Ça s'est passé près de chez moi
+62
Lizzie
Beebop
Zou
Pussicat
Océacide
Polixène
Marine
Lyra will
Gobu
Kash Prex
polgara
Phoenamandre
nouga
Remus
AliceAlasmartise.
CROISIC
elea
Jano
demi-lune
Manon Lunalice
Phylisse
MisterPlan
midnightrambler
Pascal-Claude Perrault
Janis
Admin
Iryane
Lucy
grieg
Plotine
Poussetontraino
mini joe
Ba
Kilis
lillith
Rebecca
bertrand-môgendre
Philomate_(Ole Touroque)
Mure
Annick SB
Nath
gilonimo
Peter Pan
lulli
boc21fr
Roz-gingembre
petit-doute
kazar
Tristan
Loreena Ruin
Lehnerd
Romane
mentor
Evanescent
Jonjon
milo
Chako Noir
Krystelle
Arielle
Bunje
Charles
Sahkti
66 participants
Page 17 sur 24
Page 17 sur 24 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18 ... 20 ... 24
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Ah, le boson de Higgs, cette particule élémentaire hypothétique. Cette fois, il n'y a plus de doute, elle a bien été découverte grâce à l'accélérateur de particules LHC. J'y pensais pas plus tard qu'à midi quand une voix m'a extrait de ma méditation :
« Tu peux aller chercher du pain ?
— Mais bien sûr, j’y vais de ce pas ! »
J’ai fait le tour du quartier pour ne trouver que des boulangeries fermées.
C’est quoi ça ? C’est un jour férié aujourd’hui ?
Heureusement une super boulangerie assez près de chez moi est non seulement ouverte le dimanche, mais quand tu y vas, tu voudrais tout acheter tellement ça sent bon. Et toutes ces variétés de pains, je craque ! J’en ressors avec deux baguettes spéciales.
Arrivé à l’appart, la table est mise dans le jardinet (eh oui, c’est pas parce que j’habite à Paris que je n’ai pas le droit d’avoir un jardinet en rez-de-chaussée, avec du gazon de trèfles, rosier, hortensia, jasmin sauvage grimpant, bac à compost, ça te dérange ?)
Bon, moi le truc qui me dérange, c’est la musique du voisin : Hervé Villard pour commencer. Le mec de l’immeuble d’à côté a tenu à en faire profiter tout le pâté de maison. Attention, ce n’est pas fini, on enchaîne avec Dave, Pierre Bachelet, Stéphanie de Monaco ; quel concert ! On peut pas bouffer du tofu en paix alors, c’est po zen cette affaire, on avait pourtant foutu de l’encens à cramer ! Ben voilà, un craignos, ‘l a pas dû découvrir le boson de Higgs ce primaire ! Eh ben ça s’est passé à côté de chez moi.
« Tu peux aller chercher du pain ?
— Mais bien sûr, j’y vais de ce pas ! »
J’ai fait le tour du quartier pour ne trouver que des boulangeries fermées.
C’est quoi ça ? C’est un jour férié aujourd’hui ?
Heureusement une super boulangerie assez près de chez moi est non seulement ouverte le dimanche, mais quand tu y vas, tu voudrais tout acheter tellement ça sent bon. Et toutes ces variétés de pains, je craque ! J’en ressors avec deux baguettes spéciales.
Arrivé à l’appart, la table est mise dans le jardinet (eh oui, c’est pas parce que j’habite à Paris que je n’ai pas le droit d’avoir un jardinet en rez-de-chaussée, avec du gazon de trèfles, rosier, hortensia, jasmin sauvage grimpant, bac à compost, ça te dérange ?)
Bon, moi le truc qui me dérange, c’est la musique du voisin : Hervé Villard pour commencer. Le mec de l’immeuble d’à côté a tenu à en faire profiter tout le pâté de maison. Attention, ce n’est pas fini, on enchaîne avec Dave, Pierre Bachelet, Stéphanie de Monaco ; quel concert ! On peut pas bouffer du tofu en paix alors, c’est po zen cette affaire, on avait pourtant foutu de l’encens à cramer ! Ben voilà, un craignos, ‘l a pas dû découvrir le boson de Higgs ce primaire ! Eh ben ça s’est passé à côté de chez moi.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
ah oui il y a très longtemps j'ai connu ça aussi: les dimanches matin d'une voisine qui, fenêtres grandes ouvertes, accompagnait à tue-tête (vraiment) ses chanteurs préférés. or ils étaient bien loin d'être la panacée du quartier!
