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Re: Discussions autour de nos textes
Reçu 5 sur 5 !
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
shakos.
... Effectivement, après m'être relu, j'ai supprimé la phrase en question. Preuve, si besoin était, de l'utilité d'un tel site.
Le boulot continue. Cent fois sur le métier...
Ubik.
Le boulot continue. Cent fois sur le métier...
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Eh eh ! Remus toute fière d'avoir contribué à l'ouvrage d'Ubik. :-)
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Que si !
Le mien ... Pfffiou. Il faudrait déjà que sache quel sujet je voudrais évoquer.
Trop compliqué.
Le mien ... Pfffiou. Il faudrait déjà que sache quel sujet je voudrais évoquer.
Trop compliqué.
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Discussions autour de nos textes
C'est normal, vous êtes encore fort jouvencelle... Faites-vous les dents. Exercices, jeux... Cela ne manque pas ici. Partez du principe que ce que vous faites maintenant n'est qu'un passage obligé, une mise en condition, un prétexte. Et ne placez pas d'enjeux. Patience... Quand j'ai écrit mon premier roman, celui qui fut publié je veux dire, je l'ai fait hors tout contexte avec la littérature, ni club, ni connaissances... Dans mon coin, comme un sauvage, et sans seulement me poser la question de ce qu'il en adviendrait. C'était une expérience, je voulais juste voir si je pouvais le faire. La gratuité, c'est important. Ne pas mettre d'enjeux. Laisser venir naturellement.
Ubik.
Ubik.
Shakos.
Voilà qui me touche beaucoup, d'autant que je n'ai jamais eu la démarche de systématiser ces caractères. J'avais une vision globale, diffuse, avant de m'y mettre mais ils se creusent d'eux-mêmes, à mesure qu'il me vient des idées. C'est un peu en fonction de situations. Je me dis : que ferait Franz ? Et Wolfgang ?... et je trouve toujours un moyen de leur attribuer quelque chose de spécifique. On dirait que ça se fabrique tout seul, c'est curieux.elea a écrit:Quel que soit l'extrait, où qu'il se situe dans la chronologie de l'histoire, on retrouve toujours les personnages et leur personnalité, les rapports à la famille, au pouvoir, entre les deux. Preuve qu'il n'y a aucun flottement et qu'ils sont bien caractérisés, c'est aussi ça qui fait la qualité d'une histoire.
Donc, constater que ça fonctionne me fait infiniment plaisir. Merci beaucoup...
Ubik.
Chomina
Merci beaucoup pour vos deux commentaires, elea, Easter. Vous savez que vos mots me touchent... et c'est toujours un sentiment indicible, une espèce de joie compliquée, un sentiment à écrire peut-être, que d'apprendre que mes propres mots vous ont justement touchées.
La répétition que tu relèves, elea, était en effet volontaire ; elle me paraît un peu grosse à la relecture. Je changerai ça. Pour le hiatus, Easter, je pense que je ferai de même.
En outre, il y a d'autres petits soucis de forme à mon sens dans cet extrait, que je n'ai pas relevés dans mes premières relectures comme d'habitude un peu trop précipitées, anxieuses. Je demanderai à la modération de changer ces quelques inattentions dommageables.
Je tenais à vous dire, lectrices (et oui !), que le précédent extrait, dont vous trouviez à raison la structure bancale, a été remanié. Quelques passages auparavant, vous butiez sur le motif de la clé, je ne sais pas si vous vous rappelez... j'ai également modifié cela. De façon plus mineure, des changements se sont évidemment imposés dans la nouvelle dans son ensemble, bien que la structure reste très sensiblement la même. Dans la continuité, je précise à Janis, suite à sa promesse attentionnée de relecture, et à tous les autres membres qui auraient, par un hasard heureux pour moi, l'envie d'appréhender depuis le début ce qui a été posté, que beaucoup d'erreurs de relative importance ont été corrigées (petits paragraphes supprimés, remaniés ou déplacés, scories formelles minutieusement traquées, etc.). Je pense que l'atmosphère générale demeure mais c'est du confort de lecture, du soin apporté au texte et de la qualité en soi que je m'enquiers. Il est difficile pour moi de poursuivre un récit de cette longueur sans revenir après avoir posté, plus ou moins dans le détail, sur certaines déficiences. Tout cela participe de la dimension atelier du forum, et c'est très bien. Seulement, j'ai peur qu'en laissant des extraits imparfaits (selon certains codes objectifs et à mon sens) disponibles à la lecture la vision globale dudit lectorat soit justement entachée.
