Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
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Poème haletant de Narbah
Bon, j'essaye pour voir comment ça pourrait marcher à la suite de ça :
http://www.vosecrits.com/t10088-poeme-haletant#286536
Le public ne le considère pourtant pas comme un rigolo de nos jours !
Je comprends la dimension comique que tu y trouves ; mais elle n’est pour moi qu’un masque de mimicry posé sur un drame du vertige.
Ceci dit, tu semble aussi le sentir, et ça me fait très plaisir.
Tu veux dire quoi au juste ? Ce serait bien d’apprendre à te faire comprendre quand tu postes des commentaires. Celui là n’a ni queue ni tête ; ce qui fait qu’on ne t’invitera pas à notre partouse (avec une “s”).
Sans queue ni tête, tu veux qu’on fasse quoi de toi ?
…remarque, je vais en dicuter avec les filles.
Elles auront peut-être des idées.
Je te tiens au jus.
Pauvre K. qui croyait ses textes drôle !
Mais si tu veux en discuter, notamment, de la question de la "valeur ajoutée poétique", tu peux m'écrire. Je serais curieux de mieux comprendre ce que tu as voulu dire.
Reconnais que "valeur ajoutée poétique", c'est mal-poétique ! Ce concept m'intrigue.
< Vous serait-il possible soit d'éviter de répondre systématiquement soit de répondre et développer vos arguments dans le fil prévu à cet effet en partie CONVERSATIONS ?
C'est ici
Merci de votre compréhension.
La Modération >
Alors la règle du jeu a encore changé ? On est revenu au système de la grenouillère où tout le monde fait pipi dans la même eau ! alors allons-y. mais le problème, c'est qu'on ne peut pas embarquer les clients vers le nouveau fil, enfin bon ! Pour moi qui mets un point d'honneur à répondre à tout le monde et qui apprécie les échanges énergiques et soutenus, c'est une grande frustration.
et enfin :
Permets moi de te dire que si tu trouves ça "prétentieux", c'est peut-être parce que tu n'oserais pas le faire et hésites à t'affirmer devant les grands hommes. Mais n'oublions pas qu'avant de le devenir (grands), ils ont été petits ; et c'est spécialement vérifié pour Kafka qui sans la trahison de son ami Max Brod serait probablement même resté un inconnu.
http://www.vosecrits.com/t10088-poeme-haletant#286536
Je t’avoue que je suis déconcerté. Le “finalement” me laisse penser que tu as changé d’avis en cours de lecture. Ce qui est étrange pour moi, c’est que selon si je présente ce genre de texte en prose ou en poésie, les réactions sont souvent à l’opposé.Tollelege a écrit:Assez désopilant et jouissif finalement.
Il faut continuer: ce grand en salopette mérite que l'on rêve encore de lui.
Toi aussi tu penses que c’est drôle ! Tu sais Kafka était souvent mort de rire lorsqu’il lisait ses textes à ses amis.loic a écrit:derrière cet humour je vois comme de l'ombre
un style unique et plutôt rare, difficile à appréhender au départ puis le texte vous emberlificote et on le termine comme estourbi...
Le public ne le considère pourtant pas comme un rigolo de nos jours !
Je comprends la dimension comique que tu y trouves ; mais elle n’est pour moi qu’un masque de mimicry posé sur un drame du vertige.
Ceci dit, tu semble aussi le sentir, et ça me fait très plaisir.
Ça si c’est pas un post de troll, je n’y connais rien en trolls.Frédéric Prunier a écrit:et à la fin du livre
on partouze ?
Tu veux dire quoi au juste ? Ce serait bien d’apprendre à te faire comprendre quand tu postes des commentaires. Celui là n’a ni queue ni tête ; ce qui fait qu’on ne t’invitera pas à notre partouse (avec une “s”).
Sans queue ni tête, tu veux qu’on fasse quoi de toi ?
…remarque, je vais en dicuter avec les filles.
Elles auront peut-être des idées.
Je te tiens au jus.
Tu me fais rougir (de plaisir)Janis a écrit:et bien, j'aime cette façon directe, maîtrisée et doucement dingue
j'aime qu'à des considérations profondes se mêlent les objets du quotidien (cuisine, salopette) et les rêves, et les pères, et les fils Je trouve toujours - au fil des textes lus ici - cette écriture impeccable, ces formules lapidaires et efficaces
bref, c'est toujours avec plaisir
Merci pour la lecture camarade poète.Tollelege a écrit:Et bien c'est un comique de l'absurde, comme le sont souvent les rêves qui n'ont ni queue ni tête, (encore un ) et le désopilant cède la place au jouissif à la fin de la scène, lorsque tu mêles l'incongru et l'intimité des femmes à ton propos..
Je n'aurais pas pensé à ça, mais c'est une piste amusante.hi wen a écrit:me fait penser à une comédie à l'italienne
la musique du monde qui vous happe au balcon
C'est le droit imprescriptible du lecteur ça ! Ne pas aimer. Merci pour la lecture.Artnow a écrit:J'ai eu peu d'intérêt à la lecture de ce texte. Je viens de le relire en pensant que peut-être ma 1ère lecture n'eut été faite en condition favorable, mais ma lecture en a été la même : peu d'intérêt.
Il en faut pour tous, mais ce style, cette écriture, le fond ne m'interpellent et ne me plaisent pas.
Arnaud.
C'est marrant. Tu as raison, le prochain coup que tu viens me voir, préviens-moi : je ferai le ménage.coline Dé a écrit:Pas pu rentrer, j'avais les pieds sales et y avait pas de paillasson... Dommage !
Peux-être n'as tu pas lu le journal de Kafka ? Il parle beaucoup de ce problème, du rapport aux grands hommes (en l'occurrence pour lui Goethe) et il m'a bien décomplexé sur ce sujet. Pourquoi ne parlerai-je pas de Kafka puisque je l'ai lu ? Pourquoi n'aurais-je pas le courage de le commenter, d'avoir à son sujet une opinion personnelle? Quant aux "questions angoissantes essentielles", je te laisse juger par toi même de ce que cela induit comme lecture de Kafka ; entre autres.Denis a écrit:Perso je le vois en prose car je ne vois vraiment pas la VA poétique de ce texte. Je suis preneur d'un éclairage à ce sujet. J'ai lu cette narration au 1° degré et , même au 2°, je ne vois pas non plus le rapport avec Kafka qui, lui, sait par son style et les sujets abordés induire les questions angoissantes essentielles. Je trouve qu'oser cette comparaison est prétentieux. À moins qu'il ne s'agisse d'humour, auquel cas il m'a laissé de marbre.Ce qui est étrange pour moi, c’est que selon si je présente ce genre de texte en prose ou en poésie, les réactions sont souvent à l’opposé.