ton Boson de Higgs me fait rire, parce qu'il me rappelle que je l'orthographiais: "Bozon de X". En tant que pas du tout matheuse avertie j'ai même été jusqu'à imaginer, perplexe, le "tracé du fou rire", un jour qu'un compagnon de voyage rencontré dans un compartiment SNCF me parlait du "Tracé de Fourrier"...(mais il faut dire qu'il avait un accent).
ton Boson de Higgs me fait rire, parce qu'il me rappelle que je l'orthographiais: "Bozon de X". En tant que pas du tout matheuse avertie j'ai même été jusqu'à imaginer, perplexe, le "tracé du fou rire", un jour qu'un compagnon de voyage rencontré dans un compartiment SNCF me parlait du "Tracé de Fourrier"...(mais il faut dire qu'il avait un accent).
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Stéphanie de Monaco... ça doit valoir la circonstance atténuante en cas de meurtre ça...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
et ça me fait penser, au mariage de Yali, y avait des petits jeunes présents qui ne savaient pas qui était Hervé Vilard. Heureusement que Deezer a réparé ça (mais le bonhomme n'a tout de même pas récolté un franc succès auprès des jeunes oreilles :-))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Comme quoi les dimanches à Paris ou à Cannes la Bocca ou à Tartampille se ressemblent tous...
Je me souviens d'Hervé Vilard il y a des décennies dans le sac à dos, c'était le chanteur préféré d'une pestoune de 15 ans qui me cassait les oreilles avec son " Capri" quand c'est fini ça recommence. Pestoune, qui depuis est devenue une grande amie.Nous étions loin du Boson, proches de Barbara et des fleurs autour du cou des amoureux d'une paix bourgeoise aux long cheveux cracra...
Enfin les autres, parce que moi les cheveux, les fleurs et " peace" en volutes de chichon humide très peu dans mon orbite.
Nous allions sans rien regarder.
Portés par les fils reconducteurs.
Electrisés par notre énergie qui tournait à vide.
Transportés par des probables auxquels nous ne donnions pas suite.
C'était près de chez nous quand nous habitions nulle part et que nous pensions peupler l'univers.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Ça s'est passé près de chez moi
histoire de paillassons...
Chère Madame,
(non, je ne dis pas ça parce que les charges ont augmenté)
Je ne sais pas si vous êtes une dame, puisque je ne vous ai jamais vue.
Si vous êtes un homme, je risque encore moins de vous croiser, étant donné l'état déjà vexatoire avancé du caractère de ces présentations.
Pour la peine, je prendrai soin de ne pas vous indiquer à quel paillasson je réside.
Je voulais vous remercier pour la fraîche et rassurante odeur de lavé-ciré qui bi-mensuellement investit la cage de l'escalier de l'immeuble, me tirant un sourire de satisfaction et de bien-être, parce que:
sans me connaître, vous prenez soin de mon confort, et ça vous ne le savez pas mais mine de rien, cet insignifiant détail sécurise dix secondes de ma vie, deux fois par mois, à force ça va finir par compter si on fait le calcul.
C'est ainsi que, bi-mensuellement, j'ai le plaisir d'être agacée par ce geste que je dois systématiquement répéter après chacun de vos passages, et qui consiste à repositionner mon paillasson après que vous l'ayez soigneusement enroulé puis posé debout contre le mur devant ma porte, afin de laisser sécher.
Si je fais des phrases trop longues pour vous, tant pis.
Vous êtes payée pour ça, certes c'est votre job, mais voilà il y a toujours un petit + derrière chaque chose.
Derrière ma porte vous n'y êtes jamais, à peine si je vous entends de temps en temps par hasard travailler, parfois vous êtes si ombre que je me demande si vous existez. Et je suis si sauvage que je n'ose vous surprendre pour vous saluer, vous accroupie au lessivage, cette situation m'effraie.
Je ne vous laisserai pas ce mot dans la vraie vie, et c'est pourquoi je vous le dépose ici.
Bien à vous,
signé: l'association des paillassons du 49 de la Rue Paul Bert.
(dés fois qu'il y ait un hérisson élégant qui passe par ici)
Chère Madame,
(non, je ne dis pas ça parce que les charges ont augmenté)
Je ne sais pas si vous êtes une dame, puisque je ne vous ai jamais vue.
Si vous êtes un homme, je risque encore moins de vous croiser, étant donné l'état déjà vexatoire avancé du caractère de ces présentations.
