Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
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Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
moi être "immortel" me plairait bien, tu sais, habillé en petit homme vert avec une épéeEaster(Island) a écrit:Mais tu l'es déjà Peter Pan, ou quasi...Peter Pan a écrit:J'écris afin d'être éternel...
;-)
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
petit-doute... toucher !
Question Une : Pourquoi écrivez-vous ? Outre le fait évident que vous y prenez du plaisir, quelque chose en particulier vous motive-t-il ?
"J'aime écrire, je trouve ça bien et cool, en plus quand on écris des fois ça fait des mots et des fois des phrases, c'est rarement cohérent mais ça donne l'impression que si et en plus les autres ils veulent lires, mais ils peuvent pas, personne peu parce que j'écris trop mal et avec un code secret top génial qui fait qu'un homme sur deux meurt en lisant au dessus de mon épaule..."
Bon, je commence par dire des conneries ces peu être bon signe...
un peu de sérieux ? pourquoi pas...
J'écris parce que c'est facile
J'écris parce que j'ai plein de truc en tête et que les sortir c'est pas un mal même si en fait il y reste quand même
J'écris parce que ça passe le temps
J'écris parce que j'aime les défits
J'écris parce que j'aime faire semblant de fixer des détails de ce qui m'entoure en regardant le regard des gens et en écrivant des trucs sans rapport mais ultra morbide ou violant.
J'écris parce que... parce que je ne peu pas soliloquer sans cesse !
Parce que sinon je me perd
Parce que si j'écris pas je lis mais que lire c'est plus fatiguant qu'écrire (donc je lis le matin dans les transports et j'écris le soir - enfin pas toujours)
Parce que j'aime les jeux (et que certain m'en invente de très jolie, et que moi même je sais en créé plein de tordu !)
Parce que... Parce que j'ai tout le temps faim.
Question Deux : avez vous un but ? Visez-vous une éventuelle publication, même modeste dans une revue par exemple, ou n'écrivez-vous que pour vous même ?
Un but ? oui toujours... que se soit de choquer, de faire mal, de faire réfléchir, de me tordre les méninges, de passer le temps, de l'offrir, de le jeter... toujours des buts qui s'additionne ou s'efface...
Publier ? ah non ! j'ai refuser même d'entrée dans une publication collective... non, non, non. Pourquoi faire ? être lus ? par qui ? pour quoi ? et puis dans tout ça, à quoi peu bien me servir d'être publier si c'est pour être vendu prés de grand auteur ? Je pense que chacun à ses rêves, le miens il est plus grand encore que de publier.
En fait, je part du principe qu'en art il faut être "révolutionnaire"... tant que je le suis pas, tout va bien, pas de publication, pas de questionnement, pas d'envie de... et puis... je me fou pas mal d'être lus par des inconnus... j'ai internet pour cela et sa me suffit... quand à imaginer un bénéfice, là j'en rigole franchement... aucun doute, je suis pas faite pour ce monde de l'édition... en plus, je veut pas être nommé auteur. C'est ridicule, je préfère mille fois lire les plus doué que moi !
Question Trois : vos formats préférés ? Petit textes, nouvelles, poèmes, novelas ou romans, vous avez un format préféré ? Un genre préféré ? Vu que VE n'a aucun genre littéraire de prédilection... Je me demande.
En écriture j'écris cours (trois-quatre pages words c'est le bout du monde !!), trois lignes ? le début de mon jeu ! poème, prose, mélange des deux...
genre ? oulala, je saurais pas dire, on me demande parfois du fantastique alors que je n'aime pas (je le fait quand même, faut pas abusé !)...
Quelques nouvelles, mais... j'évite un peu d'écrire des histoires tout comme j'en lit moins qu'avant...
En lecture... j'aime l'abrupte et le surprenant, ce qui force à réfléchir, à sentir, à ressentir sans sens évident... oui Michaud est l'un de mes amours...
J'aime tant et plus... le sens qui se lit sur le frison de ma peau ! ah !
Question Une : Pourquoi écrivez-vous ? Outre le fait évident que vous y prenez du plaisir, quelque chose en particulier vous motive-t-il ?
"J'aime écrire, je trouve ça bien et cool, en plus quand on écris des fois ça fait des mots et des fois des phrases, c'est rarement cohérent mais ça donne l'impression que si et en plus les autres ils veulent lires, mais ils peuvent pas, personne peu parce que j'écris trop mal et avec un code secret top génial qui fait qu'un homme sur deux meurt en lisant au dessus de mon épaule..."
Bon, je commence par dire des conneries ces peu être bon signe...
un peu de sérieux ? pourquoi pas...
J'écris parce que c'est facile
J'écris parce que j'ai plein de truc en tête et que les sortir c'est pas un mal même si en fait il y reste quand même
J'écris parce que ça passe le temps
J'écris parce que j'aime les défits
J'écris parce que j'aime faire semblant de fixer des détails de ce qui m'entoure en regardant le regard des gens et en écrivant des trucs sans rapport mais ultra morbide ou violant.
J'écris parce que... parce que je ne peu pas soliloquer sans cesse !
Parce que sinon je me perd
Parce que si j'écris pas je lis mais que lire c'est plus fatiguant qu'écrire (donc je lis le matin dans les transports et j'écris le soir - enfin pas toujours)
Parce que j'aime les jeux (et que certain m'en invente de très jolie, et que moi même je sais en créé plein de tordu !)
Parce que... Parce que j'ai tout le temps faim.
Question Deux : avez vous un but ? Visez-vous une éventuelle publication, même modeste dans une revue par exemple, ou n'écrivez-vous que pour vous même ?
Un but ? oui toujours... que se soit de choquer, de faire mal, de faire réfléchir, de me tordre les méninges, de passer le temps, de l'offrir, de le jeter... toujours des buts qui s'additionne ou s'efface...
Publier ? ah non ! j'ai refuser même d'entrée dans une publication collective... non, non, non. Pourquoi faire ? être lus ? par qui ? pour quoi ? et puis dans tout ça, à quoi peu bien me servir d'être publier si c'est pour être vendu prés de grand auteur ? Je pense que chacun à ses rêves, le miens il est plus grand encore que de publier.
En fait, je part du principe qu'en art il faut être "révolutionnaire"... tant que je le suis pas, tout va bien, pas de publication, pas de questionnement, pas d'envie de... et puis... je me fou pas mal d'être lus par des inconnus... j'ai internet pour cela et sa me suffit... quand à imaginer un bénéfice, là j'en rigole franchement... aucun doute, je suis pas faite pour ce monde de l'édition... en plus, je veut pas être nommé auteur. C'est ridicule, je préfère mille fois lire les plus doué que moi !
Question Trois : vos formats préférés ? Petit textes, nouvelles, poèmes, novelas ou romans, vous avez un format préféré ? Un genre préféré ? Vu que VE n'a aucun genre littéraire de prédilection... Je me demande.
En écriture j'écris cours (trois-quatre pages words c'est le bout du monde !!), trois lignes ? le début de mon jeu ! poème, prose, mélange des deux...
genre ? oulala, je saurais pas dire, on me demande parfois du fantastique alors que je n'aime pas (je le fait quand même, faut pas abusé !)...
Quelques nouvelles, mais... j'évite un peu d'écrire des histoires tout comme j'en lit moins qu'avant...
En lecture... j'aime l'abrupte et le surprenant, ce qui force à réfléchir, à sentir, à ressentir sans sens évident... oui Michaud est l'un de mes amours...
J'aime tant et plus... le sens qui se lit sur le frison de ma peau ! ah !
