis m'est directement destiné, il serait bien plus sérieux et respectueux de votre part de vous référer à d'autres poèmes pour avoir une idée plus ouverte sur mon écriture (Plutôt que de tomber sur un premier texte de moi sans connaître l'auteur et son style), néanmoins, merci pour votre réponse et votre lecture.

Me semble que c'est la fosse que Damien a voulu écrire, Réginelle ;-)

En effet, faute d'inattention, je m'en excuse, merci.

Mouais... On ne s'improvise ni peintre ni poète. C'est comme la différence entre érotisme et vulgarité, quoi.

Commentaire très personnel, mais je préfère ne pas réponde pour éviter de commencer un débat qui ne mènerait nul part. Si cet avis m'est directement destiné, et bien, j'en tiens compte, mais mon travail dans l'écriture me force à me dire que j'ai tout de même un peu de connaissance dans l'écriture, même si je suis très loin d'être un poète aux yeux de tous. Après, j'écris pour moi et non pour les autres.

Narbah a écrit:

Damien Corbet a écrit:

Murmure-moi ces cris.

17 Janvier 1796, Sur la place d’un village, jourde pendaison.

je garde deux trois mots seulement…

c’est ça qui m’fait bander.
Ha !
Ha !
Mesdames, Messieurs, je vous aime !
cueillir l’amour sous les sursauts de votre Fils ! Ha...

J'aime bien le Ha ! en fin de paragraphe parcequ'il amène un vrai rythme.
Je crois que ces critiques qui cassent ne sont pas très justes…il y a une tentative là dedans. C'est que tu ne t'es peut-être pas mis réellement dans la peau d'un pendu. Mais cette idée d'essayer de décrire la jouissance d'un pendu à moitié cinglé (car c'est bien de celà qu'il s'agit n'est-ce pas?), c'est une idée gonflée, très gonflée. Ha !
T'as raison d'essayer si tu veux mon avis.
Moi j'aime les jeunes plumes inexpérimentées comme toi. Je regrette le temps où j'écrivais compulsivement et sans rien maîtriser…Ha !
Bon, tu voulais une exécution capitale, tu l'as eue.

Voilà un commentaire qui, à mon sens, à bien plus de mérite que les précédents. Je tiens à vous remercier pour cette très juste analyse qui souligne bien le fait que c'est avant tout une tentative et que, de ce fait, s'imaginer une homme, une situation, etc... n'est pas chose facile, et qu'un minimum de respect se doit envers le travail de l'auteur, même si celui-ci vous semble médiocre.
Encore merci pour ces encouragement et ce commentaire de qualité.

Oui, c'est gonflé mais ce n'est pas mal fait. J'aime beaucoup le début. Après je m'y perds un peu. Pourquoi un "F" à fils ?

Merci bien pour votre lecture et commentaire, pour y répondre, Rebecca a vu juste pour " Le Père le Fils et le Saint Esprit", après c'est vrai que sa raison dans le texte n'est pas vraiment flagrante, mais si l'on se met dans le contexte du pendu, à l'époque la religion était une chose sensible aux yeux de tous, et de ce fait, le fait de viser " le Fils", un symbole, permet de viser toutes les personnes présentent lors de l'exécution.

Sur ces quelques mots, je tiens tout de même encore une fois à vous remercier pour votre lecture et vos avis quels qu'ils soient, puisqu'après tout, vous avez quand même pris sur votre temps pour ce texte quitte à y rester sur un mauvais résultat.

Bien cordialement,

Damien.

Es-tu de la famille du peintre ?
Puisqu'on est dans les courbettes et les "je vous remercie", merci d'avoir trouvé mon commentaire pertinent. Je suis allé faire un tour sur ton blog et j'ai trouvé tes images étonnantes (ce n'est pas mon goût, mais c'est de la très très belle ouvrage). À bientôt Damien j'espère. Je n'écris plus après la tombée du soleil.

Narbah a écrit:Es-tu de la famille du peintre ?

Excuse-moi Corbet, je rêve parfois !

Pour te répondre Narbah, les photographes qui sont à l'origine à ces œuvres sont des connaissances (Que j'ai eu la chance de rencontrer lors d'une rencontre sur les similitudes entre la littérature et la peinture).

A Damien Corbet

Ce qui me gène dans tes textes, c'est la répétition des mots "comme" et "tel" ou "telle". Surtout comme. j'ai compté 8 dans un texte d'une douzaine de lignes. Toutes ces comparaisons. Alors qu'il est possible de créer les "images" sans ce terme.
Pour moi, il s'agit ici d'une réelle maladresse d'écriture. Et qui alourdit terriblement une lecture.