Pour la peine, je prendrai soin de ne pas vous indiquer à quel paillasson je réside.
Je voulais vous remercier pour la fraîche et rassurante odeur de lavé-ciré qui bi-mensuellement investit la cage de l'escalier de l'immeuble, me tirant un sourire de satisfaction et de bien-être, parce que:
sans me connaître, vous prenez soin de mon confort, et ça vous ne le savez pas mais mine de rien, cet insignifiant détail sécurise dix secondes de ma vie, deux fois par mois, à force ça va finir par compter si on fait le calcul.
C'est ainsi que, bi-mensuellement, j'ai le plaisir d'être agacée par ce geste que je dois systématiquement répéter après chacun de vos passages, et qui consiste à repositionner mon paillasson après que vous l'ayez soigneusement enroulé puis posé debout contre le mur devant ma porte, afin de laisser sécher.
Si je fais des phrases trop longues pour vous, tant pis.
Vous êtes payée pour ça, certes c'est votre job, mais voilà il y a toujours un petit + derrière chaque chose.
Derrière ma porte vous n'y êtes jamais, à peine si je vous entends de temps en temps par hasard travailler, parfois vous êtes si ombre que je me demande si vous existez. Et je suis si sauvage que je n'ose vous surprendre pour vous saluer, vous accroupie au lessivage, cette situation m'effraie.
Je ne vous laisserai pas ce mot dans la vraie vie, et c'est pourquoi je vous le dépose ici.
Bien à vous,
signé: l'association des paillassons du 49 de la Rue Paul Bert.
(dés fois qu'il y ait un hérisson élégant qui passe par ici)
Invité- Invité
Faudrait savoir :-)
Ma voisine immédiate est discrète, bien élevée, serviable si besoin est, en un mot, fort agréable. Je ne le suis pas moins.
Nous vivions fort bien notre proximité et échangions parfois quelques mots par-dessus la haie.
Voilà qu'un jour, elle a éprouvé le besoin de faire construire un mur assez haut pour nous interdire tout échange.
Fort bien. Conciliante, je me dis que si tel est son désir, on n'a qu'à passer à l'acte. Je propose même de partager les frais.
Rencontrée ce matin dans la rue, elle me fait remarquer qu'on ne se voit plus, qu'on ne se parle plus. Légère lueur de reproche et d'agacement dans l'œil.
Bref, il y a comme un mur entre nous.
Les gens sont bizarres, quand même !
Nous vivions fort bien notre proximité et échangions parfois quelques mots par-dessus la haie.
Voilà qu'un jour, elle a éprouvé le besoin de faire construire un mur assez haut pour nous interdire tout échange.
Fort bien. Conciliante, je me dis que si tel est son désir, on n'a qu'à passer à l'acte. Je propose même de partager les frais.
Rencontrée ce matin dans la rue, elle me fait remarquer qu'on ne se voit plus, qu'on ne se parle plus. Légère lueur de reproche et d'agacement dans l'œil.
Bref, il y a comme un mur entre nous.
Les gens sont bizarres, quand même !
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Pas plus tard que ce matin j'ai donné une bouteille d'eau à la dame qui s'occupe de notre confort dans l'immeuble. Je la croise tous les jeudis. Ceux-là sont de vacances. Il fait un temps à ne pas mettre un balai dehors. Combien ? Peut-être 30. La lumière vous crève les yeux et le ciel dilue la pensée noire. Je me suis dit que mon empathie ferait meilleur ménage avec ceux qui bossent. En fait, je n'ai nulle inclinaison pour les touristes qui font la queue et craignent qu'on ne les viole pendant la nuit. Les nouvelles vont vite ici. Le sud est plein de tessons de bouteille...
J'avais envie de dire à la vieille dame très bronzée qui venait de Liège qu'elle ne risquait pas grand chose.
Moi non plus d'ailleurs.
Il est donc bien inutile de tripoter nos méninges sans rallonges.
Nous pouvons laisser les fenêtres ouvertes, ne rentreront que la brise nocturne et quelques moustiques égarés.
Je remarque que VE ne se rencontre pas cet été. Il n'y aura pas de rendez-vous au bord de l'océan ?
Le virtuel, tout comme le "réel", fait le tissu du quotidien. Ils passent chez nous avec leurs moments argentés qui nourrissent de vagues rêveries dans le silence de ces après-midis cigalés.
Ils passent.
Je ne sais jamais ce qu'ils deviendront.
Tant mieux.