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Bonjour à tous,
dans la série abondance de liens ne nuit pas, je vous propose celui-ci
Il me semble avoir sa place en cette partie du forum ; si ce n'est pas le cas :
Allô Supermentor j'ai besoin de toi, c'est pour une urgence ;-)))
Supermentor avec sa nouvelle formule, vraiment, vraiment plus fort, numéro 1 ;-)
Cf. https://www.youtube.com/watch?v=sk0ARmuGvjY (c'est rigolo, la fin du lien ça fait presque Guy !!!
dans la série abondance de liens ne nuit pas, je vous propose celui-ci
Il me semble avoir sa place en cette partie du forum ; si ce n'est pas le cas :
Allô Supermentor j'ai besoin de toi, c'est pour une urgence ;-)))
Supermentor avec sa nouvelle formule, vraiment, vraiment plus fort, numéro 1 ;-)
Cf. https://www.youtube.com/watch?v=sk0ARmuGvjY (c'est rigolo, la fin du lien ça fait presque Guy !!!
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
J'essaye encore, chez moi ça ne fonctionne pas ! (heu, Supermentor, s'il te plaît, y'aurait pas moyen de fusionner le lien ci-dessous avec le "celui-ci" du premier post ?)
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/PHD99226204/roland-barthes.fr.html
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/PHD99226204/roland-barthes.fr.html
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Le Roman
Bonjour,
Je m'en veux de publier un texte aussi vite surtout pour demander de l'aide. Je voulais savoir si certain d'entre vous on déjà essayé/écrit un roman. Ne s'en lasse t-on pas facilement ? Chaque fois, l'envie me prends d'écrire une nouvelle ou autre chose, seulement je sais que je ne la finirais pas, c'est agaçant à la longue.
J'aurais besoin de votre aide pour mon roman, je vais vous expliquer comment je fonctionne :
Je prend une feuille et écrit recto/verso un passage plus ou moins important, puis j'écris d'autre passage, seulement rien ne les relis, disons qu'il y a de gros "vides" entre chaque passages, et j'ai dû mal à savoir comment les relier. J'aimerais bien avoir des conseils pour donner un peu forme à ce roman qui ne fait que commencer (malgré les 75 pages que j'ai écrite au brouillon et dire qu'il va falloir tout refaire).
Je vous remercie, et m'excuse d'encombrer le forum.
Amicalement.
Mélonia.
Je m'en veux de publier un texte aussi vite surtout pour demander de l'aide. Je voulais savoir si certain d'entre vous on déjà essayé/écrit un roman. Ne s'en lasse t-on pas facilement ? Chaque fois, l'envie me prends d'écrire une nouvelle ou autre chose, seulement je sais que je ne la finirais pas, c'est agaçant à la longue.
J'aurais besoin de votre aide pour mon roman, je vais vous expliquer comment je fonctionne :
Je prend une feuille et écrit recto/verso un passage plus ou moins important, puis j'écris d'autre passage, seulement rien ne les relis, disons qu'il y a de gros "vides" entre chaque passages, et j'ai dû mal à savoir comment les relier. J'aimerais bien avoir des conseils pour donner un peu forme à ce roman qui ne fait que commencer (malgré les 75 pages que j'ai écrite au brouillon et dire qu'il va falloir tout refaire).
Je vous remercie, et m'excuse d'encombrer le forum.
Amicalement.
Mélonia.
Mélonia- Nombre de messages : 5
Age : 31
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Bonjour Melonia,
J'avais les mêmes questions il y a peu et après recherche sur internet, j'avais trouvé une réponse que quelqu'un avait faite à une autre personne qui se posait la même question que vous et moi. (vous me suivez ? :-)))
Bref, je vous copie-colle ici, la dite réponse que j'ai soigneusement conservée sous forme de "spoiler" :
En espérant que cela vous donne un petit élément de réponse. ;-)
J'avais les mêmes questions il y a peu et après recherche sur internet, j'avais trouvé une réponse que quelqu'un avait faite à une autre personne qui se posait la même question que vous et moi. (vous me suivez ? :-)))
Bref, je vous copie-colle ici, la dite réponse que j'ai soigneusement conservée sous forme de "spoiler" :
- Spoiler:
- "Moi aussi j'essaie d'écrire un roman, mes en ce moment l'inspiration n'es pas la, enfin voici un petit guide pour toi structurer ton roman (prends des notes) voila :
1) pour commencer: écrit des idées de titre, et toute tes idées
2) ensuite commence par faire un résumer de l'histoire
en pensant: thème: amitié, racisme, environnement... etc...n'oublie pas le genre aussi policier, science-fiction aventure, histoire, sentimental ou autre
3) ensuite écrit un résumé de ton roman entre 5 et15 lignes, en prévoyant:
s'il y a des personnage etc.....
4) essaie de trouver un titre pour chaque chapitre et fait des résumé pour chacun, tu aboutira a un plan détailler de ton roman
5) A partir de ton résumé du livre tu va essayer de le découper de façon a créer tes titre pour tes chapitre,
6) commence un découpage en 8chapitre environ. Ensuite, quand tu a trouve tes titre pour tes chapitre, fait un résumé détaillé en 5à10phrase(qui serons a développer plus tard)
7) Fait une pause pour revoir et réfléchir sur tes travaux
Écris un chapitre entier en fessant la synthèse suivante:
Thermes, temps employer(écriture spécifique),le portrait, description des lieux, mise en scène, dialogue(si cela es nécessaire bien sur)
enfin, pense avant d'avoir terminer ton roman a rechercher des éditeur (environs 6mois d'écriture pour un premier roman)
alors bon courage, a ta plume....en espérant t'avoir aider
j'espère écrire un livre moi aussi, pas facile....."
En espérant que cela vous donne un petit élément de réponse. ;-)
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Merci Mure,
Je vais travaillez la dessus.
Je vais travaillez la dessus.
Mélonia- Nombre de messages : 5
Age : 31
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
En réalité il n'existe pas de recette juste de l'envie et de l'obstination et la réponse recopiée par Mure me sidère parce que à mon sens une telle organisation évacue le naturel, soit efface "La petite musique" si chère à Sagan.
Voici pour ma part comment je procède et j'ai un peu d'expérience.
1) Je me demande ce que j'ai envie de dire. Est-ce une autofiction ? Un roman noir ? Bref quelle est l'ambiance et quel sera le mode narratif : linéaire ? alinéaire ? Quel temps ? En je ? En il ?
2) Je me projette dans un lieu, sachant que l'on n'écrit pas de la même manière s'il y a du soleil ou s'il neige sans arrêt, si l'on est en province, au trou du cul du monde ou dans une mégapole.
3) Je pense un personnage dans les grandes lignes (il s'affinera, comme les autres au fil du récit)
4) J'écris le premier chapitre, le deuxième, le troisième et ainsi de suite jusqu'à la fin. Les séances d'écriture cessent dés que je cale sur la suite ou dés qu'un carrefour se présente.
5) Je relis le tout. J'insère quantité de passages, j'en retire d'autres, j'ajoute un personnage, j'en vire un autre, jusqu'à ce que l'histoire tourne rond, jusqu'à ce que le moindre détail concorde, s'accorde…
6) Bon, maintenant que c'est là : tiroir ou maison d'édition ?
Voici pour ma part comment je procède et j'ai un peu d'expérience.
1) Je me demande ce que j'ai envie de dire. Est-ce une autofiction ? Un roman noir ? Bref quelle est l'ambiance et quel sera le mode narratif : linéaire ? alinéaire ? Quel temps ? En je ? En il ?
