Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
+60
Phoenamandre
David
Hadé
Pierre Morati
Rêvelin
Tollelege
Carmen P.
Annie
Lord Longford
Saner
Lizzie
Phylisse
midnightrambler
drayano
Marvejols
Dante Ifriss
Kilis
Raoulraoul
bertrand-môgendre
chris
loic
Sebastien K
solfa
Stéphane Paulel
Marchevêque
Frédéric M
RICHARD2
Jha
Louis
Marine
CROISIC
elea
MémoireDuTemps
Yugoski
hi wen
Admin
grieg
Kash Prex
Artnow
abstract
Meilhac
Le Greico
Jano
Polixène
Terrains Vagues
Calvin
Philippe
Ba
Yali
Janis
Rebecca
mentor
Arielle
Lifewithwords
Sahkti
Lyra will
Damy
Hamadân
Frédéric Prunier
Modération
64 participants
Page 3 sur 22
Page 3 sur 22 • 1, 2, 3, 4 ... 12 ... 22
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ok Fred :-)PRUNIER Frédéric a écrit:le ps était pour Yali, merci
En même temps, je crois que Lyrette est de taille pour dézinguer Matthieu.
Je cherche mais j'ai pas de nom pour ce genre de peinture. Ah ben si "Peinture"
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
yali,
on appelle ça de l'abstraction lyrique
et cette fois ci je vous quitte, bon week'end
on appelle ça de l'abstraction lyrique
et cette fois ci je vous quitte, bon week'end
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
C'est juste, je me souviens enseigner ça…PRUNIER Frédéric a écrit:yali,
on appelle ça de l'abstraction lyrique
Bon week-end à toi.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ahah non vas-y, c'est toi l'enseignant ;0))Yali a écrit:Ok Fred :-)PRUNIER Frédéric a écrit:le ps était pour Yali, merci
En même temps, je crois que Lyrette est de taille pour dézinguer Matthieu.
Je cherche mais j'ai pas de nom pour ce genre de peinture. Ah ben si "Peinture"
Sinon Frédéric pas de problème de mon côté, on peut débattre sans s'agresser... et c'est le bon fil pour le ping-pong :0)
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Amoureux de l'écriture, tout comme moi (amoureuse demon homme aussi !)PRUNIER Frédéric a écrit:et je ne prends pour rien d'autre que ce que je suis.
c'est à dire,
sincèrement
et pleinement
amoureux
de
l'écriture.
j'espère que je n'ai HUMAINEMENT blessé personne !
Si c'est le cas, je présente mes plus sincères excuses !
Je ne suis pas blessée, rassurez-vous, Frédéric. Ce n'était qu'un échange d'idées...
Sincèrement aussi. Bon dimanche à vous tous !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Oh non ma belle, question mauvais art Matthieu je me le trimballe depuis…Lyra will a écrit:
Ahah non vas-y, c'est toi l'enseignant ;0))
C'est toi demain, moi je ne suis que aujourd'hui et ce soir je bosse pas
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
hum...com' d'hab' j'arrive après la bataille et je n'ai pas encore lu tout le débat argumentatif et non plus le texte ou les textes dont ils sont questions, autant vous dire que je suis mal placé et en position de faiblesse, où je compte bien rester confortablement.
Mais par culture persoje j'aime les débats si tant fort que moije je les provoque parfois très maladroitement.
J'ai relevé, Fred, une énormité, du moins persoje pour moije, c'est la suivante:
Je lirai le reste de l'argumentaire et donc les textes dont il est question avec beaucoup d'intérêts
Mais par culture persoje j'aime les débats si tant fort que moije je les provoque parfois très maladroitement.
J'ai relevé, Fred, une énormité, du moins persoje pour moije, c'est la suivante:
z'est exactly le contraire !!!! Il faut parfaitement maîtriser la technique (solfège, asperges, prosodie) pour en être libre et pouvoir s'éclater en faisant plaisir aux sons, aux images et à la cohérence du morceau ou du texte. Enfin, c'est persoje ce que moije pense.la musique au service de la technique, pas le contraire ! ! ! ! ! ! ! !
Je lirai le reste de l'argumentaire et donc les textes dont il est question avec beaucoup d'intérêts
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Je ne t'en vous veux pas Fredo, mais là:
Je suis resté scotché devant l'un d'eux au musée de Gughenaim à Bilbao pendant...(?). Je n'y connais strictement rien intellectuellement à l'art pictural = culture 0 (je suis même passé devant la Joconde sans la voir alors qu'elle ne m'a pas quitté des yeux...où est l'oeuvre ?). Un tableau est donc pour moi du pur ressenti, de la pure émotion. Scotché, comme hypnotisé tedisjetu. Ma fille (haut niveau en arts plastiques et peintre à ses heures, elle tient de moi j'en suis sûr) a fini par me tirer par la manche en me disant: "que fais-tu papa, tu rêves ?"
Exactement, je rêvais. Klein avait rempli son contrat artistique avec persoje, je pense qu'il y a eu quelques persosautres. Devant La Joconde je rêve à d'autres d'actualité, même à d'anciennes plus...plus...(mais c'est une autre histoire).
Bien sûr c'est une expérience contée strictement individuelle sur un ton un peu grivois. Il ne faut donc en tirer aucune conclusion quant à l'art en général si ce n'est que lui aussi est subjecsuggestif. Je tenais juste à participer.
!!!d'une platitude ou d'un hermétisme couvrent à mon sens du n'importe quoi . Comme en peinture les bleus de Yves Klein,
Je suis resté scotché devant l'un d'eux au musée de Gughenaim à Bilbao pendant...(?). Je n'y connais strictement rien intellectuellement à l'art pictural = culture 0 (je suis même passé devant la Joconde sans la voir alors qu'elle ne m'a pas quitté des yeux...où est l'oeuvre ?). Un tableau est donc pour moi du pur ressenti, de la pure émotion. Scotché, comme hypnotisé tedisjetu. Ma fille (haut niveau en arts plastiques et peintre à ses heures, elle tient de moi j'en suis sûr) a fini par me tirer par la manche en me disant: "que fais-tu papa, tu rêves ?"
Exactement, je rêvais. Klein avait rempli son contrat artistique avec persoje, je pense qu'il y a eu quelques persosautres. Devant La Joconde je rêve à d'autres d'actualité, même à d'anciennes plus...plus...(mais c'est une autre histoire).
Bien sûr c'est une expérience contée strictement individuelle sur un ton un peu grivois. Il ne faut donc en tirer aucune conclusion quant à l'art en général si ce n'est que lui aussi est subjecsuggestif. Je tenais juste à participer.
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Bien fait de venir tirer une patte sur ce fil "électrique" pour saluer les quatre hirondelles venues sur les " poussières" d'un 2084 prévisionnel.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
bonjour forum,
à Denis:
vous avez tout à fait raison... je voulais écrire... LA MUSIQUE d'abord !!! et la technique à son service, en guise de trampoline... pour ... Allez plus haut! allez plus hau au aut... !
...
par contre pour l'explication , là je suis pas d'accord ...
il ne faut pas maitriser la technique D'ABORD.... (d'ailleurs, je peux avouer sans complexe que je ne connais vraiment pas grand chose à l'étude des procédés et techniques de la poésie, de la grammaire et des règles de la langue française, même si je vais souvent réviser pour savoir comment cela s'appelle ! un exemple ??? là, dans la discussion, demandez-moi ce qu'est une allitération... ben... je reviens... je vais voir le dictionnaire... je lis... je dis... Ah mais c'est bien sur ... et quel bonheur que le français soit ma langue maternelle ! ! !)( et je corrige parce que j'écris toujours alitération avec un seul L)
pour compter les pieds... il faut que ça danse dans la tête, primitivement, comme un train sur des rails... après on vérifie pour voir si la pointure est bonne ! non pas pour faire joli, mais pour se plier à la rythmique commune, celle de la majorité des lecteurs !
à plus et bonne journée
à Denis:
vous avez tout à fait raison... je voulais écrire... LA MUSIQUE d'abord !!! et la technique à son service, en guise de trampoline... pour ... Allez plus haut! allez plus hau au aut... !
