Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
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Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Coline, le lien vers l'orthographe recommandée, il a dû être à un moment dans le fil grammaire, il y a longtemps : http://www.orthographe-recommandee.info/miniguide.pdf
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
C'est un mini-guide, normal !
Apparemment, « nénufar » était l'orthographe première du mot, à laquelle l'Académie française est revenue à partir de la réforme 1990. Les Immortels auraient ainsi rétabli étymologiquement la bonne graphie…
Apparemment, « nénufar » était l'orthographe première du mot, à laquelle l'Académie française est revenue à partir de la réforme 1990. Les Immortels auraient ainsi rétabli étymologiquement la bonne graphie…
Invité- Invité
la noix de cajou
C’est cool de pouvoir papoter sans se dire qu’on remonte à tort le texte !
Janis : je suis fière que tu aies parcouru ce texte jusqu’au bout, parce que j’avais lu plus haut que, comme Phylisse, tu n’aimais pas les longs formats sur écran. Donc, chuis contente. Ben ouaip. C’est pour toi que je l’ai posté, parce que tu as remonté un vieux vieux texte, et que celui-ci était tout jeunot, timide et dégingandé.
Easter : Je ne comprends pas ta phrase :
Pandaworks : heu, là, je ne peux pas le prendre pour un compliment, mais tant pis. Trop d’Yvan aux alentours ? C'est sympa cependant d'avoir tenu le temps du film…
Pour la nouvelle orthographe : non, non, mes fautes sont de VRAIES fautes !
Je trouve cette histoire tout de même ahurissante. Personne ne parle de cette orthographe à l’école, à ma connaissance, si ? C’est ballot, ça arrangerait bien ma petite dernière !
Janis : je suis fière que tu aies parcouru ce texte jusqu’au bout, parce que j’avais lu plus haut que, comme Phylisse, tu n’aimais pas les longs formats sur écran. Donc, chuis contente. Ben ouaip. C’est pour toi que je l’ai posté, parce que tu as remonté un vieux vieux texte, et que celui-ci était tout jeunot, timide et dégingandé.
Easter : Je ne comprends pas ta phrase :
Quand je ne comprends pas, je décide que c’est un compliment. Autant se faire plaisir ! Merci, donc !
Personnellement, c'est ton engagement en tant que (ra)conteuse qui m'impressionne.
Pandaworks : heu, là, je ne peux pas le prendre pour un compliment, mais tant pis. Trop d’Yvan aux alentours ? C'est sympa cependant d'avoir tenu le temps du film…
Pour la nouvelle orthographe : non, non, mes fautes sont de VRAIES fautes !
Je trouve cette histoire tout de même ahurissante. Personne ne parle de cette orthographe à l’école, à ma connaissance, si ? C’est ballot, ça arrangerait bien ma petite dernière !
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
n'est-ce pas !Lizzie a écrit:C’est cool de pouvoir papoter sans se dire qu’on remonte à tort le texte !
:-))
A l'horizon des pierres dressées
A chacun ses grands et ses petits cailloux. Je tiens à remercier ceux et celles qui ont semé aimablement les leurs à la suite des miens.
Si certain(e)s ont pensé à ceux de l'île de Pâques, aux galets des plages ou aux pyramides, je tiens à préciser que ceux que je trimballais dans mon tablier quand j'ai écrit ce poème avaient la forme des mégalithes de Monteneuf taillés dans le schiste rouge des carrières locales d'où la "pourpre de leur sommeil" qui a surpris Narbah et Marvejols.
Je craignais un peu de n'être pas très claire et donc pas comprise en terminant ce texte sur l'allégorie industrielle des bétonnières mais c'était sous-estimer la finesse de mes lecteurs ;-)
Je laisse à Marvejols le point de vue très personnel qu'il évoque en parlant des centrales nucléaires comme participant elles aussi de ces "rites d'élévation" de notre société moderne et je n'entamerai pas de polémique concernant ce sujet brûlant.
"Les cathédrales de l'industrie" que chantait Malicorne dans les années quatre-vingt courtisent de bien sinistres divinités ...
Si certain(e)s ont pensé à ceux de l'île de Pâques, aux galets des plages ou aux pyramides, je tiens à préciser que ceux que je trimballais dans mon tablier quand j'ai écrit ce poème avaient la forme des mégalithes de Monteneuf taillés dans le schiste rouge des carrières locales d'où la "pourpre de leur sommeil" qui a surpris Narbah et Marvejols.