Pauvre K. qui croyait ses textes drôle !
Mais si tu veux en discuter, notamment, de la question de la "valeur ajoutée poétique", tu peux m'écrire. Je serais curieux de mieux comprendre ce que tu as voulu dire.
Reconnais que "valeur ajoutée poétique", c'est mal-poétique ! Ce concept m'intrigue.
< Vous serait-il possible soit d'éviter de répondre systématiquement soit de répondre et développer vos arguments dans le fil prévu à cet effet en partie CONVERSATIONS ?
C'est ici
Merci de votre compréhension.
La Modération >
Alors la règle du jeu a encore changé ? On est revenu au système de la grenouillère où tout le monde fait pipi dans la même eau ! alors allons-y. mais le problème, c'est qu'on ne peut pas embarquer les clients vers le nouveau fil, enfin bon ! Pour moi qui mets un point d'honneur à répondre à tout le monde et qui apprécie les échanges énergiques et soutenus, c'est une grande frustration.
et enfin :
Je te rappelle que tu as écris dans un topic précédent : "je ne vois vraiment pas la VA poétique de ce texte. Je suis preneur d'un éclairage à ce sujet". Moi aussi je suis preneur, c'est tout.Denis a écrit:je ne te dénie pas le droit de lire K, ni de le commenter, ni de le critiquer, ni de comparer l'effet de ton style au sien. C'est seulement ça que j'ai trouvé "prétentieux". Mais après tout j'ai peut-être fait un procès d'intention, sûrement même (c'est vrai que j'ai piqué une franche rigolade en huis clos).
Quant à parler de la VAP (beurk), ça risque de prendre des heures ici. Disons que mon ressenti c'est que j'ai plutôt lu un récit (que je ne prendrai d'ailleurs pas non plus pour une prose poétique, m'enfin c'est selon mes valeurs...)
Permets moi de te dire que si tu trouves ça "prétentieux", c'est peut-être parce que tu n'oserais pas le faire et hésites à t'affirmer devant les grands hommes. Mais n'oublions pas qu'avant de le devenir (grands), ils ont été petits ; et c'est spécialement vérifié pour Kafka qui sans la trahison de son ami Max Brod serait probablement même resté un inconnu.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Narbah a écrit :
Narbah, pour info, ce fil s'est (r)ouvert suite à la demande générale des véliens. Après, c'est bien connu, ici comme en politique, on ne peut pas plaire à tout le monde... Mais on essaie :-)Alors la règle du jeu a encore changé ? On est revenu au système de la grenouillère où tout le monde fait pipi dans la même eau ! alors allons-y. mais le problème, c'est qu'on ne peut pas embarquer les clients vers le nouveau fil, enfin bon ! Pour moi qui mets un point d'honneur à répondre à tout le monde et qui apprécie les échanges énergiques et soutenus, c'est une grande frustration.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Tant que tu y es, maintenant que tu as adopté ce fil... tu peux mettre l'intitulé du texte dont il est question dans la case titre du message que tu postes.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
C'est beau la vie : ça bouge tout le temps.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
pas tant que ça : les gens passent gesticulent et se ressemblentNarbah a écrit:
C'est beau la vie : ça bouge tout le temps.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ah ! quel plaisir de retrouver la possibilité de troller en paix.
Si je peux te donner un conseil à toi qui a cette vision sinistre de l'humanité : va moins au supermarché et plus au cinéma, tu y gagneras.
Si je peux te donner un conseil à toi qui a cette vision sinistre de l'humanité : va moins au supermarché et plus au cinéma, tu y gagneras.
Invité- Invité
Poème haletant
Je vais essayer de te répondre le plus simplement du monde parce que quand on pose la question "qu'est-ce que la poésie ?" la réponse est forcément réductrice.
Je n'ai pas entendu de musique, je n'ai pas vu d'image, je n'ai pas senti d'intériorité, d'implication et je ne me suis pas senti embarquer dans des espaces inconnus de moi.
Je n'ai même pas senti d'idées pertinentes. Je suis resté sur un "pet" vulgaire (au sens vulgus pecum).
Je n'ai pas entendu de musique, je n'ai pas vu d'image, je n'ai pas senti d'intériorité, d'implication et je ne me suis pas senti embarquer dans des espaces inconnus de moi.
Je n'ai même pas senti d'idées pertinentes. Je suis resté sur un "pet" vulgaire (au sens vulgus pecum).
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Grâce aux commentaires sur les " poussières " j'ai pu mesurer toutes les scories dans ce texte et le travail qu'il reste à fournir quand on veut écrire au mieux des mots et des idées qu'ils habillent, autant dire que ma garde-robe est bien maigre encore ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
D'accord. Je suis d'accord avec tout ce que tu dis. A cela il n'est rien à dire et c'est ton droit le plus strict.Denis a écrit:Je vais essayer de te répondre le plus simplement du monde parce que quand on pose la question "qu'est-ce que la poésie ?" la réponse est forcément réductrice.
Je n'ai pas entendu de musique, je n'ai pas vu d'image, je n'ai pas senti d'intériorité, d'implication et je ne me suis pas senti embarquer dans des espaces inconnus de moi.
Je n'ai même pas senti d'idées pertinentes. Je suis resté sur un "pet" vulgaire (au sens vulgus pecum).
Sauf pour le pet qui n'a rien à voir avec le vulgus pecum qui justement n'ose pas en parler :
L'expression vulgum pecus, incorrecte, est l'altération de la formule empruntée à Horace servum pecus, littéralement "le troupeau servile". Elle est composée du substantif neutre pecus = troupeau et de l'adjectif servus (servum au neutre) = servile, asservi, soumis. Le vulgum pecus désigne avec mépris la foule ignorante, mais on s'en sert également pour parler du "commun des mortels".
Invité- Invité
à Philippe et Denis, " le banc "
(et Iris : merci pour votre passage et votre coup de pinceau sur le fil.)
Philippe, merci d'avoir pris autant de votre temps pour détailler vos impressions. Qq questions adressées par Denis restant en suspend, et rejoignant aussi parfois vos impressions, je lui répondrai par la même occasion. Je mets le tout en cache, ceux / celles ne souhaitant lire pourront rester sur leurs lectures.
Philippe, merci d'avoir pris autant de votre temps pour détailler vos impressions. Qq questions adressées par Denis restant en suspend, et rejoignant aussi parfois vos impressions, je lui répondrai par la même occasion. Je mets le tout en cache, ceux / celles ne souhaitant lire pourront rester sur leurs lectures.
- Spoiler:
- Tout d'abord, je reprends la remarque de Iris :
« Vous semblez avoir écrit ce poème comme un peintre dépose sur la toile ses touches de couleurs »; oui comme toile de fond.