Et ce n'est pas seulement dans celui-ci. J'ai lu les autres, postés ici, et j'ai pris le temps d'en lire d'autres ailleurs.
C'est un réflexe, un tic... je ne sais quoi. Mais cela, je suis persuadée qu'il faut absolument que tu le corriges.

Rhume fatal :

Je n’ai pas lu Nicole de Buron, je ne peux donc hélas vous dire si cette comparaison me semble pertinente.

Pour les remarques de langue, pourriez-vous, je vous prie, m’indiquer comment réaliser le « oe » de « oeillade » avec mon clavier, je ne sais pas le faire.
Merci.

Murmure-moi ces cris.

à pousspouss: Aucun soucis, ne t'en fais pas. Après deux ans, on commence à se connaître, je ne vais pas me décourager par ci peu, j'ai déjà vu bien pire comme avis cassant sans argumentation.

elea a écrit:Rhume fatal :

Je n’ai pas lu Nicole de Buron, je ne peux donc hélas vous dire si cette comparaison me semble pertinente.

Pour les remarques de langue, pourriez-vous, je vous prie, m’indiquer comment réaliser le « oe » de « oeillade » avec mon clavier, je ne sais pas le faire.
Merci.

Je connais au moins trois solutions :
- sous Word, appuyer simultanémenr sur "Ctrl" et "&", puis sur "o" (pour
"œ") ou "O" ("Œ"), ensuite copier-coller le caractère ;
- faire une recherche Google avec "oeil", et copier-coller le caractère
intéressant qui apparaît sur la page de recherche ;
- sur le site, à gauche de chacun de mes messages (rubrique "Localisation"),
vous avez une liste de caractères spéciaux, vous pouvez copier-coller ceux
qui vous intéressent (attention, il faut les copier avant de commencer votre
message, car la page d'édition de Vos Écrits ne permet pas ensuite d'accéder
à la rubrique en question).

Par ailleurs, quand cette question a été soulevée dernièrement, muzzo a
indiqué le lien suivant, très utile paraît-il :
http://www.toutimages-bannedbygoogle.com/codes_caracteres.htm

Bon courage pour la suite !

A propos de circuit

Socque, mon sentiment est le suivant : si vous aviez réellement bien tout compris, vous ne pouvez pas trouver l'ensemble chiant.
En réalité ce texte est la démontrastion que je suis schizophrène. Pas au sens clinique bien sûr, plutot au sens d'un processus schizophrénique tel que l'entend Deleuze.
Ce qui explique ce long cheminement avant de parvenir à la conclusion, qui semble avoir touché Arielle(?). Mais le parallélisme entre les procédés de la société capitaliste actuelle et les procédés de mon psychisme est essentiel pour y parvenir. Et donc cela m'étonne beaucoup qu'en ayant compris cela vous trouviez cela chiant.
A moins que vous trouviez cela chiant parce que je ne fais que parler de merde, de pet, et d'autres salacités du genre qui vous font chier, au sens le plus concret du terme ? A ce moment je devrais accusé votre d'esprit d'etre petit, pas drole, et aigri !
Mais seriez vous capable de me donner d'autres conseil qu'à propos de l'orthographe, afin d'améliorer d'autres aspects, de me rendre plus conforme à la norme ?
Ce serait avec plaisir et avec assiduité que je m'y appliquerais si c'était le cas.
Bonne journée à vous tous.

Easter(Island) a écrit:Je confirme, avec les réactions précédentes, que trop de recherche d'effets de style amoindrit le désir d'originalité. (…)

Easter : est-ce aussi un anglicisme ?
Tu sais, j'aimerai bien faire rentrer un ou une anglaise quelque part dans mon histoire "l'homme qui regardait passer les voitures". Ce serait un personnage à s'arracher les croûtes qui parlerai toujours en employant des anglicismes qui brouilleraient toutes les conversations. Tu m'aiderai ? Je parle très mal anglais et je risque de ne pas maîtriser les contresens. Je pense que je pourrai faire revenir le conducteur de la MGB verte du premier chapitre. Un Sherlock Holmes qui embrouille tout au lieu d'élucider. C'est pas pour me moquer des anglais, c'est juste parce que je trouve l'idée marrante. Les parasites dans la communication, quel sujet passionnant !.
Je suis un très grand fan de Sir Arthur (et de beaucoup d'autres anglais comme Stevenson, Walter Scott, Dickens, Ratcliff et bien d'autres). Je n'oublie pas que les anglais sont les inventeurs de l'humour ; ce qui nous a permis à nous autres gaulois de sortir nos braies de la boue du calembour. Relève le défit ! Dresse-toi sur tes principes quoi ! Ne laissons pas se compliquer la sortie.
PS : il me semble qu'on m'a expliqué un jour que Agatha Christie s'amusait à faire ce genre de chose avec Hercule Poirot, mais dans l'autre sens…Est-ce vrai ?