Je craignais un peu de n'être pas très claire et donc pas comprise en terminant ce texte sur l'allégorie industrielle des bétonnières mais c'était sous-estimer la finesse de mes lecteurs ;-)
Je laisse à Marvejols le point de vue très personnel qu'il évoque en parlant des centrales nucléaires comme participant elles aussi de ces "rites d'élévation" de notre société moderne et je n'entamerai pas de polémique concernant ce sujet brûlant.
"Les cathédrales de l'industrie" que chantait Malicorne dans les années quatre-vingt courtisent de bien sinistres divinités ...
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
J'ai entendu parler des menhirs de Brocéliande. Monteneuf est-il là ? L'on m'a dit aussi que la foi ésotérique connaissait un regain d'activités en ces lieux magiques, comme dans les châteaux cathares... Atteindrait-on les limites des croyances matérialistes bien bétonnées dans le consumérisme ?
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Pour Denis qui s'interroge :
J'ai entendu parler des menhirs de Brocéliande. Monteneuf est-il là ?
J'ai entendu parler des menhirs de Brocéliande. Monteneuf est-il là ?
- Spoiler:
- Les Mégalithes de Monteneuf
Le site mégalithique des “Pierres Droites”
Mise à jour : 30 avril 2006
Situé sur un plateau qui culmine à 140m, en bordure de la route Guer-Monteneuf, l’ensemble mégalithique se trouve légèrement en contrebas de la ligne de crête sur le versant Sud. Jusqu’en 1989, les Pierres Droites se résumaient à 3 menhirs dressés et une vingtaine de blocs perdus sous la lande. A partir de cette date, des fouilles furent entreprises par M. Yannick LECERF. Ce sont pas moins de 420 monolithes, sur une superficie de plus de 7 hectares qui furent repérés.
Le nombre des monolithes retrouvés et leur organisation pouvaient représenter une véritable “cathédrale mégalithique”. En effet toutes ces “Pierres Levées” avaient été abattues dans des tranchées, débitées, recouvertes de terre avec une volonté d’effacer tout indice de leur présence en ce lieu.
Aujourd’hui, après plus de 10 ans de recherches et de travaux méthodiques, seule une quarantaine de ces menhirs ont été relevés et calés à leur emplacement d’origine. Le poids et la taille des menhirs varie de quelques décimètres à 5/6 mètres de haut, et de quelques centaines de kilos à plus de 30 tonnes.
La roche locale est un schiste violacé à forte densité. Ce site, entièrement réhabilité, se visite librement. Toutefois, des guides sont présents en été. Un circuit des mégalithes, partant de ce site, est balisé sur plus de 14 km.
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Merci beaucoup Arielle, c'est un lieu que j'aimerais vraiment visiter.
Je te souhaite une bonne journée.
Je te souhaite une bonne journée.
Mme Rousseau
Comme j'ai très mauvaise conscience d'avoir ri à un texte qui était tout à fait sincère et sérieux, je m'explique ci-dessous :
À Mme. Rousseau, chère professeur de français.
Tout à coup, un frisson me pénétra sans épargner le moindre de mes membres si on a l'esprit mal tourné, cela peut prêter à sourire. À sa vue, je tressaillis. La joie prit le dessus; j'étais maintenant subjugué de bonheur. Cela faisait cinq ou six ans que je n'avais plus entendu parler d'elle. Elle m'avait quitté à l'aube de l'adolescence, je la retrouvais à son crépuscule.
C'était une grande femme, l'allure fière et la marche régulière. Ses cheveux courts, toujours noirs, luisaient au soleil malgré son âge pourquoi malgré son âge ? cela aussi m'a fait sourire. Elle devait à présent entamer sa sixième décennie. Elle ne semblait pas peser son âge j'ai eu l'image d'une dame qui pèse chaque matin son âge sur une petite balance de cuisine et à vrai dire, on pouvait facilement lui ôter dix ans. Sa face avait bon teint, ses grandes lunettes contournaient ses yeux noirs dans lesquels on pouvait rapidement se noyer d'affection. Son sourire, à n'en point douter, relevait de la plus pure des sincérités. C'était une femme assez imposante qui prenait soin d'elle quand elle avait le temps et quand bon lui semblait. Elle portait ce jour là un long manteau qui lui tombait aux genoux, signe d'une certaine pudeur qu'elle tenait à conserver.
