Discussions autour de nos textes
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Re: Discussions autour de nos textes
Je n'en savais rien du tout, et je suis bien content de l'apprendre !andrewalyacoub a écrit:références de Wikipédia
"Iraq" est l'orthographe provenant de la terminologie française des noms d'États et de capitales, issu de l'arrêté du 4 novembre 1993, et paru au J.O. du 25 janvier 1994. Le nom français complet est "RÉPUBLIQUE D'IRAQ". La variante "Irak" est acceptée par l'arrêté. Les deux orthographes sont donc légitimes.
et je ne peut pas a vous montrer le lien car les nouveaux membres ne sont pas permit de le faire mais vous pouvez marquer sur google Irak ou Iraq et la première page sera réservé à une discussion d'Irak et Iraq sur Wikipédia
Hop-Frog- Nombre de messages : 614
Age : 36
Date d'inscription : 11/04/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Je sais que je ne suis même pas au niveau de leur pieds ( en termes de beauté d'écriture) mais toute chose à un commencement (tous était comme moi au début et ils ont progresser par la suite )et je n'ai pas dit que j'avais leur niveau mais je voulais seulement dire que j'ai envie de mettre un peu d'eux dans mes texte et je vois bien que sa n'a pas marché mais après tout je me suis inscris ici pour progresser et votre avis me semble très vrai car je me lance dans quelque chose de fou mais comme je l'ai dit toute chose à un commencementHop-Frog a écrit:Je pense, moi, que je ne pourrais pas écrire dans une autre langue, ou très mal.
Vous avez un français remarquable pour quelqu'un qui ne l'apprend que depuis trois ans, mais encore maladroit pour le francophone que je suis.
Vous parlez de Dumas, Stendhal, Hugo. C'est bien de les avoir lus.
Mais permettez-moi de vous dire que vous êtes encore bien loin de leur style.
Prenons Hugo, par exemple, Les travailleurs de la mer. Les descriptions abondent, c'est juste. Mais elles sont d'un tout autre niveau : truculence du vocabulaire, poésie des images, et j'en passe.
Vous vous engagez sur une voie escarpée, "casse-gueule".
Si vous le voulez, à l'occasion, je commenterai plus précisément votre texte.
Et comme déjà dit, j'attends de voir la suite de votre récit.
andrewalyacoub- Nombre de messages : 66
Age : 27
Localisation : Iraq
Date d'inscription : 01/05/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Hello,Lord Djinn a écrit:Ubik : j'ai traqué les tournures désuètes, re-indigestion. Merci pour votre commentaire !
La cité universitaire, c'est une espèce de grand hôtel pas cher pour étudiants, avec des chambres de 9m² et les sanitaires en commun, et quand quelque chose est cassé, personne ne répare. En fait, je croyais que tout le monde connaissait... C'est un peu étriqué comme vision j'en conviens.
Pour ma part j'ai connu la cité U, avec ses lits étroits ( surtout quand on y est à 2 pour le prix d'un seul ), les coins cuisine minuscules, les éviers de la taille d'une selle de vélo, et tout le charme des voisins qui écoutent du zouk à fond dans leur chambre, faisant profiter tout le couloir alors qu'on est resté pour bosser un exam qui a lieu le lendemain...
Ah, souvenirs...
Ubik.
Shakos, accents, virgules...
luluberlu a écrit:Bon, je retrouve un auteur dont j'ai lu quelques extraits déjà proposés, mais que je n'ai jamais commenté.
PS : j'attends l'analyse de Louis. Un expert dans l'analyse de texte.
Bonjour,
Content que ça vous ai plu. J'attends moi aussi de voir la suite et notamment l'étonnant Louis, dénicheur de pépites.
Oui, un chapeau, une matraque en caoutchouc, un uniforme, et le bonhomme en est tout changé. Il fait partie du système, il a une fonction officielle, il incarne les instances de répression... Me fait penser à "Orange mécanique", quand les anciens copains, devenus flics, en profitent pour rosser leur vieux pote.
Pour le reste : je ne m'ennuie pas avec les majuscules. Je ne compte plus les endroits ( bouquins, magazines ) où les accents sautent. Je crois même me souvenir que mon éditeur les traitait idem. Alors...
Et concernant les virgules, je me suis rendu compte que la phrase respire. Comme quand on parle, ou quand on joue du sax, on a besoin de reprendre son souffle et on marque des pauses, même minimes. Sensible à la mélodie des phrases, je tiens à respecter cette alternance d'inspir / expir à travers la ponctuation. Sinon j'ai l'impression que ça tire comme une mitrailleuse. On remarquera qu'introduire des temps, des pauses, dans les phrases permet d'en construire de plus longues...
Que dire de plus ? L'extrait en lui-même révèle de nouveaux traits et montre une orientation du récit. Mais il est court et on pourrait aussi le trouver... fade ? Que sais-je. J'attends donc d'autres avis.
Merci.
Ubik.
Shakos.
... Ah oui, j'oubliais : le glossaire.
C'est prévu. Dans le bouquin.
Idem, il y aura des notes pour chaque chapitre. Parce que Wolfgang apprend officiellement, par la radio et la propagande, telle version des événements, mais nous savons, nous, avec le recul de l'histoire, que ça s'est passé autrement. Alors pour les lecteurs soucieux de savoir le fin mot, je rectifie le tir ailleurs. Donc récit officiel et officieux s'affrontent, à propos de l'incendie du Reichstag, de la mort de Röhm, et mille autres contre-vérités émises par Goebbels et ses sbires.
Ubik.
C'est prévu. Dans le bouquin.
Idem, il y aura des notes pour chaque chapitre. Parce que Wolfgang apprend officiellement, par la radio et la propagande, telle version des événements, mais nous savons, nous, avec le recul de l'histoire, que ça s'est passé autrement. Alors pour les lecteurs soucieux de savoir le fin mot, je rectifie le tir ailleurs. Donc récit officiel et officieux s'affrontent, à propos de l'incendie du Reichstag, de la mort de Röhm, et mille autres contre-vérités émises par Goebbels et ses sbires.
Ubik.
Shakos
Sauf que la règle, qui ne fut par respectée pendant très longtemps, veut que l'on accentue les majuscules quand c'est nécessaire. A et À ne sont pas identiques. Après, chacun fait comme il veut, mais ça me choque (encore plus de la part d'un éditeur)."Pour le reste : je ne m'ennuie pas avec les majuscules. Je ne compte plus les endroits ( bouquins, magazines ) où les accents sautent. Je crois même me souvenir que mon éditeur les traitait idem. Alors...