michel a écrit:A propos de circuit

Ce qui explique ce long cheminement avant de parvenir à la conclusion, qui semble avoir touché Arielle(?). .

Je maintiens que que ce pesant pavé ne mérite pas le détour. Tes cercles vicieux ou non entre ton miroir et son reflet m'indiffèrent totalement.

Plotine,
Dans mon souvenirs tu étais bien moins vielle, mais bon, peu importe; je veux dire, tant mieux !
Cela m'intéresserait beaucoup de lire aussi ces nombreux textes de schizophrènie dont tu parles. A part ceux Artaud, si schizo il était, je n'en ai jamais lu.
En réalité pour moi c'est plus un jeu, je ne pense pas l'être réellement.
En effet, je poursuis des études de mathématique et de philosophie, et ça roule plutot bien. Le sens rationel et les structures, au fond ça me connais. Pour dire, ce que je produis dans mes texte et publie ici, ce n'est qu'une manière de ma divertir, et de partager. Ou pas dirons certains. Mais quoi qu'il en soit ce n'est qu'une sorte d'épreuve où je dérègle les principes admis dans le sens commun, dans le language et la structure.

C'est pour ça que j'aimerais bien lire les textes des gens qui ne le font pas exprès, qui ne cherche pas à le faire.

Je vous remercie, Plotine, d'accorder votre attention à mon égard, d'autant qu'ici, elle se fait rare.

Bonsoir Michel,

Dans mon souvenir ... (sans "s" au singulier)
Tu étais moins vieille ... (ça, c'est savoir parler aux femmes, Plotine va apprécier ! Je doute qu'elle vous accorde beaucoup plus d'attention après ça !)
A part ceux d'Artaud ...
... ça roule plutôt bien.
... ça me connaît.
... dans mes textes...
... de me divertir,
... diront certains.

Cela me fait toujours sourire ces gens qui disent : je poursuis des études de mathématique et de philosophie et ça roule plutôt bien et qui n'ont pas été capables en cinq années d'école primaire d'assimiler les règles élémentaires de l'orthographe !
Et à dix-huit ans, si c'est bien votre âge, de quelles études de mathématique et de philosophie parlez-vous ?

Et enfin, jouer à être schizo :

Non, non, Maman, ce n'est pas une panoplie de cow-boy que je veux à Noël, c'est un déguisement de schizo ... et surtout n'oublie pas le grand couteau de boucher pour couper la tête de l'infirmière de l'hôpital et la poser sur la télé, ni les rangers pour botter cet usager du métro que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam sous la rame qui entre dans la station !

Salut,
Midnightrambler

Midnight, pourquoi tant d'offense...?
On peut savoir philosopher et compter tout en étant nul en orthographe, ce n'est ni incohérent ni criminel !
Et pour ce qui est de jouer à être schizo, idem. Si tous les sujets graves ne devaient être pris QUE au sérieux on serait quand même mal barré !

Allez, un sourire =)

michel a écrit:Plotine,
Dans mon souvenirs tu étais bien moins vielle, mais bon, peu importe; je veux dire, tant mieux ! .

Oui, j'ai vieilli d'un seul coup, c'est terrible et je ne le souhaite à personne.
Non, plus sérieusement, le premier âge que j'ai donné c'est parce que ça m'énervait d'être obligée de l'indiquer. Je trouve ça goujat.

michel a écrit:Cela m'intéresserait beaucoup de lire aussi ces nombreux textes de schizophrènie dont tu parles. A part ceux Artaud, si schizo il était, je n'en ai jamais lu.