J'avais envie de dire à la vieille dame très bronzée qui venait de Liège qu'elle ne risquait pas grand chose.
Moi non plus d'ailleurs.
Il est donc bien inutile de tripoter nos méninges sans rallonges.
Nous pouvons laisser les fenêtres ouvertes, ne rentreront que la brise nocturne et quelques moustiques égarés.
Je remarque que VE ne se rencontre pas cet été. Il n'y aura pas de rendez-vous au bord de l'océan ?
Le virtuel, tout comme le "réel", fait le tissu du quotidien. Ils passent chez nous avec leurs moments argentés qui nourrissent de vagues rêveries dans le silence de ces après-midis cigalés.
Ils passent.
Je ne sais jamais ce qu'ils deviendront.
Tant mieux.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Chaque matin je quitte mon appartement à 7 h 55 précises (je suis très routinier). Chaque matin je rencontre mon voisin de palier qui sort de son appartement à 7 h 55 précises (il est très routinier). Chaque matin, à 7 h 55 précises, j’insulte mon voisin car je le hais.
Ça s’est passé à côté de chez moi !
Ça s’est passé à côté de chez moi !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
par hasard...et ce serait pas toi, ton voisin...?
(je plaisante)
(je plaisante)
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Bah non voyons igloo ; obsédé sexuel, certes. Violeur d'enfants, j'avoue. Meurtrier, voleur, escroc, menteur, psychopathe, correcteur, artiste... Mais pas maso.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Ah ! Ça, jamais ! Plutôt jouer au Tiercé !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Et estèce que tu manges des tripes à la mode de Caen dans la rue ? En compagnie de croque-morts ?
Invité- Invité
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
pourquoi on dit à la mode de Caen d'ailleurs ? :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Sahkti a écrit:pourquoi on dit à la mode de Caen d'ailleurs ? :-)
Parce qu'on ne sait pas comment ni pourquoi :-)
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Ça s'est passé près de chez moi
La recette des tripes à la mode de Caen fut imaginée par un restaurateur de Caen un jour qu’il cuisinait à Caen un canard à la crème de Caen. En voyant ses tripes il voulut donner un nom à la recette. Un Normand de Basse-Normandie passait par là (il cherchait les toilettes) au même titre qu'un Béotien de Basse Béotie qui passait par là également (il cherchait une botte de foin).
Ainsi notre Bas-Normand demanda : « p't’êt' ben, où sont les toilettes ? » À quoi le restaurateur répondit : « p’t’êt’… »
Depuis, les tripes sont toujours à la mode de Caen, mais c'est du canard à la crème.
Ainsi notre Bas-Normand demanda : « p't’êt' ben, où sont les toilettes ? » À quoi le restaurateur répondit : « p’t’êt’… »
Depuis, les tripes sont toujours à la mode de Caen, mais c'est du canard à la crème.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
C'est tatoué
Il y a peu, alors que je trainais mes guêtres (j’aime bien l’expression, car je ne porte pas de guêtres, surtout l’été) dans la garrigue, j’ai croisé un jeune papa que je connaissais un peu.
Il faisait son jogging et portait un short, qui laissait voir sur une de ses jambes, un grand dragon tatoué, de toutes les couleurs, avec 3 colonnes d’idéogrammes que je présumais chinois.
J’avais raison ; et pendant que je contemplais cette œuvre, je lui demandais la signification des signes. Il m’a parlé d’une citation où il était question de courage et de sagesse.
« Lao Tseu » m’enquis-je ?
Il me répondit « non » ; son tatoueur s’appelait Fernand, et il lui avait laissé choisir la fameuse citation, sur un catalogue.
J’étais admiratif devant sa connaissance de cette langue difficile et mystérieuse.
« J’y comprends, rien moi au chinois », me répondit-il en souriant.
Et chacun de partir de son côté.
J’ai passé le reste de ma promenade hilare, en pensant à tous ces guss qui ont peut-être un extrait de menu de restaurant tatoué sur le corps : « rouleau de printemps », ou « riz cantonnais », ou « porc au caramel » ou …
Il faisait son jogging et portait un short, qui laissait voir sur une de ses jambes, un grand dragon tatoué, de toutes les couleurs, avec 3 colonnes d’idéogrammes que je présumais chinois.
J’avais raison ; et pendant que je contemplais cette œuvre, je lui demandais la signification des signes. Il m’a parlé d’une citation où il était question de courage et de sagesse.
« Lao Tseu » m’enquis-je ?