...
par contre pour l'explication , là je suis pas d'accord ...
il ne faut pas maitriser la technique D'ABORD.... (d'ailleurs, je peux avouer sans complexe que je ne connais vraiment pas grand chose à l'étude des procédés et techniques de la poésie, de la grammaire et des règles de la langue française, même si je vais souvent réviser pour savoir comment cela s'appelle ! un exemple ??? là, dans la discussion, demandez-moi ce qu'est une allitération... ben... je reviens... je vais voir le dictionnaire... je lis... je dis... Ah mais c'est bien sur ... et quel bonheur que le français soit ma langue maternelle ! ! !)( et je corrige parce que j'écris toujours alitération avec un seul L)
pour compter les pieds... il faut que ça danse dans la tête, primitivement, comme un train sur des rails... après on vérifie pour voir si la pointure est bonne ! non pas pour faire joli, mais pour se plier à la rythmique commune, celle de la majorité des lecteurs !
à plus et bonne journée
A propos du texte de Louis! : Pöême en prôse
BonjourModération a écrit:La question n'est pas nouvelle, mais elle est de nouveau posée : est-ce de la poésie ?
Si c'est la modération qui la pose, la question devient d'actualité!! Et je ne vois pas bien l’intérêt!
De deux choses l'une, où vous considérez que ce texte est à mettre en prose, auquel cas, vous transférez le texte, ou vous décidez qu'il y à un doute légitime en faveur d'un contenu poétique, et vous ne posez pas la question!
Mon boucher est poétique.... Quoi que....! Ma femme de ménage espagnole aussi..... Quoi que.....! c'est pas pour cela que je demande l'avis de ma concierge portugaise pour savoir dans quelle catégories je dois les caser!
D'autant que la question est vouée à des réponses transparentes!
Perso, j'ai bien aimé le texte de Louis, l'écriture en est fraiche, l'on glisse doucement vers le rêve, en ce demandant si l'on a rêvé, et je vous avoue que j'm'en moque un peu de savoir si c'est poétique ou pas!!
Amicalement
Philippe
Philippe- Nombre de messages : 153
Age : 70
Date d'inscription : 17/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
mais je comprend * (horrible faute que je n'explique pas)
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
On ne considère rien du tout, on pose une question à l'auteur, merci.Philippe a écrit:où vous considérez que ce texte est à mettre en prose
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Le problème c'est que je pense que personne n'ira, ni vous ni personne, proposer une définition tangible de ce qu'est la poésie, donc cela est relatif à l'intention de l'auteur, et ici l'intention transparait plutôt clairement dans le titre. Je pense qu'on peut se faire confiance.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 35
Date d'inscription : 22/05/2010
.
Modération a écrit:On ne considère rien du tout, on pose une question à l'auteur, merci.
On ? On qui ? Est-ce une requête de la modération en tant que telle ou en tant que membre Mentor ? Je ne suis pas sûr que cette interrogation soit partagée par tous les autres membres de l'administration.
Pourquoi par ailleurs ce besoin de tout classifier, de tout ranger dans des petites cases ? J'interviens car ce n'est pas la première fois que vous remettez en cause la poétique des textes de Louis!. À toutes fins utiles, je rappelle que la création poétique ne se limite pas à la versification : les frontières sont un peu plus poreuses que cela. La constante du langage poétique, c'est, me semble-t-il, son exploitation de la réalité graphique et phonique des mots. Après avoir privilégié pendant des siècles la recherche formelle, la poésie moderne s'est, faut-il le rappeler, ouverte à un lyrisme plus déstructuré, auquel Louis! fait la part belle. Dans leur genre, ses textes sont souvent fort réussis, quoiqu'ils gagneraient, à mon goût, à être élagués de leurs scories, quoiqu'ils gagneraient, aussi, à être moins automatiques (les belles images s'y noient dans le flot). Remettre en cause de la sorte le statut des textes de cet auteur, c'est remettre en cause par là même tout le fonctionnement du site. On pourrait facilement effacer ces deux rubriques qui n'ont pas lieu d'être. Je ne me bornerai pas pour ma part à cloisonner la poésie dans de creuses considérations pour déterminer si tel ou tel texte ici en mérite l'étiquette : si vous y mettez un point d'honneur, grand bien vous fasse ! Je ne vois pas l'intérêt et j'ose espérer que la plupart des membres de cette section me rejoignent sur ce point. Un commentaire un peu moins insidieux et expéditif (voir la charte du forum) serait le bienvenu et éviterait de se poser à répétition des questions vraiment ineptes.
Pourquoi par ailleurs ce besoin de tout classifier, de tout ranger dans des petites cases ? J'interviens car ce n'est pas la première fois que vous remettez en cause la poétique des textes de Louis!. À toutes fins utiles, je rappelle que la création poétique ne se limite pas à la versification : les frontières sont un peu plus poreuses que cela. La constante du langage poétique, c'est, me semble-t-il, son exploitation de la réalité graphique et phonique des mots. Après avoir privilégié pendant des siècles la recherche formelle, la poésie moderne s'est, faut-il le rappeler, ouverte à un lyrisme plus déstructuré, auquel Louis! fait la part belle. Dans leur genre, ses textes sont souvent fort réussis, quoiqu'ils gagneraient, à mon goût, à être élagués de leurs scories, quoiqu'ils gagneraient, aussi, à être moins automatiques (les belles images s'y noient dans le flot). Remettre en cause de la sorte le statut des textes de cet auteur, c'est remettre en cause par là même tout le fonctionnement du site. On pourrait facilement effacer ces deux rubriques qui n'ont pas lieu d'être. Je ne me bornerai pas pour ma part à cloisonner la poésie dans de creuses considérations pour déterminer si tel ou tel texte ici en mérite l'étiquette : si vous y mettez un point d'honneur, grand bien vous fasse ! Je ne vois pas l'intérêt et j'ose espérer que la plupart des membres de cette section me rejoignent sur ce point. Un commentaire un peu moins insidieux et expéditif (voir la charte du forum) serait le bienvenu et éviterait de se poser à répétition des questions vraiment ineptes.
< "Est-ce une requête de la modération en tant que telle ou en tant que membre Mentor ? Je ne suis pas sûr que cette interrogation soit partagée par tous les autres membres de l'administration."
Dites-vous une fois pour toutes que la Modération est la Modération et qu'elle parle d'une seule voix. Pas question d'y mêler un membre en tant que tel, même si nous avons décidé d'écrire avec des polices distinctes.
"se poser à répétition des questions vraiment ineptes"
Merci de bien vouloir - à l'avenir - rester correct dans la formulation de vos remarques.
La Modération >
.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Compostelle
par Jano
A part le fait que je sois complètementhérétique hermétique à ce genre de texte, j'aimerais que Jano et les commentateurs m'expliquent où est la poésie dans ces mots.
Je veux juste comprendre ce qui m'échappe.
par Jano
A part le fait que je sois complètement
Je veux juste comprendre ce qui m'échappe.
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 58
Date d'inscription : 10/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Est poétique l'ambiance installée par la simplicité du propos, de la situation évoquée et du vocabulaire choisi.
Relis le texte sans la réponse (vois mon commentaire) ça marche mieux, à mon sens (mais ce n'est peut-être qu'exclusivement mon ressenti)
Si ce texte ne fonctionne pas pour toi, ce qui est probable, cela ne lui enlève en rien sa qualité poétique: il ne répond pas à tes critères de la poésie, voilà tout!
Et ainsi c'est merveilleux: autant d'individus, autant de définitions !!!
Relis le texte sans la réponse (vois mon commentaire) ça marche mieux, à mon sens (mais ce n'est peut-être qu'exclusivement mon ressenti)
Si ce texte ne fonctionne pas pour toi, ce qui est probable, cela ne lui enlève en rien sa qualité poétique: il ne répond pas à tes critères de la poésie, voilà tout!
Et ainsi c'est merveilleux: autant d'individus, autant de définitions !!!
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
à Philippe, à propos d'un peu de bleu...
Ne vous inquiétez pas, je ne me sens pas injuriée.Philippe a écrit:Bonjour
L'injure ne faisant pas partie de ma culture ni de mon éducation, je vous prie de m'excuser si mes propos ont pu être interprétés ainsi.