Là également, un excès de virgules peut provoquer l'étouffement et de la phrase (et du lecteur:-))). Bon, je sais, c'est difficile. Mais il ne faut pas verser dans le "staccato" (si je puis m'exprimer ainsi). Or ici "On parcourait Detmold, la journée entière." je lis :Et concernant les virgules, je me suis rendu compte que la phrase respire. Comme quand on parle, ou quand on joue du sax, on a besoin de reprendre son souffle et on marque des pauses, même minimes. Sensible à la mélodie des phrases, je tiens à respecter cette alternance d'inspir / expir à travers la ponctuation. Sinon j'ai l'impression que ça tire comme une mitrailleuse. On remarquera qu'introduire des temps, des pauses, dans les phrases permet d'en construire de plus longues... "
Cette dissociation n'est pas très heureuse, mais ce n'est que ma perception, d'autant plus subjective que j'hésite beaucoup lorsqu'il s'agit d'ajouter ou retrancher de la ponctuation. Néanmoins, la musicalité d'une phrase a de l'importance. La manière dont elle "sonne" est pour moi primordiale. De même, la ponctuation influe sur la signification. Pour revenir à la phrase citée on pourrait la lire de la manière suivante :"On parcourait Detmold" et ensuite "la journée entière".
On parcourait Detmold
On parcourait la journée entière
Ici :
je trouve que les virgules vont à l'encontre de l'idée de mouvement induite par le train. Il y a bien là un effet "staccato"… À moins que ce soit celui du bruit provoqué par la jonction des rails de chemin de fer (mais là je plaisante).Nous reprîmes ce train qui nous avait, tant de fois, transportés
Cordialement
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
la scène dont tu parles contient le film entierubikmagic a écrit:
... Par un curieux hasard, je regardais hier "Il était une fois en Amérique", de Sergio Leone. Et cette scène me fait penser à celles où le jeune garçon, caché dans les toilettes, observe la fille qui danse. Cet érotisme de palier, ce plaisir illicite, caché, furtif. Oui, je crois qu'il y a une très grande puissance dans ces émotions de plaisir mêlé d'inquiétude, le sentiment que ça se passe maintenant, que ça ne se renouvellera jamais. Dans le film de Leone, nombreuses sont les séquences où on se procure du plaisir comme on peut, a la dérobée, et où on se tombe amoureux, à s'en rendre malade.
parce que le jeune garçon est spectateur et le restera, au long du film
parce que la jeune fille est consciente du regard et en joue, elle en souffrira, et en jouera encore
et puis, pour le plaisir, cette scène, bonheur, qui contient la vie, et plus
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
Hello,
Possible que les règles aient changé concernant le traitement des majuscules. J'ai vu passer les livres de mon éditeur en rayons, sont mieux présentés qu'avant... Mais je ne les ai pas ouverts. Il fait surtout dans l'Heroïc Fantasy, genre qui ne m'a jamais concerné.
Concernant les virgules, je crois que tout est affaire de rythme. Il y a des livres qui réclament une lecture très lente. La poésie, les ouvrages qui jouent sur les mots, qui font appel à l'interprétation du lecteur, et qui ouvrent sur des mondes imaginaires sans fin. D'autres, comme le roman à suspense, se dévorent, et je doute que les lecteurs y fassent attention à la qualité du style : l'histoire prime sur le reste. Imaginons que le tempo varie, mettons, entre 60 et 180 à la noire. Je pense que les virgules et la respiration s'accommodent très bien d'une lecture lente. Sur du rapide, elles donneraient l'impression que le récit est haché. Personnellement, je me situerais je pense non pas dans la poésie, ni dans la littérature speedée, mais disons à un tempo intermédiaire, variable entre 90 ou 120. En tous cas, il y a pour moi une gradation de la construction de la pensée, et j'ai besoin d'étager, de poser les choses une à une. Sauf à tout précipiter, si les passages le justifient.
Mais je suis de la vieille école...
Ubik.
Possible que les règles aient changé concernant le traitement des majuscules. J'ai vu passer les livres de mon éditeur en rayons, sont mieux présentés qu'avant... Mais je ne les ai pas ouverts. Il fait surtout dans l'Heroïc Fantasy, genre qui ne m'a jamais concerné.
Concernant les virgules, je crois que tout est affaire de rythme. Il y a des livres qui réclament une lecture très lente. La poésie, les ouvrages qui jouent sur les mots, qui font appel à l'interprétation du lecteur, et qui ouvrent sur des mondes imaginaires sans fin. D'autres, comme le roman à suspense, se dévorent, et je doute que les lecteurs y fassent attention à la qualité du style : l'histoire prime sur le reste. Imaginons que le tempo varie, mettons, entre 60 et 180 à la noire. Je pense que les virgules et la respiration s'accommodent très bien d'une lecture lente. Sur du rapide, elles donneraient l'impression que le récit est haché. Personnellement, je me situerais je pense non pas dans la poésie, ni dans la littérature speedée, mais disons à un tempo intermédiaire, variable entre 90 ou 120. En tous cas, il y a pour moi une gradation de la construction de la pensée, et j'ai besoin d'étager, de poser les choses une à une. Sauf à tout précipiter, si les passages le justifient.
Mais je suis de la vieille école...
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
salut ubik,
toi qui manifestais de l'intérêt pour mon roman, j'ai posté un petit extrait :-)
si tu veux bien me dire ce que tu en penses, je suis sur que ton avis me sera utile !
toi qui manifestais de l'intérêt pour mon roman, j'ai posté un petit extrait :-)
si tu veux bien me dire ce que tu en penses, je suis sur que ton avis me sera utile !
Re: Discussions autour de nos textes
Elles n'ont pas changé. Il y a plusieurs versions quant aux raisons : économiques et techniques.Possible que les règles aient changé concernant le traitement des majuscules.
Oui, c'est bien ce que j'ai voulu dire même si je me suis mal exprimé. Le rythme, tout comme pour la musique (les notes, les harmoniques, les accords, les appogiatures que l'on pourrait comparer à la virgule encore que la comparaison soit osée, mais bon j'assume, etc.) a son importance. Aussi, quand vous écrivez :Concernant les virgules, je crois que tout est affaire de rythme.
D'autres, comme le roman à suspense, se dévorent, et je doute que les lecteurs y fassent attention à la qualité du style : l'histoire prime sur le reste.
Je ne suis pas d'accord. Les phrases courtes et la ponctuation entretiennent "l'haletance" (barbarisme revendiqué:-))). La ponctuation est aussi l'histoire. Sinon, je suis globalement d'accord à propos du tempo. Encore que cela pourrait être discuté et, qu'au final, il s'agit aussi d'une question de sensibilité (mot valise, mais pas dans le sens habituel, plutôt qui contient ou pourrait contenir beaucoup de significations).
Et effectivement, il y a une
et la ponctuation y contribue certainement.gradation de la construction de la pensée
Un de la vieille école également.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Hello,
Merci vraiment pour l'extrait du film. Il y a chez Jennifer Connelly quelque chose qui me fait craquer. Une fragilité, une innocence... J'adore cette fille. Evidemment, l'âge n'arrangeant personne, elle a changé. Mais il y a des films comme Hot Spot par exemple, où elle incarne encore parfaitement ce mélange de sensualité et de fragilité extrême. Bien vu, l'observation sur la mise en abyme du film dans cette scène.