Tu vas sur des sites où postent des schizophrènes et tu en trouveras. Je ne sais pas si on peut appeler cela de la littérature mais il y a souvent de longs exposés ou des poèmes et parfois des récits d'hospitalisations qui sont très émouvants et intéressants.

michel a écrit:En réalité pour moi c'est plus un jeu, je ne pense pas l'être réellement.
En effet, je poursuis des études de mathématique et de philosophie, et ça roule plutot bien. Le sens rationel et les structures, au fond ça me connais. Pour dire, ce que je produis dans mes texte et publie ici, ce n'est qu'une manière de ma divertir, et de partager. Ou pas dirons certains. Mais quoi qu'il en soit ce n'est qu'une sorte d'épreuve où je dérègle les principes admis dans le sens commun, dans le language et la structure.
C'est pour ça que j'aimerais bien lire les textes des gens qui ne le font pas exprès, qui ne cherche pas à le faire.

Il y a des forums "schizophrénie" sur "Atoute" ou sur "Doctissimo" entre autres.

Un petit extrait d'un des plus talentueux que j'ai croisé (il est parti) :

Comment se déconditionner de sa rage de lhumain
Non pas pour l'aimer, juste pour ne plus éprouver une irritabilité constante et continue au moindre contact avec une de ses productions
Rappelant qu'à la base ya un trb sensoriel ou de gestion attentionnelle, de canalisation perceptive(puis pas mal de cons aussi !!se gréffant dessus, tout naturellement), le tout se centrant spécifiquement sur l'abcd social, qui est pour moi tel un langage codé de façon très désagréable, et paradoxale, car par exemple, seul, à lire un roman, ou regarder un film ou seront mis en scène diverses intéractions entre différents personnages, ça me semblera(it) logique et pas glauque, alors qu'en pratique ça m'est carrément comme une langue étrangère ou les gens crieraient de façon très bruyante en t'engueulant, ou te cognant, de pas suivre skils racontent.
C'est donc un langage qui m'est conditionné négativement, il faut vraiment vous représenter une langue, ou un domaine dans lequel vous ne seriez pas doué, un truc ou les gens ne communiqueraient plus qu'à travers ce biais, tout ceci devenant insupportable à terme, et 'bruyant', de telle sorte que c'est bientôt les gens qui emploient cette langue qui seront également codés de façon négative(= 'les humains sont tous mauvais, etc') avec cette dernière-dernière que vous refusez idéologiquement et affectivement d'apprendre car justement vous avez en tête le codage ou l'on vous 'frappe', ou vous agrésse' avec celle ci, et que lutiliser vous scie le crâne, de telle façon que vous avez l'impréssion de vous frapper vous même : je me dis que sans en être cela prend l'allure d'un post trauma, lol-.

A propos de Le refus :

Merci pour vos commentaires !
Narbah, je n'arriverai pas de sitôt à atteindre les six, sept cents pages, comme vous dites... déjà, si j'arrive à créer un ensemble cohérent qui dépasse les cinquante, je brûle un cierge !
Sinon, je pense que le terme "fascination" n'est pas approprié, dans la mesure où je ne parle pas de choses qui me sont totalement inconnues (attention : je ne suis pas du tout en train de faire le rapprochement entre ma propre histoire et celles que je raconte ; merci de ne pas confondre les identités auteur-narrateur-personnage, et de ne pas faire de lien trop étroit entre mes récits et ce que vous devinez de ma personne).
Quant à mes lectures, je crois pouvoir revendiquer un certain éclectisme ! Je lis même beaucoup de mangas, figurez-vous (j'aime bien les histoires de samuraï, et j'adore l'histoire et la culture japonaises) ! Je lis aussi des romans d'évasion assez légers, de la fantasy... donc, non, vraiment, je ne suis pas enfermé dans un carcan de trucs glauques, loin de là ! D'un point de vue plus littéraire (que ce soit prose ou poésie), je cite : Musil, Flaubert, Tournier, Kerouac, Fitzgerald, Artaud, Gide, Nabokov, Conrad, Proust, Kafka, Dostoïevski, Montherlant, Koblès, de la Tour du Pin, Ponge, Char, Kundera, Baudelaire, Rimbaud, Louis-René des Forêts, Gogol, Camus, Cendrars, Desnos, Lautréamont, Eluard, Nerval, Vian, Céline... et d'autres que j'oublie, ou qui ont une influence moindre.

Bonsoir Kash Prex,

Mon intention n'est pas d'offenser, mais de constater.
Le problème de la schizophrénie est grave comme je le montre en rappelant ces deux faits divers qui ont choqué la France entière.
Il est d'autant plus grave qu'il résulte dans un bon nombre de cas de l'usage exagéré (mais y a-t-il un usage raisonnable ?) du cannabis ...
Jouer au schizo ou jouer à écrire comme un schizo me parait grotesque ... Je vois très fréquemment une jeune femme de vingt-huit ans, la fille d'amis qui, après s'être cramé les neurones avec ce que l'on a trop longtemps qualifié de drogue douce, bourrée de médicaments, amorphe, incohérente et parfois violente, ne joue pas à la schizo, croyez-moi !
C'est pourquoi je suggère que par auto-contrôle personnel ce genre de texte soit banni de notre Ligne Editoriale ...
Qu'est-ce qu'un texte schizo, me direz-vous ? Je viens de relire plusieurs textes de Michel, jeu, parodie ou pas, ce sont de bons exemples.
J'ai bien dit auto-contrôle chacun, y compris Michel, saura donc éviter de publier ici ce genre de texte comme chacun, me semble-t-il, sait s'abstenir de publier des textes pornographiques (plus qu'érotiques d'ailleurs) ...

Smile ... no problem ...
Je le dis d'ailleurs moi-même dans mon message : cela me fait toujours un peu sourire ...

Amicalement,
Midnightrambler

michel a écrit:A propos de circuit

Socque, mon sentiment est le suivant : si vous aviez réellement bien tout compris, vous ne pouvez pas trouver l'ensemble chiant.
En réalité ce texte est la démontrastion que je suis schizophrène. Pas au sens clinique bien sûr, plutot au sens d'un processus schizophrénique tel que l'entend Deleuze.
Ce qui explique ce long cheminement avant de parvenir à la conclusion, qui semble avoir touché Arielle(?). Mais le parallélisme entre les procédés de la société capitaliste actuelle et les procédés de mon psychisme est essentiel pour y parvenir. Et donc cela m'étonne beaucoup qu'en ayant compris cela vous trouviez cela chiant.
A moins que vous trouviez cela chiant parce que je ne fais que parler de merde, de pet, et d'autres salacités du genre qui vous font chier, au sens le plus concret du terme ? A ce moment je devrais accusé votre d'esprit d'etre petit, pas drole, et aigri !
Mais seriez vous capable de me donner d'autres conseil qu'à propos de l'orthographe, afin d'améliorer d'autres aspects, de me rendre plus conforme à la norme ?
Ce serait avec plaisir et avec assiduité que je m'y appliquerais si c'était le cas.
Bonne journée à vous tous.

Il est possible que je n'aie pas vraiment compris, cela dit ce que vous expliquez de votre démarche a tendance à me conforter : a priori, un texte qui se base sur un parallélisme entre l'univers intérieur du narrateur et l'univers extérieur ne m'intéresse guère ; ce qui m'intéresserait, c'est qu'à partir de la vision de l'auteur j'aie la possibilité de me forger la mienne, non de contempler de manière passive son cheminement mental.
Enfin, non, la scatologie ne me dérange pas, à condition qu'elle ait un sens, que son apparition dans le texte obéisse à une nécessité.

Je n'ai pas d'autres conseils à vous donner quant à la manière d'écrire, je trouve que vous avez déjà fait de gros efforts de clarté.

A propos de Le refus :

socque, je suis désolé que vous ayez du mal à vous y retrouver ! Peut-être ai-je construit ça maladroitement, aussi... indiquez-moi, si vous le voulez bien, les verbes dont la conjugaison vous gêne, et peut-être que j'arriverai à y remédier ! Je dois avouer que cela me semble par endroit étrange à moi aussi : j'ai toujours une hésitation entre passé composé et imparfait, par exemple... les temps du récit sont censés être ici l'imparfait et le passé simple, mais je doute, parfois, du régime le plus pertinent à adopter, étant donné que ce texte se rapproche d'un journal que tiendrait le narrateur, pages où il raconte après-coup les événements qui surviennent dans la journée, comme vous avez dû le comprendre.

Alors, pour le dernier texte que vous avez posté sur le sujet Le refus, je ne peux pas trop vous dire quel verbe en particulier me gêne : dans l'ensemble du texte, je ne sais pas à quel moment le narrateur s'exprime, quel est le temps présent du récit. Je me dis que cela aiderait peut-être si vous précisiez ce que le gars est en train de faire au moment où il parle, et un semblant de chronologie pour ce qu'il s'est passé avant... Autre réserve : je crains que Le refus ne tourne, pour l'instant, à la galerie de portraits, je trouve qu'il manque des développements, une histoire.