Ce reproche que je fais à votre texte, je pourrais le faire à une foultitude d'autres, et ce n'est que l'expression de mon ressenti, j'espère sincèrement que vous n'en faites pas une affaire personnelle, et je vous encourage à critiquer mes textes avec autant de franchise.
Amicalement
Philippe
Mais il est des mots que l'on n'aime pas... "intellectuel" est de ceux-là, pour moi. Je l'ai trop entendu à mon sujet, il était chargé de tant de négatif. Des années plus tard, je me braque encore. *sourire*
Je ne suis pas une intellectuelle. Qu'est-ce que c'est d'ailleurs ?
Je suis juste curieuse de tout, boulimique de lecture, mais tellement fouillis que je n'ai jamais pu devenir une intelllectuelle.
Epurer mon écriture... j'entends bien. Avez-vous lu mes autres textes ? Confirmez-vous votre ressenti ? Je m'interroge vraiment.
Amicalment aussi.
Invité- Invité
Compostelle
Bonjour Terrains Vagues. "Compostelle" n'est pas une apologie de la foi, ce qui serait un comble pour l'athée que je suis. J'ai déjà exposé mon opinion sur ce sujet dans ce texte : ICI Je t'invite à lire la première partie.
Le fait que je sois mécréant ne m'empêche pas d'être sensible à la chose religieuse et je m'en inspire souvent que ce soit en écriture ou en peinture. Il y a en ce moment même un de mes tableaux sur la page d'accueil d'Oniris avec, entre autre, Jésus portant sa croix : ICI S'il n'y est plus, il faut cliquer sur "Diaponiris" puis "Oeuvres des Oniriens". (J'me fait de la pub ...)
Quant à définir la notion de poésie ça ne m'intéresse pas et je trouve le débat stérile. Tu ne trouves pas de poésie dans "Compostelle" mais d'autres diront le contraire. Quels sont les critères recevables de l'expression poétique ? Je n'en sais fichtrement rien, me contentant de faire mienne cette phrase de Laborier : "La poésie est une pensée ornée. Est poétique une pensée ornée de rythme, d'harmonie et d'image."
Le fait que je sois mécréant ne m'empêche pas d'être sensible à la chose religieuse et je m'en inspire souvent que ce soit en écriture ou en peinture. Il y a en ce moment même un de mes tableaux sur la page d'accueil d'Oniris avec, entre autre, Jésus portant sa croix : ICI S'il n'y est plus, il faut cliquer sur "Diaponiris" puis "Oeuvres des Oniriens". (J'me fait de la pub ...)
Quant à définir la notion de poésie ça ne m'intéresse pas et je trouve le débat stérile. Tu ne trouves pas de poésie dans "Compostelle" mais d'autres diront le contraire. Quels sont les critères recevables de l'expression poétique ? Je n'en sais fichtrement rien, me contentant de faire mienne cette phrase de Laborier : "La poésie est une pensée ornée. Est poétique une pensée ornée de rythme, d'harmonie et d'image."
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Une fiche pour Rebecca : comme nous marchons sur la tête au Kakano de l'éduc natte ce texte de "poussières" est encore loin de ce qui attend les enfants et les d'jeunes.
Sans parler de leurs géniteurs que nous passerons à la moulinette des states.
Ce sera l'occasion de donner une suite...
Sans parler de leurs géniteurs que nous passerons à la moulinette des states.
Ce sera l'occasion de donner une suite...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Bonsoir, je n'ai guère trouver d'autres endroits pour poster cela. Je suis entrain d'écrire quelque chose que je vais poster. J'aurais besoin d'un procédé littéraire pour accélérer subitement la lecture et envoyer un jet d'informations au lecteur. On m'a parlé de faire des phrases courtes et de préférer les propositions indépendantes, je trouve ça laid. Qu'auriez-vous pour mon petit problème s'il vous plaît?
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Je me suis débrouillé autrement donc ne vous embêtez pas. Je le poste dans 10 minutes.
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Compostelle
de Jano
Polixène, Jano, je n'aurais pas dû commencer par évoquer le fond du texte car mon "problème" n'est pas là.
Il n'est pas question non plus d'essayer de définir la poésie puisque c'est juste une question de sensibilité, d'état d'esprit et d'instant.
Même après plusieurs lectures, ça ne fonctionne pas chez moi.
Un certain rythme, oui.
Une harmonie, oui.
Des images, non.
Ce sont peut être ces dernières qui me manquent.
Comme souvent après une lecture, les commentaires me font penser que je suis passé à coté de quelque chose.
Merci à vous deux d'avoir tenté de m'éclairer :-).
de Jano
Polixène, Jano, je n'aurais pas dû commencer par évoquer le fond du texte car mon "problème" n'est pas là.
Il n'est pas question non plus d'essayer de définir la poésie puisque c'est juste une question de sensibilité, d'état d'esprit et d'instant.
Même après plusieurs lectures, ça ne fonctionne pas chez moi.
Je n'en sais pas plus que toi Jano mais je ne trouve pas dans "Compostelle" les trois critères cités réunis.Quels sont les critères recevables de l'expression poétique ? Je n'en sais fichtrement rien, me contentant de faire mienne cette phrase de Laborier : "La poésie est une pensée ornée. Est poétique une pensée ornée de rythme, d'harmonie et d'image."
Un certain rythme, oui.
Une harmonie, oui.
Des images, non.
Ce sont peut être ces dernières qui me manquent.
Comme souvent après une lecture, les commentaires me font penser que je suis passé à coté de quelque chose.
Merci à vous deux d'avoir tenté de m'éclairer :-).
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 58
Date d'inscription : 10/09/2011
à Philippe, re...
Un des inconvénients des forums : on lance des critiques (des impressions) l'autre se pose des questions et attend vainement des réponses...dusha a écrit:Ne vous inquiétez pas, je ne me sens pas injuriée.Philippe a écrit:Bonjour
L'injure ne faisant pas partie de ma culture ni de mon éducation, je vous prie de m'excuser si mes propos ont pu être interprétés ainsi.
Ce reproche que je fais à votre texte, je pourrais le faire à une foultitude d'autres, et ce n'est que l'expression de mon ressenti, j'espère sincèrement que vous n'en faites pas une affaire personnelle, et je vous encourage à critiquer mes textes avec autant de franchise.
Amicalement
Philippe
Mais il est des mots que l'on n'aime pas... "intellectuel" est de ceux-là, pour moi. Je l'ai trop entendu à mon sujet, il était chargé de tant de négatif. Des années plus tard, je me braque encore. *sourire*
Je ne suis pas une intellectuelle. Qu'est-ce que c'est d'ailleurs ?
Je suis juste curieuse de tout, boulimique de lecture, mais tellement fouillis que je n'ai jamais pu devenir une intellectuelle.(que je n'aurais jamais pu devenir...)
Epurer mon écriture... j'entends bien. Avez-vous lu mes autres textes ? Confirmez-vous votre ressenti ? Je m'interroge vraiment.
Amicalement aussi.
Je retourne à mon silence, il m'est doux et paisible.
Bonne journée !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
salut.Le Greico a écrit:Bonsoir, je n'ai guère trouver d'autres endroits pour poster cela. Je suis entrain d'écrire quelque chose que je vais poster. J'aurais besoin d'un procédé littéraire pour accélérer subitement la lecture et envoyer un jet d'informations au lecteur. On m'a parlé de faire des phrases courtes et de préférer les propositions indépendantes, je trouve ça laid. Qu'auriez-vous pour mon petit problème s'il vous plaît?
pourquoi veux tu accélérer subitement la lecture? (pour ce qui est d'envoyer un jet d'informations au lecteur, ne te prends pas trop la tête : délivrer des informations, y a plein de moyens pour ça, ça peut être aussi des phrases longues. seulement, tu ne peux pas tout vouloir à la fois : donner plein d'infos en peu de temps, et faire en même temps des digressions, etc.
questions subsidiaire : les phrases courtes et les propositions indépendantes, tu trouves ça laid en général? en tout cas la recherche d'une certaine simplicité, c'est souvent important je pense quand on écrit
Meilhac- Nombre de messages : 49
Age : 48
Date d'inscription : 25/09/2011
Philippe à Dusha
Bonjourdusha a écrit:Un des inconvénients des forums : on lance des critiques (des impressions) l'autre se pose des questions et attend vainement des réponses...