J'aimerais moi aussi pouvoir rajouter des images ou des vidéos. Mais je n'y pige rien. Tant pis.
Le roman : oui, j'avais commencé à lire. Mais voyant que suite il y avait, et suite à la suite... J'avoue que je suis peu patient en ce moment. Ceci dit, j'ai eu le sentiment au passage d'un héros assez peu sympathique ( sans doute est-ce voulu ) car enfermé dans son égo, incapable d'empathie. Et puis des petits détails qui m'ont chagriné, mais comment trier ce qui relève d'un caractère objectif ou tendant à l'être, et ce qui est directement lié à notre sensibilité ?
Pour les virgules, je ne les comparerais pas aux appogiatures, non. Plutôt à ces phrasés de sax où on reprend son souffle, pour continuer son idée un peu plus loin. Car des fois, hélas, le souffle manque et on doit se reprendre, j'en sais quelque chose ! Les appogiatures me feraient plutôt penser à ces bouts de phrases - entre deux tirets - qu'on interpose, comme je viens de le faire. Mais bon... La comparaison a ses limites. Reste que je suis persuadé que le rythme est lié au contenu et oui, la ponctuation influe sur le rythme. Plus le rythme est élevé, moins on fera attention à la qualité du style, ou du moins, on la subira sans y prêter sens... On avancera au pas de charge, impatient de savoir la suite ; Plus le rythme sera lent, moins la notion d'histoire, de récit, sera importante, et plus la forme primera sur le fond. On, s'attardera, on dégustera chaque mot, comme un bonbon léché jusqu'à l'ivresse. C'est du reste pour cette raison que je suis incapable de lire de la poésie. Beaucoup trop lent pour moi. Et puis, l'impression que je pourrais me perdre à l'infini sur chaque bout de phrase.
A suivre,
Ubik.
Merci vraiment pour l'extrait du film. Il y a chez Jennifer Connelly quelque chose qui me fait craquer. Une fragilité, une innocence... J'adore cette fille. Evidemment, l'âge n'arrangeant personne, elle a changé. Mais il y a des films comme Hot Spot par exemple, où elle incarne encore parfaitement ce mélange de sensualité et de fragilité extrême. Bien vu, l'observation sur la mise en abyme du film dans cette scène.
J'aimerais moi aussi pouvoir rajouter des images ou des vidéos. Mais je n'y pige rien. Tant pis.
Le roman : oui, j'avais commencé à lire. Mais voyant que suite il y avait, et suite à la suite... J'avoue que je suis peu patient en ce moment. Ceci dit, j'ai eu le sentiment au passage d'un héros assez peu sympathique ( sans doute est-ce voulu ) car enfermé dans son égo, incapable d'empathie. Et puis des petits détails qui m'ont chagriné, mais comment trier ce qui relève d'un caractère objectif ou tendant à l'être, et ce qui est directement lié à notre sensibilité ?
Pour les virgules, je ne les comparerais pas aux appogiatures, non. Plutôt à ces phrasés de sax où on reprend son souffle, pour continuer son idée un peu plus loin. Car des fois, hélas, le souffle manque et on doit se reprendre, j'en sais quelque chose ! Les appogiatures me feraient plutôt penser à ces bouts de phrases - entre deux tirets - qu'on interpose, comme je viens de le faire. Mais bon... La comparaison a ses limites. Reste que je suis persuadé que le rythme est lié au contenu et oui, la ponctuation influe sur le rythme. Plus le rythme est élevé, moins on fera attention à la qualité du style, ou du moins, on la subira sans y prêter sens... On avancera au pas de charge, impatient de savoir la suite ; Plus le rythme sera lent, moins la notion d'histoire, de récit, sera importante, et plus la forme primera sur le fond. On, s'attardera, on dégustera chaque mot, comme un bonbon léché jusqu'à l'ivresse. C'est du reste pour cette raison que je suis incapable de lire de la poésie. Beaucoup trop lent pour moi. Et puis, l'impression que je pourrais me perdre à l'infini sur chaque bout de phrase.
A suivre,
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Oui, en fait, ça n'est pas la scène où apparait la jolie Jennifer. Tant pis...
Ubik.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
nonubikmagic a écrit:Oui, en fait, ça n'est pas la scène où apparait la jolie Jennifer. Tant pis...
Ubik.
mais c'est celle qui me fascine vraiment
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
Merci pour vos lectures et commentaires, merci à tou(te)s
Hop-Frog
oui, elle aurait pu faire autre chose, ou bien un événement extérieur aurait pu tout changer, je ne sais pas... Mais, par contre, je ne pense pas qu'elle trouve "le sexe sale", c'est plutôt le mal qu'elle peut faire à son ami, en lui faisant du bien, qu'elle trouve sale.
Lucy, elea.
Ce texte fait en fait partie d’un tout. Une centaine de pages, un début de roman, fond de tiroir. Il y a un paragraphe avant, et une suite à cet extrait (dans le même paragraphe), puis d’autres…
Je suppose que ça se sent.
Chako
Bien vu. Elle était beaucoup plus jeune au début, ce sont mes côtés « papa et judéo-chrétien » qui l’ont vieillie.
Demi-lune
Sa rébellion fait long feu, ce n’est pas une révolution, je crois, pas encore.
Je me suis demandé comment rendre cette idée plus claire, je ne trouve pas.
Easter
Tu m’as fait rougir grand fou (j’allais écrire « grande folle » et me suis rendu compte que ça n’aurait vraiment pas voulu dire la même chose, alors pour cette fois seulement tu seras masculine)
Luluberlu
J’aime ton humour
Carmen P.
Même réponse que pour demi-lune. Il y a quelque chose à creuser… je creuse
Ubik
A cause de toi je vais me faire une nuit sergio leone.
Lu-k
Justement le « rendu vrai » n’est possible, je crois, que si les situations et les personnages touchent au stéréotype. Lila est un stéréotype, la situation stéréotypée (j’aurais voulu dire stéréotypale mais ça n’existe pas), je les assume ainsi.
Je crois profondément au cliché
Le seul danger c’est de faire du cliché de cliché
Et Je crois profondément à l’observation et au travail qui consiste à reproduire les sujets-objets par des points de vue, de l’empathie, des sensations et des rythmes originaux qui permettent de donner vie à ces clichés…
Et en aparté, puisque j’évoque le rythme :
luluberlu, à propos du texte d’ubikmagic, plus haut, disait ceci :
PS : cet exercice de « réponse au commentaire » est un calvaire et je m’excuse si je ne remercie pas plus souvent ceux qui prennent le temps de lire et de dire.
Mais trop souvent l’écrivant donne l’impression de défendre sa marchandise et d’avoir une haute opinion de lui-même et de ce qu’il couche sur le papier. Cela est vrai parfois, parfois non.
Je peux vous assurer que, si dans la vie je suis un vrai con prétentieux, quand il s’agit d’écriture je suis la plus humble des vermines
Hop-Frog
oui, elle aurait pu faire autre chose, ou bien un événement extérieur aurait pu tout changer, je ne sais pas... Mais, par contre, je ne pense pas qu'elle trouve "le sexe sale", c'est plutôt le mal qu'elle peut faire à son ami, en lui faisant du bien, qu'elle trouve sale.
Lucy, elea.
Ce texte fait en fait partie d’un tout. Une centaine de pages, un début de roman, fond de tiroir. Il y a un paragraphe avant, et une suite à cet extrait (dans le même paragraphe), puis d’autres…
Je suppose que ça se sent.
Chako
Bien vu. Elle était beaucoup plus jeune au début, ce sont mes côtés « papa et judéo-chrétien » qui l’ont vieillie.
Demi-lune
Sa rébellion fait long feu, ce n’est pas une révolution, je crois, pas encore.
Je me suis demandé comment rendre cette idée plus claire, je ne trouve pas.
Easter
Tu m’as fait rougir grand fou (j’allais écrire « grande folle » et me suis rendu compte que ça n’aurait vraiment pas voulu dire la même chose, alors pour cette fois seulement tu seras masculine)
Luluberlu
J’aime ton humour
Carmen P.
Même réponse que pour demi-lune. Il y a quelque chose à creuser… je creuse
Ubik
A cause de toi je vais me faire une nuit sergio leone.
Lu-k
Justement le « rendu vrai » n’est possible, je crois, que si les situations et les personnages touchent au stéréotype. Lila est un stéréotype, la situation stéréotypée (j’aurais voulu dire stéréotypale mais ça n’existe pas), je les assume ainsi.
Je crois profondément au cliché
Le seul danger c’est de faire du cliché de cliché
Et Je crois profondément à l’observation et au travail qui consiste à reproduire les sujets-objets par des points de vue, de l’empathie, des sensations et des rythmes originaux qui permettent de donner vie à ces clichés…
Et en aparté, puisque j’évoque le rythme :
luluberlu, à propos du texte d’ubikmagic, plus haut, disait ceci :
Ben, moi, je ne plaisante pas, je crois que ce rythme peut reproduire le bruit du train, et donner un plus à la lecture, contribuer à créer l’univers, et j’essaye chaque fois que j’écris, avec mes pauvres moyens, d’approcher ça.luluberlu a écrit:
Ici :je trouve que les virgules vont à l'encontre de l'idée de mouvement induite par le train. Il y a bien là un effet "staccato"… À moins que ce soit celui du bruit provoqué par la jonction des rails de chemin de fer (mais là je plaisante).Nous reprîmes ce train qui nous avait, tant de fois, transportés
PS : cet exercice de « réponse au commentaire » est un calvaire et je m’excuse si je ne remercie pas plus souvent ceux qui prennent le temps de lire et de dire.
Mais trop souvent l’écrivant donne l’impression de défendre sa marchandise et d’avoir une haute opinion de lui-même et de ce qu’il couche sur le papier. Cela est vrai parfois, parfois non.
Je peux vous assurer que, si dans la vie je suis un vrai con prétentieux, quand il s’agit d’écriture je suis la plus humble des vermines
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
et aussi, merci janis pour ton non-commentaire
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
Ü
c'est que j'aime pas dire des conneries
c'est que j'aime pas dire des conneries
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
S'il vous plaît répondez sur mon histoire en prose car pour l'instant je ne peux pas me justifier donc je vous pris
andrewalyacoub- Nombre de messages : 66
Age : 27
Localisation : Iraq
Date d'inscription : 01/05/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Bonsoir Aïssa Hamza,
Oui, Aïssa, la façon suivant laquelle vous vous êtes présentée a pu choquer certains d'entre nous et surtout notre chère Maud qui nous reprèsente tous ici.
Cette entrée en matière, brusque et maladroite, ainsi que votre texte lui-même sur lequel il y aurait un travail considérable de correction et de mise en forme à faire, sont les indices d'une maîtrise très approximative du français qui apparemment n'est pas votre langue maternelle.
Pourquoi, dès lors, écrire en français puisque vous êtes à Tunis ? Les personnes à qui vous vous adressez sont-elles françaises ?
S'il en est encore temps, vous pouvez me contacter ...
Amicalement,
midnightrambler
Oui, Aïssa, la façon suivant laquelle vous vous êtes présentée a pu choquer certains d'entre nous et surtout notre chère Maud qui nous reprèsente tous ici.
Cette entrée en matière, brusque et maladroite, ainsi que votre texte lui-même sur lequel il y aurait un travail considérable de correction et de mise en forme à faire, sont les indices d'une maîtrise très approximative du français qui apparemment n'est pas votre langue maternelle.
Pourquoi, dès lors, écrire en français puisque vous êtes à Tunis ? Les personnes à qui vous vous adressez sont-elles françaises ?
S'il en est encore temps, vous pouvez me contacter ...
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Discussions autour de nos textes
luluberlu a écrit: maladie la virgulite
Merci docteur ! Voilà le bon diagnostic ! C'est probablement de Virgulite aigüe et chronique que je souffre...
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Ubik, C'était juste une déconade. J'en souffre également te je fais une fixation aussi. Grave docteur ?
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
... Je suis content de pouvoir mettre un nom à la "chose"... Cela me rassure...
Ubik.
Ubik.
Migraineuse
Merci pour vos commentaires.
C’est rare que je m’attaque à des descriptions de sensations, je ne suis jamais satisfaite du rendu (c’est pas que je le sois sur d’autres textes, mais en moins pire), c’est une chose que je trouve difficile à faire.
Raconter une histoire, me glisser dans la peau des personnages ok, mais décrire un ressenti physique ou émotionnel, c’est ce qui, personnellement, me semble le plus casse-gueule (la preuve), (j’ai noté Ubikmagic pour "gueule" et suis assez d’accord, je vais remplacer par face peut-être).
J’ai voulu essayer.
Mais vous avez raison, je n’ai pas été à l’aise, je ne savais pas comment faire ressentir, quels mots utiliser pour expliquer (et notamment l’état final à la limite du délire et des visions), et je ne me suis pas sentie dedans, j’ai raconté de l’extérieur.
C’est rare que je m’attaque à des descriptions de sensations, je ne suis jamais satisfaite du rendu (c’est pas que je le sois sur d’autres textes, mais en moins pire), c’est une chose que je trouve difficile à faire.
Raconter une histoire, me glisser dans la peau des personnages ok, mais décrire un ressenti physique ou émotionnel, c’est ce qui, personnellement, me semble le plus casse-gueule (la preuve), (j’ai noté Ubikmagic pour "gueule" et suis assez d’accord, je vais remplacer par face peut-être).
J’ai voulu essayer.
Mais vous avez raison, je n’ai pas été à l’aise, je ne savais pas comment faire ressentir, quels mots utiliser pour expliquer (et notamment l’état final à la limite du délire et des visions), et je ne me suis pas sentie dedans, j’ai raconté de l’extérieur.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
"Avec tout mon amour"
C’était un parti pris Lu-k, j’ai sciemment refusé de donner une explication ou d’en chercher une, ce n’est pas ce qui me fascinait le plus dans le thème de l’exo.
En revanche, ce qui m’intéressait c’est ce qui peut se passer dans la tête de la mère qui massacre sa famille au moment où elle le fait. Son état d’esprit, ses pensées, rationnelles ou pas, froides et calculées ou fébriles.
C’était l’angle auquel je pensais quand le texte est venu. Je voulais des faits et uniquement les pensées de la mère, je n’ai pas voulu faire un texte de genre, il y a bien quelque chose derrière, loupé peut-être.
En revanche, ce qui m’intéressait c’est ce qui peut se passer dans la tête de la mère qui massacre sa famille au moment où elle le fait. Son état d’esprit, ses pensées, rationnelles ou pas, froides et calculées ou fébriles.
C’était l’angle auquel je pensais quand le texte est venu. Je voulais des faits et uniquement les pensées de la mère, je n’ai pas voulu faire un texte de genre, il y a bien quelque chose derrière, loupé peut-être.
elea- Nombre de messages : 4894
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Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Discussions autour de nos textes
Rien de loupé en ce qui me concerne. Juste une précision : habituellement, je me refuse à lire ce genre de texte (peu importe les raisons). En l'occurrence, je me suis fait violence et j'ai commenté sur le mode ironique, ce qui me permet d'évacuer la tension et l'aspect dérangeant. Ceci étant dit, c'est un bon texte (très affuté :-))).
À contrario, "Migraineuse" n’atteint pas son objectif. Pour avoir vécu ce genre de situation il y a de nombreuses années (environ 40 ans), je pense que le texte est complètement à côté du sujet. Mais je peux me tromper tant les situations et expériences sont multiples.
À contrario, "Migraineuse" n’atteint pas son objectif. Pour avoir vécu ce genre de situation il y a de nombreuses années (environ 40 ans), je pense que le texte est complètement à côté du sujet. Mais je peux me tromper tant les situations et expériences sont multiples.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Pour avoir vécu ce genre de situation il y a quelques jours, je confirme que les expériences doivent être multiples. Que je n'ai pas su le retranscrire soit, mais je ne suis pas à côté, j'étais en plein dedans.
elea- Nombre de messages : 4894
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Localisation : Au bout de mes doigts
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Re: Discussions autour de nos textes
Jano écrit :
"Votre réaction me surprend car je n'avais pas l'impression d'avoir fait un commentaire particulièrement agressif. Si vous êtes trop suceptible pour supporter la critique, ne postez plus vos textes sur le net. Tout le monde ne vous caressera pas dans le sens du poil. Inutile de vous fendre d'une longue réplique que je ne lirai pas. L'ennui, vous comprenez ... "
"Le sens du poil" : j'aime quand vous me parlez comme ça cher "anomymous" :-).
Je n'en ferai pas plus long ; je poste ; vous plus ? Le seriez-vous devenu (susceptible) ?
Je vais être bien triste de ces "non lectures". Vous allez me manquer ...
"Votre réaction me surprend car je n'avais pas l'impression d'avoir fait un commentaire particulièrement agressif. Si vous êtes trop suceptible pour supporter la critique, ne postez plus vos textes sur le net. Tout le monde ne vous caressera pas dans le sens du poil. Inutile de vous fendre d'une longue réplique que je ne lirai pas. L'ennui, vous comprenez ... "
"Le sens du poil" : j'aime quand vous me parlez comme ça cher "anomymous" :-).
Je n'en ferai pas plus long ; je poste ; vous plus ? Le seriez-vous devenu (susceptible) ?
Je vais être bien triste de ces "non lectures". Vous allez me manquer ...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
elea a écrit:Pour avoir vécu ce genre de situation il y a quelques jours, je confirme que les expériences doivent être multiples. Que je n'ai pas su le retranscrire soit, mais je ne suis pas à côté, j'étais en plein dedans.
en fait c'est sûrement ça
c'est rarement totalement réussi l'écriture quand on est en plein dedans, quoi que ce soit, non ? C'était bien, mais pas assez par rapport à ce que tu sais si bien faire (nous émouvoir, nous amuser, nous émerveiller de trouvailles, nous faire pleurer)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Shakos.
Merci, man.midnightrambler a écrit:mais au fil du temps le nombre de commentateurs - je ne dis pas de lecteurs, même s'il diminue aussi car le texte "tombe" vers le fond du classement - a baissé car ceux qui ont déjà commenté estiment, à raison certainement, qu'ils ne vont pas le faire cinq fois, dix fois ...
La masse accumulée et la lecture sur écran ne sont pas non plus des éléments favorables...
Oui, il y a un phénomène d'usure, inévitable je suppose.
Puis, le fait que je me rapproche à grands pas des parties plus sensibles du roman, que je n'ai pas tellement envie de montrer.
Et également l'attitude de certains à un moment donné, alors que je me laissais aller, par passion, à parler de littérature, et qui m'ont fait comprendre que contrairement à ce que je croyais, je n'étais pas ici chez moi. Ne parlons pas de l'autre pervers, ça c'est hors catégories.
Reste que sur un site littéraire, si on ne peut plus parler littérature, ça devient absurde, d'une. De deux, quand je me remets en garde, me faut très longtemps avant de retrouver confiance.
Je pense que je vais me raréfier. C'est inévitable. Simple question de temps. Après tout, ça fait 3 ans maintenant que je poste ici, il y a une bonne quarantaine d'extraits ou pas loin, j'en ai laissé suffisamment pour que les éventuels curieux puissent se faire une idée.
Et pour la parution éventuelle, aucune idée. Je sais déjà que je sors du créneau ( SF, Heroïc Fantasy, Roman Noir ) de mon éditeur, qui ne voudra sans doute pas de l'opus que je prépare. Je proposerai ailleurs, je suppose. Mais déjà, avant tout ça, faudrait d'abord écrire le mot "fin". Alors traçons, sans y penser.
Les chiens aboient, la caravane passe.
Encore merci.
Ubik.
Les toiles du berger
Un texte dense, intéressant, écrit avec sobriété. Je regrette juste qu'il y ait une allusion à Oscar Wilde : ça n'apporte rien de plus et ça introduit une sorte de filiation qui à mon avis n'est pas forcément évidente.
Beaucoup de choses à dire sans doute mais je ne m'en sens pas le courage. Pas en forme ce matin. Juste que voilà, je trouve très bien rendu le parcours aléatoire, chaotique, et les désillusions. Le personnage est plus balloté que décidant, et ça j'aime, car ça fait vrai.
J'ai du mal à savoir si oui ou non il y a un sens, un message, une intention dans ce texte mais à l'extrême, s'il n'y en avait pas, ça n'enlèverait rien à son charme.
Merci Ubik.
Ce texte est loin d'être parfait sur la forme, j'en suis conscient. Pour Dorian Gray, comme dit sur le post d'origine, j'avais, je crois, envisagé une suite qui aurait rappelé ce texte ; j'ai laissé l'allusion par flemme sans doute ; c'est vrai que ça n'a rien à voir et ça n'apporte rien.
Que le narrateur soit berger, apiculteur, ventriloque rural, vous l'avez bien perçu, ce n'est pas là l'essentiel (c'est pourquoi parfois certaines critiques me laissent pantois) : Ce qui doit rester c'est cette vacuité, cette vanité. c'est vrai qu'il ne se passe rien sauf :
"Ornella sait le minimum sur ma vie passée ; ça tombe bien elle n'est pas curieuse.
Elle est arrivée au moment où mes pulsions me rendaient vulnérable. Elle a l'avantage d'être jolie et discrète. Ma peinture la rend heureuse, elle qui ne sait pas dessiner.
Nous avons évacué le désir d'enfant ; par un miracle de l’adolescence, je suis stérile.
Je n'aime pas les enfants, du moins les contempler avec admiration pour ce qu'ils ne sont pas encore, et les élever pour qu'ils ne sachent pas trop vite qu'ils vont mourir.
Avec elle, je suis seul mais avec une âme."
Le reste c'est du remplissage, à part la "sentence" de la fin ...
Et vous Ubik, vous semblez bien désabusé, fatigué à l’extrême. J'avoue que certaines de vos interventions sur le "dialogue" m'avaient au départ irrité.
Puis j'ai lu les conseils et l'attention que vous portiez aux autres, et j'ai lu aussi certains de vos extraits (pas tous, car le sujet de votre roman m'est étranger) dont le style m'est apparu fort et difficilement discutable car de qualité. J'ai parfois l'impression que vous vous noyez dans un verre d'eau à cause de la rigueur que vous vous imposez. Faut-il parfois lâcher la bonde ? Oui si cela permet de mieux vivre dans sa tête et dans son corps.
Faites comme moi : passez pour un fumiste, un fantaisiste, un je-m’en-foutiste ... ;-)
Amitiés.
Beaucoup de choses à dire sans doute mais je ne m'en sens pas le courage. Pas en forme ce matin. Juste que voilà, je trouve très bien rendu le parcours aléatoire, chaotique, et les désillusions. Le personnage est plus balloté que décidant, et ça j'aime, car ça fait vrai.
J'ai du mal à savoir si oui ou non il y a un sens, un message, une intention dans ce texte mais à l'extrême, s'il n'y en avait pas, ça n'enlèverait rien à son charme.
Merci Ubik.
Ce texte est loin d'être parfait sur la forme, j'en suis conscient. Pour Dorian Gray, comme dit sur le post d'origine, j'avais, je crois, envisagé une suite qui aurait rappelé ce texte ; j'ai laissé l'allusion par flemme sans doute ; c'est vrai que ça n'a rien à voir et ça n'apporte rien.
Que le narrateur soit berger, apiculteur, ventriloque rural, vous l'avez bien perçu, ce n'est pas là l'essentiel (c'est pourquoi parfois certaines critiques me laissent pantois) : Ce qui doit rester c'est cette vacuité, cette vanité. c'est vrai qu'il ne se passe rien sauf :
"Ornella sait le minimum sur ma vie passée ; ça tombe bien elle n'est pas curieuse.
Elle est arrivée au moment où mes pulsions me rendaient vulnérable. Elle a l'avantage d'être jolie et discrète. Ma peinture la rend heureuse, elle qui ne sait pas dessiner.
Nous avons évacué le désir d'enfant ; par un miracle de l’adolescence, je suis stérile.
Je n'aime pas les enfants, du moins les contempler avec admiration pour ce qu'ils ne sont pas encore, et les élever pour qu'ils ne sachent pas trop vite qu'ils vont mourir.
Avec elle, je suis seul mais avec une âme."
Le reste c'est du remplissage, à part la "sentence" de la fin ...
Et vous Ubik, vous semblez bien désabusé, fatigué à l’extrême. J'avoue que certaines de vos interventions sur le "dialogue" m'avaient au départ irrité.
Puis j'ai lu les conseils et l'attention que vous portiez aux autres, et j'ai lu aussi certains de vos extraits (pas tous, car le sujet de votre roman m'est étranger) dont le style m'est apparu fort et difficilement discutable car de qualité. J'ai parfois l'impression que vous vous noyez dans un verre d'eau à cause de la rigueur que vous vous imposez. Faut-il parfois lâcher la bonde ? Oui si cela permet de mieux vivre dans sa tête et dans son corps.
Faites comme moi : passez pour un fumiste, un fantaisiste, un je-m’en-foutiste ... ;-)
Amitiés.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Hello,
Désabusé, fatigué à l'extrême, oui. Mauvaise santé et drames imprévus, pilules qui ne passent pas, etc. Et puis, plus récemment, déception ici. Mais passons. Disons que c'est variable, ça dépend des jours.
Oui, grand souci également de précision, de rigueur. Depuis longtemps déjà. A fortiori sur un sujet épineux comme le Troisième Reich et la Shoah. Je ne suis pas historien et je ne voudrais pas que la qualité de l'ensemble soit ternie par des erreurs, même si elles ne seraient décelables que par les connaisseurs.
Ce qui ressort de votre personnage ressemble à ce que j'ai dit au début : lui aussi a l'air au bout du rouleau. Mais apaisé.
Moi, je ne pourrai l'être que lorsque j'en aurai fini avec ce roman, cet espèce de Moloch qui dévore à la fois l'auteur et ses personnages.
Au plaisir,
Ubik.
Désabusé, fatigué à l'extrême, oui. Mauvaise santé et drames imprévus, pilules qui ne passent pas, etc. Et puis, plus récemment, déception ici. Mais passons. Disons que c'est variable, ça dépend des jours.
Oui, grand souci également de précision, de rigueur. Depuis longtemps déjà. A fortiori sur un sujet épineux comme le Troisième Reich et la Shoah. Je ne suis pas historien et je ne voudrais pas que la qualité de l'ensemble soit ternie par des erreurs, même si elles ne seraient décelables que par les connaisseurs.
Ce qui ressort de votre personnage ressemble à ce que j'ai dit au début : lui aussi a l'air au bout du rouleau. Mais apaisé.
Moi, je ne pourrai l'être que lorsque j'en aurai fini avec ce roman, cet espèce de Moloch qui dévore à la fois l'auteur et ses personnages.
Au plaisir,
Ubik.
Shakos / Louis.
Je remercie ici Louis qui une fois de plus sait dénicher les pépites et lire entre les lignes. J'avoue que mon plaisir à lire ses commentaires participe pour beaucoup au fait que je poste encore.
Oui, Franz est une hydre de voracité ambulante, un jouisseur, un prédateur. Il n'a pas de limites. Il est le "ça" dans toute sa puissance. Polymorphe et pervers, il veut se griser dans l'excès. Wolfgang, à son côté, est plus modeste ou du moins, modéré. Il est d'abord droit, intègre, comme on le lui a appris. Il respecte les règles, il reste à sa juste place. Et puis, c'est surtout un idéaliste, plein de cet enthousiasme que Baldur Von Schirach a su si cyniquement utiliser, dévoyer.
Enthousiasme pour les idées nazies. Mais aussi pour ce Franz qui représente manifestement ce que lui n'est pas. Comme si, par imprégnation, Wolfgang pouvait grappiller des bribes d'audace, de panache. Au début par procuration, en se contentant d'admirer. Puis, par imitation, en osant suivre l'exemple. Finalement, en changeant profondément de nature, à mesure que le récit progressera.
Oui aussi, pour la première fois, la médaille n'est pas en chocolat. Jusqu'à présent, ils n'évoluaient que dans la sphère des Jeunesses Hitlériennes, et cherchaient à s'y distinguer. Ils défilaient derrière des drapeaux, en tapant les tambours. Ils étaient des "Pimpfen", faisaient partie du folklore. On les regardait passer, en souriant. Maintenant, ils inspirent le respect. Ils sont policiers, certes en bas de l'échelle, mais ils ont le pouvoir. D'interroger, de fouiller, d'arrêter. Du reste, Wolfgang a immédiatement le fantasme d'incarcérer Viktor Trautmann, souteneur dans la ville de Detmold et qu'ils ont déjà côtoyé dans un chapitre précédent ( nous l'avons vu rosser une de ses "gagneuses" dans un extrait appelé "prérogatives patronales" ).
On voit aussi que ce point marqué, cette ascension nouvelle, durement gagnée, est une pièce supplémentaire dans le puzzle de rivalité qui unit Wolfgang à sa sœur. Comme si chacun des deux agissait non pas pour son propre avenir, mais dans le but de faire enrager l'autre. Contentieux infini du jeune Wolfgang, enfant adulé, centre de l'attention, qui un jour s'est vu détrôné par l'apparition d'un nouveau bébé dans la famille. Il aurait pu dominer Ida, en faire une souffre-douleur, oui mais voilà : elle a du caractère et sans doute plus que lui.
Je n'en dis pas plus. J'ai déjà trop parlé.
Merci, Louis. C'est grâce à de telles interventions que je retrouve foi en mon ouvrage. On a tendance par moments à être gagné par la lassitude, le doute, le découragement, le sentiment d'absurdité de toutes choses. Alors se sentir compris, en bonne intelligence, voir qu'on a réussi à faire passer précisément certains messages, ça remonte le moral.
Merci.
Ubik.
Oui, Franz est une hydre de voracité ambulante, un jouisseur, un prédateur. Il n'a pas de limites. Il est le "ça" dans toute sa puissance. Polymorphe et pervers, il veut se griser dans l'excès. Wolfgang, à son côté, est plus modeste ou du moins, modéré. Il est d'abord droit, intègre, comme on le lui a appris. Il respecte les règles, il reste à sa juste place. Et puis, c'est surtout un idéaliste, plein de cet enthousiasme que Baldur Von Schirach a su si cyniquement utiliser, dévoyer.
Enthousiasme pour les idées nazies. Mais aussi pour ce Franz qui représente manifestement ce que lui n'est pas. Comme si, par imprégnation, Wolfgang pouvait grappiller des bribes d'audace, de panache. Au début par procuration, en se contentant d'admirer. Puis, par imitation, en osant suivre l'exemple. Finalement, en changeant profondément de nature, à mesure que le récit progressera.
Oui aussi, pour la première fois, la médaille n'est pas en chocolat. Jusqu'à présent, ils n'évoluaient que dans la sphère des Jeunesses Hitlériennes, et cherchaient à s'y distinguer. Ils défilaient derrière des drapeaux, en tapant les tambours. Ils étaient des "Pimpfen", faisaient partie du folklore. On les regardait passer, en souriant. Maintenant, ils inspirent le respect. Ils sont policiers, certes en bas de l'échelle, mais ils ont le pouvoir. D'interroger, de fouiller, d'arrêter. Du reste, Wolfgang a immédiatement le fantasme d'incarcérer Viktor Trautmann, souteneur dans la ville de Detmold et qu'ils ont déjà côtoyé dans un chapitre précédent ( nous l'avons vu rosser une de ses "gagneuses" dans un extrait appelé "prérogatives patronales" ).
On voit aussi que ce point marqué, cette ascension nouvelle, durement gagnée, est une pièce supplémentaire dans le puzzle de rivalité qui unit Wolfgang à sa sœur. Comme si chacun des deux agissait non pas pour son propre avenir, mais dans le but de faire enrager l'autre. Contentieux infini du jeune Wolfgang, enfant adulé, centre de l'attention, qui un jour s'est vu détrôné par l'apparition d'un nouveau bébé dans la famille. Il aurait pu dominer Ida, en faire une souffre-douleur, oui mais voilà : elle a du caractère et sans doute plus que lui.
Je n'en dis pas plus. J'ai déjà trop parlé.
Merci, Louis. C'est grâce à de telles interventions que je retrouve foi en mon ouvrage. On a tendance par moments à être gagné par la lassitude, le doute, le découragement, le sentiment d'absurdité de toutes choses. Alors se sentir compris, en bonne intelligence, voir qu'on a réussi à faire passer précisément certains messages, ça remonte le moral.
Merci.
Ubik.
Shakos.
Hello,Pascal-Claude Perrault a écrit:La narration à la première personne donne, de façon certaine, une dynamique indéniable qui sied au propos, et je me trouve alors naturellement entraîné dans un mouvement naturel de vie quotidienne. Vie quotidienne autre, dois-je dire, car elle n’est pas la nôtre, mais celle d’un acteur.
Une vie, un personnage, un film…
D’ailleurs j’ai tout à fait l’impression de regarder un film.
Devant l'accumulation de remarques à propos de ma Virgulite galopante, je vais devoir tenir compte, dans une certaine mesure, de vos observations. J'en prends, j'en laisse, mais je vais revoir le passage en question. Et je regarderai d'un oeil plus attentif les précédents comme les suivants. Je gage que j'aurai plus d'une fois l'occasion de relire, de corriger, de remettre sur l'ouvrage, etc. De la façon dont c'est parti...
Un film ? Oui, je fonctionne comme un cinéaste. J'ai besoin de m'orienter dans l'espace, de pouvoir visualiser qui est où, comment sont disposés les acteurs, la façon dont s'organise l'action. Je ne vais pas jusqu'à prévoir des mouvements de caméra, je suis dans une sorte de plan fixe, un objectif posé sur un trépied et qui enregistre, de façon presque détachée, clinique, ainsi qu'on me le faisait remarquer récemment. Ceci venant directement de l'école du Roman Noir, à laquelle je me suis formé.
Plus précisément, concernant ce roman, je pense à des films comme "La nuit des généraux", d'Anatole Litvak, qui m'ont fortement impressionné quand j'étais jeune, et ont contribué à structurer mon imaginaire, concernant cette période de l'histoire. Ces images en couleur, soignées, précises, organisées comme des tableaux de maîtres, où tout se déroule devant une caméra qui semble n'être qu'un témoin impartial.
Un film, oui. Tout à fait ça.
Merci.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
je précise que le prénom de Chirac n'était pas Baldur (ni Von d'ailleurs). Il faudrait que l'auteur revoie ses sources. :-)))Et puis, c'est surtout un idéaliste, plein de cet enthousiasme que Baldur Von Schirach a su si cyniquement utiliser
Ce petit aparté pour remonter le moral de l'auteur et lui montrer qu'une lecture peut se faire à plusieurs niveaux.
Précision : pour les virgules et autres ponctuations, il ne faut pas trop s'en faire. Je souffre aussi des mêmes symptômes. Une lecture à voix haute peut être utile (prévoir la bière à proximité pour s'humecter la glotte). Parfois, quand je n'ai pas trop la flemme, je vais voir sur ce site : ponctuation. Mais qu'est-ce que c'est barbant.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
a partir de combien de commentaires a t'on cle droit de commenter notre article sur la rubrique prose
andrewalyacoub- Nombre de messages : 66
Age : 27
Localisation : Iraq
Date d'inscription : 01/05/2012
Re: Discussions autour de nos textes
D'après ce que j'ai compris, 3 ou 4. Perso, j'ai pris l'habitude de m'abstenir complètement, pour éviter toute polémique. Je ne réponds qu'ici, et basta.
Bienvenue, au passage.
Ubik.
Bienvenue, au passage.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Merci maintenant je le sais.
andrewalyacoub- Nombre de messages : 66
Age : 27
Localisation : Iraq
Date d'inscription : 01/05/2012
Shakos.
Hello,Remus a écrit:Toujours ravie de vous lire,
Bon sang, quand est-ce qu'il sort, votre bouquin ? :-)
Juste une petite remarque, cette phrase m'a gêné : " Enfin, je devenais quelqu’un ! " Parce que je ne la trouve pas utile. La description, le reste, suffit à nous faire comprendre à quel point il en est fier, combien cela compte pour lui, combien il en retire une certaine satisfaction de ce petit pouvoir qu'on lui donne, et combien ça constitue un élément important pour lui, pour qu'il se sente homme. En tout cas pour moi !
Content aussi de vous croiser, volatile nocturne.
En fait, oui, possible qu'à force, on ne sache plus distinguer ce qui est pertinent de ce qui est redondant. Sans compter qu'il est quasiment fier à chaque fois. Quand on lui donne son uniforme à la Jeunesse Hitlérienne, puis son sifflet de chef, lorsque son père inaugure l'antenne du parti, ou achète une voiture neuve... Il n'en finit pas d'être ébahi de ce qui lui arrive, sans compter la gloire qu'il retire d'être l'ami du prestigieux "Franz"... Bref, il vit ça sur un mode idéalisé, là où son ami, plus pragmatique, pense déjà à la suite et semble perpétuellement en attente de mieux.
Pour le reste, quand mon bouquin sort ? D'une, faut que je le finisse. De deux, si j'y arrive, faut que je le refile à quelqu'un. Je pense que mon éditeur actuel n'en voudra pas. Je sors trop du créneau où il excelle : SF, Fantasy, Roman Noir. M'étonnerait qu'il s'encombre d'une histoire se passant pendant la WW2.
Alors d'ici là, calmons le jeu, n'y pensons pas. Sinon on va se sentir impatient et bien au contraire, là c'est de patience qu'il s'agit. Tenir la distance... Avancer comme un mulet, le nez au ras du sol, sans se demander si le paddock est encore loin. Obstinément. Stupidement. Mais sûrement.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Bonsoir Ubik !
Oui, c'est bien pour ça que je me suis permis ce commentaire. On le ressent très bien, on le vit même avec lui : on ressent de la fierté pour lui (alors qu'on ne devrait pas brrrr et c'est bien là tout votre talent). C'est pourquoi, je trouve cette petite phrase de trop. Elle insiste, mais c'est inutile, pas besoin d'insister : le message est passé.
Bon, je m'arme de patience alors. Si j'ai bien compris, vous avez donc écrit d'autres bouquins qui, eux, ont été publiés ? Mais dans le style roman noir (je ne vous imagine pas écrire de la SF... peut-être ais-je tort ?) Ça m'intéresse, mais peut-être que vous ne souhaitez pas donner ce genre de renseignements (titres de vos livres publiés (si livres publiés il y a bien sûr)) ici.
Oui, c'est bien pour ça que je me suis permis ce commentaire. On le ressent très bien, on le vit même avec lui : on ressent de la fierté pour lui (alors qu'on ne devrait pas brrrr et c'est bien là tout votre talent). C'est pourquoi, je trouve cette petite phrase de trop. Elle insiste, mais c'est inutile, pas besoin d'insister : le message est passé.
Bon, je m'arme de patience alors. Si j'ai bien compris, vous avez donc écrit d'autres bouquins qui, eux, ont été publiés ? Mais dans le style roman noir (je ne vous imagine pas écrire de la SF... peut-être ais-je tort ?) Ça m'intéresse, mais peut-être que vous ne souhaitez pas donner ce genre de renseignements (titres de vos livres publiés (si livres publiés il y a bien sûr)) ici.
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Shakos.
Oui, le dosage... Toujours difficile. C'est pour ça qu'à un moment donné, un regard extérieur est indispensable. Et si on a un bon éditeur, pas un épicier, il donne des conseils pertinents. Le mien est irréprochable, toujours d'une grande rigueur. Je sais qu'il existe un seuil au-delà duquel j'ai du mal à juger. Un peu comme lorsque, étudiant, on potasse un sujet la veille d'un examen, et qu'on ne sait plus au juste où on en est... L'étape suivant est de passer le truc, et basta. Pour moi, l'étape suivante, c'est d'envoyer le manuscrit et d'attendre les réactions.
J'en dis plus à part...
Ubik.
J'en dis plus à part...
Ubik.
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