De Philippe : « Les premiers vers sont musicaux, imagés, mais les « cils » surtout bleuissant me renvoient phonétiquement au ciel, et le ciel étant bleu, le bleuir encore me semble curieux, surtout à l'automne. »
« cils,
bleuissant,
le long du chemin vert
à l'automne naissant
un parfum de bruyère »
Pour moi, ce n'est pas le ciel que je « bleuis » mais les cils (qui ne le sont pas), (= un début d'approche visuelle / c'est la zone limite externe du regard et des yeux); début de regard effectivement dirigé vers le ciel.
Pour moi (chez moi, région de Perpignan, et aussi chez vous me semble-t-il), en général (sauf en ce moment où il ne cesse de pleuvoir) le ciel est vraiment bleu, un vrai bleu, tout le temps (souvent), y compris à l'automne mais sauf en été (un peu l'inverse d'ailleurs). L'été, le ciel est en général bleu pâle, terne, un peu blanchâtre en raison de l'humidité et chaleur cumulées.
De Philippe : « Décalage confirmé dans votre avancée lente et pointilleuse, où j'ai du mal à imaginer des cils bleuissant sur des paupières rouges. »
« avancée lente, pointilleuse, le rouge, le jaune, placardant les paupières »
ici, pour moi, ce sont les couleurs qui s'impriment dans les yeux, à la barrière d'un regard semi-clos : la face interne des paupières. Le rouge, nous sommes à l'automne, correspond à une masse de feuillages rouge, le jaune : le soleil.
Comme répondu à Denis,
de Denis : « Tout d’abord ce vers m’intrigue, me met en alerte :
avancée lente, pointilleuse, le rouge, le jaune, placardant les paupières
Qui, quoi, avancée ?... « placardant », si brutal ! »
avancée = marche / mise en marche (corps-esprit)
pointilleuse = à la fois minutieuse et pointillisme
donc avec « pointilleuse » j'intègre la notion de points, de pointillisme sous-jacente, d'un lien avec la peinture et des couleurs simples, des taches, des points rouges, jaunes. Le terme « pointilleuse » me semble assez « inattendu » dans le contexte, j'anticipe que soit « la notion de point » soit le côté « inattendu en contexte » peut évoquer directement un lien avec la peinture pour un lecteur (ou susciter qqchose rapprochant tout du moins). Je n'écris pas « pointilliste » pour laisser de la place à un lecteur, de prendre ici ou pas.
De Philippe : Puis je me pose la question, qui transperce l'écran ? L'image ?, le banc ? Et comment la violence qu'évoque transpercer ce conçoit-elle de quelque chose qui se fixe et s'assoit. A moins que vous nous ameniez au cinéma, mais dans ce cas, s'il s agit d'un spectateur, qui est-il ? Vous ? Nous ?
Et Denis : Un banc, une image, un écran : un passant avec son portable…(cherchant peut-être un souvenir fort sur google ?)
« un banc
une image
se fixe, s'assoit, se redresse et transperce l'écran. »
Je pense souvent en associé (associations ou fils distincts, parallèles et/ou se recoupant, se rapprochent / ou s'éloignent), ici en est une illustration : association de notions disjointes; il s'agit d'intégrations, ainsi :
Précédemment, nous étions aux couleurs « placardant les paupières », ces couleurs occupant tout l'espace de perception (regard intérieur). Ici, l'image (le champ visuel) (et qui comporte un banc) prend davantage de place, d'intensité. « l'écran » est alors le champ visuel dans son intégralité (écran = lieu de fixation de l'image = ici « yeux », côté cérébral), l'image transperce alors la barrière physique (paupière) puis « se fixe » (imagerie cérébrale: nous voyons avec le cerveau, les yeux n'étant que des interfaces). Le « s'assoit » est une association (image / banc) à 2 niveaux, ainsi c'est aussi « l'image qui s'assoit » dans le sens qu'elle se pose, ou en pause = « arrêt sur image »; et « se redresse » dans le sens qu'elle s'affirme ou va s'affirmer.
Le « transperce » et sa tonalité implique une émotion + forte en cours, la survenue d'une vision / émotion + dure (« violente ») sous-jacente et encore en partie contenue.
Donc Philippe, pour « le cinéma », oui qqpart, mais l'écran est « mes yeux » (côté cérébral), le spectateur : le lecteur (enfin c'est ce que je dois me dire ou penser / espérer un peu) à travers « mes yeux », les mots.
De Philippe: Vos ocres ensuite, me bercent le temps de deux vers, d'une chaude et belle mélancolie, que le troisième, inexplicablement vient rompre, pour me jeter à la figure des images d'avortement sordides.
De Denis : Une femme saignant les cœurs : c’est dur, c’est rouge !
« Les ocres, par autrefois, nous habillaient les murs, le toit, la devanture
nous étions là, chantant, sans penser à la vie
à cette femme saignant les cœurs tombés du nid. »
Oui Philippe, dans les 2 1ers vers, il y a de la chaleur, de la mélancolie, et une projection dans des temps anciens.
Pour le « par autrefois », coline a tout à fait exprimé ce que j'espérais traduire et aussi dissipé qq doutes que je pouvais avoir :
« Cette tournure pas très catholique donne un petit parfum agreste un peu patoisant qui va bien dans le sens nostalgique du texte, c'est une jolie licence poétique, ça va bien avec »
A partir d'ici (« les ocres »), quasiment tout le texte peut se lire sur 2 niveaux (une sorte de 2nde peinture sous la 1ère): le 2nd métaphorique et le 1er direct. Comme je l'avais dit à Denis, il s'intègre dans le cadre de la temporalité, du temps et de la vie.
« Les ocres, par autrefois, nous habillaient les murs, le toit, la devanture »
dans « les murs, le toit, la devanture » : ici il s'agit à la fois simplement des ocres, de la couleur et chaleur évoquées, en lien avec la maison, mais aussi du temps passé, de souvenirs, vers lesquels on se tourne, pour se rassurer / protéger parfois / se cacher / fuir le présent, etc..., comme « maison personnelle ou refuge personnel » et dans ce cas les murs deviennent barrière physique humaine : le corps; le toit devient la tête; la devanture devient la façade (sens humain = apparence).
Sur la « femme » je n'avais pas envisagé qu'elle puisse être lue au 1er degré. Il s'agit d'une représentation, d'une image.
« nous étions là, chantant, sans penser à la vie
à cette femme saignant les cœurs tombés du nid. »
J'aurais pu mettre « : » après « la vie », mais je préfère laisser au lecteur la possibilité ou non de les mettre. (et je n'avais aussi envisagé ici la lecture au 1er degré). La vie = cette femme (pour le genre féminin du mot, peut-être aussi instinctivement ou association inconsciente : la femme est le symbole de la vie, c'est elle qui la donne). Et cette femme (la vie) blesse, très vite et très tôt et ne cesse de le faire. C'est la violence et dureté de la vie qui est exprimée ici.