2) Je me projette dans un lieu, sachant que l'on n'écrit pas de la même manière s'il y a du soleil ou s'il neige sans arrêt, si l'on est en province, au trou du cul du monde ou dans une mégapole.
3) Je pense un personnage dans les grandes lignes (il s'affinera, comme les autres au fil du récit)
4) J'écris le premier chapitre, le deuxième, le troisième et ainsi de suite jusqu'à la fin. Les séances d'écriture cessent dés que je cale sur la suite ou dés qu'un carrefour se présente.
5) Je relis le tout. J'insère quantité de passages, j'en retire d'autres, j'ajoute un personnage, j'en vire un autre, jusqu'à ce que l'histoire tourne rond, jusqu'à ce que le moindre détail concorde, s'accorde…
6) Bon, maintenant que c'est là : tiroir ou maison d'édition ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Yali,
Nous sommes d'accord sur le "naturel" ... là, Mélonia, si elle a bien l'âge qu'elle affiche, cherche un cadre, enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre dans sa demande.
Ma réponse est dans ce sens.
J'ai pratiqué la méthode que j'affiche plus haut, sans parvenir à mes fins.
Je vous donne donc raison.
Mais, nous ne sommes pas tous fait du même bois.
J'ai tendance à pratiquer l'écriture de la même façon que vous, je me laisse porter par tout ce qui m'entoure, mon état aussi qui change plusieurs fois dans la même journée parfois.
Tout, je dis bien tout, entre dans mes écrits... transformé, sublimé, pour coller à l'histoire en cours et donner sens.
Mélinia, avec ce que je vous ai proposé, vous pouvez apprendre à respecter une trame... avec votre talent, votre envie, vous apprendrez à dépasser ce cadre et vous projeter bien plus loin, mais, pour savoir marcher, il faut mettre un pied devant l'autre.
Nous sommes d'accord sur le "naturel" ... là, Mélonia, si elle a bien l'âge qu'elle affiche, cherche un cadre, enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre dans sa demande.
Ma réponse est dans ce sens.
J'ai pratiqué la méthode que j'affiche plus haut, sans parvenir à mes fins.
Je vous donne donc raison.
Mais, nous ne sommes pas tous fait du même bois.
J'ai tendance à pratiquer l'écriture de la même façon que vous, je me laisse porter par tout ce qui m'entoure, mon état aussi qui change plusieurs fois dans la même journée parfois.
Tout, je dis bien tout, entre dans mes écrits... transformé, sublimé, pour coller à l'histoire en cours et donner sens.
Mélinia, avec ce que je vous ai proposé, vous pouvez apprendre à respecter une trame... avec votre talent, votre envie, vous apprendrez à dépasser ce cadre et vous projeter bien plus loin, mais, pour savoir marcher, il faut mettre un pied devant l'autre.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Pourquoi ecrivez-vous?
Salut, je suis un nouveau sur le site, votre question m'a interessé et donc je vais y répondre:
1) J'écris pour la raison que je ressens une envie insoutenable de m'exprimer à travers les mots; expression non seulement de mes pensées mais aussi des maux qui tourmentent mon moi ou celui de mes proches. Vous comprendrez donc que la plupart des textes que j'écris sont quasi-réalistes.
2)Oui, j'ai un but à travers mes écrits car outre le plaisir que je prends en m'exprimant dans mes vers-exutoires, je serais ravi d'être publié par un éditeur petit ou grand, du moment que je publie.
3)Mes formats préférés je cois que vous avez pu discerner cela à travers ce que j'ai dit plus haut: la plupart du temps je fais dans la poésie clasiique donc avec des vers, des rimes, parfois un rythme, etc. Mais je ne suis pas contre d'autres expériences comme par exemple écrire des romans, des nouvelles, ce qui en eux n'ont rien de contradictoire (sinon que complémentaire!) avec la poésie classique.
Et toi?
1) J'écris pour la raison que je ressens une envie insoutenable de m'exprimer à travers les mots; expression non seulement de mes pensées mais aussi des maux qui tourmentent mon moi ou celui de mes proches. Vous comprendrez donc que la plupart des textes que j'écris sont quasi-réalistes.
2)Oui, j'ai un but à travers mes écrits car outre le plaisir que je prends en m'exprimant dans mes vers-exutoires, je serais ravi d'être publié par un éditeur petit ou grand, du moment que je publie.
3)Mes formats préférés je cois que vous avez pu discerner cela à travers ce que j'ai dit plus haut: la plupart du temps je fais dans la poésie clasiique donc avec des vers, des rimes, parfois un rythme, etc. Mais je ne suis pas contre d'autres expériences comme par exemple écrire des romans, des nouvelles, ce qui en eux n'ont rien de contradictoire (sinon que complémentaire!) avec la poésie classique.
Et toi?
vers d'ether- Nombre de messages : 60
Age : 35
Localisation : Pays de la liberté
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Un petit mot ici vers d'ether? Merci !
http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t4887.htm
http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t4887.htm
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Tiens, une occasion de se demander pourquoi on écrit.
Je me dis qu'il a au moins deux choses qui me poussent à écrire : la Nature et Dieu. Les choses de la Nature liées ou pas à mon existence provoquent chez moi un grand émerveillement, le même émerveillement que celui de la présence de Dieu. Alors dans ma poésie, souvent, j'essaye de dire cela. C'est une poésie avec un fond religieux très fort, que je revendique et dont je ne me cache plus, la Nature étant pour moi le spectacle admirable qui remplit l'intervalle entre l'esprit et Dieu.
Je me dis qu'il a au moins deux choses qui me poussent à écrire : la Nature et Dieu. Les choses de la Nature liées ou pas à mon existence provoquent chez moi un grand émerveillement, le même émerveillement que celui de la présence de Dieu. Alors dans ma poésie, souvent, j'essaye de dire cela. C'est une poésie avec un fond religieux très fort, que je revendique et dont je ne me cache plus, la Nature étant pour moi le spectacle admirable qui remplit l'intervalle entre l'esprit et Dieu.
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Très très peu. Je n'aime pas trop la prose. Bon, bien sûr, je l'utilise quand j'écris un texte philosophique ou des réflexions diverses, mais c'est bien tout.
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Ok merci.
Je pousse mon avantage : qu'est-ce qui te gêne dans la prose ?
(réponse falcultative, il va de soi).
Je pousse mon avantage : qu'est-ce qui te gêne dans la prose ?
(réponse falcultative, il va de soi).
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Ce qui me gêne ? A vrai dire, pas grand chose, je n'y suis pas vraiment sensible c'est tout. Le roman ou la nouvelle parfois sont des genres qui souvent m'ennuient parce qu'il faut manoeuvrer laborieusement pour dire ce que le poète, parfois en un vers, est capable de dire. Cette fulgurance, excepté chez Proust, je ne la trouve pas dans la prose.
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
C'est parce que tu n'as pas encore lu Derringer : l'ombre du cow-boy.
;o)
;o)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Assez d'accord avec ça.Sébastien R a écrit: Le roman ou la nouvelle parfois sont des genres qui souvent m'ennuient parce qu'il faut manoeuvrer laborieusement pour dire ce que le poète, parfois en un vers, est capable de dire.
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Question Une : Pourquoi écrivez-vous ? Outre le fait évident que vous y prenez du plaisir, quelque chose en particulier vous motive-t-il ?