Les battements de mon cœur cognaient violemment les os de ma cage thoracique , là j'ai une image de convulsion. Aussi, je me rapprochais de cette femme qui si longtemps, m'avait échappée. À présent, elle était là; et pour rien au monde je la laisserais filer. Cette femme ainsi dressée devant mes yeux m'avait découvert une réelle admiration pour les plus grands écrivains français; qui eux même m'avait enseigné la nature humaine, la haine, parfois l'amour... Cette femme avait bâti les fondations de mon existence.
Toutes ces émotions s'entrechoquaient dans ma cervelle ici encore, je vois une sorte de crise d'épilepsie. Dans un élan plus passionnel que rationnel, je criai son nom. Le monde s'agitant autour de moi n'avait plus aucune valeur à mes yeux, qui maintenant ne voyaient que cette femme. J'étais plongé dans une perfide inconscience, aveugle au reste de l'univers. Tous ces gens qui grouillaient dans tous les sens m'inspiraient un profonde indignation.
"-Mme. Rousseau !" criai-je une première fois en vain.
Un deuxième appel, elle ne m'entendis point. Tous ces hommes, toutes ces femmes; la vie qui m'entourait couvraient ma faible voix. Déterminé, je me frayai un chemin dans cette atroce foule, lui mit ma main sur l'épaule; elle tourna la tête.
voilà ! ces quelques passages ont suffit à me faire beaucoup rire. Ils sont peu nombreux, mais ils ont créé chez moi, sitôt la première ligne lue, une espèce de fou-rire intérieur.
Le dernier passage est très bon.
À Mme. Rousseau, chère professeur de français.
Tout à coup, un frisson me pénétra sans épargner le moindre de mes membres si on a l'esprit mal tourné, cela peut prêter à sourire. À sa vue, je tressaillis. La joie prit le dessus; j'étais maintenant subjugué de bonheur. Cela faisait cinq ou six ans que je n'avais plus entendu parler d'elle. Elle m'avait quitté à l'aube de l'adolescence, je la retrouvais à son crépuscule.
C'était une grande femme, l'allure fière et la marche régulière. Ses cheveux courts, toujours noirs, luisaient au soleil malgré son âge pourquoi malgré son âge ? cela aussi m'a fait sourire. Elle devait à présent entamer sa sixième décennie. Elle ne semblait pas peser son âge j'ai eu l'image d'une dame qui pèse chaque matin son âge sur une petite balance de cuisine et à vrai dire, on pouvait facilement lui ôter dix ans. Sa face avait bon teint, ses grandes lunettes contournaient ses yeux noirs dans lesquels on pouvait rapidement se noyer d'affection. Son sourire, à n'en point douter, relevait de la plus pure des sincérités. C'était une femme assez imposante qui prenait soin d'elle quand elle avait le temps et quand bon lui semblait. Elle portait ce jour là un long manteau qui lui tombait aux genoux, signe d'une certaine pudeur qu'elle tenait à conserver.
Les battements de mon cœur cognaient violemment les os de ma cage thoracique , là j'ai une image de convulsion. Aussi, je me rapprochais de cette femme qui si longtemps, m'avait échappée. À présent, elle était là; et pour rien au monde je la laisserais filer. Cette femme ainsi dressée devant mes yeux m'avait découvert une réelle admiration pour les plus grands écrivains français; qui eux même m'avait enseigné la nature humaine, la haine, parfois l'amour... Cette femme avait bâti les fondations de mon existence.
Toutes ces émotions s'entrechoquaient dans ma cervelle ici encore, je vois une sorte de crise d'épilepsie. Dans un élan plus passionnel que rationnel, je criai son nom. Le monde s'agitant autour de moi n'avait plus aucune valeur à mes yeux, qui maintenant ne voyaient que cette femme. J'étais plongé dans une perfide inconscience, aveugle au reste de l'univers. Tous ces gens qui grouillaient dans tous les sens m'inspiraient un profonde indignation.
"-Mme. Rousseau !" criai-je une première fois en vain.
Un deuxième appel, elle ne m'entendis point. Tous ces hommes, toutes ces femmes; la vie qui m'entourait couvraient ma faible voix. Déterminé, je me frayai un chemin dans cette atroce foule, lui mit ma main sur l'épaule; elle tourna la tête.
voilà ! ces quelques passages ont suffit à me faire beaucoup rire. Ils sont peu nombreux, mais ils ont créé chez moi, sitôt la première ligne lue, une espèce de fou-rire intérieur.