Je retourne à mon silence, il m'est doux et paisible.
Bonne journée !
Et Pardon de n'avoir pas répondu plus tôt, Mais c'est en cherchant des commentaires que la modération à déplacés que je suis tombé sur ce "topic".
J'ai bien évidement lu, et commenté d'autres textes en termes plutôt flatteurs (du moins il me semble) et pour répondre à votre question sur l'épuration de votre écriture, qui ne concernait que le texte incriminé, je dois vous avouer que d'une manière générale, j'ai horreur de la profusion en poésie. Elle sème la confusion, et je trouve déjà tellement difficile de développer UNE idée, de rendre toutes ses couleurs à UNE métaphore qu'il m'apparait difficile, voir impossible, de les multiplier sans passer à coté du sens profond de chacune.
Personnellement je m'attache à la simplification de mes textes, UN mot, UN seul c'est déjà en soi une métaphore, les empiler comme des légos multicolores pour "faire joli" relève plus du trucage, et de l'intellectualisation, que de la poésie. Un poème c'est pour moi un toboggan et pas un escalier, l'on doit pouvoir se laisser glisser de mots en mots jusqu'à "la chute", et non se faire secouer les neurones à chaque marche.
Concernant l'intellectualisation, elle est forcément présente dans toutes les créations humaines, mais en poésie elle doit avoir l'élégance de se faire oublier.
J'espère vous avoir éclairé sur le fond de ma pensée, et soyez assuré, que je conçois sereinement que l'on ne partage pas mes idées et que je considère les différences comme des richesses et non comme des divisions.
Amicalement
Philippe
Philippe- Nombre de messages : 153
Age : 70
Date d'inscription : 17/09/2011
à abstract sur mon texte: au nom de la tradition, ai-je le droit d'être con ?
Re: Au nom de la tradition, ai-je le droit d'être con ?
PRUNIER Frédéric Aujourd'hui à 12:18
.merci, O lecteur et trices,
même si je suis un peu surpris du terme Con employé par abstract
non pas à cause du bracqué cyclopédique sur-dimensionné de mon égo mais à cause de la façon dont il juge le texte comme non sens,
PRUNIER Frédéric Aujourd'hui à 12:18
.merci, O lecteur et trices,
même si je suis un peu surpris du terme Con employé par abstract
non pas à cause du bracqué cyclopédique sur-dimensionné de mon égo mais à cause de la façon dont il juge le texte comme non sens,
au nom de la tradition ai-je le droit d'être con ?
je n'aime pas trop discuter sur un forum mais puisque tu demandes une réponse la voici :
J’ai uniquement employé le terme con par ce qu’il était dans le titre du texte. Sinon, c’est plutôt un mot que j’utilise oralement, rarement par écrit.
Alors oui, je trouve cette réponse au texte de Drayano très con.
Pourquoi ?
1) D’abord, tu te sens obligé de te justifier par une note explicative avant ton texte :
2) Je ne comprends pas pourquoi tu parles de poème entre guillemets, qu’est-ce qui te permet à toi, de juger de ce qu’est un poème ou non. Si l’auteur au moment où il l’a écrit l’a ressenti comme un poème, c’en est un. Tu peux le trouver mauvais, pas à ton goût, ne respectant pas une forme ou un sujet qui te convient, mais je vois mal en quoi il y aurait des poèmes et des «poèmes».
3)
4) En ce qui concerne ton poème proprement dit (remarque que je n’utilise pas de guillemets) :
Je n’aime pas la forme qui commence systématiquement par Souviens-toi, je la trouve lourde et lassante sur la longueur. Surtout qu’associée aux vers qui suivent, je la ressens comme une injonction (et ça je n’aime pas) plutôt que comme une invitation. Du coup, en tant que lectrice ça m’empêche de ressentir l’ouverture que j’attends d’un texte poétique.
5) Ton poème semble avoir vocation de message, mais je ne le comprends pas, quel est le rapport entre
Ensuite, tu plonges sur la forme de la terre et le bon Saint-Louis qui s’en va en guerre... là je commence à sortir du texte, puis tu me parles d’hirsute primate qui serait devenue blonde, là j’avoue être complètement larguée et je me demande vraiment ce que tu veux me dire. Puis tu reviens avec la muraille de Chine, l’invincible armada et la Bérézina. Bref j’ai l’impression d’avoir feuilleté,dans le désordre, l’histoire du monde pour les nuls.
Avec la dernière strophe, je retombe dans la compréhension. Et là, je suis partiellement d’accord avec toi, aucune certitude n’est éternelle, ok, l’histoire nous le démontre. Mais d’un autre côté, l’histoire est elle-même écrite par des hommes appartenant à un certain monde, une certaine culture. Elle n’est pas une réalité tangible, juste une image de faits à travers un certain prisme limité dans l’espace et le temps. Et ta morale, ta vérité, ta justice n’ont pas plus de valeur que celles de Drayno, que les miennes ou de n’importe qui d’autre. Elles ne représentent jamais qu’un 6 milliardième de la réalité.
Tout ça pour justifier le gros coup de gueule que j’ai ressenti en lisant ton poème.
J’ai uniquement employé le terme con par ce qu’il était dans le titre du texte. Sinon, c’est plutôt un mot que j’utilise oralement, rarement par écrit.
Alors oui, je trouve cette réponse au texte de Drayano très con.
Pourquoi ?
1) D’abord, tu te sens obligé de te justifier par une note explicative avant ton texte :
Je ne vois pas de monstruosité dans le texte de Drayano, il représente une émotion, celle de son narrateur, et uniquement celle-là.aujourd'hui ce texte, face à la monstruosité ambigüe du "poème" de Drayano
2) Je ne comprends pas pourquoi tu parles de poème entre guillemets, qu’est-ce qui te permet à toi, de juger de ce qu’est un poème ou non. Si l’auteur au moment où il l’a écrit l’a ressenti comme un poème, c’en est un. Tu peux le trouver mauvais, pas à ton goût, ne respectant pas une forme ou un sujet qui te convient, mais je vois mal en quoi il y aurait des poèmes et des «poèmes».
3)
Là, je vais te le dire franchement, ce côté moralisateur à la mord-moi-le-noeud me gonfle. Qui es-tu pour juger la manière dont les autres voient le monde ? Moi qui vis dans le doute permanent, dans la remise en question incessante, je jalouse ceux qui ont des certitudes. Que leur vie doit être simple, douce, sécurisante... Pourquoi ta culture serait-elle la Vérité, pourquoi voir le monde différemment de toi ce serait de le voir avec des oeillères ? Tu vas être déçu, mais j’ai comme l’impression qu’il y a autant de vérités que d’êtres humains sur la planète. Que la vérité n’est qu’une boule à facettes qui ne peut nous renvoyer que notre temporalité.je dédie les phrases qui suivent à tous ceux qui ont des oeillères, une pour l'oeil droit, et une pour l'oeil gauche.
4) En ce qui concerne ton poème proprement dit (remarque que je n’utilise pas de guillemets) :
Je n’aime pas la forme qui commence systématiquement par Souviens-toi, je la trouve lourde et lassante sur la longueur. Surtout qu’associée aux vers qui suivent, je la ressens comme une injonction (et ça je n’aime pas) plutôt que comme une invitation. Du coup, en tant que lectrice ça m’empêche de ressentir l’ouverture que j’attends d’un texte poétique.
5) Ton poème semble avoir vocation de message, mais je ne le comprends pas, quel est le rapport entre
mais ok, oui je m’en souviens, même si chaque vers m’évoque un univers différent.les pyramides d' Egypte, l'Olympe héllénique la Pax Romana et Soliman le Magnifique
Ensuite, tu plonges sur la forme de la terre et le bon Saint-Louis qui s’en va en guerre... là je commence à sortir du texte, puis tu me parles d’hirsute primate qui serait devenue blonde, là j’avoue être complètement larguée et je me demande vraiment ce que tu veux me dire. Puis tu reviens avec la muraille de Chine, l’invincible armada et la Bérézina. Bref j’ai l’impression d’avoir feuilleté,dans le désordre, l’histoire du monde pour les nuls.