Il me répondit « non » ; son tatoueur s’appelait Fernand, et il lui avait laissé choisir la fameuse citation, sur un catalogue.
J’étais admiratif devant sa connaissance de cette langue difficile et mystérieuse.
« J’y comprends, rien moi au chinois », me répondit-il en souriant.
Et chacun de partir de son côté.
J’ai passé le reste de ma promenade hilare, en pensant à tous ces guss qui ont peut-être un extrait de menu de restaurant tatoué sur le corps : « rouleau de printemps », ou « riz cantonnais », ou « porc au caramel » ou …
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Errant dans les rayons d'une grande surface, je suis abordée par un couple à l'air désemparé. Il s'agissait pour eux de choisir un grill électrique. Il y avait une différence de prix entre deux modèles et ils attendaient de moi que je leur en explique la raison.
Il faut peut-être comparer les puissances, dis-je.
Ah oui ! Et pour faire une grillade, par exemple, qu'est-ce qu'il faut prendre ?
Je sais pas, moi. Tentez une cafetière électrique. Non, je plaisante. Mais il y a des grill-pain pas chers.
Il faut peut-être comparer les puissances, dis-je.
Ah oui ! Et pour faire une grillade, par exemple, qu'est-ce qu'il faut prendre ?
Je sais pas, moi. Tentez une cafetière électrique. Non, je plaisante. Mais il y a des grill-pain pas chers.
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Hier nous allons sur une terrasse de café en front de mer
ma fille, blonde et déjà bronzée, vêtue d'un short débardeur me dit , prenons une table au soleil je veux entretenir mon bronzage tropical
mon autre fille brune, habillée en lolita manga metallico gothique me dit prenons une table à l'ombre, je veux entretenir ma blancheur cadavérique
je demande au serveur une table sous le soleil exactement à l'ombre précisément
je m'assois entre mes deux filles
moi je ne veux qu'entretenir la conversation
je suis pour l'amitié entre les peuples
la fraternité entre les peaux
je suis la neutralité incarnée
aujourd'hui je suis top canon
un genre particulière de métisse
la partie droite de mon corps brun chocolat
la partie gauche quille à la vanille
j'ai toujours aimé les contrastes
les je d'ombres et de lumières
et que mes enfants me servent de révélateur
ma fille, blonde et déjà bronzée, vêtue d'un short débardeur me dit , prenons une table au soleil je veux entretenir mon bronzage tropical
mon autre fille brune, habillée en lolita manga metallico gothique me dit prenons une table à l'ombre, je veux entretenir ma blancheur cadavérique
je demande au serveur une table sous le soleil exactement à l'ombre précisément
je m'assois entre mes deux filles
moi je ne veux qu'entretenir la conversation
je suis pour l'amitié entre les peuples
la fraternité entre les peaux
je suis la neutralité incarnée
aujourd'hui je suis top canon
un genre particulière de métisse
la partie droite de mon corps brun chocolat
la partie gauche quille à la vanille
j'ai toujours aimé les contrastes
les je d'ombres et de lumières
et que mes enfants me servent de révélateur
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Il y avait deux petits chiens, la mère genre yorkshire et le petit tout noir, avec encore son duvet de chiot, sa truffe toute menue, et son gros ventre.
Ils sont sortis d’un buisson sec de la garrigue, et m’ont abordé timidement.
J’ai réussi à les caresser ; la « grande » portait un collier anonyme ; le petit frétillait en geignant.
J’ai regardé autour de moi ; il n’y avait personne.
Ils m’ont suivi un moment, se sont arrêtés ; j’ai vu qu’il y avait un récipient en plastique avec un peu d’eau.
J’ai rebroussé chemin pour voir s’il y avait quelqu’un avec eux.
Personne.
Un peu plus loin j’ai couru quand j’ai aperçu une fourgonnette municipale.
J’ai dit à l’employé ce que j’avais vu.
Il m’a répondu qu’ils les avaient croisés un peu plus tôt, mais il pensait qu’ils devaient être avec leur maître(sse).
Il m’a promis de retourner à l’endroit où je les avais laissés.
Je verrais cette après-midi s’il a tenu promesse.
Ils sont sortis d’un buisson sec de la garrigue, et m’ont abordé timidement.
J’ai réussi à les caresser ; la « grande » portait un collier anonyme ; le petit frétillait en geignant.
J’ai regardé autour de moi ; il n’y avait personne.
Ils m’ont suivi un moment, se sont arrêtés ; j’ai vu qu’il y avait un récipient en plastique avec un peu d’eau.
J’ai rebroussé chemin pour voir s’il y avait quelqu’un avec eux.
Personne.
Un peu plus loin j’ai couru quand j’ai aperçu une fourgonnette municipale.
J’ai dit à l’employé ce que j’avais vu.
Il m’a répondu qu’ils les avaient croisés un peu plus tôt, mais il pensait qu’ils devaient être avec leur maître(sse).
Il m’a promis de retourner à l’endroit où je les avais laissés.
Je verrais cette après-midi s’il a tenu promesse.
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
aseptans a écrit:Il y a peu, alors que je trainais mes guêtres (j’aime bien l’expression, car je ne porte pas de guêtres, surtout l’été) dans la garrigue, j’ai croisé un jeune papa que je connaissais un peu.
Il faisait son jogging et portait un short, qui laissait voir sur une de ses jambes, un grand dragon tatoué, de toutes les couleurs, avec 3 colonnes d’idéogrammes que je présumais chinois.
J’avais raison ; et pendant que je contemplais cette œuvre, je lui demandais la signification des signes. Il m’a parlé d’une citation où il était question de courage et de sagesse.
« Lao Tseu » m’enquis-je ?
Il me répondit « non » ; son tatoueur s’appelait Fernand, et il lui avait laissé choisir la fameuse citation, sur un catalogue.
J’étais admiratif devant sa connaissance de cette langue difficile et mystérieuse.
« J’y comprends, rien moi au chinois », me répondit-il en souriant.
Et chacun de partir de son côté.
J’ai passé le reste de ma promenade hilare, en pensant à tous ces guss qui ont peut-être un extrait de menu de restaurant tatoué sur le corps : « rouleau de printemps », ou « riz cantonnais », ou « porc au caramel » ou …
Ca me fait penser à un truc qui m'est arrivé à Londres. Y a très longtemps de ça, mais ça enlève rien au sel de l'histoire. J'étais en séjour linguistique dans une famille anglaise, et j'en ai profité pour rendre une visite d'un W-E à un cousin hongrois de ma mère, prof à l'Université. Comme j'allais me balader en ville, il m'a donné l'adresse de son marchand de thé habituel, afin que je lui ramène son thé fumé chinois préféré. Au terme de ma balade dans le swiniging London du début des années 70, riche en sensations, j'avais complètement oublié la mission, et pour rattraper le coup, je suis rentré dans la première épicerie venue pour acheter la seule marque de thé chinois qu'ils avaient. De retour at home, je lui ai présenté fièrement mon acquisition.
Le problème est qu'il lisait et parlait parfaitement le chinois - en sus d'une demi-douzaine de langues plus exotiques les unes que les autres. Après avoir déchiffré les idéogrammes qui ornaient le dos de la boîte, il me regarda d'un air bizarre en me disant :
- Tu sais ce qu'il y a marqué, là ?
J'avouais mon ignorance.
- Eh bien c'est marqué : " Noble compatriote, n'achète surtout pas cet infect résidu de dernière classe exclusivement réservé aux palais grossiers des occidentaux décadents."
Sic.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Ça s'est passé près de chez moi
:-)
mignonne la dernière anecdote, celle de maman et rejeton yorkshire ; aspetans, grand chevalier, sauveur de la veuve et l'orphelin ...
mignonne la dernière anecdote, celle de maman et rejeton yorkshire ; aspetans, grand chevalier, sauveur de la veuve et l'orphelin ...
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
M'étonne pas :-)))Gobu a écrit:Eh bien c'est marqué : " Noble compatriote, n'achète surtout pas cet infect résidu de dernière classe exclusivement réservé aux palais grossiers des occidentaux décadents."
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
tu penses qu'ils étaient abandonnés ? En espérant que la SPA ne fasse pas pire, si jamais :-(aseptans a écrit:Je verrais cette après-midi s’il a tenu promesse.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Hé hé hé j'aime bien cette idée !!!aseptans a écrit:J’ai passé le reste de ma promenade hilare, en pensant à tous ces guss qui ont peut-être un extrait de menu de restaurant tatoué sur le corps : « rouleau de printemps », ou « riz cantonnais », ou « porc au caramel » ou …
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Fin de l'histoire de la pauvre maman chien et de son chiot abandonnés.
L'employé communal a visiblement récupéré les bêtes.
J'avais pris, au cas où (je suis garé à 3 km de là) une grande besace.
Visiblement ces chiens ont été abandonnés (à oui c'est vrai on est au mois d'août !!! ) ; leurs "bons maîtres" avaient laissé un récipient avec de l'eau (les braves gens).
Je suis donc rentré bredouille. Adieu la fricassée de chiot sauce Tien An Men !!!
Moi qui allais demander des conseils de préparation à Panda.
L'employé communal a visiblement récupéré les bêtes.
J'avais pris, au cas où (je suis garé à 3 km de là) une grande besace.
Visiblement ces chiens ont été abandonnés (à oui c'est vrai on est au mois d'août !!! ) ; leurs "bons maîtres" avaient laissé un récipient avec de l'eau (les braves gens).
Je suis donc rentré bredouille. Adieu la fricassée de chiot sauce Tien An Men !!!
Moi qui allais demander des conseils de préparation à Panda.
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
abah ça!
en aout on abandonne des chiens, des chats, des nanas, des mecs...
mais pour tout ça vraiment je me demande si la fourrière municipale est ce qu'il y a de mieux.
oui, je suis pour une fricassée moi aussi!
ha-ha-ha.
blagounette
en aout on abandonne des chiens, des chats, des nanas, des mecs...
mais pour tout ça vraiment je me demande si la fourrière municipale est ce qu'il y a de mieux.
oui, je suis pour une fricassée moi aussi!
ha-ha-ha.
blagounette
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
ouaip, les abandonneurs en fricassée !igloo a écrit:oui, je suis pour une fricassée moi aussi!
:-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
une fricassée d'abandonneurs, parfaitement, ouaip Madame !!
;-)))
;-)))
Invité- Invité
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Sauf les vieux, qu'on laisse en place exprès pour qu'ils meurent de la canicule.igloo a écrit:abah ça!
en aout on abandonne des chiens, des chats, des nanas, des mecs...
Bon, cette année, ils sont en sursis...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Mon voisin est en faveur de l’euthanasie. Hier, il a dit à sa femme que si jamais, par malheur, il lui arrivait de se retrouver dans une situation pathologique à un stade végétatif, dépendant de machines et alimenté par un liquide, qu’elle le débranche sans attendre.
Elle s’est exécutée immédiatement en débranchant la télé, éteignant l’ordinateur et vidant sa canette de bière dans l’évier.
L'idée n'est pas de moi mais c'est tourné à ma sauce.
Elle s’est exécutée immédiatement en débranchant la télé, éteignant l’ordinateur et vidant sa canette de bière dans l’évier.
L'idée n'est pas de moi mais c'est tourné à ma sauce.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
:-))
Mon voisin est en faveur de l’état nazi. Hier, il a dit à sa femme que si jamais, par malheur, il lui arrivait de se retrouver dans une situation pathologique à un stade végétatif, dépendant de machine et alimenté par liquide, qu’elle le débranche sans attendre.
Elle l’a exécuté immédiatement et a débranché la télé, où pérorait machine, euh je veux dire Marine, qui lui suggérait de liquider le problème de l’immigration sur la Canebière, en rotant pour elle
ok je sors
Mon voisin est en faveur de l’état nazi. Hier, il a dit à sa femme que si jamais, par malheur, il lui arrivait de se retrouver dans une situation pathologique à un stade végétatif, dépendant de machine et alimenté par liquide, qu’elle le débranche sans attendre.
Elle l’a exécuté immédiatement et a débranché la télé, où pérorait machine, euh je veux dire Marine, qui lui suggérait de liquider le problème de l’immigration sur la Canebière, en rotant pour elle
ok je sors
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Clap clap ! ^^
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Ha ha bravo Reb ! Joli détournement de PCP qui avait lui-même détourné.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Mon voisin a repris le sport intensivement. Il vient de me dire :
« Ah, je n’ai jamais autant fait de sport qu’en ce moment ! »
J’ai pensé qu’avec cette chaleur, il était peut-être risqué de s’entraîner de façon intensive, d’autant que je me méfie des lubies. Il vaut mieux faire les choses raisonnablement, de façon équilibrée et pondérée. Personnellement j’ai opté pour la régularité, gage d’une santé physique et mentale : très régulièrement, je ne pratique aucun sport…
« Ah, je n’ai jamais autant fait de sport qu’en ce moment ! »
J’ai pensé qu’avec cette chaleur, il était peut-être risqué de s’entraîner de façon intensive, d’autant que je me méfie des lubies. Il vaut mieux faire les choses raisonnablement, de façon équilibrée et pondérée. Personnellement j’ai opté pour la régularité, gage d’une santé physique et mentale : très régulièrement, je ne pratique aucun sport…
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
J'ai un autre voisin, fakir de son état, et relativement avare dois-je souligner. L'autre jour, je lui ai demandé de me prêter un euro pour me dépanner, il m'a répondu : « Des clous ! »
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Ça s'est passé près de chez moi
Je me sentais belle. N'y avais-je pas mis le prix ?
Une heure et trente minutes à me faire malaxer joues et cou. Je ne vous dis pas comme elle m'a relaxé les mandibules. Un seul moment a été un poil pénible : quand elle s'en est pris à mes comédons. Je lui ai d'ailleurs fait remarquer que cela valait une séance chez le dentiste. Pour se faire pardonner, elle a étalé sur mon visage une gaze qu'elle m'a collée à coup de gélatine glaciale. Et aussi sec, j'ai eu droit à une serviette brûlante, comme celle qu'on vous offre sur un plateau dans les restaurants chinois.
Je vous passe les tapotements, les pincements, le ballet magique de mains expertes qui me retroussaient les bajoues jusqu'aux fentes des yeux.
Tout cela sur bande sonore alliant cuicuis d'oiseaux et instruments à vent aux glissandos, ou di, hypnotiques.
A l'heure du masque, elle m'a abandonnée. Ça cartonnait dur. Elle me l'a ôté, et tout de go, elle me dit de prendre mon temps pour me lever.
Elle avait raison, finalement. Car quitter la zénitude de sa salle obscure pour me retrouver dans le magasin bondé de monde n'a pas été facile. Je crois que je titubais.
Mais enfin, je me trouvais belle. Et forte de cette certitude, je me suis pavanée dans tous les magasins que compte la galerie marchande. Jusqu'à ce que je me rencontre dans un miroir.
Horreur ! J'avais le pif tuméfié. La rosse, j'avais bien senti bien qu'elle officiait avec violence. La double rosse ! Elle m'avait complètement niqué mon brushing, avec sa charlotte en intissé.
Retour anticipé à la maison où je subis en transpirant et sans oser l'ôter, la couche de pommade que j'ai sur la figure. Ce serait gaspiller. Ça m'a coûté cher, quand même !
Une heure et trente minutes à me faire malaxer joues et cou. Je ne vous dis pas comme elle m'a relaxé les mandibules. Un seul moment a été un poil pénible : quand elle s'en est pris à mes comédons. Je lui ai d'ailleurs fait remarquer que cela valait une séance chez le dentiste. Pour se faire pardonner, elle a étalé sur mon visage une gaze qu'elle m'a collée à coup de gélatine glaciale. Et aussi sec, j'ai eu droit à une serviette brûlante, comme celle qu'on vous offre sur un plateau dans les restaurants chinois.
Je vous passe les tapotements, les pincements, le ballet magique de mains expertes qui me retroussaient les bajoues jusqu'aux fentes des yeux.
Tout cela sur bande sonore alliant cuicuis d'oiseaux et instruments à vent aux glissandos, ou di, hypnotiques.
A l'heure du masque, elle m'a abandonnée. Ça cartonnait dur. Elle me l'a ôté, et tout de go, elle me dit de prendre mon temps pour me lever.
Elle avait raison, finalement. Car quitter la zénitude de sa salle obscure pour me retrouver dans le magasin bondé de monde n'a pas été facile. Je crois que je titubais.
Mais enfin, je me trouvais belle. Et forte de cette certitude, je me suis pavanée dans tous les magasins que compte la galerie marchande. Jusqu'à ce que je me rencontre dans un miroir.
Horreur ! J'avais le pif tuméfié. La rosse, j'avais bien senti bien qu'elle officiait avec violence. La double rosse ! Elle m'avait complètement niqué mon brushing, avec sa charlotte en intissé.
Retour anticipé à la maison où je subis en transpirant et sans oser l'ôter, la couche de pommade que j'ai sur la figure. Ce serait gaspiller. Ça m'a coûté cher, quand même !
Invité- Invité
Page 17 sur 24 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18 ... 20 ... 24
Sujets similaires
» Dans un jardin près de chez vous
» À un lettre près : Exo éphémère
» EDIFIANT : Plus à ça près
» Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
» Exo Fable express : L’été (à peu près)
» À un lettre près : Exo éphémère
» EDIFIANT : Plus à ça près
» Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
» Exo Fable express : L’été (à peu près)
Page 17 sur 24
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum