FRAGMENTS : le fil de vos textes courts

sur wordbiz ! parce que quelqu'un me l'a installé, je suis assez nulle avec mon mac bien aimé, pour installer ce genre de choses

quand elle eut son premier copain, il me dit l'air soucieux : Oh putain, mon Dieu. Bon, faudrait que tu lui parles contraception.
Je parlai. Elle m'envoya bouler comme il se doit.
Au rapport : alors ?
alors capotes
capotes ???? Mais pour quoi faire ? Tu crois qu'ils ont des relations sexuelles ?

Depuis toujours malgré lui il me fait rire.

Face au cours de l'eau qui s'interrompt laissant le temps ailleurs se refermer, le coeur transi meurt de ce trait acéré.
Déjà la saveur de l'amande furtivement s'installe et présage demain.
C'est la fin.
Le ciel gris et le vent et l'oiseau blanc qui déchire les nuages tout le crie.
Le coeur, ce pauvre sourd, exangue sous l'assaut d'un silence d'une telle violence, vole en éclat.
C'est la fin.

Prévenance : attention pour prévenir, ou plutôt prévention: attention pour ne pas venir en prévenant que l'on ne peut venir.Venir, devenir : futur. Pourtant "venir de" a l'accent d'un passé dépassé; pour être juste il faudrait dire "à venir" mais "à venir" n'est que l'incertitude du futur alors que "venir de' est un état certain, un certain incertain.

fragments suite

depuis l'adolescence, je prépare ardemment le grand entretien littéraire qui enfin me révélera au monde ébahi. Charmé, et ébahi.
Pivot, Poivre, le beau mec du bateau livre, busnel.
Tout est prêt.
ya plus qu'à.

et puis j'ai dit écoute, c'est pas grave
c'était pas grave
mais il a pleuré parce que
nous avions fait une telle traversée des catastrophes
que soudain c'était bon de pouvoir dire : c'est pas grave, pardon si je t'ai peiné
et de finir notre assiette dans un silence tranquille, proche, amical

J'aime bien me taire avec quelqu'un

j'aime tellement rire, sauf dans mes textes

j'aime aussi rire avec quelqu'un

elle me dit ma vie est vraiment pourrie, mon plancher est en pente, mes canalisations bruyantes, et ce gosse que j'élève seule. Elle dit toi, toi qui as tout. Elle le dit oubliant tout.

je lui propose un petit échange, une journée
je lui dis mais tu prends tout, juste une journée
la joie d'accord, la douceur inquiète de l'amour et le petit jardin aux bambous mais aussi
les métastases et la nausée
le scanner anxiogène
l'enfant qu'on a réveillé à neuf heures un matin pour dire : il est arrivé un grand malheur
l'évanouissement, tu prends

et je continue la liste
elle dit : hein ? quoi ?
je suis seule mais tout le monde s'en fout, elle dit

Puis nous nous sommes enfoncés l'un dans l'autre
jusqu'à l'oubli total et animal

J'aime bien me taire avec quelqu'un
j'aime tellement rire, sauf dans mes textes

que c'est bon et divinement bien dit écrit !

.
au microscope, les joies de la science

entre deux lamelles
d'une goutte d'eau
il mammographiait l'univers,

quand au big-bang il écouta son moteur
hilare et seul au monde
il se mit à tourner

quand la soupape chuchote
la p'tite bossue sous ma fenêtre
dans son p'tit pull en papier-kraft
croque un chouca
comme ça
pour rien

David me racontait :

1- le camion à lait n'était pas inventé, le camion à merde passait tous les après-midis avant la nuit tombée.
2- comme les marins n'étaient pas autorisés à débarquer, les putes grimpaient à l'abordage par tous les moyens.
3- L'air-conditionné n'était qu'une utopie, la mère endormie cependant s’éventait.
si soudainement
du bord
d'une feuille

Jamais le jour ne me sera aussi doux. Trop bruyant, trop lumineux, trop tout. Comme moi d’ailleurs toujours trop ou pas assez mais jamais dans la ligne du parti. Alors oui jamais le jour ne me sera aussi doux que la nuit rassurante et calme. La lampe éclaire d’un halo doré l’espace intime de mon écriture. Abri, nid douillet , refuge de toute douleur, hors du temps, hors du monde et dans ce monde plus que tout autre, irremplaçable lieu de paroles , de silences, de doutes et de lucidité, grâce à toi je vis ici tout en étant d’ailleurs.

Samedi ? Ça me dit…. rien ! Sam dit « niet, nada, une prochaine fois ».
Personne ne sonne, je le vois entre les persiennes.
Tant mieux ! Le temps j’aime mieux l’occuper à couper les cheveux en quatre si je veux.
Et Dimanche ? Je me dis relève tes manches !
Met tes Dim-up pour glisser sur tes hanches des broderies, et je brode tant, que j’en ris.
Je suis la muse, si ça l’amuse.
Chaque fin de semaine, je sème des graines d’insouciance, science du sans souci.
S’il ne mérite pas mes bas, c’est pourtant un met de choix.
Tel un rite, je rentre et je pleure en moi, en déposant mes bas sur le sofa.
Finis les poses, je sombre bien bas.
Embarquée, sur la barque inerte, je débarque aux « Trois rivières ».
Les fleuves ambrés coulent dans mes veines.
Nonchalance tropicale, c’est trop, mais tant pis, je me cale.
Dans mon sofa, en partance, pour tant d’errances.

ha tiens janis et là et le Fred aussi bisous

vague

la prendre
la voir s'effondrer

la douche sur le sable voir au loiiiin grandiiir !

tourner, grooonder, veniiir à soi

« … »Dit-il d'un ton péremptoire. Je lisais le dictionnaire pour parfaire mon vocabulaire, je levais les yeux, le regardais soudain éveillée par le son de sa voix. Il s'était assis face à moi, à cheval sur une chaise branlante. Son regard me transperçait, glacée par l'évidence soudaine d'un jour sans lendemain je remontais le châle sur mes épaules. « Pour garder les masques, mieux vaut rester à l'abri de l'obscurité sous cette voûte non étoilée, n’est-ce pas ? ». J'étais fascinée par les mots qui sortaient de sa bouche, ce n'était plus qu'une question d'heures. Son regard devenait insupportable, je quittais la pièce et montais les escaliers le livre à la main. Le silence enveloppait la maison nue au milieu de la forêt. Le parfum de ces mots capiteux et les notes de sa guitare, accordée aux attentes de ces femmes auxquelles il faisait la cour, montaient jusqu'à moi, jusqu'à l'étourdissement. Au milieu de ces rires, de cette joie artificielle qui permet d'oublier, il semblait être unique, le dernier des hommes, le seul digne d'intérêt. L'espion de nos espoirs, l'amant qui sème le doute, qui aime son reflet dans le regard de l'autre. J'étais alors en guerre contre moi-même quand sa silhouette entraperçue fit vaciller mes certitudes. Plus jamais m'étais-je juré. Dans le miroir de la chambre mon visage pâle me rappela mon serment. J’ouvris la fenêtre pour respirer, le froid gifla ma joue. Une larme coula sur mon sourire apaisé. Non plus jamais. Je ne veux que l’authentique, le vrai. La brume s’accrochait aux arbres, j’ouvris les bras et glissai dans les siens.