Avec la dernière strophe, je retombe dans la compréhension. Et là, je suis partiellement d’accord avec toi, aucune certitude n’est éternelle, ok, l’histoire nous le démontre. Mais d’un autre côté, l’histoire est elle-même écrite par des hommes appartenant à un certain monde, une certaine culture. Elle n’est pas une réalité tangible, juste une image de faits à travers un certain prisme limité dans l’espace et le temps. Et ta morale, ta vérité, ta justice n’ont pas plus de valeur que celles de Drayno, que les miennes ou de n’importe qui d’autre. Elles ne représentent jamais qu’un 6 milliardième de la réalité.
Tout ça pour justifier le gros coup de gueule que j’ai ressenti en lisant ton poème.
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 55
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
chère abstract,
Pour le texte de Dryano, j'aimerai séparer mon commentaire en deux points. Le sens du texte, et la forme:
je lis son texte comme louange à une dictature, celle d'un homme et d'un clan, qui, dans l'exercice du pouvoir, dépasse la ligne de l'humainement acceptable, c'est à dire applique au peuple qu'il gouverne le principe suivant: ... " tu fais comme je dis sinon tu es mort".
Je tiens même à préciser, puisque l'on cause, que j'étais un FERVENT DEFENSEUR DU FAIT, que notre état, devait recevoir ce tyran, comme un chef d'état, parce que ce pays est un état souverain. (Même si nous nous devions de ravaler notre humanisme démocrate, parce que la démocratie commence bien par le dialogue, même avec le pire...). (nb: j'imagine, à vous lire, que Drayano et vous,avez la même tolérance démocratique comme pensiez comme moi)
Pour la forme du texte, j'aime la lune verte, comme image poétique, mais pour le reste, je n'arrive pas à me détacher ma compréhension de lecture plus d'un manifeste politique que d'un "poème".
quant à ce qui me permet à moi, de juger si c'est un poème ou non, ce n'est ni un diplôme ni une fonction, c'est juste la raison d'être de ce forum, où je crois avoir le droit de donner mon avis sur ce qui est, à mon sens, poétique ou pas.
Et j'ai pleinement conscience que mon simple et mien avis, est aussi important que tous les autres milliardièmes d'avis des autres humanoides de la planète... après, que je sois seul dans le désert, ou que nous soyons ralliés à la même bannière, c'est une autre histoire.
(pour l'explication de texte de mon "poème", je vous écris tout à l'heure)
Amitié, même si je vous agace
Pour le texte de Dryano, j'aimerai séparer mon commentaire en deux points. Le sens du texte, et la forme:
je lis son texte comme louange à une dictature, celle d'un homme et d'un clan, qui, dans l'exercice du pouvoir, dépasse la ligne de l'humainement acceptable, c'est à dire applique au peuple qu'il gouverne le principe suivant: ... " tu fais comme je dis sinon tu es mort".
Je tiens même à préciser, puisque l'on cause, que j'étais un FERVENT DEFENSEUR DU FAIT, que notre état, devait recevoir ce tyran, comme un chef d'état, parce que ce pays est un état souverain. (Même si nous nous devions de ravaler notre humanisme démocrate, parce que la démocratie commence bien par le dialogue, même avec le pire...). (nb: j'imagine, à vous lire, que Drayano et vous,avez la même tolérance démocratique comme pensiez comme moi)
Pour la forme du texte, j'aime la lune verte, comme image poétique, mais pour le reste, je n'arrive pas à me détacher ma compréhension de lecture plus d'un manifeste politique que d'un "poème".
quant à ce qui me permet à moi, de juger si c'est un poème ou non, ce n'est ni un diplôme ni une fonction, c'est juste la raison d'être de ce forum, où je crois avoir le droit de donner mon avis sur ce qui est, à mon sens, poétique ou pas.
Et j'ai pleinement conscience que mon simple et mien avis, est aussi important que tous les autres milliardièmes d'avis des autres humanoides de la planète... après, que je sois seul dans le désert, ou que nous soyons ralliés à la même bannière, c'est une autre histoire.
(pour l'explication de texte de mon "poème", je vous écris tout à l'heure)
Amitié, même si je vous agace
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
chere abstract, suite,
vous m'accusez d'avoir un côté moralisateur dans ce texte et autour de ce texte. En quoi essayer de ne pas avoir d' oeillères, est moralisateur. ?
je ne veux rien moraliser,
je dis même juste comme vous,
je dis que rien n'est acquis, rien est définitif, que dans chaque religion, chaque société, chaque opinion, il y a la croyance et l'assurance de détenir LA vérité .
c'est pour cela que je dis à mon lecteur de se souvenir de l'égypte ancienne, de l'empire romain etc...
je lui rappelle aussi que de nombreux humains ont été brûlé parce qu'ils pensaient que la terre tournait autour du soleil et que les croisades que nous avons menées ne sont pas plus justes que celles que d'autres mènent aujourd'hui.
enfin, que l'on soit né en pagne au fin fond d'une jungle ou dans une société qui envoie des hommes sur la lune, il y a et il y aura toujours autant de différence entre Socrate ou Montaigne, et la bétise égoiste et partisane du monde qui les entoure.
Pour ce qui est de construire une échelle de valeur, quant à la justice et à la vérité, là, j'avoue que si je me réfère à nouveau à la folie mégalomane du personnage dont Driayano fait la louange, j'ai un peu de mal à vous suivre.
persoje, il éxiste dans mon cerveau une échelle de valeur entre porter un montre de luxe au poignet, ET diriger un peuple avec une mitraillette, en étant soumis à une pensée unique , qu'elle soit civile, militaire, ou religieuse
(au fait: j'ai entendu que la charria était bonne parce que c'était la tradition)
vous m'accusez d'avoir un côté moralisateur dans ce texte et autour de ce texte. En quoi essayer de ne pas avoir d' oeillères, est moralisateur. ?
je ne veux rien moraliser,
je dis même juste comme vous,
je dis que rien n'est acquis, rien est définitif, que dans chaque religion, chaque société, chaque opinion, il y a la croyance et l'assurance de détenir LA vérité .
c'est pour cela que je dis à mon lecteur de se souvenir de l'égypte ancienne, de l'empire romain etc...
je lui rappelle aussi que de nombreux humains ont été brûlé parce qu'ils pensaient que la terre tournait autour du soleil et que les croisades que nous avons menées ne sont pas plus justes que celles que d'autres mènent aujourd'hui.
enfin, que l'on soit né en pagne au fin fond d'une jungle ou dans une société qui envoie des hommes sur la lune, il y a et il y aura toujours autant de différence entre Socrate ou Montaigne, et la bétise égoiste et partisane du monde qui les entoure.
Pour ce qui est de construire une échelle de valeur, quant à la justice et à la vérité, là, j'avoue que si je me réfère à nouveau à la folie mégalomane du personnage dont Driayano fait la louange, j'ai un peu de mal à vous suivre.
persoje, il éxiste dans mon cerveau une échelle de valeur entre porter un montre de luxe au poignet, ET diriger un peuple avec une mitraillette, en étant soumis à une pensée unique , qu'elle soit civile, militaire, ou religieuse
(au fait: j'ai entendu que la charria était bonne parce que c'était la tradition)
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Modération a écrit:Dites-vous une fois pour toutes que la Modération est la Modération et qu'elle parle d'une seule voix. Pas question d'y mêler un membre en tant que tel, même si nous avons décidé d'écrire avec des polices distinctes.
"se poser à répétition des questions vraiment ineptes"
Merci de bien vouloir - à l'avenir - rester correct dans la formulation de vos remarques.
La Modération
Je me permets de rebondir (je viens seulement de lire votre réponse). Loin de moi l'idée de prolonger d'interminables débats, mais il me semble nécessaire de me défendre contre ce procès d'intention.