Je pense qu'il y a une volonté de marquer au fer rouge ce qui nous travaille intérieurement. On structure une forme tangible et durable pour notre esprit. L'écrit a (je crois) cette qualité de discernement et de réflexion qui échappe ou s'estompe plus rapidement à l'oral. Par l'écriture, on conserve plus efficacement il me semble ce par rapport à quoi l'on veut réagir, ce que l'on veut transformer, contredire, questionner sous tous les angles possibles (enfin, ceux qui nous intéressent).
Question Deux : avez vous un but ? Visez-vous une éventuelle publication, même modeste dans une revue par exemple, ou n'écrivez-vous que pour vous même ?
J'écris en priorité pour moi, pour mieux situer mes réflexions, voir quelles tournures elles prennent, savoir ce que je maitrise ou perçois réellement. Après, publier, boarf, comme tout le monde j'imagine.
Question Trois : vos formats préférés ? Petits textes, nouvelles, poèmes, novelas ou romans, vous avez un format préféré ? Un genre préféré ? Vu que VE n'a aucun genre littéraire de prédilection... Je me demande.
Je ne sais pas trop, désolé.
Enyo- Nombre de messages : 64
Age : 39
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Si je passais mon temps à me demander pourquoi j'écris, je n'écrirais plus. Je préfère écrire, je réfléchirais au pourquoi du comment quand je serais passé de vie à trépas...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Voilà qui est parfaitement énoncé. J'en suis aussi là de ma réflexion, ces mots me confortent dans ma réflexion et m'aident encore à avancer... Merci.Enyo a écrit:Question Une : Pourquoi écrivez-vous ? Outre le fait évident que vous y prenez du plaisir, quelque chose en particulier vous motive-t-il ?
Je pense qu'il y a une volonté de marquer au fer rouge ce qui nous travaille intérieurement. On structure une forme tangible et durable pour notre esprit. L'écrit a (je crois) cette qualité de discernement et de réflexion qui échappe ou s'estompe plus rapidement à l'oral. Par l'écriture, on conserve plus efficacement il me semble ce par rapport à quoi l'on veut réagir, ce que l'on veut transformer, contredire, questionner sous tous les angles possibles (enfin, ceux qui nous intéressent).
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Quand j'ai l'inspiration qui bloque méchamment, il m'arrive d'aller faire un petit tour par là: http://www.debilitron.com/#
D'ailleurs je soupçonne le panda de faire de même...
D'ailleurs je soupçonne le panda de faire de même...
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Et puis tenez, puisque on est sur un topic "motivation", si y en a que ça peut intéresser: http://www.skyprods.fr/ConcoursNouvelles2009.php
Sait-on jamais...
Sait-on jamais...
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
J'écris pour savoir à quoi je pense.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Bonsoir à tous!
J'écris parce que j'aime ça sans savoir quand et pourquoi j'ai commencé, parce que j'aime partager avec les autres, communiquer, faire réver et avant tout réver.
Je voudrais faire de l'écriture mon métier mais si c'était facile, ça se saurait. Alors je m'oriente vers le journalisme en éspérant un jour pouvoir être écrivain.
J'écris parce que j'aime ça sans savoir quand et pourquoi j'ai commencé, parce que j'aime partager avec les autres, communiquer, faire réver et avant tout réver.
Je voudrais faire de l'écriture mon métier mais si c'était facile, ça se saurait. Alors je m'oriente vers le journalisme en éspérant un jour pouvoir être écrivain.
redstar- Nombre de messages : 120
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Pourquoi j'écris ?
Je dissocierais deux choses: je voulais écrire pour être utile: faire comprendre aux personnes l'actualité, dénoncer ce qu'on nous cache, l'adrénaline d'une enquête. ça c'est pour le journalisme. Ensuite, j'écris pour tenter de sortir les démons dans ma tête, tenter de trouver un équilibre psychologique. Une façon de fuir le monde, les gens, le mensonge, l'humanité.
Je ne cherche pas la publication de mes écrits perso, sinon, j'ai déjà beaucoup publié. Mais voir mon nom en bas d'un texte me gène plus qu'autre chose.
Je dissocierais deux choses: je voulais écrire pour être utile: faire comprendre aux personnes l'actualité, dénoncer ce qu'on nous cache, l'adrénaline d'une enquête. ça c'est pour le journalisme. Ensuite, j'écris pour tenter de sortir les démons dans ma tête, tenter de trouver un équilibre psychologique. Une façon de fuir le monde, les gens, le mensonge, l'humanité.
Je ne cherche pas la publication de mes écrits perso, sinon, j'ai déjà beaucoup publié. Mais voir mon nom en bas d'un texte me gène plus qu'autre chose.
anne so- Nombre de messages : 16
Age : 47
Localisation : a la campagne
Date d'inscription : 17/09/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Bonjour anne so, suffit de le lire en fermant les yeux !anne so a écrit:Je ne cherche pas la publication de mes écrits perso, sinon, j'ai déjà beaucoup publié. Mais voir mon nom en bas d'un texte me gène plus qu'autre chose.
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
bonne idée je vais le tenter. Mais moins courageuse, je prends des pseudos !
anne so- Nombre de messages : 16
Age : 47
Localisation : a la campagne
Date d'inscription : 17/09/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Motivez-vous un peu moins et écrivez un peu plus :O)
et commentez :o)
et commentez :o)
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
t'as pas tortpandaworks a écrit:Motivez-vous un peu moins et écrivez un peu plus :O)
et commentez :o)
même que t'aurais raison
et je parle pour moi
;-)
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
C’est que l’ivre que j’aimerai être
Trouve que la vie souvent dégrise
Et c’est ainsi qu’elle s’alcoolise
Avec l’ eau de vie qui la fait naître
N’être qu’une personne alitée
Loin, bien loin de la réalité
Qui creuse sa tombe avec des mots
Jusqu’à l’absurde, dolcissimo
Jusqu’à s’en faire tourner la tête !
Même si écrire est une lutte
Alors vivre devient une fête !
Tomber , le décrire est une chute
Et le temps s’écrie et puis s’arrête
Alors quoi ? Rien mourir ,rire ,chut !
Trouve que la vie souvent dégrise
Et c’est ainsi qu’elle s’alcoolise
Avec l’ eau de vie qui la fait naître
N’être qu’une personne alitée
Loin, bien loin de la réalité
Qui creuse sa tombe avec des mots
Jusqu’à l’absurde, dolcissimo
Jusqu’à s’en faire tourner la tête !
Même si écrire est une lutte
Alors vivre devient une fête !
Tomber , le décrire est une chute
Et le temps s’écrie et puis s’arrête
Alors quoi ? Rien mourir ,rire ,chut !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Question Une : Pourquoi écrivez-vous ? Outre le fait évident que vous y prenez du plaisir, quelque chose en particulier vous motive-t-il ?
J'ai commencé pour ma part à écrire par besoin de déverser un trop plein à un moment difficile de ma vie. J'ai commencé par la poésie, parce que ça me paraissait plus facile d'y mettre mes émotions sous couvert de métaphores sans qu'on puisse précisément identifier mon problème ou y voir la limite entre la fiction et la réalité.
Je dois bien avouer que mes textes étaient minables pour la plupart !
Ensuite, par curiosité, défi et envie d'apprendre, je me suis tournée vers les textes à contrainte (genre Oulipo), puis vers les nouvelles. Le côté autobiographique a complètement disparu, et je n'écris plus aujourd'hui que pour le plaisir de créer quelque chose grâce à un agencement de mots et de phrases et pour l'envie de "raconter" une histoire.