Le dernier passage est très bon.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
la noix de cajou
merci Lizzie !
découvrant ton nom, puis ton commentaire, j'ai eu envie de savoir ce que tu écris, et c'est pourquoi j'ai lu, puis eu envie de commenter, ce "vieux" texte
j'apprécie encore plus celui-ci !
découvrant ton nom, puis ton commentaire, j'ai eu envie de savoir ce que tu écris, et c'est pourquoi j'ai lu, puis eu envie de commenter, ce "vieux" texte
j'apprécie encore plus celui-ci !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Arielle,
Je n'aurais pas un instant pensé à autre chose que des mégalithes. Merci de la précision concernant les schistes rouges. Il s'agit donc des rares terrains sédimentaires (métamorphisés) que recèle la Bretagne, je vais aller voir où c'est précisément.
* Malcorne, c'est bien le groupe folk polyphonique des années 70?
Je n'aurais pas un instant pensé à autre chose que des mégalithes. Merci de la précision concernant les schistes rouges. Il s'agit donc des rares terrains sédimentaires (métamorphisés) que recèle la Bretagne, je vais aller voir où c'est précisément.
Je sens comme une pointe d'agressivité dont j'ignore l'origine: ne vous méprenez pas Arielle, je n'encense aucune cathédrale de l'industrie particulièrement et toutes les divinités éveillent ma méfiance. Je souhaitais simplement souligner, justement, qu'avec leurs tours de refroidissement ou leurs divers mâts, ces centrales tiennent d'un culte, participant qu'on le veuille ou non de ces rites définis par Gilbert Durand et dont les menhirs sont une des premières manifestations. Il est peut-être heureux que les pierres dressées soient parfois aussi couchées.Arielle a écrit: Je laisse à Marvejols le point de vue très personnel qu'il évoque en parlant des centrales nucléaires comme participant elles aussi de ces "rites d'élévation" de notre société moderne et je n'entamerai pas de polémique concernant ce sujet brûlant.
"Les cathédrales de l'industrie" que chantait Malicorne* dans les années quatre-vingt courtisent de bien sinistres divinités ...
* Malcorne, c'est bien le groupe folk polyphonique des années 70?
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Bonsoir les velliens, pourriez-vous m'aider sur quelque chose ? Je vous prépare un texte pour la semaine prochaine, très travaillé, je le veux parfait. Mais j'ai un problème sur un passage et j'aurai besoin de votre aide car je ne trouve aucune alternative : "Ne préféreriez-vous point davantage écrire d’une manière dont vos descendants savoureraient le goût et dans laquelle votre âme toute entière émanerait d’un élan passionnel et amoureux ? " Je trouve cette phrase lourde, mais j'aime beaucoup son sens et ses mots. Que travailler au niveau de la syntaxe pour améliorer tout ça?
Sinon je vous posterai mon texte après que le délai de 7 jours sera fini.
Sinon je vous posterai mon texte après que le délai de 7 jours sera fini.
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ne préféreriez vous point écrire de façon que vos descendants en savourent le goût? Une manière dans laquelle votre âme toute entière émanerait d’un élan passionnel et amoureux ?
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Bonsoir Le Greico.Le Greico a écrit: "Ne préféreriez-vous point davantage écrire d’une manière dont vos descendants savoureraient le goût et dans laquelle votre âme toute entière émanerait d’un élan passionnel et amoureux ? " Je trouve cette phrase lourde, mais j'aime beaucoup son sens et ses mots. Que travailler au niveau de la syntaxe pour améliorer tout ça?
Séparer la phrase en deux ainsi que l'a fait Janis allège déjà bien la compréhension. Cependant, je suis gênée par "d'une manière dont vos descendants savoureraient..." et à la phrase proposée par Janis j'ajouterais "à ce que", ce qui donnerait "Ne préféreriez vous point écrire de façon à ce que vos descendants en savourent le goût".
Dans la deuxième partie, il y a un problème avec "émaner dans". Quelque chose émane de, pas dans. Il faudrait tourner ça dans un autre sens si tu veux conserver émaner.
Je ne sais pas si ça t'aidera en fait...
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ce serait mieux avec manière je crois :
"Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût"
"Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût"
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
ben voilà !