D'une part, je suis resté parfaitement correct dans mes formulations, malgré leur tonalité polémique. Je n'ai cédé à aucune familiarité et ne vous ai pas invectivé (je ne nierai pas cependant mon énervement). Si vous ne souffrez pas la contestation, veuillez à l'avenir me le signifier plus clairement, je saurai "la mettre en veilleuse" ou partir.
D'autre part, je précise que je ne vous insultais nullement ; je remettais plutôt en cause votre questionnement, qui je le répète — appelons un chat un chat — me paraît inepte, c'est-à-dire absurde, oublieux de toute la tradition poétique. Si la modération, de façon unanime ou autonome, se fait le chantre de ce genre d'interrogations, j'estime qu'il est de mon devoir d'intervenir. Je trouve injuste que les textes de Louis! bénéficient de ce traitement et m'étonne qu'un mystérieux consensus relègue sa poésie en prose hybride.
Pour ma part, j'enterre ici la hache de guerre.
D'une part, je suis resté parfaitement correct dans mes formulations, malgré leur tonalité polémique. Je n'ai cédé à aucune familiarité et ne vous ai pas invectivé (je ne nierai pas cependant mon énervement). Si vous ne souffrez pas la contestation, veuillez à l'avenir me le signifier plus clairement, je saurai "la mettre en veilleuse" ou partir.
D'autre part, je précise que je ne vous insultais nullement ; je remettais plutôt en cause votre questionnement, qui je le répète — appelons un chat un chat — me paraît inepte, c'est-à-dire absurde, oublieux de toute la tradition poétique. Si la modération, de façon unanime ou autonome, se fait le chantre de ce genre d'interrogations, j'estime qu'il est de mon devoir d'intervenir. Je trouve injuste que les textes de Louis! bénéficient de ce traitement et m'étonne qu'un mystérieux consensus relègue sa poésie en prose hybride.
Pour ma part, j'enterre ici la hache de guerre.
Invité- Invité
dusha à Philippe
Bonjour Philippe,Philippe a écrit:Bonjour
je dois vous avouer que d'une manière générale, j'ai horreur de la profusion en poésie. Elle sème la confusion, et je trouve déjà tellement difficile de développer UNE idée, de rendre toutes ses couleurs à UNE métaphore qu'il m'apparait difficile, voir impossible, de les multiplier sans passer à coté du sens profond de chacune.
Personnellement je m'attache à la simplification de mes textes, UN mot, UN seul c'est déjà en soi une métaphore, les empiler comme des légos multicolores pour "faire joli" relève plus du trucage, et de l'intellectualisation, que de la poésie. Un poème c'est pour moi un toboggan et pas un escalier, l'on doit pouvoir se laisser glisser de mots en mots jusqu'à "la chute", et non se faire secouer les neurones à chaque marche.
Philippe
J'ai longuement réfléchi à votre critique (qui, je vous l'avoue me déstabilise encore).
Je ne peux pas être d'accord avec vous : le texte en question avait pour thème les impressions matinales... Je n'ai pas qu'une impression, qu'une sensation au réveil ! Au contraire, le monde réel revient vers ma conscience.
Je n'ai jamais écrit pour "faire joli", ni pour tricher. J'écris seulement quand la pression est trop forte et souvent, comme je l'ai dit, c'est un jaillissement après une maturation parfois très longue.
Pas d'accord non plus avec le toboggan et la chute d'un poème... C'est pour moi une élévation, degré par degré, une respiration jubilatoire de plus en plus intense.
Voilà, je ne peux pas adhérer à vos impressions, mais j'admets volontiers que mon texte avait des faiblesses. C'est le pourquoi de ce forum : proposer un texte à la critique afin de l'améliorer par la suite. Non ?
Belle journée !
Invité- Invité
Apropos du texte "l'aveugle" de Charlie...
Par curiosité, j'ai fait un copier/coller du texte de Charlie et l'ai soumis au correcteur Word... Surprise ! Un seul élément a été souligné et en vert.
On voit ici les limites des correcteurs électroniques, rien ne vaut le regard humain.
Au lieu de fermer la porte à Charlie, ne pourrait-on pas l'aider ? Chacun de nous -qui possède bien les règles de l'orthographe- pourrait corriger un paragraphe et lui signaler les erreurs syntaxiques... Non ?
Je pense à socque qui a corrigé des milliers d'erreurs orthographiques sans qu'un texte ait été bouclé au préalable...
Je pense aussi à certains "anciens" (toujours présents) qui ne brillent pas par leur connaissance de la langue française...
On voit ici les limites des correcteurs électroniques, rien ne vaut le regard humain.
Au lieu de fermer la porte à Charlie, ne pourrait-on pas l'aider ? Chacun de nous -qui possède bien les règles de l'orthographe- pourrait corriger un paragraphe et lui signaler les erreurs syntaxiques... Non ?
Je pense à socque qui a corrigé des milliers d'erreurs orthographiques sans qu'un texte ait été bouclé au préalable...
Je pense aussi à certains "anciens" (toujours présents) qui ne brillent pas par leur connaissance de la langue française...
Invité- Invité
A propos du texte L'aveugle de Charlie
L’homme marche son long manteau noir lui tape contre les mollets, à intervalles réguliers. Ceci le fait souffrir. Ce manteau qui tape, qui s’acharne. Alors il accélère le pas, les coups se font plus forts, plus tenaces. Ils essayent de ne pas y penser, mais cela lui est impossible. A chaque pas, son manteau le tape, l’attaque, il est au bord de la crise de nerfs. Il s’arrête. Les gens autour de lui le contournent. Il aimerait être seul mais pour cela il faudrait qu’il reprenne sa marche. Mais si il recommence à marcher de son pas long et élancé, son manteau le tapera de nouveau. Il a l’impression de devenir fou. Quelqu’un passe en le bousculant, il vacille, la personne ne s’arrête pas, il tombe à la renverse. On le regarde, il ne réagit pas. Il voit le paysage se mettre à tourner. Ses mains montent à sa tête et la prennent. Le tourbillon commence, il se sent comme prit dans une tornade. La tête dans les mains, couché en boule sur le trottoir, il se met à crier. Son visage se crispe, de la sueur coule sur son front. Une main douce se pose sur son épaule et le secoue doucement. Peu à peu, pendant un instant qui semble interminable, il se calme. Son visage se décrispe, ses mains se posent sur le sol. La fraîcheur de ce dernier le fait trembler de la tête aux pieds. Il ouvre les yeux et regarde la personne qui s’est accroupie à côté de lui. C’est une femme. Elle lui demande, doucement, si tout va bien. Il se met à reculer, pris d’une peur sans égal. La femme le regarde, surprise, sur son visage se lit incompréhension et compassion. Sur le sien on décerne juste de la peur. C’est alors qu’il se lève, et sans un regard pour la femme, il se met à courir. Une nouvelle fois, son manteau se met à le taper à l’assaillir. Les passants s’écartent en le voyant arriver comme une furie. Il court sans savoir où il va. Pourtant arrivé à une intersection, il tourne à droite. Puis à celle d’après il tourne à gauche. Il ne voit rien, ses yeux sont brouillés, il n’entend pas, ses oreilles sont bouchées, il ne sent rien, son odorat est obscurci. Son instinct le guide. Son manteau persiste à taper sur ses mollets la douleur augmente. Bientôt il arrive à une place. Il ralentit et toujours aveuglèment il rentre dans ce grand bâtiment qu’il connaît si bien. Il avance entre les rangées vides et s’agenouille devant l’hôtel. Alors face au Christ, il écarte les bras. Sa vue revient, ses sens reviennent. Il sent le froid des vieilles dalles sous ses genoux. Il sent l’odeur familière de la pierre, du bois. Il monte les yeux au plafond et il voit l’immensité du toit. Alors les larmes se mettent à couler, les bras se mettent à trembler. Pourtant il garde sa position de croix. Alors dans un élan de désespoir puisque tout espoir l’a quitté, il se met à crier.
- Pourquoi m’as-tu fait ça ?
Il renifle. Ses lèvres se mettent à trembler. Quelqu’un entre dans l’église, mais il ne l’entend pas, il est absorbé dans l’admiration de l’immensité du Christ crucifié. Il se remet à crier, il l'accuse.