A Admin ou modérateur
Je voulais poster dans "fragments textes courts" mais je n'ai pas trouvé le chemin.
Pouvez-vous déplacer ce texte SVP ?
Merci


Ok maintenant.

jha

chhhht
ils dorment
profitons-en

Plus maintenant... les souris s'arrêtent de danser.

fragments suite

bien qu'on ait augmenté les doses, ils repoussent
je me sens prête pour la gay pride

dans cet endroit, par ailleurs bien sous tout rapport, on propose une sorte de mort bio, une mort alternative, où nous serions plongés dans l'eau et dans la pénombre, entourés de nos proches, avec les musiques que l'on aurait choisies

Merci bien !
à chaque fois qu'on me dirait : elle va pas prendre sa douche ce matin ? j'aurais la frousse !

comme je lui fais une fleur au scrabble, il me traite de salope, et moi de petit con
nous sommes bien partis pour durer

Janis a écrit:il me traite de salope, et moi de petit con

C'est pas dans le dico tout ça ?
:-)))

Ü

Jhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! tchoum ?

Janis a écrit:Ü

Janis,
ça, pour être un texte court, c'est un texte court...

pour faire un petit commentaire, je dirais que tu peux encore épuré... voir du côté du tréma ou de la majuscule...! ...?

haaaaa !
oui
jha is come back (scusez mon anglais déplorable)
demat jha !

dis donc les poètes me foutent la trouille
entre les injonctions
presque hargneuses (Ü)

et damy qui me demande si j'ai compris son dernier poème (section prose, en plus ?)

je ne sais plus où donner de la tête

c'est un sourire maison
mais attention, nous sommes sur le fil court

roman court:

il naquit *, il vécut, il mourut.

(édition moije, à l'enseigne de la vente continue...)

...............................* note du traducteur: ...et je l'appelerions Herta ..

Faux en écriture.

Ce jour 24 juillet 2000 rattrapé par les "nevermore"
J'aurais voulu être loin de cet endroit pour me dire que ce n'était pas moi qui vivait cette vie là
J'aurais voulu prendre les oripeaux d'un autre pour me couler dans sa vie et n'avoir rien à dire

J'aurais voulu que ce ne soit qu'un rêve commencé à mes dix-sept ans où endormi sur une plage j'aurais rouvert les yeux pour tout recommencer

Et qu'au moment de l'éblouissement tout me revienne avec fulgurance pour choisir en connaissance de cause et être maître du jeu

Qu'elle dorme avec sur sa joue la caresse de ma main ... toujours.

Pardon.

A déplacer dans "textes courts"

Merci.

-OK-

Les voisins, quand on les croise dans l'ascenseur, ils ne sourient pas, regardent dans le vague, calculent le nombre de pas qu'ils feront avant de s'entasser dans les embouteillages, seul derrière leur volant ou dans ce RER.

Il n'y a que les moustiques ou les araignées pour bien les connaître. La peau qui frissonne, la ride qui se plisse, la surface du liquide qui tremble dans le verre, l'eau jamais pure, toujours additionnée de ces substances aux noms inimaginables, ...ine....ate. Le téléphone qui sonne dix, vingt fois.

Puis un jour on se retrouve sur un banc ou dans un chemin, parfois une rue mais plutôt déserte. Le silence se rompt comme on brise une épée.

(je reviendrai par là, on trouve un éclairage différent sur les écritures)

J'ai ouvert ma boîte de déception. Personne.

ALERTE VACCIN

C’EST UNE MALADIE SOURNOISE
UNE MALADIE INSIDIEUSE
UNE MALADIE HAUTEMENT CONTAGIEUSE

ELLE PEUT FRAPPER N’IMPORTE QUI
N’IMPORTE OU
N’IMPORTE QUAND
A N’IMPORTE QUEL ÂGE

ELLE CAUSE DES DOMMAGES IRREVERSIBLES
ELLE PROVOQUE LA DECHEANCE SOCIALE ET MORALE
ELLE MENE A LA FOLIE

NE RESTEZ PAS EXPOSE
N’ ATTENDEZ PLUS UN INSTANT
FAITES VOUS VACCINER CONTRE LA CONNERIE

Bon je me casse...je suis déjà parti...

ben quoi
moi c'est fait depuis longtemps

gnac gnac gnac

hé les gars, ici c'est le fil hors tout,
textes courts
pas débat ni rien d'autre ou presque
ah mais