Exo : mettons nos ego de côté.
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Exo : mettons nos ego de côté.
< Modération (Krystelle) : fil verrouillé pour plus de clarté. Voir l'autre fil, même titre >
Faut d'abord que j'explique, en cinq mots : mettons nos ego de côté.
Pour ça c'est fait.
Pour le reste et pour la petite histoire, c'est une idée de Kill, qui, entre deux métros, viens de me joindre pour me proposer de relancer la chose.
Je m'exécute, docile.
Les règles :
Ici le jeu consiste en partant des contraintes, non pas seulement à poursuivre le texte mais bien à poursuivre en modifiant à sa guise, le texte précédent, aucune limite à la réécriture mais ajouter un peu.
Les contraintes :
1- genre : autofiction à suspense
2- thème général : Il doit y avoir une situation particulière et intrigante, quelque chose de l’ordre de l’énigme qui devrait débuter de manière anodine mais qui va s’amplifiant.
3- personnage principal : le ou la narratrice = « je ». Deux ou trois personnages de second plan mais récurrents, un animal. D’autres personnages de moindre importance.
4- « ton » privilégié : intime, emploi d’un langage quotidien. Monologue intérieur du personnage principal par rapport aux évènements qu’il vit. Et aussi des dialogues.
5- emploi du je.
j'ouvre la partie comme en son temps :
Voici :
Faut d'abord que j'explique, en cinq mots : mettons nos ego de côté.
Pour ça c'est fait.
Pour le reste et pour la petite histoire, c'est une idée de Kill, qui, entre deux métros, viens de me joindre pour me proposer de relancer la chose.
Je m'exécute, docile.
Les règles :
Ici le jeu consiste en partant des contraintes, non pas seulement à poursuivre le texte mais bien à poursuivre en modifiant à sa guise, le texte précédent, aucune limite à la réécriture mais ajouter un peu.
Les contraintes :
1- genre : autofiction à suspense
2- thème général : Il doit y avoir une situation particulière et intrigante, quelque chose de l’ordre de l’énigme qui devrait débuter de manière anodine mais qui va s’amplifiant.
3- personnage principal : le ou la narratrice = « je ». Deux ou trois personnages de second plan mais récurrents, un animal. D’autres personnages de moindre importance.
4- « ton » privilégié : intime, emploi d’un langage quotidien. Monologue intérieur du personnage principal par rapport aux évènements qu’il vit. Et aussi des dialogues.
5- emploi du je.
j'ouvre la partie comme en son temps :
Voici :
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
Chat, peau, claque et callypige du lendemain.
……Gueule de bois, mon cul. M’étonnerait qu’un bois genre peuplier, boulot, cèdre du Liban ou de n’importe où ailleurs, d’ailleurs, ça ait mal au crâne comme ça. M’étonnerait que… merde qui c’est celle-là ?
……Avec difficulté je me redresse, m’assieds, cherche à tâtons un bout de drap pour recouvrir une nudité devenue soudain gênante, cherche aussi quelques souvenirs histoire de me mettre sur la voie. N’importe mais quelque chose qui me raconte ce corps endormi, allongé à mes côtés.
……Putain de mal de crâne.
……Voyons.
……Sauf que je vois rien, si ce n’est que je suis pas peu fier, non parce que, faut bien l’avouer, elle est sacrément bien balancée la sommeilleuse.
……Je me couvre, de fait, la découvre donc.
……Mais de souvenirs, niet, ouallou, que dalle…
……Pourtant…
……Pourtant c’est pas le genre de corps qu’on oublie, sans parler que sur ledit corps : des épaules aux fesses, court un tatouage, un dans le genre estampe japonaise revisité sauce virtuose de l’aiguille à encrer les chairs : Kama-sutra.
……Enfin, lorsque je dis « Kama-sutra » c’est façon de parler, parce que, s’il y a bien dans le creux d’une chute de reins, un couple qui fait l’amour, il y a aussi tout autour une foule de personnages qui mate l’air ravi et… oui, c’est bien ça : un chat.
……Un chat qui, posé sur le galbe d’une fesse, d’une patte, se frise les moustaches.
……Un qui tourne le dos à la scène
……Un qui me regarde, obscène.
……Machinalement, à voix basse j’appelle le mien.
……« Zia » je dis, « Zia » je répète.
……Mais rien.
……Et pour cause, je le réalise, je suis pas chez moi : jamais vu cet endroit-là.
……Réfléchir…
……Se lever, faire le tour du lit histoire de voir si le ramage de la sommeilleuse se rapporte au plumage : lire son visage.
……Bordel, t’es belle toi !
……« Et belle, c’est rien de le dire. »
……« C’est rien de le dire » répète le chat.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
Le texte de suite, il est prêt, il avait déjà été posté, en son temps.
J’ouvrirai un fil exo 2, d’ici à ce soir.
Je prends donc la suite.
Maintenant, ce que nous vous proposons, c’est d’ouvrir une liste de participants.
Posez vos noms ici.
Chacun notre tour, nous complèterons le texte, le modifierons (si nous le sentons, en fonction de notre inspiration, en fonction des commentaires aussi), histoire de créer une histoire ensemble.
pas plus de 5 jours, pour les suites (tant pis si elle ne sont pas longues) pour que l’exo prenne un rythme de croisière.
PS : à l’époque, je n’avais pas retouché le texte de yali avant de prendre la suite, j’avais plutôt essayé de coller au style…
Là, je finis de regarder le dernier des frères cohen en dvd, et je vais te le bousculer.
Si quelques uns pouvaient faire une ou deux critiques entre-temps, ça me permettrait de les intégrer.
La liste est ouverte
J’ouvrirai un fil exo 2, d’ici à ce soir.
Je prends donc la suite.
Maintenant, ce que nous vous proposons, c’est d’ouvrir une liste de participants.
Posez vos noms ici.
Chacun notre tour, nous complèterons le texte, le modifierons (si nous le sentons, en fonction de notre inspiration, en fonction des commentaires aussi), histoire de créer une histoire ensemble.
pas plus de 5 jours, pour les suites (tant pis si elle ne sont pas longues) pour que l’exo prenne un rythme de croisière.
PS : à l’époque, je n’avais pas retouché le texte de yali avant de prendre la suite, j’avais plutôt essayé de coller au style…
Là, je finis de regarder le dernier des frères cohen en dvd, et je vais te le bousculer.
Si quelques uns pouvaient faire une ou deux critiques entre-temps, ça me permettrait de les intégrer.
La liste est ouverte
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
Chaud crosutipatate.
J'ai pas tout très bien compris : faut allonger le texte ET le modifier à sa sauce ?
OK, partant, et même par temps de pluie.
Je suis Kill ?
J'ai pas tout très bien compris : faut allonger le texte ET le modifier à sa sauce ?
OK, partant, et même par temps de pluie.
Je suis Kill ?
Chat, peau, claque et callypige que dalle
Ca me dit bien, ce genre d'exo !
J'avais déjà modifié le texte (pas beaucoup) avant que Kill dise que le suivant était prêt, je le garde sous le coude , si ça collait avec la suite ?
Heu, je me trompe ou c'est une habitude de vous réveiller stone avec une inconnue à côté ?^^^
J'aime bien l'idée du tatouage cinérama ! Cricri la tatouée... J'aurais bien vu un serpent plutôt qu'un chat.
J'avais déjà modifié le texte (pas beaucoup) avant que Kill dise que le suivant était prêt, je le garde sous le coude , si ça collait avec la suite ?
Heu, je me trompe ou c'est une habitude de vous réveiller stone avec une inconnue à côté ?^^^
J'aime bien l'idée du tatouage cinérama ! Cricri la tatouée... J'aurais bien vu un serpent plutôt qu'un chat.
Invité- Invité
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
Faut modifier le premier jet, tout ce qui vous plaît pas vous le remplacez mais vous ajoutez une suite ( une phrase suffit, bien d'avantage si vous en avez envie), et, tout ce qui ne plaît pas au suivant, ben tout pareil pour lui.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
ok
puisqu'au moins deux sont chauds, je ne fais pas trainer... j'envoie ma suite, sans modif du texte initial
liste provisoire:
yali
kill
coline (honneur aux dames)
kazar
la liste est ouverte
on attend les autres
puisqu'au moins deux sont chauds, je ne fais pas trainer... j'envoie ma suite, sans modif du texte initial
liste provisoire:
yali
kill
coline (honneur aux dames)
kazar
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on attend les autres
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
Chat, peau, claque et callypige du lendemain.
Gueule de bois, mon cul. M’étonnerait qu’un bois genre peuplier, boulot, cèdre du Liban ou de n’importe où ailleurs, d’ailleurs, ça ait mal au crâne comme ça. M’étonnerait que… merde qui c’est celle-là ?
Avec difficulté je me redresse, m’assieds, cherche à tâtons un bout de drap pour recouvrir une nudité devenue soudain gênante, cherche aussi quelques souvenirs histoire de me mettre sur la voie. N’importe mais quelque chose qui me raconte ce corps endormi, allongé à mes côtés.
Putain de mal de crâne.
Voyons.
Sauf que je vois rien, si ce n’est que je suis pas peu fier, non parce que, faut bien l’avouer, elle est sacrément bien balancée la sommeilleuse.
Je me couvre, de fait, la découvre donc.
Mais de souvenirs, niet, ouallou, que dalle…
Pourtant…
Pourtant c’est pas le genre de corps qu’on oublie, sans parler que sur ledit corps : des épaules aux fesses, court un tatouage, un dans le genre estampe japonaise revisité sauce virtuose de l’aiguille à encrer les chairs : Kama-sutra.
Enfin, lorsque je dis « Kama-sutra » c’est façon de parler, parce que, s’il y a bien dans le creux d’une chute de reins, un couple qui fait l’amour, il y a aussi tout autour une foule de personnages qui mate l’air ravi et… oui, c’est bien ça : un chat.
Un chat qui, posé sur le galbe d’une fesse, d’une patte, se frise les moustaches.
Un qui tourne le dos à la scène
Un qui me regarde, obscène.
Machinalement, à voix basse j’appelle le mien.
Zia » je dis, « Zia » je répète.
Mais rien.
Et pour cause, je le réalise, je suis pas chez moi : jamais vu cet endroit-là.
Réfléchir…
Se lever, faire le tour du lit histoire de voir si le ramage de la sommeilleuse se rapporte au plumage : lire son visage.
Bordel, t’es belle toi !
Et belle, c’est rien de le dire. »
C’est rien de le dire » répète le chat.
Je l’ignore, et lève les yeux pour qu’il comprenne que je me fous de ses remarques. J’ai les paupières ginifusées sans tonic. Le plafond danse, mais comme il est blanc, ça n’a rien de bouleversant.
« Et c’est qui Zia ? »
Le fait qu’il prononce le nom de ma chatte me fout les boules.
« Je t’interdis de parler d’elle. »
« Jaloux ? » miaule t-il avec son sourire en vol d’oiseau à l’envers.
Je préfère faire la sourde oreille. Le silence s’installe, à peine dérangé par un murmure de coton sur peau soyeuse.
« Bonjour. »
La voix est différente, douce et claire, à peine voilée de nuit, une « kleine mörgen musik », une berceuse qui me caresse l’émotion.
« On les avait déjà sifflées mes fesses, mais c’est la première fois qu’on leur parle. »
Gêne…
Je réponds comme un idiot :
« Je parlais au chat »
« De mieux en mieux ». Elle sourit.
« Non ! non, c’est pas… » je ne sais pas comment finir ma phrase, je fais un blocage sur les justifications.
« Quel chat ? » elle demande.
la situation est ridicule.
Mais je gère, habitude, karma.
« le chat du tatouage »
« Quel tatouage ? »
Tout en parlant, elle se lève, traverse la chambre
nue.
J’ai la tête dans le cul, le sien. Je note que sa fesse droite est plus jolie que l’autre, de très peu. Je note aussi qu’elle n’a plus de tatouage.
Rien…
Elle tire les rideaux. Quelqu’un a collé sur la baie vitrée un poster de paysage exotique : palmiers, plage et lagon bleu.
Putain…
C’est pas un poster.
Je suis sur le cul.
C’est le paradis, en vrai.
« On va prendre un petit déjeuner ? » elle me dit.
Pas plus loin qu’un peu plus tard, on se retrouve assis en terrasse. On vient de passer au buffet. Nos assiettes sont pleines de fruits, d’œufs, de saucisses grasses. Dans les tasses, le café fume, et moi aussi, comme un pompier. Nos voisins touristes grimacent, ils ont raison, mais je m’en fous. Le jus d’orange n’est pas frais pressé, des hauts-parleurs distillent une musique d’ascenseur locale qui rythme la cadence des serveuses autoctoons dodues, aigries et rayonnantes. Tout est vert, bleu, jaune, avec des touches écarlates éparses. Au loin, de gros nuages éclaboussent de noir le ciel azur et, le surf blanc grogne sur la barrière de corail.
On me sert des clichés avec mes œufs brouillés et j’adore ça.
J’ai encore la gueule de bois mais avec un cœur de miel et j’entends de joyeuses abeilles chanter.
Elle est face à moi, silencieuse, le menton disposé dans la paume de la main entre ses doigts repliés ; sous sa bouche une teinte un peu plus sombre que la peau donne à l’ourlet de ses lèvres une grâce profonde ; ses yeux sont juste assez creusés pour s’ombrer sans fard.
Je plonge les yeux dans son décolleté, qui n’en est pas vraiment un, et qui n’en est que plus émouvant : Le relâchement d’un vêtement trop porté, trop souvent tendu par une poitrine faite pour moi, avec des boutons inutiles, d’autant plus sexy qu’ils ne sont que décoratifs. A chacun de ses gestes, j’entends presque le tissu cacher sa joie.
J’aperçois le chat du tatouage, plus loin, planqué dans des palmiers nains, qui m’observe.
Qu’est-ce qu’il fout là ?
Il fait un mouvement.
Si je n’étais pas calé en anatomie féline, je jurerais qu’il pointe son pouce en l’air, comme pour dire, complice : « génial ».
Gueule de bois, mon cul. M’étonnerait qu’un bois genre peuplier, boulot, cèdre du Liban ou de n’importe où ailleurs, d’ailleurs, ça ait mal au crâne comme ça. M’étonnerait que… merde qui c’est celle-là ?
Avec difficulté je me redresse, m’assieds, cherche à tâtons un bout de drap pour recouvrir une nudité devenue soudain gênante, cherche aussi quelques souvenirs histoire de me mettre sur la voie. N’importe mais quelque chose qui me raconte ce corps endormi, allongé à mes côtés.
Putain de mal de crâne.
Voyons.
Sauf que je vois rien, si ce n’est que je suis pas peu fier, non parce que, faut bien l’avouer, elle est sacrément bien balancée la sommeilleuse.
Je me couvre, de fait, la découvre donc.
Mais de souvenirs, niet, ouallou, que dalle…
Pourtant…
Pourtant c’est pas le genre de corps qu’on oublie, sans parler que sur ledit corps : des épaules aux fesses, court un tatouage, un dans le genre estampe japonaise revisité sauce virtuose de l’aiguille à encrer les chairs : Kama-sutra.
Enfin, lorsque je dis « Kama-sutra » c’est façon de parler, parce que, s’il y a bien dans le creux d’une chute de reins, un couple qui fait l’amour, il y a aussi tout autour une foule de personnages qui mate l’air ravi et… oui, c’est bien ça : un chat.
Un chat qui, posé sur le galbe d’une fesse, d’une patte, se frise les moustaches.
Un qui tourne le dos à la scène
Un qui me regarde, obscène.
Machinalement, à voix basse j’appelle le mien.
Zia » je dis, « Zia » je répète.
Mais rien.
Et pour cause, je le réalise, je suis pas chez moi : jamais vu cet endroit-là.
Réfléchir…
Se lever, faire le tour du lit histoire de voir si le ramage de la sommeilleuse se rapporte au plumage : lire son visage.
Bordel, t’es belle toi !
Et belle, c’est rien de le dire. »
C’est rien de le dire » répète le chat.
Je l’ignore, et lève les yeux pour qu’il comprenne que je me fous de ses remarques. J’ai les paupières ginifusées sans tonic. Le plafond danse, mais comme il est blanc, ça n’a rien de bouleversant.
« Et c’est qui Zia ? »
Le fait qu’il prononce le nom de ma chatte me fout les boules.
« Je t’interdis de parler d’elle. »
« Jaloux ? » miaule t-il avec son sourire en vol d’oiseau à l’envers.
Je préfère faire la sourde oreille. Le silence s’installe, à peine dérangé par un murmure de coton sur peau soyeuse.
« Bonjour. »
La voix est différente, douce et claire, à peine voilée de nuit, une « kleine mörgen musik », une berceuse qui me caresse l’émotion.
« On les avait déjà sifflées mes fesses, mais c’est la première fois qu’on leur parle. »
Gêne…
Je réponds comme un idiot :
« Je parlais au chat »
« De mieux en mieux ». Elle sourit.
« Non ! non, c’est pas… » je ne sais pas comment finir ma phrase, je fais un blocage sur les justifications.
« Quel chat ? » elle demande.
la situation est ridicule.
Mais je gère, habitude, karma.
« le chat du tatouage »
« Quel tatouage ? »
Tout en parlant, elle se lève, traverse la chambre
nue.
J’ai la tête dans le cul, le sien. Je note que sa fesse droite est plus jolie que l’autre, de très peu. Je note aussi qu’elle n’a plus de tatouage.
Rien…
Elle tire les rideaux. Quelqu’un a collé sur la baie vitrée un poster de paysage exotique : palmiers, plage et lagon bleu.
Putain…
C’est pas un poster.
Je suis sur le cul.
C’est le paradis, en vrai.
« On va prendre un petit déjeuner ? » elle me dit.
Pas plus loin qu’un peu plus tard, on se retrouve assis en terrasse. On vient de passer au buffet. Nos assiettes sont pleines de fruits, d’œufs, de saucisses grasses. Dans les tasses, le café fume, et moi aussi, comme un pompier. Nos voisins touristes grimacent, ils ont raison, mais je m’en fous. Le jus d’orange n’est pas frais pressé, des hauts-parleurs distillent une musique d’ascenseur locale qui rythme la cadence des serveuses autoctoons dodues, aigries et rayonnantes. Tout est vert, bleu, jaune, avec des touches écarlates éparses. Au loin, de gros nuages éclaboussent de noir le ciel azur et, le surf blanc grogne sur la barrière de corail.
On me sert des clichés avec mes œufs brouillés et j’adore ça.
J’ai encore la gueule de bois mais avec un cœur de miel et j’entends de joyeuses abeilles chanter.
Elle est face à moi, silencieuse, le menton disposé dans la paume de la main entre ses doigts repliés ; sous sa bouche une teinte un peu plus sombre que la peau donne à l’ourlet de ses lèvres une grâce profonde ; ses yeux sont juste assez creusés pour s’ombrer sans fard.
Je plonge les yeux dans son décolleté, qui n’en est pas vraiment un, et qui n’en est que plus émouvant : Le relâchement d’un vêtement trop porté, trop souvent tendu par une poitrine faite pour moi, avec des boutons inutiles, d’autant plus sexy qu’ils ne sont que décoratifs. A chacun de ses gestes, j’entends presque le tissu cacher sa joie.
J’aperçois le chat du tatouage, plus loin, planqué dans des palmiers nains, qui m’observe.
Qu’est-ce qu’il fout là ?
Il fait un mouvement.
Si je n’étais pas calé en anatomie féline, je jurerais qu’il pointe son pouce en l’air, comme pour dire, complice : « génial ».
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
à toi coline
démonte tout ça
démonte tout ça
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
Pour les nouveaux qui voudraient retrouver un exercice similaire, histoire de mieux comprendre, voir ici:
Exercices MST1 - MST2 - MST3
- Des larmes au royaume des blouses blanches (1 - Sahkti)
- Des larmes au royaume des blouses blanches (2 - Lyra)
- Des larmes au royaume des blouses blanches (3 - Zou)
- Opération Abracadabra (1 - Zou)
- Opération Abracadabra (2 - Pili)
- Opération Abracadabra (3 - Sahkti)
- Confessions non grata (1 - Bluewitch)
- Confessions non grata (2 - Mentor)
- Confessions non grata (3 - Killgrieg)
- Un chien vaut mieux que deux Toleska (1 - Lyra)
- Un chien vaut mieux que deux Toleska (2 - Loupbleu)
- JLoup et sa basse cour (1 - Killgrieg)
- JLoup et sa basse cour (2 - Sahkti)
- Lignes de fuite (1 - Loupbleu)
- Lignes de fuite (2 - Krystelle)
- Scheveningen (1 - Pili)
- Scheveningen (2 - Zou)
- Le banquier et la marchande d'allumettes (1 - Mentor)
- Le banquier et la marchande d'allumettes (2 - Killgrieg)
- La cravate de l'espace (1 - Krystelle)
- La cravate de l'espace (2 - Bluewitch)
- Chat peau claque et callypige du lendemain (1 - Yali)
- La chasse du Condor (1 - Wanatoctoumi)
- Un visiteur pendant la nuit (1 - Jonjon)
- Pas de pitié pour les poules blondes (1 - Killgrieg)
Exercices MST1 - MST2 - MST3
- Des larmes au royaume des blouses blanches (1 - Sahkti)
- Des larmes au royaume des blouses blanches (2 - Lyra)
- Des larmes au royaume des blouses blanches (3 - Zou)
- Opération Abracadabra (1 - Zou)
- Opération Abracadabra (2 - Pili)
- Opération Abracadabra (3 - Sahkti)
- Confessions non grata (1 - Bluewitch)
- Confessions non grata (2 - Mentor)
- Confessions non grata (3 - Killgrieg)
- Un chien vaut mieux que deux Toleska (1 - Lyra)
- Un chien vaut mieux que deux Toleska (2 - Loupbleu)
- JLoup et sa basse cour (1 - Killgrieg)
- JLoup et sa basse cour (2 - Sahkti)
- Lignes de fuite (1 - Loupbleu)
- Lignes de fuite (2 - Krystelle)
- Scheveningen (1 - Pili)
- Scheveningen (2 - Zou)
- Le banquier et la marchande d'allumettes (1 - Mentor)
- Le banquier et la marchande d'allumettes (2 - Killgrieg)
- La cravate de l'espace (1 - Krystelle)
- La cravate de l'espace (2 - Bluewitch)
- Chat peau claque et callypige du lendemain (1 - Yali)
- La chasse du Condor (1 - Wanatoctoumi)
- Un visiteur pendant la nuit (1 - Jonjon)
- Pas de pitié pour les poules blondes (1 - Killgrieg)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
et un autre, un !killgrieg a écrit:la liste est ouverte
on attend les autres
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
On a combien de temps pour faire ça ? parce que tout de suite, je ne peux pas ... Si je m'y colle vers onze heures du soir, ça va ? Si quelqu'un veut prendre le tour en attendant ....
Invité- Invité
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
un jour, deux jours...
disons jusqu'à trois jours.
liste:
yali
kill
coline
kazar
mentor
disons jusqu'à trois jours.
liste:
yali
kill
coline
kazar
mentor
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo : mettons nos ego de côté.
c'est un peu brouillon tout ça.
vitesse et précipitation.
on recommence.
je vais ouvrir un fil : un appel à texte: mettons nos égos de côté
où tiendront:
- les règles.
- les contraintes
- la liste des participants
chacun pourra y ajouter son nom, s'il désire participer.
des comms, des suggestions
yali ouvrira le bal sur un autre fil nommé:
MNEDC: Chat, peau, claque et callypige du lendemain.
chacun pourra y aller de sa critique, comme sur les autres sujets.
j'attendrai les réactions et posterai ma suite, pour cela, j'ouvrirai un nouveau fil
etc...
comme ça, coline, tu auras le temps de te préparer
et ce sera moins fouilli
vitesse et précipitation.
on recommence.
je vais ouvrir un fil : un appel à texte: mettons nos égos de côté
où tiendront:
- les règles.
- les contraintes
- la liste des participants
chacun pourra y ajouter son nom, s'il désire participer.
des comms, des suggestions
yali ouvrira le bal sur un autre fil nommé:
MNEDC: Chat, peau, claque et callypige du lendemain.
chacun pourra y aller de sa critique, comme sur les autres sujets.
j'attendrai les réactions et posterai ma suite, pour cela, j'ouvrirai un nouveau fil
etc...
comme ça, coline, tu auras le temps de te préparer
et ce sera moins fouilli
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
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