ça roule je trouve, comme ça
ça roule je trouve, comme ça
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
P'têtre ça, faut voir, j'essaie :
Ne préféreriez vous point davantage écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût, et de laquelle émaneraient, de votre âme toute entière, un élan amoureux et passionnel
Ne préféreriez vous point davantage écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût, et de laquelle émaneraient, de votre âme toute entière, un élan amoureux et passionnel
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût? Une façon dans laquelle votre âme toute entière s'embraserait d’un élan passionnel et amoureux ?
Une façon par laquelle votre âme toute entière procéderait d’un élan passionnel et amoureux ?
à mon avis, procéder est pas mal ici
Une façon par laquelle votre âme toute entière procéderait d’un élan passionnel et amoureux ?
à mon avis, procéder est pas mal ici
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
oups, on se croise
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
les aixoises
se croisent
bon début, non ?
mais je réfléchis encore pour le greico
se croisent
bon début, non ?
mais je réfléchis encore pour le greico
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Rohh vous me sauvez la vie, ou l'écrit ! ;p, c'est parfait et merci beaucoup, ça allège énormément !
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
C'est la Rotonde ici... :-)Janis a écrit:les aixoises
se croisent
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
C'est amusant, j'ai aussi pensé à "embraser".Janis a écrit:Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût? Une façon dans laquelle votre âme toute entière s'embraserait d’un élan passionnel et amoureux ?
Une façon par laquelle votre âme toute entière procéderait d’un élan passionnel et amoureux ?
à mon avis, procéder est pas mal ici
En revanche, procéderait, ça fait un peu procédure, un peu administratif quoi. Mais sinon, j'aime bien "une façon/manière par laquelle votre âme"
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ah oui mais non, on ne peut pas se croiser à la Rotonde, sinon ça finirait comme le sketch de Devos !Phylisse a écrit:C'est la Rotonde ici... :-)Janis a écrit:les aixoises
se croisent
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Ne préféreriez vous point davantage écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût, et de laquelle émaneraient, de votre âme toute entière, un élan amoureux et passionnel
de laquelle, c'est un peu lourdo
déjà, on peut enlever davantage
Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût, et faire rayonner, de votre âme toute entière, un élan amoureux et passionnel ?
mais bon, là on réécrit !
de laquelle, c'est un peu lourdo
déjà, on peut enlever davantage
Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût, et faire rayonner, de votre âme toute entière, un élan amoureux et passionnel ?
mais bon, là on réécrit !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
t'as raisong (cong)Phylisse a écrit:Ah oui mais non, on ne peut pas se croiser à la Rotonde, sinon ça finirait comme le sketch de Devos !Phylisse a écrit:C'est la Rotonde ici... :-)Janis a écrit:les aixoises
se croisent
croisons-nous aux allées provençales
(non)
à bibémus !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
mais c'est mon heure ce soir !
je te laisse finir
demain, ce sera très tôt !
au plaisir
je te laisse finir
demain, ce sera très tôt !
au plaisir
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
A l'horizon des pierres dressées
Merci Jean Lê pour ces précisions concernant le site mégalithique de Monteneuf qui éclairent un peu mieux les lecteurs de mon texte.
C'est un site que je trouve particulièrement fascinant par la beauté des pierres dont la couleur passe par toutes les nuances du violet suivant l'humidité ambiante, sa situation en pleine forêt et cette curieuse histoire d'enfouissement volontaire aux alentours de l'an mille (plus de 400 menhirs quand même à l'origine !) et de redécouverte près d'un millénaire plus tard due au hasard d'un incendie de forêt.
Oui, Béatrice, c'est un très beau but de promenade !
Merci à Marvejols d'avoir copié-collé ma réponse au sujet de la "pourpre" dans le fil idoine.
C'est un site que je trouve particulièrement fascinant par la beauté des pierres dont la couleur passe par toutes les nuances du violet suivant l'humidité ambiante, sa situation en pleine forêt et cette curieuse histoire d'enfouissement volontaire aux alentours de l'an mille (plus de 400 menhirs quand même à l'origine !) et de redécouverte près d'un millénaire plus tard due au hasard d'un incendie de forêt.
Oui, Béatrice, c'est un très beau but de promenade !
Merci à Marvejols d'avoir copié-collé ma réponse au sujet de la "pourpre" dans le fil idoine.
Mme Rousseau à Janis
Merci beaucoup d'avoir apporté de nombreuses précisions concernant ton commentaire. Ne t'inquiètes pas, je n'étais pas vexé ! J'essaierai de faire attention à ce genre de détail la prochaine fois. Merci encore.
Saner- Nombre de messages : 58
Age : 28
Date d'inscription : 14/11/2011
sélection hautaine
Merci pour toutes vos remarques. Il s'agit bien évidemment d'un texte qui n'avait qu'une seule vocation (mais non des moindres) : celle de s'amuser en l'écrivant. trente minutes plus tard, étant content du résultat, j'ai voulu le faire partager.
C'est après être tombé par hasard sur un extrait de "la disparition" que j'ai pensé à ce texte. ça m'a donné des idées, mais éviter les jambages n'est pas si dur que cela et merci à la police d'avoir relevé le f. Les difficultés étaient de faire sans les pas, plus, jamais,... et les qui et cie.
Il est loin d'être parfait et ce n'était vraiment pas le but.
C'est après être tombé par hasard sur un extrait de "la disparition" que j'ai pensé à ce texte. ça m'a donné des idées, mais éviter les jambages n'est pas si dur que cela et merci à la police d'avoir relevé le f. Les difficultés étaient de faire sans les pas, plus, jamais,... et les qui et cie.
Il est loin d'être parfait et ce n'était vraiment pas le but.
chris- Nombre de messages : 89
Age : 49
Date d'inscription : 25/05/2011
en chantant
Merci encore à tous pour vos remarques positives qui font toujours du bien à entendre. Merci à Alex pour le alt... Désormais je me couche moins bête.
C'est fou comme les chansons de cette époque sont gaies comparées à celles d'aujourd'hui. Bon, elles sont par ailleurs très niaises et obsédantes... En fait, je les ai utilisées pour refléter la joie et la légèreté du personnage central, raison pour laquelle elles s'incèrent assez aisément. Ainsi, lors de la naissance, il n'a aucune envie de chantonner quoi que ce soit.Easter(Island) a écrit:En fin de lecture, j'oscille entre sourire et irritation profonde, si tu savais comme je t'en veux de m'avoir remis ces scies en tête ! Ah ! je ne te remercie pas ! Maintenant, je vais passer le reste de la journée à chasser les mauvais souvenirs...
Donc, ça fonctionne et ça fonctionne même très bien. Tu te moques, de nous, d'eux, de lui, de toi, c'est impeccable. En lisant le passage sur la naissance du poste radio, je me disais que tu aurais aussi pu glisser : "qu'est-ce qu'y fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-ça", non ?
J'ai aperçu deux ou trois coquilles en route, je me contente de te signaler celle-ci parce qu'elle est très laide : quand bien même il eut s'agit => "quand bien même il se fut agi" (les verbes pronominaux se conjuguent avec "être" aux temps composés)
Merci beaucoup.elea a écrit:Beaucoup aimé, finalement pas tant pour les paroles glissées ici et là même si c'est parfaitement fait et qu'elles s'intègrent au millimètre dans le texte ; mais surtout pour l'histoire en elle-même, pleine d'émotions, qu'elles soient joyeuses ou tristes et avec cette touche de fantastique ou d'absurde qui lui donne son teint si particulier.
Une jolie histoire.
chris- Nombre de messages : 89
Age : 49
Date d'inscription : 25/05/2011
À l'horizon des pierres dressés
L'an mil, l'an deux mil, la rumeur d'apocalypse en 2012 (certains se sont même évertués à montrer que le calendrier Maya l'a prévue), le regain des croyances ésotériques méditatives, en Brocéliande comme en Catharie... Est-ce vraiment du hasard, cet incendie de forêt ? Je ne suis pas superstitieux, et je ne crois pas que le chiffre 1000 contient en lui-même la potion maléfique de la peur. Je crois tout simplement que, aujourd'hui, la déforestation aidant, des mutations planétaires s'opèrent et que la peur relève de la sagesse.Arielle a écrit:cette curieuse histoire d'enfouissement volontaire aux alentours de l'an mille (plus de 400 menhirs quand même à l'origine !) et de redécouverte près d'un millénaire plus tard due au hasard d'un incendie de forêt.
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
Curieux mais cette phrase me paraît empruntée (il faudrait pouvoir la replacer dans son contexte). Que pensez-vous de:Janis a écrit:Ne préféreriez vous point écrire de manière à ce que vos descendants en savourent le goût, et faire rayonner, de votre âme toute entière, un élan amoureux et passionnel ?
Ne préféreriez-vous pas écrire pour que vos descendants savourent le goût (de vos mots ?) et , de votre âme entière, faire rayonner un élan amoureux et passionnel ?
D'une poupée à Klaus par Lord Longford
Oui, évidemment coline Dé, je suis d'accord avec vous ! Personnage complexe, mais pas artificiellement compliqué. Je ne suis pas partisan d'une simplification extrême de l'homme, loin de là ! Je critiquais juste une forme de littérature que j'estime trop nombriliste, à guetter le moindre geste du personnage pour en mettre une tartine sur sa psychologie, ou à lui insuffler une personnalité trop vacillante, trop tournée vers sa propre existence, c'est d'ailleurs ce que je faisais moi, avant, et c'est peut-être pour ça que je n'aime plus trop cette façon de faire maintenant. Oui, sinon, l'âme humaine est complexe, et notre monde est à cette image.
Manichéisme, manichéisme... peut-être n'est-ce pas le bon mot, mais ce que je voulais dire, c'est que l'on peut faire vivre des personnages assez simples, parfois caricaturaux, pour dénoncer, pour interroger... comme un verre grossissant de nos travers, de nos faiblesses, ou même de nos qualités. C'est de la satire, on peut y mettre beaucoup d'humour et d'ironie et ça ne fait pas de nous des extrémistes. Par exemple, si je veux dénoncer le consumérisme, je n'ai qu'à faire vivre des caricatures de consuméristes, pour montrer aux gens bien réels la réalité grossie de ce qu'ils font parfois, de sorte qu'ils voient dans le filtre d'une fiction bien anodine ce qu'ils ne voient pas dans leur propre réalité, mais cela est un genre à part entière... C'est un peu de cette manière que je voudrais bâtir un univers, en utilisant un style délibérément plus léger, pour mieux entrer en profondeur et tenter d'interroger, à défaut d'expliquer, le monde actuel. En d'autres termes je voudrais m'éloigner du réel un moment pour mieux le voir tel qu'il est.
Et ça rejoint ce que vous disiez à juste titre, coline, puisque le but est bien de montrer au monde et aux personnages qui le peuplent ce qu'ils ne voient pas ou refusent de voir ! On peut à la fois le faire pour un personnage, mais aussi à destination du lecteur, qui se reconnaitra alors peut-être en lui, sauf s'il est de mauvaise foi !
Manichéisme, manichéisme... peut-être n'est-ce pas le bon mot, mais ce que je voulais dire, c'est que l'on peut faire vivre des personnages assez simples, parfois caricaturaux, pour dénoncer, pour interroger... comme un verre grossissant de nos travers, de nos faiblesses, ou même de nos qualités. C'est de la satire, on peut y mettre beaucoup d'humour et d'ironie et ça ne fait pas de nous des extrémistes. Par exemple, si je veux dénoncer le consumérisme, je n'ai qu'à faire vivre des caricatures de consuméristes, pour montrer aux gens bien réels la réalité grossie de ce qu'ils font parfois, de sorte qu'ils voient dans le filtre d'une fiction bien anodine ce qu'ils ne voient pas dans leur propre réalité, mais cela est un genre à part entière... C'est un peu de cette manière que je voudrais bâtir un univers, en utilisant un style délibérément plus léger, pour mieux entrer en profondeur et tenter d'interroger, à défaut d'expliquer, le monde actuel. En d'autres termes je voudrais m'éloigner du réel un moment pour mieux le voir tel qu'il est.
Et ça rejoint ce que vous disiez à juste titre, coline, puisque le but est bien de montrer au monde et aux personnages qui le peuplent ce qu'ils ne voient pas ou refusent de voir ! On peut à la fois le faire pour un personnage, mais aussi à destination du lecteur, qui se reconnaitra alors peut-être en lui, sauf s'il est de mauvaise foi !
Lord Longford- Nombre de messages : 37
Age : 34
Localisation : A la lumière du Sud, parmi vallées et montagnes
Date d'inscription : 04/12/2010
D'une poupée à Klaus
Ok, Lord Longford, je comprends mieux, là.
Et tu as raison, l'effet loupe est intéressant - difficile à doser, peut-être mais intéressant.