De Philippe : « De « Je garde » à « rien ne connaissant », la ponctuation fait cruellement défaut , Un point semble indispensable après « sueur ». Ensuite je ne suis plus sur de rien, mais globalement j'ai l'impression que vous moissonnez des galoches avec dedans des pieds fiers de ne rien connaître.
De Denis : « L’entaille…d’une lame…lacère…la chair (j’aurais volontiers suivi Coline pour le « où » sinon je ne comprends pas très bien la syntaxe) : c’est violent, j’imagine un crime. Je fais des rapprochements improbables : une femme marâtre ?
« Je garde des moissons un grand chapeau de paille
tout imbibé de sueur
de ces jours ou l'entaille
d'une lame sure, régulière
coupe
lacère
s'immisce dans la chair
de nos pieds d'enfants
nos galoches légères
usées bien avant l'an
ne pouvant qu'être fiers
car rien ne connaissant. »
Ici, il est volontaire de ne pas mettre de ponctuation, je laisse au lecteur la liberté de construction. D'autant que selon l'endroit où l'on peut disposer des signes de ponctuation, on crée d'autres lectures / interprétations possibles. Cela m'intéresse aussi, car on peut lire une chose une 1ère fois et en garder des images, des temps, des évocations, mais on peut aussi y revenir et peut-être en avoir d'autres impressions. Il y aussi un rythme musical que je ne souhaite interrompre.
Sur les points de syntaxe et ponctuation, j'ai déjà évoqué (et dans cette toile de fond « peinture »), ce que je vois / assimile à un trompe l'œil : « de ces jours ou l'entaille », dans ce sens que si l'on interprète / corrige (avec le « où » venant naturellement) on peut se retrouver sur un autre chemin où c'est « l'entaille d'une lame » qui blesse alors qu'on peut aussi (et c'est un ou mon sens) lire « ces jours » qui sont « l'entaille » (sur les corps, les esprits, une marque du temps), et ce sont ces jours qui ont une lame sure, régulière (tout cela dans la continuité de sens avec la vie, la femme, qui fait saigner dès la naissance).
Et Philippe, sur ce détail : « Un point semble indispensable après « sueur » »;
c'est bien tout imbibé de sueur, de ces jours... qu'il faudrait lire, il s'agit de la sueur de ces jours : une pénibilité, le travail, le labeur évoqués de ces jours (la vie), c'est lié; un point romprait le lien et changerait le sens.
Sur la 2nde couche :
« moisson » représente aussi ce que l'on récolte de la vie
« sueur »: travail, pénibilité au sens large, pas que de la « moisson » (récolte de blé)
« galoches légères » : « galoches » renvoyant à un passé lointain, « légères » n'étant le poids (elles doivent être plutôt lourdes en comparaison de nos chaussures actuelles) mais à la légèreté de l'enfant, son pas encore léger, son avancée dans la vie encore légère et insouciante. Insouciance et certaine naïveté se prolongeant dans les 2 vers suivants et aussi relevées par Denis. J'y évoque l'usure, la fatigue précoce (« usées bien avant l'an ») (il ne s'agit pas tant des semelles mais davantage du corps).
De Philippe : « Vos Pairs et mères m'ont fait sourire, ( paires aurait aussi pu le faire, rapport aux galoches lol), Car entre « Pairs » et « Pères » la différence st si ténues que cela frise le pléonasme, et que même si vous n'avez pas voulu faire un jeu de mots, vous imaginiez bien que tout le monde le ferait. »
« Nous avions la confiance de nos pairs, de nos mères comme unique lumière. »
J'anticipe bien sûr sur la lecture « pères / mères » et l'intègre. En fait, effectivement la différence « pairs » / « pères » peut paraître ténue ou pléonasme, (ou faire sourire aussi avec « paires », ne l'avais pas vu celui là !) mais ici j'essaie (je ne sais si j'y parviens qqpart ??) d'élargir les choses, d'étendre autour de ce personnage central (qui à la fois moi, lui, vous, eux, nous, les autres, qui est qn tout en étant personne et dans lequel je réside un peu) à justement sortir de « lui » et j'y associe ses semblables (« ses pairs »).
De Philippe : « Très jolie image, que ces arbres qui grandissent et, proportionnellement rétrécissent l'allée.
Mais pourquoi me priver de ce « ils » (ils ont rétréci) ce qui démembre ma lecture ? »
« Les arbres se sont penchés au dessus de ce banc
ont rétréci l'allée où nous courions gaiement. »
Pour votre 1ère proposition, le « qui » alourdirait à mon sens trop (et inutilement selon moi) la formulation.
Le « ils » est mieux, + juste, et se conçoit. Mais sur le fond, non indispensable à mon avis, on comprend aisément qu'il s'agit « des arbres ». Rajouter « ils » me semble alors superflu. De plus, si on lit ensemble les 2 vers, le rythme avec « ils » est autre, moins coulant et le «ils » créerait une saccade (une note, un temps); l'ensemble ne me semblerait plus harmonieux ou moins. Mais c'est de l'ordre du ressenti.
De Philippe : « Enfin, « ma fleur » m'évoque une tierce partie dont je n'ai pas vu trace dans ce qui précède, or le possessif me l'impose.
De Denis : « Si les enfants sont fiers de ne rien connaître, à juste titre (j’aime cette expression) et s’il faut bien partir en oubliant tout (la fin du cycle), votre fleur me paraît bien sanglante sur cette allée abandonnée… »
« Si je dois m'en aller en oubliant le temps
A toi je penserai,
ma fleur de printemps. »
Philippe, elle est ici : « nous étions là, chantant, sans penser à la vie »
Mais comme d'autres éléments un peu double, « ma fleur » l'est aussi. A la fois une personne dans le « nous » (imaginée)(on peut projeter l'image d'une compagne sans doute), et aussi les fleurs qui m'entourent : elles sont mes collègues, mes compagnes, les petites pousses que j'aide à faire grandir, et « à la fin du cycle » comme l'écrit Denis, et bien je penserai à « elles », parce qu'elles sont un printemps dans l'hiver.
De Philippe : « un désir que je ressens comme viscéral de déconstruire les phrases et les idées. »
Mon désir est bien de les construire, de les assembler, elles s'associent, s'expriment comme bon leur semble. Je ne suis que leur esclave maladroit et fidèle.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Une aventure sans lendemain
Puis-je savoir dans quels dictionnaires vous avez regardé ? Je ne vais pas chipoter pour une majuscule, mais ne trouvant cette orthographe nulle part, je suis curieux : peut-être suis-je mal renseigné.Frédéric M a écrit:Haute couture avec majuscule car j'ai regardé dans deux dictionnaires différents et il y en avait une.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Alex,Une aventure sans lendemain
Il s'agit du Larousse expression(cd rom), l'autre est un dictionnaire en ligne dont je ne me souviens plus du nom.