Ce blabla pour vous dire que la version a priori (c'est toujours a priori) définitive de ce qui a été écrit n'est pas sur le forum.
Merci encore pour votre regard prévenant, exigeant et sincère.
La répétition que tu relèves, elea, était en effet volontaire ; elle me paraît un peu grosse à la relecture. Je changerai ça. Pour le hiatus, Easter, je pense que je ferai de même.
En outre, il y a d'autres petits soucis de forme à mon sens dans cet extrait, que je n'ai pas relevés dans mes premières relectures comme d'habitude un peu trop précipitées, anxieuses. Je demanderai à la modération de changer ces quelques inattentions dommageables.
Je tenais à vous dire, lectrices (et oui !), que le précédent extrait, dont vous trouviez à raison la structure bancale, a été remanié. Quelques passages auparavant, vous butiez sur le motif de la clé, je ne sais pas si vous vous rappelez... j'ai également modifié cela. De façon plus mineure, des changements se sont évidemment imposés dans la nouvelle dans son ensemble, bien que la structure reste très sensiblement la même. Dans la continuité, je précise à Janis, suite à sa promesse attentionnée de relecture, et à tous les autres membres qui auraient, par un hasard heureux pour moi, l'envie d'appréhender depuis le début ce qui a été posté, que beaucoup d'erreurs de relative importance ont été corrigées (petits paragraphes supprimés, remaniés ou déplacés, scories formelles minutieusement traquées, etc.). Je pense que l'atmosphère générale demeure mais c'est du confort de lecture, du soin apporté au texte et de la qualité en soi que je m'enquiers. Il est difficile pour moi de poursuivre un récit de cette longueur sans revenir après avoir posté, plus ou moins dans le détail, sur certaines déficiences. Tout cela participe de la dimension atelier du forum, et c'est très bien. Seulement, j'ai peur qu'en laissant des extraits imparfaits (selon certains codes objectifs et à mon sens) disponibles à la lecture la vision globale dudit lectorat soit justement entachée.
Ce blabla pour vous dire que la version a priori (c'est toujours a priori) définitive de ce qui a été écrit n'est pas sur le forum.
Merci encore pour votre regard prévenant, exigeant et sincère.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
pardon :-)Easter(Island) a écrit:Et pour répondre aux comm', c'est ici, remember ? http://www.vosecrits.com/t10500-discussions-autour-de-nos-textes
et pour les coquilles, bien sûr
mais ne t'ennuie pas à faire une correction détaillée
c'est mon boulot de me relire
mon problème, là, c'est que j'ai déjà un paquet de pages d'écrites et que je viens de me rendre compte que la suite est au passé...
je vais donc tout revoir et changer les temps et oublier des passages et ça va être illisible et merde
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
'rée
il n'existe pas un logiciel qui saurait passer un texte de l'imparfait au présent ?
il n'existe pas un logiciel qui saurait passer un texte de l'imparfait au présent ?
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
ah oui c'est chiant ça
surtout si c'est beaucoup de pages
tu regrettes chaque verbe que tu as mis
et à la fin, faut changer plein de trucs
bon courage
surtout si c'est beaucoup de pages
tu regrettes chaque verbe que tu as mis
et à la fin, faut changer plein de trucs
bon courage
Re: Discussions autour de nos textes
superAliceAlasmartise. a écrit:ah oui c'est chiant ça
surtout si c'est beaucoup de pages
tu regrettes chaque verbe que tu as mis
et à la fin, faut changer plein de trucs
bon courage
merci alice
tu devrais lancer un groupe : "je remonte le moral"
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
C'est bien pour ça qu'il faut que tu postes régulièrement avant d'écrire plein de conneplein de trucs qui seront à changer après et qui te décourageront, Grieg !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
j'allais dire pareil que l'amie Coline : slowly does it, grieg !