Et tu as raison, l'effet loupe est intéressant - difficile à doser, peut-être mais intéressant.
Invité- Invité
Amertume de Jano.
Encore une fois Jano, il me manque trop d'images pour apprécier ton texte "poétiquement" mais si je passe par ici c'est surtout par rapport aux dires de marvejols.
Ca me gonfle ces gens qui pensent avoir le monopole du bon gout, du savoir, de la compréhension, ces gens qui étalent leur ..."culture"?...avec ce brin de mépris pour les non... "initiés?".
Peux tu juste essayer d'envisager que la perception poétique de chacun soit différente de la tienne?
Peux tu juste essayer d'envisager que les "motivations" qui poussent à venir ici soient différentes des tiennes?
Peux tu juste essayer d'envisager que tu ne puisses pas comprendre certaines subtilités de certains textes pas à ton gout?
Peux tu juste essayer d'envisager de te détendre pour éviter l'ulcère? (là je n'étais pas obligé mais ça me détend à mon tour).
Désolé Jano pour cette interruption momentanée...blablabla. :-)
Moi aussi j'ai des yeux et moi non plus je n'ai rien vu, ne t'en déplaise Marvejols!!!Occuli habent et non...
Ca me gonfle ces gens qui pensent avoir le monopole du bon gout, du savoir, de la compréhension, ces gens qui étalent leur ..."culture"?...avec ce brin de mépris pour les non... "initiés?".
Peux tu juste essayer d'envisager que la perception poétique de chacun soit différente de la tienne?
Peux tu juste essayer d'envisager que les "motivations" qui poussent à venir ici soient différentes des tiennes?
Peux tu juste essayer d'envisager que tu ne puisses pas comprendre certaines subtilités de certains textes pas à ton gout?
Peux tu juste essayer d'envisager de te détendre pour éviter l'ulcère? (là je n'étais pas obligé mais ça me détend à mon tour).
Désolé Jano pour cette interruption momentanée...blablabla. :-)
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 58
Date d'inscription : 10/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes (prose-poésie)
oui, je le peux. Amen ! (traduction: Ainsi soit-il lol :-)
D'une poupée à Klaus à Lord Longford
On s’est mal compris, Lord Longford. Je ne reproche pas aux personnages leur absence de psychologie, ce dépouillement aurait en fait plutôt tendance à me plaire, ne serait-ce que pour la liberté qu'elle octroie au lecteur. Non, je reproche aux personnages de ton texte d'être l'expression de clichés, c'est cela que j'entends par caricature, comme s'il n'y avait pas d'alternative. Je me répète : une mère toute d'abnégation et d’amour maternel, une enfant gracieuse et angélique, un papa héros et un vilain vêtu de noir. Tout ce que, pour le coup, je déteste. N'était-il pas possible de ne faire qu'esquisser les personnages sans pour autant les confiner à ces clichés ressassés ?
D'autre part, et pour en revenir au choix de l'absence de psychologie (et je le redis, je suis assez favorable à ce choix quand il est bien mené), si le but du texte est de dénoncer, interroger, cela doit-il nécessairement se faire à travers une caricature éculée qui ne servirait alors que ce que tu cherches à prouver, à démontrer à travers ton récit ? La fin qui justifie la pauvreté des moyens ? C'est un peu comme dire je me fous des ingrédients que je mets dans le gâteau, seul m'intéresse le résultat. Qui risque fort à ce compte et à mon avis d'être moins savoureux qu'il aurait pu l'être autrement. Je ne suis pas sûre au bout du compte que le texte n’ait pas pu exister sans ce parti pris de l'esquisse comme raison d’être, sinon sa condition.
D'autre part, et pour en revenir au choix de l'absence de psychologie (et je le redis, je suis assez favorable à ce choix quand il est bien mené), si le but du texte est de dénoncer, interroger, cela doit-il nécessairement se faire à travers une caricature éculée qui ne servirait alors que ce que tu cherches à prouver, à démontrer à travers ton récit ? La fin qui justifie la pauvreté des moyens ? C'est un peu comme dire je me fous des ingrédients que je mets dans le gâteau, seul m'intéresse le résultat. Qui risque fort à ce compte et à mon avis d'être moins savoureux qu'il aurait pu l'être autrement. Je ne suis pas sûre au bout du compte que le texte n’ait pas pu exister sans ce parti pris de l'esquisse comme raison d’être, sinon sa condition.
Invité- Invité
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