Après d'autres recherches sur internet, j'ai constaté que haute couture était orthographié sans majuscule.
Vous aviez donc entièrement raison.
Frédéric M- Nombre de messages : 29
Age : 53
Date d'inscription : 04/10/2011
Festins de fleurs
Easter, je réfléchis à ta proposition :
les convives enchâssés dans le marbre et les bouquets (plutôt que sous) serait certainement plus correct mais je crains qu'il y ait alors une confusion possible pour le lecteur au sujet de ces convives morts ou vivants ?
sous a l'avantage de ne laisser aucun doute à ce sujet. Merci encore pour ton intérêt et ta coopération.
les convives enchâssés dans le marbre et les bouquets (plutôt que sous) serait certainement plus correct mais je crains qu'il y ait alors une confusion possible pour le lecteur au sujet de ces convives morts ou vivants ?
sous a l'avantage de ne laisser aucun doute à ce sujet. Merci encore pour ton intérêt et ta coopération.
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Question à lu-k (et/ou à d'autres qui se sentiraient concernés) :
Je vois que tu écris de longs textes et que tu les postes extrait par extrait, au fil de ton écriture. Comment peux-tu être sûr que tu as la version achevée d'un début d'histoire alors que la suite n'est pas encore écrite...? Parce que pour moi, tant que le texte entier n'est pas terminé, tant que le point final n'est pas posé, chaque phrase peut être retouchée, supprimée, déplacée ou que sais-je encore, qu'elle soit la première ou la dernière dudit texte. Du coup je me dis qu'en commençant un texte, tu sais déjà exactement où tu vas en venir, ce qui va suivre, et tu peux d'ores et déjà savoir si ton premier paragraphe est en accord avec la toute la suite... Est-ce possible ?
Je vois que tu écris de longs textes et que tu les postes extrait par extrait, au fil de ton écriture. Comment peux-tu être sûr que tu as la version achevée d'un début d'histoire alors que la suite n'est pas encore écrite...? Parce que pour moi, tant que le texte entier n'est pas terminé, tant que le point final n'est pas posé, chaque phrase peut être retouchée, supprimée, déplacée ou que sais-je encore, qu'elle soit la première ou la dernière dudit texte. Du coup je me dis qu'en commençant un texte, tu sais déjà exactement où tu vas en venir, ce qui va suivre, et tu peux d'ores et déjà savoir si ton premier paragraphe est en accord avec la toute la suite... Est-ce possible ?
Que puis-je pour vous, servir ?
Je dois être naif car j'y crois toujours. On sent quand un texte est posté dans l'urgence pour ne pas être "oublié", quand un texte est juste un appel aux commentaires. Bien sur que qu'être lu est important alors qu'être commenté ne devrait pas être un but mais une conséquence.Lyra: Oui la manière dont les lecteurs reçoivent le texte est important, parce que sinon (soyons honnêtes :0) on ne viendrait pas poster ici, on laisserait ça dans le tiroir. "J'écris pour moi" je n'y crois plus, à partir du moment où on décide de le montrer. On écrit pour soi, mais à destination de quelqu'un, même si c'est juste pour obtenir un avis flatteur ou critique, sur ce "soi" ou égo.
snummoc xueil sel snad sniom uo sulp sruojuot etser no aç emmoc emêm euq siorc ej. T u n e c r o i s Pas ?Lyra: A quoi bon vouloir se démarquer puisque tout a été fait ? Je ne sais pas... mais est-ce que ça veut dire pour autant qu'on reste assis dans les lieux communs ? Tu vas me dire que convenu d'un côté... on peut aussi retrouver du convenu dans ce qui se veut plus "novateur". Et oui... Mais je crois un peu moins, et je crois que l'on peut aussi en "réchapper".
Pas mieux. :-)Lyra: Je ne sais pas si c'est une question d'"exister" mais peut-être de faire des choses les plus "en phase" avec soi et ses convictions aussi. Sinon à quoi bon consacrer du temps/sa vie à les faire... ?
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 58
Date d'inscription : 10/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
A Kash Prex :
C'est bien évidemment possible, beaucoup d'auteurs fonctionnent de cette manière, en ayant tout prémédité, en construisant une articulation précise au préalable, chaque événement, tous les enchaînements, les liens, les tonalités que prendra la narration. Forcément, les manières de faire sont différentes chez tout le monde. Cependant, le seul fait de poster sur ce forum, c'est déjà assumer le relatif inachevé de ce qu'on a écrit ; en ce qui me concerne, tous les extraits de Chomina, la nouvelle que je suis en train d'écrire en ce moment, n'ont pas une fois mis en ligne atteint leur forme aboutie, bien au contraire. Mais de toute manière, toujours en mon cas puisque tu me demandes, je ne suis pas de ceux qui parviennent à et qui veulent tout prévoir ; je construis le récit au fur et à mesure de mes impressions et des impressions de mes lecteurs, c'est pour cela que je reprendrai largement voire supprimerai des passages que j'ai pu poster ici ; c'est aussi mon principal défaut que de ne pas savoir exactement où je vais en venir, de ne pas considérer une idée et son développement, de ne pas assez tenir les rênes du récit... on fonctionne comme on veut, cela peut paraître artificiel et castrateur de conformer l'entreprise d'écriture à une diégèse qu'on a façonnée intégralement, mais c'est souvent préjudiciable pour la cohérence, l'intérêt et l'accessibilité que de ne pas savoir soi-même où l'on va. Il y a chez beaucoup un juste milieu, je crois : une idée de départ est présente, avec une histoire dans ses grandes lignes, et le fil narratif se découvre, s'étoffe peu à peu autour de ce noyau. Si mes nouvelles peuvent être trop denses ou absconses ou trop décousues, c'est en partie à cause du fait que je n'ai souvent même pas d'idée de départ à proprement dite, mais simplement une image, une représentation, voire un mot en tête...