- Moi qui t'ai tout donné, moi qui ai tout fait pour Toi, comment peux-tu me faire une chose pareille ?
Il tombe en avant, son front s’écrase par terre. La douleur monte, elle le parcourt dans tout son être. Mais il ne se relève pas. Il reste écrasé par terre. Des pas se rapprochent. Il ne bouge pas. De nouveaux ses sens sont obscurcis. Les pas sont tout proches. Comme pour les éloigner, il se met à pleurer un peu plus fort. Mais ces pas n’en n’ont que faire. Et de nouveau, une main douce se pose sur son épaule. Une voix parle, elle est réconfortante. Mais il n’entend pas, il ne voit pas. Alors la femme va se mettre face à lui et lui redresse la tête. Pendant moins d’une demie seconde ils se regardent dans les yeux. Dans un large mouvement de bras il la repousse. Surprise, elle tombe à la renverse. Il se lève et se met à courir dans l’église. Il se dirige vers la petite porte du fond. Sans prêter attention à la jeune femme qui le suit, il monte quatre à quatre les escaliers qui mènent au clocher. Arrivé en haut, il monte sur le rebord face au vide, en bas, les passants ce sont arrêtés et le regardent. Certains crient des choses mais il ne les comprend pas, de toutes façon il ne les écoute pas. Il se remet en position de croix. Ses sens reviennent, il se sent vivant. Le vent lui fouette le visage, comme une punition. Il sourit. La femme arrive haletante derrière lui. Pour la première fois de sa vie, il est le maître. Il tourne la tête et regarde la femme, il lui fait non de la tête. Elle s’arrête d’avancer. A son regard, il comprend qu’il doit se justifier, alors à mi-voix.
- Il nous a abandonnés.
La femme secoue la tête, il ne le voit pas. Il avance son pied dans le vide. Alors en désespoir, elle crie.
- Mais non, Il est avec nous ! Il l’a toujours été ! Jamais il ne nous abandonnera !
Il tourne sa tête en direction de la femme, le pied toujours dans le vide. Leurs yeux se croisent, il ne fléchit pas. Soudain il éclate d’un rire satanique.
- J’ai compris.
La femme ne comprend pas.
- Le sens même de la vie.
Le visage de la jeune femme se crispe. Une multitude de questions lui assaille la tête. Elle regarde l’homme. Ses sourcils se froncent.
- Vous avez compris le sens de la vie ?
Il lui sourit en réponse. Elle tombe à genoux, se prend la tête entre les mains. Alors l’homme toujours souriant, s’avance dans le vide.
[b]
- Pourquoi m’as-tu fait ça ?
Il renifle. Ses lèvres se mettent à trembler. Quelqu’un entre dans l’église, mais il ne l’entend pas, il est absorbé dans l’admiration de l’immensité du Christ crucifié. Il se remet à crier, il l'accuse.
- Moi qui t'ai tout donné, moi qui ai tout fait pour Toi, comment peux-tu me faire une chose pareille ?
Il tombe en avant, son front s’écrase par terre. La douleur monte, elle le parcourt dans tout son être. Mais il ne se relève pas. Il reste écrasé par terre. Des pas se rapprochent. Il ne bouge pas. De nouveaux ses sens sont obscurcis. Les pas sont tout proches. Comme pour les éloigner, il se met à pleurer un peu plus fort. Mais ces pas n’en n’ont que faire. Et de nouveau, une main douce se pose sur son épaule. Une voix parle, elle est réconfortante. Mais il n’entend pas, il ne voit pas. Alors la femme va se mettre face à lui et lui redresse la tête. Pendant moins d’une demie seconde ils se regardent dans les yeux. Dans un large mouvement de bras il la repousse. Surprise, elle tombe à la renverse. Il se lève et se met à courir dans l’église. Il se dirige vers la petite porte du fond. Sans prêter attention à la jeune femme qui le suit, il monte quatre à quatre les escaliers qui mènent au clocher. Arrivé en haut, il monte sur le rebord face au vide, en bas, les passants ce sont arrêtés et le regardent. Certains crient des choses mais il ne les comprend pas, de toutes façon il ne les écoute pas. Il se remet en position de croix. Ses sens reviennent, il se sent vivant. Le vent lui fouette le visage, comme une punition. Il sourit. La femme arrive haletante derrière lui. Pour la première fois de sa vie, il est le maître. Il tourne la tête et regarde la femme, il lui fait non de la tête. Elle s’arrête d’avancer. A son regard, il comprend qu’il doit se justifier, alors à mi-voix.
- Il nous a abandonnés.
La femme secoue la tête, il ne le voit pas. Il avance son pied dans le vide. Alors en désespoir, elle crie.
- Mais non, Il est avec nous ! Il l’a toujours été ! Jamais il ne nous abandonnera !
Il tourne sa tête en direction de la femme, le pied toujours dans le vide. Leurs yeux se croisent, il ne fléchit pas. Soudain il éclate d’un rire satanique.
- J’ai compris.
La femme ne comprend pas.
- Le sens même de la vie.
Le visage de la jeune femme se crispe. Une multitude de questions lui assaille la tête. Elle regarde l’homme. Ses sourcils se froncent.
- Vous avez compris le sens de la vie ?
Il lui sourit en réponse. Elle tombe à genoux, se prend la tête entre les mains. Alors l’homme toujours souriant, s’avance dans le vide.
[b]
Invité- Invité
A propos du texte L'aveugle de Charlie
Je me suis permis de reprendre tout le texte. Les corrections en gras ne se voient pas trop ...
Pas sûre d'avoir tout relevé, et désolée si j'en ai rajouté ! :-) ( des fautes)
Pas sûre d'avoir tout relevé, et désolée si j'en ai rajouté ! :-) ( des fautes)
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Bravo, Iris ! Merci pour Charlie (que je ne connais pas !)
Il suffit maintenant de le prévenir que son texte est corrigé... (modération, si tu veux bien mettre un petit mot sous le texte verrouillé)
Demain ou lundi, je prendrai le temps de vérifier la syntaxe et les erreurs de construction...
< Merci Iris et duscha ppour cet engagement et ce travail.
Mais il n'est pas vraiment certain que cela soit bon de tout mâcher pour un membre qui n'est toujours pas venu se manifester. Ou alors il a été très vexé par cette "première".
Word n'est pas des plus fiables. Le site bonpatron.com est mieux. Mais rien n'est parfait. De là à reprendre la place que socque a laissée...
Nous prévenons le membre Charlie et déverrouillons son texte afin qu'il fasse lui-même un copier-coller de la version corrigée reprise ici même.
Encore merci.
La Modération >
.
Il suffit maintenant de le prévenir que son texte est corrigé... (modération, si tu veux bien mettre un petit mot sous le texte verrouillé)
Demain ou lundi, je prendrai le temps de vérifier la syntaxe et les erreurs de construction...
< Merci Iris et duscha ppour cet engagement et ce travail.
Mais il n'est pas vraiment certain que cela soit bon de tout mâcher pour un membre qui n'est toujours pas venu se manifester. Ou alors il a été très vexé par cette "première".
Word n'est pas des plus fiables. Le site bonpatron.com est mieux. Mais rien n'est parfait. De là à reprendre la place que socque a laissée...
Nous prévenons le membre Charlie et déverrouillons son texte afin qu'il fasse lui-même un copier-coller de la version corrigée reprise ici même.
Encore merci.
La Modération >
.
Invité- Invité
Pour Meilhac à propos de Phalère et autres...
Si tu veux bien, continuons la conversation ici.
Vivre dans un milieu très/trop pragmatique n'est pas facile quand on a l'âme vagabonde.
Il fallait me taire pour ne pas avoir à m'expliquer. Accepter aussi de parler politique, économie, histoire et sport... sciences et nature aussi, les beaux jours.
J'ai tu ce qui leur était inutile et j'ai ajouté des cordes à mes centres d'intérêt.
Maintenant et depuis l'an 2000, date mythique, "ils" savent mais ils restent indifférents à tout ce que je peux oser montrer, pas grand chose pourtant.
Bon, ben je n'aime pas parler de moi... J'en ai trop dit, pas grave, mais tu ne m'y reprendras plus !
Ah, oui ! ma relation avec mes proches a été facilitée par mon silence !Meilhac a écrit:coucou dusha.
...tu es sure que le fait de cacher à ses proches le fait qu'on se passionne pour quelque chose, ça facilite la relation avec eux et elles?
... je ne peux pas m'empêcher de supposer que en n'en parlant pas à tes proches tu te prives et les prives de quelque chose de chouette, j'ai un total respect pour ta manière de faire et de vivre ça.
Vivre dans un milieu très/trop pragmatique n'est pas facile quand on a l'âme vagabonde.
Il fallait me taire pour ne pas avoir à m'expliquer. Accepter aussi de parler politique, économie, histoire et sport... sciences et nature aussi, les beaux jours.
J'ai tu ce qui leur était inutile et j'ai ajouté des cordes à mes centres d'intérêt.
Maintenant et depuis l'an 2000, date mythique, "ils" savent mais ils restent indifférents à tout ce que je peux oser montrer, pas grand chose pourtant.
Bon, ben je n'aime pas parler de moi... J'en ai trop dit, pas grave, mais tu ne m'y reprendras plus !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Je comprends très bien, je ne vois pas pourquoi on s'infligerait ça... au mieux de l'indifférence, de l'incompréhension, au pire des regards qui en disent longs... ou même des réactions démesurément vives. Je vote aussi pour la facilité et la tranquillité. Je ne parle de rien et ça arrange, va très bien à tout le monde.
Et puis, on aura beau dire, c'est quand même se mettre tout nu :0)
Et puis, on aura beau dire, c'est quand même se mettre tout nu :0)
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
D'accord avec la modération... mais un petit coup de pouce... *sourire*
Pas le temps de rectifier la syntaxe, mais je vais continuer à corriger l'orthographe, car il reste des erreurs... Il y en avait tellement !
Pas le temps de rectifier la syntaxe, mais je vais continuer à corriger l'orthographe, car il reste des erreurs... Il y en avait tellement !
Iris a écrit:L’homme marche son long manteau noir lui tape contre les mollets, à intervalles réguliers. Ceci le fait souffrir. Ce manteau qui tape, qui s’acharne. Alors il accélère le pas, les coups se font plus forts, plus tenaces. Il essaie de ne pas y penser, mais cela lui est impossible. A chaque pas, son manteau le tape, l’attaque, il est au bord de la crise de nerfs. Il s’arrête. Les gens autour de lui le contournent. Il aimerait être seul mais pour cela il faudrait qu’il reprenne sa marche. Mais s'il recommence à marcher de son pas long et élancé, son manteau le tapera de nouveau. Il a l’impression de devenir fou. Quelqu’un passe en le bousculant, il vacille, la personne ne s’arrête pas, il tombe à la renverse. On le regarde, il ne réagit pas. Il voit le paysage se mettre à tourner. Ses mains montent à sa tête et la prennent. Le tourbillon commence, il se sent comme pris dans une tornade. La tête dans les mains, couché en boule sur le trottoir, il se met à crier. Son visage se crispe, de la sueur coule sur son front. Une main douce se pose sur son épaule et le secoue doucement. Peu à peu, pendant un instant qui semble interminable, il se calme. Son visage se décrispe, ses mains se posent sur le sol. La fraîcheur de ce dernier le fait trembler de la tête aux pieds. Il ouvre les yeux et regarde la personne qui s’est accroupie à côté de lui. C’est une femme. Elle lui demande, doucement, si tout va bien. Il se met à reculer, pris d’une peur sans égal. La femme le regarde, surprise, sur son visage se lit incompréhension et compassion. Sur le sien on décerne juste de la peur. C’est alors qu’il se lève, et sans un regard pour la femme, il se met à courir. Une nouvelle fois, son manteau se met à le taper à l’assaillir. Les passants s’écartent en le voyant arriver comme une furie. Il court sans savoir où il va. Pourtant arrivé à une intersection, il tourne à droite. Puis à celle d’après il tourne à gauche. Il ne voit rien, ses yeux sont brouillés, il n’entend pas, ses oreilles sont bouchées, il ne sent rien, son odorat est obscurci. Son instinct le guide. Son manteau persiste à taper sur ses mollets la douleur augmente. Bientôt il arrive à une place. Il ralentit et toujours aveuglèment il rentre dans ce grand bâtiment qu’il connaît si bien. Il avance entre les rangées vides et s’agenouille devant l’hôtel. Alors face au Christ, il écarte les bras. Sa vue revient, ses sens reviennent. Il sent le froid des vieilles dalles sous ses genoux. Il sent l’odeur familière de la pierre, du bois. Il monte les yeux au plafond et il voit l’immensité du toit. Alors les larmes se mettent à couler, les bras se mettent à trembler. Pourtant il garde sa position de croix. Alors dans un élan de désespoir puisque tout espoir l’a quitté, il se met à crier.
- Pourquoi m’as-tu fait ça ?
Il renifle. Ses lèvres se mettent à trembler. Quelqu’un entre dans l’église, mais il ne l’entend pas, il est absorbé dans l’admiration de l’immensité du Christ crucifié. Il se remet à crier, il l'accuse.
- Moi qui t'ai tout donné, moi qui ai tout fait pour Toi, comment peux-tu me faire une chose pareille ?
Il tombe en avant, son front s’écrase par terre. La douleur monte, elle le parcourt dans tout son être. Mais il ne se relève pas. Il reste écrasé par terre. Des pas se rapprochent. Il ne bouge pas. De nouveaux ses sens sont obscurcis. Les pas sont tout proches. Comme pour les éloigner, il se met à pleurer un peu plus fort. Mais ces pas n’en n’ont que faire. Et de nouveau, une main douce se pose sur son épaule. Une voix parle, elle est réconfortante. Mais il n’entend pas, il ne voit pas. Alors la femme va se mettre face à lui et lui redresse la tête. Pendant moins d’une demi seconde ils se regardent dans les yeux. Dans un large mouvement de bras il la repousse. Surprise, elle tombe à la renverse. Il se lève et se met à courir dans l’église. Il se dirige vers la petite porte du fond. Sans prêter attention à la jeune femme qui le suit, il monte quatre à quatre les escaliers qui mènent au clocher. Arrivé en haut, il monte sur le rebord face au vide, en bas, les passants se sont arrêtés et le regardent. Certains crient des choses mais il ne les comprend pas, de toute façon il ne les écoute pas. Il se remet en position de croix. Ses sens reviennent, il se sent vivant. Le vent lui fouette le visage, comme une punition. Il sourit. La femme arrive haletante derrière lui. Pour la première fois de sa vie, il est le maître. Il tourne la tête et regarde la femme, il lui fait non de la tête. Elle s’arrête d’avancer. A son regard, il comprend qu’il doit se justifier, alors à mi-voix.
- Il nous a abandonnés.
La femme secoue la tête, il ne le voit pas. Il avance son pied dans le vide. Alors en désespoir, elle crie.
- Mais non, Il est avec nous ! Il l’a toujours été ! Jamais il ne nous abandonnera !
Il tourne sa tête en direction de la femme, le pied toujours dans le vide. Leurs yeux se croisent, il ne fléchit pas. Soudain il éclate d’un rire satanique.
- J’ai compris.
La femme ne comprend pas.
- Le sens même de la vie.
Le visage de la jeune femme se crispe. Une multitude de questions lui assaille la tête. Elle regarde l’homme. Ses sourcils se froncent.
- Vous avez compris le sens de la vie ?
Il lui sourit en réponse. Elle tombe à genoux, se prend la tête entre les mains. Alors l’homme toujours souriant, s’avance dans le vide.
Invité- Invité
Page 3 sur 22 • 1, 2, 3, 4 ... 12 ... 22
Sujets similaires
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Pour les demandes à la Modération : modifications, catalogue VOS ÉCRITS, c'est ici !
» Pour les demandes à la Modération : modifications, catalogue VOS ECRITS, c'est ici
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Pour les demandes à la Modération : modifications, catalogue VOS ÉCRITS, c'est ici !
» Pour les demandes à la Modération : modifications, catalogue VOS ECRITS, c'est ici
» Discussions autour de nos textes
Page 3 sur 22
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum