Vos lectures

Cette page peut être intéressante sur le sujet.
Je recommanderais cependant d'éviter l'adaptation cinématographique éponyme, très mauvaise à mon goût !

Kash Prex a écrit:La plainte pour plagiat aurait été refusée, mais je ne trouve rien de 100% fiable, et aucune information précise. Si Yali passe par ici et qu'il peut nous en dire plus, je suis preneur !

Tout ce que je peux te dire, c'est ce que raconte le milieu littéraire parisien, Chimo serait une invention. Une pure fiction crée par deux directeurs de collection(un couple) qui ont sauvé en leur temps leur maison : Plon. Et qui auraient puisé ici et là, romans, reportages, témoignages pour construire les textes. Une chose est certaine, nul n'a jamais vu Chimo.
Est-ce vrai pour les textes ? Je n'en sais rien, mais l'histoire des maisons d'édition s'émaillent de prêtes-noms plus ou moins talentueux.

Septembre a écrit:Cette page peut être intéressante sur le sujet.
Je recommanderais cependant d'éviter l'adaptation cinématographique éponyme, très mauvaise à mon goût !

Merci Septembre, j'avais oublié leurs noms, Olivier Orban et son épouse.
Mais…

Yali a écrit:

Kash Prex a écrit:La plainte pour plagiat aurait été refusée, mais je ne trouve rien de 100% fiable, et aucune information précise. Si Yali passe par ici et qu'il peut nous en dire plus, je suis preneur !

Tout ce que je peux te dire, c'est ce que raconte le milieu littéraire parisien, Chimo serait une invention. Une pure fiction crée par deux directeurs de collection(un couple) qui ont sauvé en leur temps leur maison : Plon. Et qui auraient puisé ici et là, romans, reportages, témoignages pour construire les textes. Une chose est certaine, nul n'a jamais vu Chimo.
Est-ce vrai pour les textes ? Je n'en sais rien, mais l'histoire des maisons d'édition s'émaillent de prêtes-noms plus ou moins talentueux.

Je suis bien d'accord, c'est un beau coup médiatique à n'en pas douter. Après, je trouve un certain charme aux impostures, aux (faux) mystères littéraires...

Septembre a écrit: je trouve un certain charme aux impostures, aux (faux) mystères littéraires...

Moi aussi. Le plus fumant à ma connaissance, c'était quand même Romain Gary et Emile Ajar.

Je suis en train de lire : L'art d'avoir toujours raison d'Arthur Schopenhauer

Voilà, on s'en fout hein ?

Septembre a écrit:

Yali a écrit:

Kash Prex a écrit:La plainte pour plagiat aurait été refusée, mais je ne trouve rien de 100% fiable, et aucune information précise. Si Yali passe par ici et qu'il peut nous en dire plus, je suis preneur !

Tout ce que je peux te dire, c'est ce que raconte le milieu littéraire parisien, Chimo serait une invention. Une pure fiction crée par deux directeurs de collection(un couple) qui ont sauvé en leur temps leur maison : Plon. Et qui auraient puisé ici et là, romans, reportages, témoignages pour construire les textes. Une chose est certaine, nul n'a jamais vu Chimo.
Est-ce vrai pour les textes ? Je n'en sais rien, mais l'histoire des maisons d'édition s'émaillent de prêtes-noms plus ou moins talentueux.

Je suis bien d'accord, c'est un beau coup médiatique à n'en pas douter. Après, je trouve un certain charme aux impostures, aux (faux) mystères littéraires...

En tout cas, même si c'est une invention, il faut un sacré talent pour créer un narrateur avec autant de réalisme. Et une empathie incroyable !

mentor a écrit:

Septembre a écrit: je trouve un certain charme aux impostures, aux (faux) mystères littéraires...

Moi aussi. Le plus fumant à ma connaissance, c'était quand même Romain Gary et Emile Ajar.

?

sinon je suis en train de lire Fragments de Marilyn Monroe
Quelques poèmes en vers libres, des ébauches d'autobiographies, etc. Elle avait un style qui me plait beaucoup.
par contre quel calvaire pour la traduire ! les éditeurs en ont passé du temps à comprendre certaines phrases.
Une lecture assez plaisante si on veut un bouquin à ouvrir de temps en temps (tout lire d'un coup n'est peut-être pas la meilleure chose à faire pour lire un recueil de poème, selon moi)
Après je sais pas si le recueil vaut ce qu'il vaut.

humpf a écrit:

mentor a écrit:

Septembre a écrit: je trouve un certain charme aux impostures, aux (faux) mystères littéraires...

Moi aussi. Le plus fumant à ma connaissance, c'était quand même Romain Gary et Emile Ajar.

?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Gary
dérouler jusqu'à "L'affaire Emile Ajar".

Polixène a écrit:

bertrand-môgendre a écrit:Parce que très tôt la création prend tout son sens, j'ai un petit plaisir de lecture à divulguer sans raison garder.
Former des enfants lecteurs et producteurs de poèmes.
Groupe de recherche d'Ecouen, Hachette éducation.

Mais que vois-je? ne serait-ce pas une publication d'un groupe du GFEN (groupe français d'education nouvelle) que tu cites là?
Et ça me fait grand plaisir, car vois-tu, ces recherches en pédagogie fondamentale-, mais dans d'autres groupes du sud-ouest-, c'est un quart de ma vie , mine de rien...(outche! le coup de vieux)

Il va falloir que l'on se rencontre pour en parler.

bertrand-môgendre a écrit:Le seigneur arrive de Gonzalo Torrente Ballester : Gros morceau de choix. Un genre saga d'où suinte parfois quelques relents du Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez.

Avec la suite, Pâques Amères l'auteur installe peu à peu le malaise de la situation politique espagnole. C'est très prenant, surtout pour moi qui suis à la recherche de la compréhension de cette histoire. Même si Ballester Torrente Gonzalo reste un auteur de roman, il se distingue par une écriture précise, très bien documentée. Un excellent écrivain, à mon sens.

Fini hier Just Kids de Patti Smith, un grand merci à Croisic et Janis pour en avoir parlé ici, c'est un livre incroyable... !

AliceAlasmartise. a écrit:Fini hier Just Kids de Patti Smith, un grand merci à Croisic et Janis pour en avoir parlé ici, c'est un livre incroyable... !

Thank's to est-terre

comme quoi ! :-)

Proposition de titre : Des livres et vous.

Dans le cadre de mon projet personnel, intitulé "lire Proust avant d'être diplômée", j'en suis à Sodome et Gomorrhe : quelle synchronisation avec l'actualité ! Difficile d'écrire des choses face à de telles lectures.

Je lis Proust aussi, j'ai vraiment hâte d'être à Sodome et Gomorrhe ! Déjà que les lesbiennes sont assez lynchées dans le premier...

Je viens de commencer "Une fille, qui danse" de Julian Barnes et je suis emballée.

Noté. C'est un des auteurs anglais actuels que j'apprécie, doué et assez inattendu, par exemple Love etc. (en dépit du titre)

J'ai pas envie de le finir... je le lis lentement à haute voix (j'aime bien lire comme si quelqu'un m'écoutait, comme si je faisais une lecture publique)... je le mâche comme un chewing-gum dans le train, dans le bus, à la maison (partout), bon je lis dans ma barbe (expression), je ne déclame pas, je lis pour moi... je souris, souvent, je sens des regards... je reviens en arrière pour remettre un personnage à sa place (non mais, qui c'est la lectrice !) et je repars... je sens comme un compagnonnage qui s'ouvre à moi...

William Blake 'in the text", aussi "trippant" que du Shakespeare "in the text",
parce que je ne suis vraiment pas sûre de finir "Belle du Seigneur" (éprouvant tout de même, besoin de clapet d'aération!)

Blake oui.
Shakespeare non.
A. Cohen encore moins.
Et Belle du Seigneur pas du tout.

Je viens de terminer "Le Mineur" de Natsumé Sôséki.
Suis époustouflée !

Quelle modernité !

Kilis a écrit:Je viens de terminer "Le Mineur" de Natsumé Sôséki.
Suis époustouflée !

Quelle modernité !

;-)

je viens de terminer : "Une fille qui danse" de Julian Barnes et j'ai aimé... je n'avais pas envie de le finir... plus j'avançais dans la lecture et plus je redoutais la dernière page, alors j'ai ralenti, je revenais en arrière, une ou deux pages, pour resituer l'action, les personnages... le livre est composé de deux chapitres. A la fin du premier, la perplexité dominait et puis j'ai entamé le second et là tout change, le lecteur entre dans l'intimité du personnage principal... je m'arrête là. Beau moment de lecture.

là je viens d'acheter "Ma vie et autres trahisons" de Roland Jaccard, pas encore commencé... ce matin, dans le bus et le train, je compte bien le faire.

Fabienne Verdier est La passagère du silence.
Réservé à ceux qui veulent découvrir un peu de la Chine des années 1980 vue par une artiste occidentale.

Pascal-Claude Perrault a écrit:Je suis en train de lire : L'art d'avoir toujours raison d'Arthur Schopenhauer

Voilà, on s'en fout hein ?

noooonn, on s'en fout pas, enfin pas moi !! t'en as pensé quoi ?! ça m'intéresse.

(et sorry de réagir si tard, je ne vois ton post que maintenant, pas passée par ici avant)

Kilis a écrit:Je viens de terminer "Le Mineur" de Natsumé Sôséki.
Suis époustouflée !
Quelle modernité !

je note ! j'ai confiance dans tes avis :-)

j'ai commandé le dernier Tom Wolfe, BLOODY MIAMI. Je suis allée le prendre tout à l'heure à la librairie.
Il est là, posé sur le bureau. Je l'ai pesé, caressé, ouvert en laissant les pages tourner entre mes mains, l'odeur du papier. Je le regarde, il m'attend. J'attendrai quelques jours...

J'ai récemment dévoré "Ravage" de Barjavel. Livre extraordinaire d'une société moderne qui s’effondre. Histoire malheureusement d'actualité... Avant cela, j'avais lu "1984", un peu dans la même thématique. J'ai beaucoup aimé mais allez savoir pourquoi je ne suis pas allé au bout. Comme j'adore le cinéma, j'ai englouti l'autobiographie de Charlie Chaplin (pas trop mal écrite mais présentant surtout une histoire passionnante), l'autobiographie de Buster Keaton (intéressante mais vraiment moins bien écrite, insistant davantage sur la période du music-hall), l'autobiographie de J.-C. Brialy (très touchante), la biographie de Georges Méliès par sa petite fille (passionnant... Désolé je me répète). J'ai l'impression que j'ai un faible pour les autobiographies car elle retrace des périodes de l'histoire...

Dans la très grande littérature, j'ai adoré le 1er tome des Rougon-Macquart de Zola. Le 1er (mythique) paragraphe du bouquin décrit un endroit d'Aix-en-Provence qui est à 5 minutes de chez mon oncle (maintenant traversé par une route). Zola décrit l'âme humaine (et en particulier sa noirceur) avec une force incroyable, certains paragraphes resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Ce qui m'a le plus étonné chez Zola, c'est la simplicité du texte, comme s'il s'agissait d'un très bon article de journal. Je n'ai pas encore tout lu (en fait, je me suis endormi devant les longues descriptions du "Ventre de Paris") mais je compte bien reprendre bientôt.

Sinon j'ai lu plein d'autres choses mais il faut que j'aille me coucher. La prochaine fois !

Lu il y a qques temps (mais je vais le relire) : "les âmes grises" de Philippe Claudel. Un livre magnifique que je conseille vivement (mais très triste).

Un bon livre, oui.
Le film qui en a été tiré est, autant que je puisse me souvenir, fidèle au récit, lent, triste et très difficile par endroits...

Je conseille également la version audio lue avec un immense talent par Lionel Epaillard (CdL éditions). Je l’écoute en ce moment quand je conduis et je suis parfois obligé de l’interrompre (la vue se brouille. Ce n’est pas le top pour conduire :-)).
Je n’ai pas vu le film (dommage… Mais je n’ai pas envie de faire monter les actions de Kleenex :-).

A lire "les rois du rock" de thierry pelletier. Ambiance punk-rock, une langue riche, vivante et rapeuse. Editions libertalia.

Les livres qui me sont tombés des mains :
- L'homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura : certes bien écrit mais ennuyeux (Quatrième de couverture : La puissance destructrice du mensonge En 2004, à la mort de sa femme, Iván, écrivain débutant et responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui se promenait sur la plage avec deux lévriers barzoï. Après quelques conversations, " l'homme qui aimait les chiens " lui fait des confidences sur l'assassin de Trotski, Ramón Mercader, qu'il semble connaître intimement. Grâce à ces confidences, Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovich Bronstein ...).
- Le livre de la grammaire intérieure de David Grossman : je n'arrive pas à rentrer dedans malgré de la persévérance. Le récit ne décolle pas (le lecteur non plus). (Aharon a douze ans , il habite à Jérusalem , le roman se déroule jusqu'à son quatorzième anniversaire de 1965 à 1967 . C'est un enfant solitaire qui ne veut pas grandir , qui refuse le monde des adultes et ' leur grammaire ' c'est-à-dire leurs règles , il se réfugie dans un monde imaginaire , sa grammaire intérieure. Aharon passe du statut d'enfant à celui d'adolescent un peu en retard par rapport à ses copains , il souffre de la situation car tous ses amis ont une petite amie et ils ne se comprennent plus mutuellement.)
- Démon de Thierry Hesse : à qui vais-je pouvoir l'offrir pour m'en débarrasser ? :-))

De David Grossman  je n'ai lu que "Femme fuyant l'annonce" que j'ai beaucoup aimé autant pour son côté humain  que documentaire. J'y ai découvert ce que pouvait représenter de tourments pour une femme, une mère, de vivre dans un pays en guerre. 
Je cherche un autre bouquin du même auteur. Si j'en crois ton comm Luluberlu je ferais bien d'éviter "Le livre de la grammaire intérieure" !

Arielle a écrit:De David Grossman  je n'ai lu que "Femme fuyant l'annonce" que j'ai beaucoup aimé autant pour son côté humain  que documentaire. J'y ai découvert ce que pouvait représenter de tourments pour une femme, une mère, de vivre dans un pays en guerre. 
Je cherche un autre bouquin du même auteur. Si j'en crois ton comm Luluberlu je ferais bien d'éviter "Le livre de la grammaire intérieure" !

Attention, ce n'est qu'un point de vue personnel.
Paul Eluard disait "Plutôt que d'être inspiré, le poète est celui qui inspire". C'est valable pour le roman également. Ce n'est pas parce qu'un livre m'est tombé des mains qu'il va tomber des vôtres :-). Prenez-le à la bibliothèque. Je me suis arrêté à la page 198 tout de même. Et puis, il y a des moments pour lire certains livres. Ce n'était peut-être pas le bon. Je reprendrai ma lecture un de ces jours (j'ai laissé le marque page). Il est stocké dans la pile des livres appelée "en attente de retour en grâce". :-)

Polixène a écrit:

Et puisque je suis venue sur ce fil, j'en profite pour dire aussi grand bien du tout dernier Carole Martinez:  " Du domaine des murmures". A peine acheté, aussitôt avalé, j'ai été aspirée.
Je n'en ferai pas la "critique", mais si certains d'entre vous ont lu aussi son premier, "Le coeur cousu", on pourra échanger nos vécus de lecteurs.

Autant j'ai adoré le coeur cousu en dépit de son titre pas franchement alléchant, autant j'ai eu du mal à terminer Du domaine de murmures que j'ai trouvé beaucoup plus conventionnel. A mon avis, après le succès du Coeur cousu, son éditeur a dû lui demander de remettre ça très vite et elle a sorti de ses tiroirs un livre écrit bien avant : je n'ai pas retrouvé le côté libre et baroque de son inspiration et pourtant le thème s'y serait prêté...

pendant mes voyages nocturnes, je délaisse Bloody Miami pour Paranoïa de Zykë...