C'est bien évidemment possible, beaucoup d'auteurs fonctionnent de cette manière, en ayant tout prémédité, en construisant une articulation précise au préalable, chaque événement, tous les enchaînements, les liens, les tonalités que prendra la narration. Forcément, les manières de faire sont différentes chez tout le monde. Cependant, le seul fait de poster sur ce forum, c'est déjà assumer le relatif inachevé de ce qu'on a écrit ; en ce qui me concerne, tous les extraits de Chomina, la nouvelle que je suis en train d'écrire en ce moment, n'ont pas une fois mis en ligne atteint leur forme aboutie, bien au contraire. Mais de toute manière, toujours en mon cas puisque tu me demandes, je ne suis pas de ceux qui parviennent à et qui veulent tout prévoir ; je construis le récit au fur et à mesure de mes impressions et des impressions de mes lecteurs, c'est pour cela que je reprendrai largement voire supprimerai des passages que j'ai pu poster ici ; c'est aussi mon principal défaut que de ne pas savoir exactement où je vais en venir, de ne pas considérer une idée et son développement, de ne pas assez tenir les rênes du récit... on fonctionne comme on veut, cela peut paraître artificiel et castrateur de conformer l'entreprise d'écriture à une diégèse qu'on a façonnée intégralement, mais c'est souvent préjudiciable pour la cohérence, l'intérêt et l'accessibilité que de ne pas savoir soi-même où l'on va. Il y a chez beaucoup un juste milieu, je crois : une idée de départ est présente, avec une histoire dans ses grandes lignes, et le fil narratif se découvre, s'étoffe peu à peu autour de ce noyau. Si mes nouvelles peuvent être trop denses ou absconses ou trop décousues, c'est en partie à cause du fait que je n'ai souvent même pas d'idée de départ à proprement dite, mais simplement une image, une représentation, voire un mot en tête...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
D'accord, tu es en fait dans le procédé inverse à ce que j'imaginais. Je suis complètement d'accord sur cette histoire de juste milieu, il s'agit de savoir où l'on met le cap tout en laissant perpétuellement une place aux nouvelles idées susceptibles de surgir à tout moment. En tout cas, c'est comme ça que je fonctionne, oui, d'où mon étonnement à te voir poster de cette manière. Mais pour quelqu'un qui ne prévoit pas dans quelle direction partira son texte, je te trouve très fort pour embarquer le lecteur sans le lasser, sans qu'il sente qu'on ne sait pas où l'on va. Chapeau pour ça !
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Contente que le " calcaire " puisse encore " crier " dans le soir au balcon grâce aux lecteurs bien attachés sans pelle mêle ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Festin de fleurs
Arielle, je suis retournée lire le poème à la lumière de sa nouvelle version et je te rejoins dans ton choix. L'emploi de "sous" me paraît non seulement approprié mais aussi dénué de l'ambiguïté possible du "dans". C'est très bien comme ça, ne (re)touche plus rien !
Invité- Invité
Rémi Flanteau, péripéties d'un mal entendu
Haha, content que tu passes par là !Lifewithwords a écrit:Un texte drôle oui. Je te connais trop bien cela dit pour imaginer qu'il n'y a pas de message précis derrière celui-ci. Et à vrai dire si je ne suis pas sure de ce que tu as voulu dire, j'en ai quand même un peu peur (je suis assez outrée de tout ce qu'on entend sur la justice depuis qqs jours, je pense que tu suis ça même de Grèce non ?). Enfin ce n'est pas le sujet ici, si tu veux nous en parlerons ailleurs.
Je comprends complètement ta position d'étudiante en droit aimant ne pas être d'accord avec moi =), mais pour une fois, non, pas spécialement de message dans ce texte. J'ai focalisé mon attention sur la psychologie du personnage, que je n'ai moi-même pas encore complètement cernée. En fait ces petits textes sur Rémi Flanteau sont un peu du tâtonnement. Je pense que je pourrai me permettre de penser au message une fois que j'aurai passé cette étape. Pour le moment, la construction du personnage s'approprie toute mon attention (et vu que j'écris rarement en prose, ça n'avance pas vite... mais je ne suis pas pressé).
Question qui coule de source : que pensais-tu que j'insinuais dans ce texte ?
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
La voie du regard (Farfouillis du poète)
Suite à votre étiquetage, collectif qui plus est, procédé hautement suspect à mes yeux mais amusant je le concède, encore une occasion de sourire et il n'y a pas lieu là de se plaindre, je me suis un peu renseignée sur Sainte Beuve : vu la polémique Sainte Beuve /Marcel Proust dans le domaine de la critique !!!Ahahah !(censure ).
Je vois que vos catégories du monde sont datées 19ème siècle. Pourquoi pas ? Etes vous sur que vos étiquettes (le monde est noir ou blanc, beuviste ou proustien, gentil ou méchant) soient bien pertinentes pour annoter nos visions du monde (fichtre elle n'utilise pas le collectiviste "notre vision du monde" n'a t elle pas conscience qu'une masse ne pense pas ou pense collectivement ?)
Suite à votre étiquetage, collectif qui plus est, procédé hautement suspect à mes yeux mais amusant je le concède, encore une occasion de sourire et il n'y a pas lieu là de se plaindre, je me suis un peu renseignée sur Sainte Beuve : vu la polémique Sainte Beuve /Marcel Proust dans le domaine de la critique !!!
Je vois que vos catégories du monde sont datées 19ème siècle. Pourquoi pas ? Etes vous sur que vos étiquettes (le monde est noir ou blanc, beuviste ou proustien, gentil ou méchant) soient bien pertinentes pour annoter nos visions du monde (fichtre elle n'utilise pas le collectiviste "notre vision du monde" n'a t elle pas conscience qu'une masse ne pense pas ou pense collectivement ?)
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
la voie du regard
J'adore les gens comme vous ! Qui ne peuvent envisager la moindre critique de leur oeuvre qu'en termes d'inculture ou de méchanceté !
Ne vous est-il jamais venu à l'esprit que votre poème pouvait ( ceci n'est bien sûr qu'une piste de réflexion !) tout simplement être mauvais ?
Que les images évoquées puissent être un peu lourdes ?
oui, je dis cela de manière très ironique parce que votre réponse aux commentaires m'a agacée !
Si je liste vos références : Abysse
Divin
l'Oasis des Laitances ", grande source
Le vif-argent, l'or ( cela sent fort son alchimiste...)
Le Léthé
Tantale
Virginale (employé comme substantif ! ???)
et le clou :
Mais j'attends avec impatience votre prochain opus pour vérifier que je fais bien partie de "la masse"...
Ne vous est-il jamais venu à l'esprit que votre poème pouvait ( ceci n'est bien sûr qu'une piste de réflexion !) tout simplement être mauvais ?
Que les images évoquées puissent être un peu lourdes ?
Je trouve ici que nager dans l'abysse et galop alezan font beaucoup de sports à la fois !Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant
Lorsque viendra l'heure du galop alezan.
oui, je dis cela de manière très ironique parce que votre réponse aux commentaires m'a agacée !
Si je liste vos références : Abysse
Divin
l'Oasis des Laitances ", grande source
Le vif-argent, l'or ( cela sent fort son alchimiste...)