Depuis quelques temps je n'écris plus, ou très très peu, mais je prends tout autant de plaisir à lire.
Question Deux : avez vous un but ? Visez-vous une éventuelle publication, même modeste dans une revue par exemple, ou n'écrivez-vous que pour vous même ?
Je n'ai jamais eu envie d'être publiée. Un éditeur m'a demandé de lui envoyer une sélection en vue d'une publication, mais ça ne me tente pas vraiment. Je ne considère pas que mes textes aient un niveau particulièrement élevés que pour être publiés. Par contre je publie d'autres personnes dans une revue que nous avons formées avec quelques internautes et soutenus par ce même éditeur.
Je crois que j'ai surtout besoin d'un contact direct entre mes lecteurs et mes textes, et rien de tel qu'un forum ou un blog pour trouver ça, dans l'immédiat.
Question Trois : vos formats préférés ? Petit textes, nouvelles, poèmes, novelas ou romans, vous avez un format préféré ? Un genre préféré ?
Comme je l'ai dit dans la 1ère question, concernant mon écriture, les nouvelles sont mon cheval de bataille, avec une préférence pour les nouvelles noires.
Pour mes lectures, ceux qui me font rire ont ma préférence. J'écris déjà noir, j'aime autant m'amuser en lisant les autres. J'aime la modernité dans l'écriture aussi, j'aime découvrir des styles incomparables avec ce qui se fait déjà (c'est pas facile ça !). Certains poésies peuvent m'émouvoir et rester dans ma tête durant de nombreuses heures, mais ce n'est pas mon genre préféré.
J'ai commencé pour ma part à écrire par besoin de déverser un trop plein à un moment difficile de ma vie. J'ai commencé par la poésie, parce que ça me paraissait plus facile d'y mettre mes émotions sous couvert de métaphores sans qu'on puisse précisément identifier mon problème ou y voir la limite entre la fiction et la réalité.
Je dois bien avouer que mes textes étaient minables pour la plupart !
Ensuite, par curiosité, défi et envie d'apprendre, je me suis tournée vers les textes à contrainte (genre Oulipo), puis vers les nouvelles. Le côté autobiographique a complètement disparu, et je n'écris plus aujourd'hui que pour le plaisir de créer quelque chose grâce à un agencement de mots et de phrases et pour l'envie de "raconter" une histoire.
Depuis quelques temps je n'écris plus, ou très très peu, mais je prends tout autant de plaisir à lire.
Question Deux : avez vous un but ? Visez-vous une éventuelle publication, même modeste dans une revue par exemple, ou n'écrivez-vous que pour vous même ?
Je n'ai jamais eu envie d'être publiée. Un éditeur m'a demandé de lui envoyer une sélection en vue d'une publication, mais ça ne me tente pas vraiment. Je ne considère pas que mes textes aient un niveau particulièrement élevés que pour être publiés. Par contre je publie d'autres personnes dans une revue que nous avons formées avec quelques internautes et soutenus par ce même éditeur.
Je crois que j'ai surtout besoin d'un contact direct entre mes lecteurs et mes textes, et rien de tel qu'un forum ou un blog pour trouver ça, dans l'immédiat.
Question Trois : vos formats préférés ? Petit textes, nouvelles, poèmes, novelas ou romans, vous avez un format préféré ? Un genre préféré ?
Comme je l'ai dit dans la 1ère question, concernant mon écriture, les nouvelles sont mon cheval de bataille, avec une préférence pour les nouvelles noires.
Pour mes lectures, ceux qui me font rire ont ma préférence. J'écris déjà noir, j'aime autant m'amuser en lisant les autres. J'aime la modernité dans l'écriture aussi, j'aime découvrir des styles incomparables avec ce qui se fait déjà (c'est pas facile ça !). Certains poésies peuvent m'émouvoir et rester dans ma tête durant de nombreuses heures, mais ce n'est pas mon genre préféré.
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Des fois y'en a qui écrivent pour se rappeler qu'ils ont appris à l'école à poser de la craie sur le tableau noir.
Des fois.
Pis y'en a qui peuvent pas rester les mains vides, c'est ça ou la bistouquette, remarque y'en a qui arrivent à faire les deux et là, on n'y comprend plus rien...
Des fois.
Pis y'en a qui peuvent pas rester les mains vides, c'est ça ou la bistouquette, remarque y'en a qui arrivent à faire les deux et là, on n'y comprend plus rien...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Pis y'en a qui peuvent pas rester les mains vides, c'est ça ou la bistouquette, remarque y'en a qui arrivent à faire les deux et là, on n'y comprend plus rien...
Je crois que Guyotat fait les deux...
Invité- Invité
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Rebecca a écrit:J'écris pour savoir à quoi je pense.
Je trouve cette réponse absolument extraordinaire, époustouflante. Ca m'a scotché. Sérieux. Je n'avais jamais fait un résumé aussi rapide de tout ce que j'éprouve en écrivant.
Merci Rebecca.
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Excellente question. Je m'exerce à l'écriture par intérêt, parce que cela me permet d'apprendre, d'acquérir du vocabulaire, etc.Alskay a écrit:Question Une : Pourquoi écrivez-vous ? Outre le fait évident que vous y prenez du plaisir, quelque chose en particulier vous motive-t-il ?
Je n'écris que pour moi-même.Alskay a écrit:Question Deux : avez vous un but ? Visez-vous une éventuelle publication, même modeste dans une revue par exemple, ou n'écrivez-vous que pour vous même ?
Petits textes, nouvelles et poèmes.Alskay a écrit:Question Trois : vos formats préférés ? Petit textes, nouvelles, poèmes, novelas ou romans, vous avez un format préféré ? Un genre préféré ? Vu que VE n'a aucun genre littéraire de prédilection... Je me demande.
Pourquoi donc ?Alskay a écrit:En fait, je trouve drôle d'entendre des auteurs amateurs dirent qu'ils ne sont absolument pas intéressés par la publication.
Loréal- Nombre de messages : 32
Age : 32
Localisation : Paris
Date d'inscription : 27/09/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Quelques précisions.
Je suis marié, nous avons trois enfants (ados), je suis instituteur depuis mes 19 ans. Je vis en Savoie.
J'ai passé un BAC litté/philo et je suis tout de suite entré à l'école Normale (IUFM aujourd'hui). A l'époque je vivais en Bretagne mais j'étais passionné par l'escalade et l'alpinisme et je voulais aller vivre dans les Alpes.
Mes deux dernières années de lycée, j'ai eu la chance immense d'avoir un prof de Français et une prof de philo extraordinaires. J'adorais lire et écrire et peu à peu ils m'ont permis d'avoir avec eux une relation privilégiée, des échanges extrêmement enrichissants, non seulement d'un point de vue cognitif mais surtout sur le plan humain.
Krishnamurti, Ouspensky, Platon, Gurdjieff, Camus, Sartre, Saint Exupéry, Lanza del Vasto, Gandhi, Koestler, Conrad, Steinbeck, Heminghway, Prajnanpad, Vivekananda, Sri Aurobindo, London, Moitessier, Arséniev, tout ce qu'ils m'ont fait connaître ! Tout ce que je leur dois !
J'écrivais des nouvelles, ils les lisaient, les critiquaient, m'encourageaient. Ils disaient tous les deux qu'un jour je serai édité.
A vingt-quatre ans, j'ai écrit un premier roman. "Vertiges".Une histoire d'alpinisme. Je l'ai envoyé à divers éditeurs parisiens. Je ne connaissais rien à ce milieu... Personne n'en a voulu. Quelques réponses impersonnelles. Impossible de connaître les raisons précises de ces refus successifs. Je savais que Bernard Giraudeau adorait l'alpinisme. Je lui ai envoyé un manuscrit. Sa secrétaire m'a appelé quelques semaines plus tard. Il voulait me rencontrer. On s'est vu à Brest. Il m'a dit qu'il avait un gros problème de finances et qu'il me tiendrait au courant. Un tournage en haute montagne coûte très cher.Trois mois plus tard. Sa secrétaire au téléphone. Il avait finalement choisi le roman de Simone Desmaison "la face de l'ogre". Il en a fait un téléfilm.
Pas d'explication, plus aucune nouvelle.
Grosse déprime. J'ai tout rangé dans un placard.
Quelques expériences personnelles très douloureuses m'ont empêché d'écrire pendant de nombreuses années. Je griffonnais quelques scénarios sur des cahiers mais rien de vraiment abouti. Et puis un très gros pépin physique... Six mois d'arrêt de travail. Une période très dure psychologiquement. La fin de mes rêves d'adolescent. J'ai ressorti "Vertiges" et je l'ai recommencé. Pour tenir le coup. Avec tout ce que la vie m'avait appris.
Le premier éditeur contacté l'a accepté. "Vertiges" a eu deux prix littéraires régionaux.
Faut-il donc avoir souffert pour savoir écrire? Pour sortir de soi un écrit acceptable, faut-il donc être descendu dans les tréfonds de l'âme?
A partir de là, je me suis lancé à corps perdu (à esprit perdu) dans l'écriture. Elle m'a servi de thérapie. La vie continuait à m'asséner des coups de bélier. Je m'accrochais à mon stylo...Pour ne pas sombrer.
Un autre roman. "Plénitude de l'unité".
Mon éditeur n'en a pas voulu. Trop sombre, "une écriture trop exigeante pour le lectorat moyen auquel sa maison s'adressait"...Assez incroyable comme réponse... Incompréhension totale de ma part. Mon premier roman avait eu deux prix, pourquoi refusait-il celui-là, comment pouvait-il juger de l'accueil qui lui serait fait, pourquoi rejeter une écriture "exigeante" comme si les esprits ne pouvaient pas s'atteler à un effort inhabituel?
Finalement, je réalisais que d'avoir été édité ne suffisait pas à m'assurer une continuité. Je repartais à la case départ.
D'autres tentatives. Nouveaux refus. "Trop spirituel, trop violent, trop sombre, trop compliqué, trop philosophique..." Trop, toujours trop...L'écriture devait-elle donc rester dans un cadre restrictif, bien établi, des frontières précises? Ou bien mon écriture ne valait-elle rien?
Des wagons de questions à longueur de nuit...
Une autre histoire s'est imposée à moi. Nouveau roman. "Une étrange lumière". Le parcours chaotique d'un instituteur qui finit par enlever ses élèves. Très long. Trop long. Personne n'en a voulu encore une fois. Un éditeur m'a répondu. "Sexe, drogue, meurtre et philosophie, où voulez-vous que je range ça? Et puis, vous vous rendez compte du risque que vous prenez avec une histoire pareille par rapport à votre métier d'instituteur? Et puis, un pavé pareil, personne n'en voudra. Les gens veulent des histoires courtes et faciles à lire."
Incompréhension. Il fallait donc écrire des histoires qui pouvaient être "rangées" dans des catégories précises. Le mélange des genres était mal vu.
Où était la création si le marché imposait ses règles?
A moins, que ça soit encore mal écrit.
Des wagons de questions à longueur de nuit.
La décision de faire publier les deux autres romans avec un contrat participatif. Une énorme bêtise. Ca m'a coûté 800 euros et il n'y avait aucun suivi, aucune distribution sérieuse. Des délais de cinq à six semaines pour recevoir le livre. Et puis surtout, ce que j'appelle une arnaque dans le sens où mon manuscrit une fois accepté devait être corrigé par mes soins et que chaque correction ME serait facturé. C'était écrit dans le contrat que j'avais signé. En tout petit, en bas de page. Il leur fallait un pigeon et je roucoulais très bien !
Je voulais juste que ces livres existent pour pouvoir me consacrer à l'écriture du quatrième, qu'ils ne restent pas dans un placard comme une conception inaboutie. L'égo...Ca m'a pris deux mois pour réussir à rompre le contrat avec trois lettres recommandées avec accusé de réception. C'est quand j'ai parlé de m'adresser à un avocat que la situation s'est débloquée. Il faut savoir que ces livres à compte d'auteur ne sont pas pris par les libraires qui les considèrent comme de la "sous littérature". Pas d'invitation non plus dans les salons régionaux. Aucun article de presse.
L'image de ces contrats participatifs est désastreuse et personne ne veut s'en occuper. En fait, ces deux livres n'existaient pour personne. Je ne connaissais pas tous ces aléas. J'étais entré dans le concept avec toute mon innocence et ma naïveté...Et ma prétention. C'est grâce à ces paramètres que ces "maisons d'édition" existent...
Un autre roman. "Noirceur des cimes". Le quatrième. Tout ce que la vie m'avait enseigné, quelques expériences étourdissantes auxquelles je ne comprends pas encore grand-chose.
J'ai travaillé dix mois, tous les jours, toutes les nuits, à chaque instant de liberté sur cette histoire. Une véritable addiction. J'ai envoyé le manuscrit à un éditeur qui venait de s'installer dans la région. Il l'a pris immédiatement. Immense bonheur. Une très belle rencontre avec une jeune éditrice portée par un enthousiasme fabuleux. Un vrai contrat cette fois et des échanges merveilleux. Des articles de presse, une télé régionale, des radios, des invitations dans des salons, dans des bibliothèques, des dédicaces dans des grandes librairies. La preuve était faite. Je ne me ferai plus avoir...Compte d'éditeur et rien d'autre.
J'avais donc rompu le contrat participatif. "Plénitude de l'unité" et "Une étrange lumière" n'existaient plus. Je pensais que ce nouvel éditeur les prendrait mais le marché actuel du roman est en crise, une crise énorme, seuls quelques auteurs reconnus permettent aux maisons d'édition de survivre et cette jeune maison ne pouvait pas se permettre de couvrir les frais de deux autres titres. Il fallait d'abord qu'elle rentabilise celui qui vient de sortir. Rentabilité. Le mot clé. C'est un marché. Une entreprise. Et elle dépend de l'état général de l'économie. Le budget culture est le premier à être supprimé dans les périodes difficiles. Aucun éditeur ne sait ce que l'avenir lui réserve. Les best-sellers les font vivre. Les autres auteurs disparaissent en une semaine des présentoirs. Le bouche à oreille et la médiatisation assurent le succès ou accélèrent l'oubli. La situation de beaucoup de petits éditeurs est très tendue... La concurrence avec les grandes maisons parisiennes est impitoyable et les moyens ne sont pas les mêmes. Beaucoup de pressions sur les libraires...
Ces deux romans cherchent donc toujours preneur...
Il ne faut pas écrire avec un objectif, un espoir, une attente. Il faut écrire juste parce que ça répond à un besoin vital. Une nourriture spirituelle. En sachant que les lois du marché imposeront une réalité qui sera peut-être très douloureuse. Ne pas avoir de projet, ne pas tirer de plans sur la comète, permet de se protéger, de ne pas subir la menace de la désillusion.
Une nouvelle histoire. "Les Eveillés". Quinze mois d'écriture quasi quotidienne. Je ne suis pas très rapide...Et surtout très difficile à me satisfaire ce qui fait que je recommence de nombreux passages. Tant que je ne sens pas "la musique" qui me plait, je recommence...
Je ne pense absolument pas en terme de catégorie, de style, de marché, d'édition, j'écris comme je le ressens. Peut-être que personne n'en voudra mais le bonheur que j'aurai eu à mener ce travail à terme suffira à me combler. Le reste, si ça arrive, ne sera qu'un supplément. L'essentiel est que je ne me trahisse pas.
Travailler. Quotidiennement. C'est une nécessité. Pour entrer dans son histoire, vivre avec ses personnages, les connaître, s'émouvoir avec eux, les accompagner, le plus beau cadeau étant de rêver d'eux la nuit, de les voir, de les entendre. De ressentir leurs peines et leurs joies.
Pendant l'écriture de "Noirceur des cimes", le personnage principal m'a appelé une nuit, dans un rêve, un appel déchirant, il allait mourir, il fallait que je vienne le sauver. Je me suis levé, j'ai allumé l'ordinateur, je lui ai dit que j'arrivais. Une situation d'urgence.
Un écrivain à qui on demandait un jour si ce qu'il avait écrit était vrai a répondu: "Bien entendu que c'est vrai puisque je l'ai inventé."
Indispensable vie commune. Vivre réellement avec ses personnages jusqu'à ce qu'ils ne soient plus à soi mais à eux-mêmes. Devenir dès lors le simple transcripteur de leurs parcours. "Je" n'écris pas, "ça" écrit en moi. A partir de là, il me semble qu'on peut parler de livres émouvants. Que l'écrivain disparaisse. Ce n'est pas le style qui importe mais la vie qu'on trouve dans le livre. Et la vie ne peut pas être inventée. Si le style l'emporte sur la vie, c'est juste qu'un exercice de style alors que le roman est une forme écrite de la vie.
Je me suis longtemps écouté parler dans mes écrits, par prétention, en pensant que c'était suffisant pour écrire quelque chose d'intéressant. Je n'avais rien compris.
J'écris pour honorer la Vie, pas ma vie. J'écris par respect. Plus par prétention. Le chemin a été long. Mais ça en valait la peine.
Je suis marié, nous avons trois enfants (ados), je suis instituteur depuis mes 19 ans. Je vis en Savoie.
J'ai passé un BAC litté/philo et je suis tout de suite entré à l'école Normale (IUFM aujourd'hui). A l'époque je vivais en Bretagne mais j'étais passionné par l'escalade et l'alpinisme et je voulais aller vivre dans les Alpes.
Mes deux dernières années de lycée, j'ai eu la chance immense d'avoir un prof de Français et une prof de philo extraordinaires. J'adorais lire et écrire et peu à peu ils m'ont permis d'avoir avec eux une relation privilégiée, des échanges extrêmement enrichissants, non seulement d'un point de vue cognitif mais surtout sur le plan humain.
Krishnamurti, Ouspensky, Platon, Gurdjieff, Camus, Sartre, Saint Exupéry, Lanza del Vasto, Gandhi, Koestler, Conrad, Steinbeck, Heminghway, Prajnanpad, Vivekananda, Sri Aurobindo, London, Moitessier, Arséniev, tout ce qu'ils m'ont fait connaître ! Tout ce que je leur dois !
J'écrivais des nouvelles, ils les lisaient, les critiquaient, m'encourageaient. Ils disaient tous les deux qu'un jour je serai édité.
A vingt-quatre ans, j'ai écrit un premier roman. "Vertiges".Une histoire d'alpinisme. Je l'ai envoyé à divers éditeurs parisiens. Je ne connaissais rien à ce milieu... Personne n'en a voulu. Quelques réponses impersonnelles. Impossible de connaître les raisons précises de ces refus successifs. Je savais que Bernard Giraudeau adorait l'alpinisme. Je lui ai envoyé un manuscrit. Sa secrétaire m'a appelé quelques semaines plus tard. Il voulait me rencontrer. On s'est vu à Brest. Il m'a dit qu'il avait un gros problème de finances et qu'il me tiendrait au courant. Un tournage en haute montagne coûte très cher.Trois mois plus tard. Sa secrétaire au téléphone. Il avait finalement choisi le roman de Simone Desmaison "la face de l'ogre". Il en a fait un téléfilm.
Pas d'explication, plus aucune nouvelle.
Grosse déprime. J'ai tout rangé dans un placard.
Quelques expériences personnelles très douloureuses m'ont empêché d'écrire pendant de nombreuses années. Je griffonnais quelques scénarios sur des cahiers mais rien de vraiment abouti. Et puis un très gros pépin physique... Six mois d'arrêt de travail. Une période très dure psychologiquement. La fin de mes rêves d'adolescent. J'ai ressorti "Vertiges" et je l'ai recommencé. Pour tenir le coup. Avec tout ce que la vie m'avait appris.
Le premier éditeur contacté l'a accepté. "Vertiges" a eu deux prix littéraires régionaux.
Faut-il donc avoir souffert pour savoir écrire? Pour sortir de soi un écrit acceptable, faut-il donc être descendu dans les tréfonds de l'âme?
A partir de là, je me suis lancé à corps perdu (à esprit perdu) dans l'écriture. Elle m'a servi de thérapie. La vie continuait à m'asséner des coups de bélier. Je m'accrochais à mon stylo...Pour ne pas sombrer.
Un autre roman. "Plénitude de l'unité".
Mon éditeur n'en a pas voulu. Trop sombre, "une écriture trop exigeante pour le lectorat moyen auquel sa maison s'adressait"...Assez incroyable comme réponse... Incompréhension totale de ma part. Mon premier roman avait eu deux prix, pourquoi refusait-il celui-là, comment pouvait-il juger de l'accueil qui lui serait fait, pourquoi rejeter une écriture "exigeante" comme si les esprits ne pouvaient pas s'atteler à un effort inhabituel?
Finalement, je réalisais que d'avoir été édité ne suffisait pas à m'assurer une continuité. Je repartais à la case départ.
D'autres tentatives. Nouveaux refus. "Trop spirituel, trop violent, trop sombre, trop compliqué, trop philosophique..." Trop, toujours trop...L'écriture devait-elle donc rester dans un cadre restrictif, bien établi, des frontières précises? Ou bien mon écriture ne valait-elle rien?
Des wagons de questions à longueur de nuit...
Une autre histoire s'est imposée à moi. Nouveau roman. "Une étrange lumière". Le parcours chaotique d'un instituteur qui finit par enlever ses élèves. Très long. Trop long. Personne n'en a voulu encore une fois. Un éditeur m'a répondu. "Sexe, drogue, meurtre et philosophie, où voulez-vous que je range ça? Et puis, vous vous rendez compte du risque que vous prenez avec une histoire pareille par rapport à votre métier d'instituteur? Et puis, un pavé pareil, personne n'en voudra. Les gens veulent des histoires courtes et faciles à lire."
Incompréhension. Il fallait donc écrire des histoires qui pouvaient être "rangées" dans des catégories précises. Le mélange des genres était mal vu.
Où était la création si le marché imposait ses règles?
A moins, que ça soit encore mal écrit.
Des wagons de questions à longueur de nuit.
La décision de faire publier les deux autres romans avec un contrat participatif. Une énorme bêtise. Ca m'a coûté 800 euros et il n'y avait aucun suivi, aucune distribution sérieuse. Des délais de cinq à six semaines pour recevoir le livre. Et puis surtout, ce que j'appelle une arnaque dans le sens où mon manuscrit une fois accepté devait être corrigé par mes soins et que chaque correction ME serait facturé. C'était écrit dans le contrat que j'avais signé. En tout petit, en bas de page. Il leur fallait un pigeon et je roucoulais très bien !
Je voulais juste que ces livres existent pour pouvoir me consacrer à l'écriture du quatrième, qu'ils ne restent pas dans un placard comme une conception inaboutie. L'égo...Ca m'a pris deux mois pour réussir à rompre le contrat avec trois lettres recommandées avec accusé de réception. C'est quand j'ai parlé de m'adresser à un avocat que la situation s'est débloquée. Il faut savoir que ces livres à compte d'auteur ne sont pas pris par les libraires qui les considèrent comme de la "sous littérature". Pas d'invitation non plus dans les salons régionaux. Aucun article de presse.
L'image de ces contrats participatifs est désastreuse et personne ne veut s'en occuper. En fait, ces deux livres n'existaient pour personne. Je ne connaissais pas tous ces aléas. J'étais entré dans le concept avec toute mon innocence et ma naïveté...Et ma prétention. C'est grâce à ces paramètres que ces "maisons d'édition" existent...
Un autre roman. "Noirceur des cimes". Le quatrième. Tout ce que la vie m'avait enseigné, quelques expériences étourdissantes auxquelles je ne comprends pas encore grand-chose.
J'ai travaillé dix mois, tous les jours, toutes les nuits, à chaque instant de liberté sur cette histoire. Une véritable addiction. J'ai envoyé le manuscrit à un éditeur qui venait de s'installer dans la région. Il l'a pris immédiatement. Immense bonheur. Une très belle rencontre avec une jeune éditrice portée par un enthousiasme fabuleux. Un vrai contrat cette fois et des échanges merveilleux. Des articles de presse, une télé régionale, des radios, des invitations dans des salons, dans des bibliothèques, des dédicaces dans des grandes librairies. La preuve était faite. Je ne me ferai plus avoir...Compte d'éditeur et rien d'autre.
J'avais donc rompu le contrat participatif. "Plénitude de l'unité" et "Une étrange lumière" n'existaient plus. Je pensais que ce nouvel éditeur les prendrait mais le marché actuel du roman est en crise, une crise énorme, seuls quelques auteurs reconnus permettent aux maisons d'édition de survivre et cette jeune maison ne pouvait pas se permettre de couvrir les frais de deux autres titres. Il fallait d'abord qu'elle rentabilise celui qui vient de sortir. Rentabilité. Le mot clé. C'est un marché. Une entreprise. Et elle dépend de l'état général de l'économie. Le budget culture est le premier à être supprimé dans les périodes difficiles. Aucun éditeur ne sait ce que l'avenir lui réserve. Les best-sellers les font vivre. Les autres auteurs disparaissent en une semaine des présentoirs. Le bouche à oreille et la médiatisation assurent le succès ou accélèrent l'oubli. La situation de beaucoup de petits éditeurs est très tendue... La concurrence avec les grandes maisons parisiennes est impitoyable et les moyens ne sont pas les mêmes. Beaucoup de pressions sur les libraires...
Ces deux romans cherchent donc toujours preneur...
Il ne faut pas écrire avec un objectif, un espoir, une attente. Il faut écrire juste parce que ça répond à un besoin vital. Une nourriture spirituelle. En sachant que les lois du marché imposeront une réalité qui sera peut-être très douloureuse. Ne pas avoir de projet, ne pas tirer de plans sur la comète, permet de se protéger, de ne pas subir la menace de la désillusion.
Une nouvelle histoire. "Les Eveillés". Quinze mois d'écriture quasi quotidienne. Je ne suis pas très rapide...Et surtout très difficile à me satisfaire ce qui fait que je recommence de nombreux passages. Tant que je ne sens pas "la musique" qui me plait, je recommence...
Je ne pense absolument pas en terme de catégorie, de style, de marché, d'édition, j'écris comme je le ressens. Peut-être que personne n'en voudra mais le bonheur que j'aurai eu à mener ce travail à terme suffira à me combler. Le reste, si ça arrive, ne sera qu'un supplément. L'essentiel est que je ne me trahisse pas.
Travailler. Quotidiennement. C'est une nécessité. Pour entrer dans son histoire, vivre avec ses personnages, les connaître, s'émouvoir avec eux, les accompagner, le plus beau cadeau étant de rêver d'eux la nuit, de les voir, de les entendre. De ressentir leurs peines et leurs joies.
Pendant l'écriture de "Noirceur des cimes", le personnage principal m'a appelé une nuit, dans un rêve, un appel déchirant, il allait mourir, il fallait que je vienne le sauver. Je me suis levé, j'ai allumé l'ordinateur, je lui ai dit que j'arrivais. Une situation d'urgence.
Un écrivain à qui on demandait un jour si ce qu'il avait écrit était vrai a répondu: "Bien entendu que c'est vrai puisque je l'ai inventé."
Indispensable vie commune. Vivre réellement avec ses personnages jusqu'à ce qu'ils ne soient plus à soi mais à eux-mêmes. Devenir dès lors le simple transcripteur de leurs parcours. "Je" n'écris pas, "ça" écrit en moi. A partir de là, il me semble qu'on peut parler de livres émouvants. Que l'écrivain disparaisse. Ce n'est pas le style qui importe mais la vie qu'on trouve dans le livre. Et la vie ne peut pas être inventée. Si le style l'emporte sur la vie, c'est juste qu'un exercice de style alors que le roman est une forme écrite de la vie.
Je me suis longtemps écouté parler dans mes écrits, par prétention, en pensant que c'était suffisant pour écrire quelque chose d'intéressant. Je n'avais rien compris.
J'écris pour honorer la Vie, pas ma vie. J'écris par respect. Plus par prétention. Le chemin a été long. Mais ça en valait la peine.
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Bonjour max
Je n'ai pas le temps de te répondre...je vais travailler...moi aussi je suis instit :-)))
Tout ce que tu racontes est intéressant, je t'y répondrai plus tard....
Pour dialoguer de tout et de rien et rencontrer les Véliens et Véliennes , tu peux choisir le fil Débats Billevisées et Causette qui est un fil de conversations sans sujets précis .
Il y a ici pas mal de fil à thème à explorer , tu trouveras des trésors.Et puis des textes. Surtout.
Je n'ai pas le temps de te répondre...je vais travailler...moi aussi je suis instit :-)))
Tout ce que tu racontes est intéressant, je t'y répondrai plus tard....
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Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Bienvenue Max.
Ton parcours d'écrivain est déjà bien amorcé.
Tu trouveras ici un bon esprit "participatif"
Ton parcours d'écrivain est déjà bien amorcé.
Tu trouveras ici un bon esprit "participatif"
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Pourquoi écrivez-vous ? Ce qui vous motive
Rebecca a écrit:Bonjour max
Je n'ai pas le temps de te répondre...je vais travailler...moi aussi je suis instit :-)))
Tout ce que tu racontes est intéressant, je t'y répondrai plus tard....
Pour dialoguer de tout et de rien et rencontrer les Véliens et Véliennes , tu peux choisir le fil Débats Billevisées et Causette qui est un fil de conversations sans sujets précis .
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Bonjour Rebecca. J'ai beaucoup aimé ta phrase "J'écris pour savoir à quoi je pense". Une vraie révélation par rapport à une réflexion que je menais depuis quelques jours.
Je suis impressionné par le nombre de textes et la qualité de ce que que j'ai lu ici...Je continue ma promenade.
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