Le Léthé
Tantale
Virginale (employé comme substantif ! ???)
et le clou :
là, j'avoue que ma culture cane , je n'arrive pas à trouver une référence autre qu'un burlesque !Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre
Qui lorsque vînt Soir plonge dans le lait fumant.
Mais j'attends avec impatience votre prochain opus pour vérifier que je fais bien partie de "la masse"...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Si, par ailleurs, la voie du regard vous permettait de remarquer que c'est Coline le prénom et non la colline, je vous en saurais gré.
Invité- Invité
Rémi Flanteau, péripéties d'un malentendu
Réponse à Kash :
En fait j'avais peur que tu aies voulu faire passer l'idée d'une justice aveugle face à la psychologie, une sorte de mécanique stupide. Or je fais partie (déjà oui) des gens qui rejettent un peu le mélange psycho-justice. Je pense qu'on doit sanctionner des faits, non un parcours de vie, et ceci pour pleins de raisons (impartialité, évite les grosses bourdes, permet aux gens de se reconstruire mieux etc... mais on en a déjà parlé je crois non ?). Bref je me demandais si ton texte ne cherchait pas justement à dénoncer cette position, mais comme je te l'ai dit c'était juste un doute et finalement je n'ai pas saisi le message parce que j'en cherchais un alors que tu n'avais pas d'autre idée que de faire une sorte de portrait.
Sympa ce Rémi Flanteau en tout cas, je pense que tu pourrais pousser les choses un peu plus encore, à mon avis c'est encore un peu trop schématique.
Au plaisir de te lire ;-)
En fait j'avais peur que tu aies voulu faire passer l'idée d'une justice aveugle face à la psychologie, une sorte de mécanique stupide. Or je fais partie (déjà oui) des gens qui rejettent un peu le mélange psycho-justice. Je pense qu'on doit sanctionner des faits, non un parcours de vie, et ceci pour pleins de raisons (impartialité, évite les grosses bourdes, permet aux gens de se reconstruire mieux etc... mais on en a déjà parlé je crois non ?). Bref je me demandais si ton texte ne cherchait pas justement à dénoncer cette position, mais comme je te l'ai dit c'était juste un doute et finalement je n'ai pas saisi le message parce que j'en cherchais un alors que tu n'avais pas d'autre idée que de faire une sorte de portrait.
Sympa ce Rémi Flanteau en tout cas, je pense que tu pourrais pousser les choses un peu plus encore, à mon avis c'est encore un peu trop schématique.
Au plaisir de te lire ;-)
Lifewithwords- Nombre de messages : 785
Age : 32
Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 27/08/2007
Bonjour
Bonjour à tous,
Si ce n'est pas l'endroit où mettre ce qui suit, j'invite le modo à le transférer ou plus simplement, le virer.
Je trouve étonnant que peu de gens commencent leur intervention par un simple : ''bonjour''.
Marchevêque.
Si ce n'est pas l'endroit où mettre ce qui suit, j'invite le modo à le transférer ou plus simplement, le virer.
Je trouve étonnant que peu de gens commencent leur intervention par un simple : ''bonjour''.
Marchevêque.
Marchevêque- Nombre de messages : 199
Age : 64
Date d'inscription : 08/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
les petits salopiauds
on va les gronder
on va les gronder
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
bonjour
ya personne qui dit au revoir non plus
au revoir
ya personne qui dit au revoir non plus
au revoir
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
La voie du regard
Bonjour,
Là , il y a du monde au(x) balcon(s) !
Lors de ma présentation, j'ai bien mentionné que j'étais adepte d'un certain symbolisme.
N'en déplaise à certains, ici, sur ce texte, c'est le cas ...
La poésie, voyez-vous possède des outils, ( il n'est pas possible de créer sans outils ), pour le poète c'est l'écriture, le choix des mots, leur place dans la phrase, comme ici où l'outil a sciemment accompli ce que je lui demandais.
Je réponds pour tout le monde;
Le classique, tout de suite, je vous dit stop !
Je ne vais pas rentrer dans la querelle entre les deux groupes, mais ce n'est pas pour moi. ( Trop de vanités - C.f. Anatole France " Jardin d'épicure " - )
L'outil, disais-je, permet de réaliser la création, mais pour se manifester doit faire appel en poésie à une perception d'ordre intellectuel ou émotionnel; et que l'on veuille ou non, chaque mode d'expression génère son propre langage et se manifeste par le " Symbole " . ( dans une même langue )
Moi, je la structure et charpente selon une codification rigoureuse, par vision personnelle, ( chaque poète invente sa propre grammaire, une langue " parlée " par lui seul, un produit sui generis.
Un exemple avec Paul Eluard " La terre est bleue comme une orange " ( je ne me prends pour Lui, je démontre, me dites pas que je suis mégalomane, aussi ! )
Et, disons que mon imaginaire puise ses références dans une bibliothèque d'images diverses dans sa psyché, et donc il est possible que certains rayons de celle-ci soient inaccessibles pour le béotien, le profane, car elle possède comme tout en chacun, son propre symbole...
Donc, pourquoi ne pas attendre d'autres textes, avant de vitupérer et vociférer sans comparatif et référentiel ? Pourquoi, tel la pensée unique, réagir de la sorte ?
Vous y verrez, dans mes textes suivants, que ma ligne de conduite dans la poésie libre à des schémas sortant des sentiers battus.
Vous regardez et jugez un livre par rapport à la couverture, attendez, j'ouvre ma bibliothèque structurelle, inhérente à chaque individu, que je me suis constituée et dont seul j'ai la clef.
Je vous la fait visiter selon le mode que j'ai choisi, peut-être ( peut-on s'interroger ! ) ai-je utilisé une vision de substances opaques.
Merci de m'avoir lu, d'avoir signifié votre total ressenti.
Amitiés.
Stéphane
Là , il y a du monde au(x) balcon(s) !
Lors de ma présentation, j'ai bien mentionné que j'étais adepte d'un certain symbolisme.
N'en déplaise à certains, ici, sur ce texte, c'est le cas ...
La poésie, voyez-vous possède des outils, ( il n'est pas possible de créer sans outils ), pour le poète c'est l'écriture, le choix des mots, leur place dans la phrase, comme ici où l'outil a sciemment accompli ce que je lui demandais.
Je réponds pour tout le monde;
Le classique, tout de suite, je vous dit stop !
Je ne vais pas rentrer dans la querelle entre les deux groupes, mais ce n'est pas pour moi. ( Trop de vanités - C.f. Anatole France " Jardin d'épicure " - )
L'outil, disais-je, permet de réaliser la création, mais pour se manifester doit faire appel en poésie à une perception d'ordre intellectuel ou émotionnel; et que l'on veuille ou non, chaque mode d'expression génère son propre langage et se manifeste par le " Symbole " . ( dans une même langue )
Moi, je la structure et charpente selon une codification rigoureuse, par vision personnelle, ( chaque poète invente sa propre grammaire, une langue " parlée " par lui seul, un produit sui generis.
Un exemple avec Paul Eluard " La terre est bleue comme une orange " ( je ne me prends pour Lui, je démontre, me dites pas que je suis mégalomane, aussi ! )
Et, disons que mon imaginaire puise ses références dans une bibliothèque d'images diverses dans sa psyché, et donc il est possible que certains rayons de celle-ci soient inaccessibles pour le béotien, le profane, car elle possède comme tout en chacun, son propre symbole...
Donc, pourquoi ne pas attendre d'autres textes, avant de vitupérer et vociférer sans comparatif et référentiel ? Pourquoi, tel la pensée unique, réagir de la sorte ?
Vous y verrez, dans mes textes suivants, que ma ligne de conduite dans la poésie libre à des schémas sortant des sentiers battus.
Vous regardez et jugez un livre par rapport à la couverture, attendez, j'ouvre ma bibliothèque structurelle, inhérente à chaque individu, que je me suis constituée et dont seul j'ai la clef.
Je vous la fait visiter selon le mode que j'ai choisi, peut-être ( peut-on s'interroger ! ) ai-je utilisé une vision de substances opaques.
Merci de m'avoir lu, d'avoir signifié votre total ressenti.
Amitiés.
Stéphane
Stéphane Paulel- Nombre de messages : 29
Age : 53
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 11/11/2011
la voie du regard
Que signifie :
« recouvert de foulards. » (strophe 4)
sur l'étage de la bibliothèque de votre psyché symbolique ?
« recouvert de foulards. » (strophe 4)
sur l'étage de la bibliothèque de votre psyché symbolique ?
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Artnow a écrit:Que signifie :
« recouvert de foulards. » (strophe 4)
sur l'étage de la bibliothèque de votre psyché symbolique ?
Bonjour Artnow,
C.f. notions de tauromachie, monsieur Artnow.
Amitiés.
Stéphane
Stéphane Paulel- Nombre de messages : 29
Age : 53
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 11/11/2011
la voie du regard
Où sont les foulards dans la tauromachie ? (cf arènes)
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Artnow a écrit:Où sont les foulards dans la tauromachie ? (cf arènes)
Survolez pas les sujets, apparemment c'est votre habitude !
Et lisez bien, je suis un aficionados, pas de chance !
Sincères amitiés
Stéphane Paulel- Nombre de messages : 29
Age : 53
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 11/11/2011
la voie du regard
Pourquoi ne pas répondre simplement dans ce cas ? et faire profiter à tous
Je réitère ma question puisque sans réponse :
" Où sont les foulards dans la tauromachie ? (cf arènes) "
Un afficionados devrait avoir plaisir de faire partager sa passion.
Je réitère ma question puisque sans réponse :
" Où sont les foulards dans la tauromachie ? (cf arènes) "
Un afficionados devrait avoir plaisir de faire partager sa passion.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
"chaque poète invente sa propre grammaire, une langue " parlée " par lui seul, un produit sui generis."
Avec un tel point de vue, Monsieur Artnow, il semble inutile de poser une question au poète. Voyez pas que vous l'agressez en essayant de comprendre son oeuvre ?
Z'allez vous prendre une banderille...
Avec un tel point de vue, Monsieur Artnow, il semble inutile de poser une question au poète. Voyez pas que vous l'agressez en essayant de comprendre son oeuvre ?
Z'allez vous prendre une banderille...
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
les gens disent pas bonjour, les gens disent pas au revoir
en revanche ils disent : sincères amitiés
bon, je m'en vais mais merci de me faire rire aujourd'hui
en revanche ils disent : sincères amitiés
- Spoiler:
- (bande de nases incultes)
bon, je m'en vais mais merci de me faire rire aujourd'hui
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
chaque poète invente sa propre grammaire, une langue " parlée " par lui seul, un produit sui generis.
Un exemple avec Paul Eluard " La terre est bleue comme une orange "
Je suppose que le mot "grammaire" est un terme qui fait partie de votre "vision de substances opaques" parce que je ne vois pas où est l'invention grammaticale dans cet exemple choisi par vous.
On peut dire beaucoup de choses sur ce vers d'Eluard mais je ne vois rien de plus lumineux que sa construction grammaticale.
Une béotienne à la recherche du petit tabouret lui permettant d'accéder aux rayons de votre bibliothèque.
la voie du regard
Olé ! Séniorita Rebecca !
J'ai toujours ma question en suspend... Eluard est parti entretemps …
(y a quelques pépites dans le commentaire ..., une mine à découvert)
J'ai toujours ma question en suspend... Eluard est parti entretemps …
(y a quelques pépites dans le commentaire ..., une mine à découvert)
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
-chaque poète invente sa propre grammaire, une langue " parlée " par lui seul, un produit sui generis.
Un exemple avec Paul Eluard " La terre est bleue comme une orange " -
qui pourrait il m'expliquer s'il vous plait merci bonjour au revoir ce qui n'est d'un point de vue grammatical pas correct et parfaitement normé normal dans cette phrase ? Où est la langue étrangère ?
La terre est bleue comme une orange , ya quelqu'un qui ne comprend pas cet assemblage de mots ?
Ce n'est pas dans cet exemple la grammaire l'objet de création me semble-t-il. Ou me gouré-je, pauvre courge que je suis ? ( du verbe être pas suivre...je précise)
C'est important d'utiliser le vocabulaire à bon escient quand on prétend faire un peu de pédagogie.
Un exemple avec Paul Eluard " La terre est bleue comme une orange " -
qui pourrait il m'expliquer s'il vous plait merci bonjour au revoir ce qui n'est d'un point de vue grammatical pas correct et parfaitement normé normal dans cette phrase ? Où est la langue étrangère ?
La terre est bleue comme une orange , ya quelqu'un qui ne comprend pas cet assemblage de mots ?
Ce n'est pas dans cet exemple la grammaire l'objet de création me semble-t-il. Ou me gouré-je, pauvre courge que je suis ? ( du verbe être pas suivre...je précise)
C'est important d'utiliser le vocabulaire à bon escient quand on prétend faire un peu de pédagogie.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Tiens bonjour Arielle ! Au revoir je retourne bosser...
J'aime quand nos esprits fusionnent ainsi en une gerbe d'étincelles ruisselantes de fraicheur et de sourires en coin. On devrait le faire plus souvent. Je vous kiss. A plus.
J'aime quand nos esprits fusionnent ainsi en une gerbe d'étincelles ruisselantes de fraicheur et de sourires en coin. On devrait le faire plus souvent. Je vous kiss. A plus.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Kiss-kiss Rebecca qui fusionne avec moi dans les coins !
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