Invité- Invité
printemps pourri
ce qui est sûr, c'est que le présent s'impose
sinon à l'imparfait, il avait, il était, ragnagna, ça le fera moins
sinon à l'imparfait, il avait, il était, ragnagna, ça le fera moins
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Janus tout-puissant.
Hello,
Je réponds aux deux premiers commentaires :
Oui, pour l'histoire des deux points, ça peut effectivement fonctionner aussi. Pourquoi pas ? Je vais modifier et voir si, à l’œil, ça me plait.
En tous cas, merci pour le compliment. Claire, limpide ? C'est ce que je m'efforce d'atteindre. Pour moi, ça doit couler, comme un ruisseau de montagne. L'écriture dégage une force Yang dans le récit, et doit être Yin dans la forme. Elle doit contourner les obstacles, avec grâce et fluidité. Envelopper les choses, les faire siennes.
En ce qui concerne le "test" des chars : oui, véridique. J'ai vu ça dans un reportage sur la sélection des SS, ou je l'ai lu dans un livre, ça commence à dater, je ne sais plus trop. Mais ça figure dans mes sources, effectivement. Après, je l'ai mis en scène en imaginant chaque personnage, Heffner, Von Hagen, et d'autres qu'on découvrira éventuellement, par la suite. Et puis en attribuant à chacun des caractéristiques, physiques, langagières, comportementales, biographiques et autres.
Franz est, de nature, excité. Il a une voracité, une envie de grimper dans la hiérarchie, une avidité éperdue de reconnaissance, qui ne s'embarrasse d'aucun scrupule. Dans le passage précédent, il se montrait insatisfait de sa position de policier, "Schupo" de Satan. On voit maintenant qu'il visait plus haut, en l’occurrence, devenir SS, appartenir à l'Ordre Noir. Quelle instance, dans le Troisième Reich, détenait plus de pouvoir ?
Wolfgang est aussi excité par moments. Mais, de naturel plus fragile, moins déterminé, selon les circonstances il angoisse. Ce ne serait que de lui, il reculerait dans certaines situations. La logique de toute l'histoire, c'est qu'il n'est là que pour suivre Franz, son mentor, si idéal, son moi de substitution. Sans lui, il n'est plus rien. Ou du moins, le croit-il. Il s'autorise à avoir des pensées personnelles, des émotions spécifiques. Ainsi tombe-t-il amoureux d'Inge, par exemple, avec l'approbation toutefois de son ami, dans un premier temps. Mais il ne "vit" que par et à travers Franz, et se considère comme dénué d'intérêt. Le tout début du roman comporte ces phrases : "Je n’ai nul désir de disséquer ma petite enfance. Je ne me suis pas lancé dans une entreprise sensée imiter les démarches farfelues de ce docteur Freud dont certains journaux vantent les supposés mérites. Je me bornerai à dire que j’avais des parents, normaux je suppose, et une sœur, pareillement banale. Mon histoire ne devient intéressante qu’à partir du moment où j’ai connu Franz".
C'est ce vide ontologique qu'il va s'efforcer de remplir, avec une "valeur ajoutée" externe, ici les oripeaux du régime, ses décorations et autres gratifications. Mais il se serait contenté de bien moins. Rêveur, plutôt dans son monde, il aurait pu se sentir à l'aise n'importe où, son imaginaire fertile se chargeant de pallier les carences du réel. Franz, lui, veut du concret, et tout de suite. Alors, Wolfgang ne peut que suivre.
Et donc, à suivre...
Ubik.
Je réponds aux deux premiers commentaires :
Oui, pour l'histoire des deux points, ça peut effectivement fonctionner aussi. Pourquoi pas ? Je vais modifier et voir si, à l’œil, ça me plait.
En tous cas, merci pour le compliment. Claire, limpide ? C'est ce que je m'efforce d'atteindre. Pour moi, ça doit couler, comme un ruisseau de montagne. L'écriture dégage une force Yang dans le récit, et doit être Yin dans la forme. Elle doit contourner les obstacles, avec grâce et fluidité. Envelopper les choses, les faire siennes.
En ce qui concerne le "test" des chars : oui, véridique. J'ai vu ça dans un reportage sur la sélection des SS, ou je l'ai lu dans un livre, ça commence à dater, je ne sais plus trop. Mais ça figure dans mes sources, effectivement. Après, je l'ai mis en scène en imaginant chaque personnage, Heffner, Von Hagen, et d'autres qu'on découvrira éventuellement, par la suite. Et puis en attribuant à chacun des caractéristiques, physiques, langagières, comportementales, biographiques et autres.
Franz est, de nature, excité. Il a une voracité, une envie de grimper dans la hiérarchie, une avidité éperdue de reconnaissance, qui ne s'embarrasse d'aucun scrupule. Dans le passage précédent, il se montrait insatisfait de sa position de policier, "Schupo" de Satan. On voit maintenant qu'il visait plus haut, en l’occurrence, devenir SS, appartenir à l'Ordre Noir. Quelle instance, dans le Troisième Reich, détenait plus de pouvoir ?
Wolfgang est aussi excité par moments. Mais, de naturel plus fragile, moins déterminé, selon les circonstances il angoisse. Ce ne serait que de lui, il reculerait dans certaines situations. La logique de toute l'histoire, c'est qu'il n'est là que pour suivre Franz, son mentor, si idéal, son moi de substitution. Sans lui, il n'est plus rien. Ou du moins, le croit-il. Il s'autorise à avoir des pensées personnelles, des émotions spécifiques. Ainsi tombe-t-il amoureux d'Inge, par exemple, avec l'approbation toutefois de son ami, dans un premier temps. Mais il ne "vit" que par et à travers Franz, et se considère comme dénué d'intérêt. Le tout début du roman comporte ces phrases : "Je n’ai nul désir de disséquer ma petite enfance. Je ne me suis pas lancé dans une entreprise sensée imiter les démarches farfelues de ce docteur Freud dont certains journaux vantent les supposés mérites. Je me bornerai à dire que j’avais des parents, normaux je suppose, et une sœur, pareillement banale. Mon histoire ne devient intéressante qu’à partir du moment où j’ai connu Franz".
C'est ce vide ontologique qu'il va s'efforcer de remplir, avec une "valeur ajoutée" externe, ici les oripeaux du régime, ses décorations et autres gratifications. Mais il se serait contenté de bien moins. Rêveur, plutôt dans son monde, il aurait pu se sentir à l'aise n'importe où, son imaginaire fertile se chargeant de pallier les carences du réel. Franz, lui, veut du concret, et tout de suite. Alors, Wolfgang ne peut que suivre.
Et donc, à suivre...
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
D'accord, mais il y a une différence entre vos longues phrases et celles de ces grands auteurs. Ces derniers faisaient de longues phrases sans que cela ne gêne le lecteur, car elles savaient garder son attention, elles disaient quelque chose.andrewalyacoub a écrit:AliceAlasmartise. a écrit:Même chose ici, pour l'introduction de l’énumération, et puis la phrase devient beaucoup trop longue, il faut la diviser.andrewalyacoub a écrit:telles que : d’éclatants Bougainvilles, de resplendissants rhododendrons mauves ,de pétillants jasmins safran, sur toutes les maisons de la ville
Moi je n'ai pas le même avis que vous en disant que la phrase est longue car beaucoup d'auteur très grands comme Pagnol .... utilise des phrases encore plus longue et ils sont lus mondialement peut être que cela ne vous fascinent pas mais certaines personnes aiment.
Les vôtres, au contraire, ne sont pas vraiment intéressantes pour celui qui vous lit. Il y a tellement de noms différents, de couleurs, etc... on s'y perd, on s'en désintéresse.
Les mots doivent créer des images, une ambiance, une histoire; ils doivent raconter, et non donner une suite de noms de fleurs qui n’évoquent rien. Il vaut mieux faire des phrases courtes, fortes en émotion pour se faire la main avant de tenter plus compliqué.
Et puis, pour l'interrogation qui marque la fin du portrait de la fille, je ne suis pas sûre que ça soit correct. Le narrateur nous décrit sa beauté, le point d'interrogation marque une question. Pourquoi, après nous avoir tant dit qu'elle était belle, poser la question, comme s'il en doutait?
Siegfried
Hello,Le Greico a écrit:En fait, je ne me suis pas trop attardé sur la description du personnage, ça n'a pas d'intérêt pour ce début de texte, ça viendra peut-être plus tard, d'où la coopération avec le lecteur pour en créer un, j'ai donné des pistes, toutes valables et cohérentes avec la suite du texte. L'un des intérêts de cette lecture en kit c'est qu'elle oublie le passage par la sélectivité du lecteur, ainsi je lui impose l'unique effort de trouver le personnage qui s'adaptera à la suite de ce que je raconte. Néanmoins, il s'agit bien d'un incipit, que j'espère avoir l'idée de continuer, puisque suite il doit y avoir. Pour le reste, j'avoue me relire beaucoup de fois pour éviter d'être trop maniéré dans l'expression, mais je suis vraiment aveugle pour ça, ça viendra avec le temps, espérons. Donc là je suis d'accord. Ensuite, ce n'est pas un tout, précisément parce que c'est un début, ceci explique cela. Si vous avez trouvé dans l'objective adresse de ce texte au lecteur des choses inachevées, c'est donc qu'il ne va pas, mais s'il s'agit de dire que ce texte ne se suffit pas à lui-même, c'est tout à fait logique étant donné sa place et son rôle d'incipit. Et enfin, pour mes foudres, j'espère qu'elles ne sont pas à craindre et j'accepte constamment la critique quand elle ne se mêle pas à des amalgames entre écrivain et écrits et quand elle s'attache à des propos directs et sincères.
Avant d'oublier : je vous invite à répondre ici si vous ne voulez pas vous exposer aux foudres de la modération. En général, ils n'aiment pas trop qu'on reprenne le texte de volée à sa propre suite... Vous faites comme bon vous semble. Perso et sauf exception rare, je m'efforce de ne pas répondre du tout à la suite de mon texte, comme ça je coupe court à toute critique. Mais parfois je reconnais que c'est justifié, dans certains cas.
Sur le fond : oui, ça serait donc une sorte d'exercice avec le lecteur, un texte participatif, mais alors il aurait fallu le préciser d'entrée de jeu. Peut-être même l'annoncer en tant que tel, je crois que ça se pratique dans le coin, des exos ceci, exos cela... Me sent, perso, pas trop concerné, trop immergé dans mon roman, pas le temps de musarder sur autre chose en prime. Mais chacun sait ce qu'il bout dans sa marmite.
Je ne pratique pas les amalgames ni la langue de venin. Je laisse ça à d'autres et certains ici y excellent. Je m'efforce d'être toujours courtois, par conviction personnelle. Mais passons.
Dernière petite question : Siegfried, choix innocent, ou bien référence plus ou moins directe aux Nibelungen et à la mythologie Germanique ? J'avoue avoir été attiré par ce titre, étant donné le sujet que je traite ( le Troisième Reich ). N'ayant point vu, a priori, de relation, j'ai toutefois persisté dans ma lecture, au point de tenter de formuler un avis cohérent.
Quoi qu'il en soit, mes meilleurs voeux de persévérance et de continuation.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
D'une part pour la référence à la mythologie nordique, absente cependant du texte et ensuite choix purement objectif sur la beauté du prénom.
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Janus tout-puissant.
Bonjour... Première fois que je vous croise, il me semble. Alors pour l'emploi du terme "fanatique", à l'époque il n'était pas péjoratif, bien au contraire. Et on l'utilisait constamment, à toutes les sauces, si on en croit le linguiste Viktor Klemperer ( LTI, la langue du Troisième Reich ). Ce régime a profondément remanié la langue Allemande, y introduisant des néologismes, des expressions qui étaient comme autant de leitmotivs. Les discours du Dr Goebbels, par exemple, en étaient remplis. Klemperer s'est même amusé à les compter, dans les articles des journaux ( Der Stürmer, le Volkischer Beobachter, Der Angriff, etc. ) et dans les allocutions radio...AleK a écrit:"un engagement fanatique" est inclus dans un passage au discours indirect libre du SS, il n'aurait pas utilisé cet adjectif péjoratif pour parler de son idéologie.
En fait ils sont là en peloton, mais je ne me centre que sur mes deux personnages. Toutefois le hurlement qu'on entend vers la fin indique qu'un autre participant a été partiellement écrasé par un char. J'en parle juste après dans mon roman, mais je n'ai pas ajouté le petit passage, estimant que le texte était déjà assez long comme ça.AleK a écrit:... sinon, comme toute armée, les SS encourageait la cohésion, et les exercices se faisait plus en peloton qu'en binômes à mon avis,
C'est donc, ainsi que je le disais, un roman, dont je poste des extraits significatifs, de façon un peu irrégulière. Mes personnages, loin d'être des "malgré nous", sont, bien au contraire, des engagés volontaires et pire encore, de fervents nazis. Simplement, Franz est un mélange d'idéalisme et d'arrivisme, le tout enrobé de violence naturelle qui ne demande qu'à jaillir. Wolfgang est lui aussi victime de l'idéal inculqué aux jeunes par Baldur Von Schirach, mais le fond de son caractère est, au départ, un romantisme rêveur et un peu solitaire. C'est Franz qui le "remodèle", aidé par la propagande existante et le climat d'hystérie de l'époque. C'est Franz le moteur de l'action, dans le sens de l'ambition, du désir de toujours plus, et sous l'angle de la brutalité physique et de l'absence de pitié, traits valorisés à l'époque par ce régime.AleK a écrit:j'aime bien sinon, il y a moyen d'ajouter pas mal de détail historique, de faire d'un des protagoniste un "malgres nous" ou un bosniaque musulman. mais ce texte court est efficaces, il montre l'amitié des deux hommes, c'est une ouverture sur un texte plus long ?
Ce texte n'est donc pas une ouverture, il est plutôt l'aboutissement de toute une progression. On doit pouvoir retrouver ça en cliquant sur mon pseudo et en parcourant les textes qui y sont associés... Enfin, si les détails historiques vous intéressent, vous en trouverez à foison disséminés dans mes extraits... Je me documente très soigneusement, quitte à me rendre compte après que ceci ou cela ne cadre pas avec la réalité historique, et à modifier. Cela fait déjà deux fois que je change l'année de naissance de Wolfgang, pour des raisons très concrètes : je veux qu'il corresponde à certains critères pour pouvoir faire partie des unités dans lesquelles je compte le faire verser. Deux fois, donc, que je déménage des pans entiers du roman, que je défais les liens entre la petite et la grande histoire, pour les tisser selon d'autres plans.
Merci pour vos encouragements. A suivre...
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
P.S. : merci pour le chat et la grenade, je ne connaissais pas. M'étonne pas du tout.
P.P.S. : vous avez un lien de parenté avec Indiana Jones ?
Ubik.
P.P.S. : vous avez un lien de parenté avec Indiana Jones ?
Ubik.
Janus tout-puissant.
Hello,AleK a écrit:merci pour vos précisions, effectivement, tellement de détail de l'histoire son sujet à extrapolation ou a interprétation, on peut tiquer sur des choses qui semble sorti de leur contexte et en fait non.
j'ai pris ce morceau de texte comme il est présenté sans savoir qu'il faisait parti d'un roman, je comprend mieux la présentation de certain personnages comme le SS à la cicatrice.
Il y a tellement de variation possible dans un cadre historique, et changer ne serais que la ville de naissance peut changer une portion du recit, je trouve cela grisant, même si c'est dangereux car on trouvera toujours quelqu'un pour prétexter un faute Historique. Donc désolé si j'ai pu paraitre tranché dans mes critique, c'est par méconnaissance.
pps : je lui ai volé son chapeau, un de mes plus grand exploit.
Non, je ne "tique" pas. Mais j'en connais qui vont le faire rapidement si vous me répondez chaque fois sur mon texte. Il est de principe ici de taper la tchatche sur le fil où je vous réponds, ici même. Je suppose que, comme tout nouveau venu, vous n'êtes pas encore familier avec toutes les règles. Celle-ci semble leur tenir à coeur alors je vous en informe.
Vous avez piqué le capéo à Indiana ? Alors vous avez droit à mon respect, il ne semble pas un adversaire facile.
Pour la ville de naissance : vous ne croyez pas si bien dire. J'ai choisi pour cadre Detmold, en Westphalie. Or il se trouve que, pur hasard, la forêt de Teutoburg, toute proche et que j'utilise dans mon récit, accueille des pierres sacrées, les Externsteine, qui sont marquées de runes et reliées aux cultes Germaniques que les nazis ont détournés à leur profit ( Wotan, société de Thulé, etc ). Mieux encore : à quelques kilomètres, à Paderborn, le château de Wewelsburg deviendra, quelques années après, le sanctuaire SS, un haut lieu de la mystique de l'ordre noir. L'ancien bâtiment sera agrandi et entièrement rénové sous la houlette de Himmler, par des centaines de détenus d'un KZ édifié pour la circonstance, et ponceront à la main des centaines de mètres carrés de marbre blanc. Himmler avait formé des projets démentiels pour Wewelsburg, qui devait devenir un centre immense. Régulièrement, l'endroit est "visité" par des nostalgiques nazis et autres fêlés, qui tentent de dérober ceci ou cela, ou de se rendre dans la crypte où, soi-disant, serait caché le secret de l'or nazi. Il y a du reste des romanciers qui ont brodé autour de ce secret et cette crypte, mais le peu que j'ai lu jusqu'à présent ne m'a pas paru convainquant.
Donc, pour en revenir à Detmold, de façon complètement fortuite, j'ai placé mon récit au meilleur endroit possible. J'y vois un signe : je dois, je devais, écrire ce livre.
Jetez un œil aux rataillons qui traînent ça à et là sur le site. Si cette période vous intéresse, vous devriez y trouver, je présume, quelque plaisir.
Bien à vous,
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
merci de l'accueil, y'a un certain manque de logique mais je commence a comprendre la façon de procéder. 1 critique du texte sur le texte, le reste ici.
Re: Discussions autour de nos textes
Disons qu'il y a une logique, qu'il ne nous appartient pas de juger à mon avis. Juste voir si on veut fonctionner avec ou pas. Sur le texte, on dit ce qu'on en pense, mais si ça donne lieu à des échanges, on continue ici.
Donc là, j'ai vu votre histoire de truands, si vous voulez me répondre, on se retrouve... ici !
Ubik.
Donc là, j'ai vu votre histoire de truands, si vous voulez me répondre, on se retrouve... ici !
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Bonjour AleK et bienvenue.
On demande en fait surtout aux auteurs de ne pas répondre sur le fil de leur texte, ou alors "avec parcimonie", càd après plusieurs commentaires ; le mieux, c'est en effet de répondre ici sans risquer les foudres de la Modération qui veille à ce que, selon une autre formule consacrée, "les auteurs ne fassent pas remonter indûment leur(s) texte(s) en haut de page, aux dépens des autres (auteurs et/ou textes)".
On demande en fait surtout aux auteurs de ne pas répondre sur le fil de leur texte, ou alors "avec parcimonie", càd après plusieurs commentaires ; le mieux, c'est en effet de répondre ici sans risquer les foudres de la Modération qui veille à ce que, selon une autre formule consacrée, "les auteurs ne fassent pas remonter indûment leur(s) texte(s) en haut de page, aux dépens des autres (auteurs et/ou textes)".
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Passif actif
AleK
J'ai pris conscience du manque de logique pour le lecteur de "avec gaucherie et sans se retourner"
Zolan avait le personnage immédiatement sur les talons. En général, on retient la porte sans se retourner pour dévisager son suiveur. Et d'autre part, Zolan ne pouvait pas aborder l'homme de butte en blanc comme on le saura en découvrant les autres consignes de Tordh.
L'idée de faire parler Zolan me parait intéressante. Je vais essayer de suivre ce conseil.
Easter Island
J'ai déjà fait lire cette nouvelle ailleurs, et ce reproche de ne pas être accroché d'entrée m'a été fait aussi.
Le manque de clarté m'a été signalé également.
ubikmagic
J'ai bien compris qu'il y avait du travail à faire, y compris sur la forme.
Je vous remercie pour vos lectures et commentaires, et poursuivrai la parution lorsque j'aurai résolu le problème de clarté.
J'ai pris conscience du manque de logique pour le lecteur de "avec gaucherie et sans se retourner"
Zolan avait le personnage immédiatement sur les talons. En général, on retient la porte sans se retourner pour dévisager son suiveur. Et d'autre part, Zolan ne pouvait pas aborder l'homme de butte en blanc comme on le saura en découvrant les autres consignes de Tordh.
L'idée de faire parler Zolan me parait intéressante. Je vais essayer de suivre ce conseil.
Easter Island
J'ai déjà fait lire cette nouvelle ailleurs, et ce reproche de ne pas être accroché d'entrée m'a été fait aussi.
Le manque de clarté m'a été signalé également.
ubikmagic
J'ai bien compris qu'il y avait du travail à faire, y compris sur la forme.
Je vous remercie pour vos lectures et commentaires, et poursuivrai la parution lorsque j'aurai résolu le problème de clarté.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
d'aaaacord ! Oui, je comprend pas vite et faut m'expliquer longtemps.
Merci Ubik pour la critique.
ce texte était un exercice de style, écrit en une heure, avec un thème donné. D'habituellement j'ai 1 ou 2 relecteurs et correcteurs, j'ai beau me relire les fautes s'acharnent. si quelqu'un doit perdre du temps à corriger les fautes de mes textes, c'est moi, je ne demande que des critiques de fond. C'est déjà pas mal.
savoir ce que la suite réserve, j'ai préféré une fin ouverte, disons juste que votre résumé est bon, sauf une phrase importante mise sous silence :
"car quand on est un baveux des condés, tremper dans le dézinguage du fils de leur patron, ça la fout mal. " Donc son choix est plutôt réduit
et inconfortable.
pour le reste c'est un essaie, un de mes personnages parlera argot, mais un argot littéraire, pas cet argot qui se rapproche plus du code imaginé par les apaches que des narrations de dard et houssin.
merci encore de votre avis Ubik' ('fait peur ce pseudo)
Merci Ubik pour la critique.
ce texte était un exercice de style, écrit en une heure, avec un thème donné. D'habituellement j'ai 1 ou 2 relecteurs et correcteurs, j'ai beau me relire les fautes s'acharnent. si quelqu'un doit perdre du temps à corriger les fautes de mes textes, c'est moi, je ne demande que des critiques de fond. C'est déjà pas mal.
savoir ce que la suite réserve, j'ai préféré une fin ouverte, disons juste que votre résumé est bon, sauf une phrase importante mise sous silence :
"car quand on est un baveux des condés, tremper dans le dézinguage du fils de leur patron, ça la fout mal. " Donc son choix est plutôt réduit
et inconfortable.
pour le reste c'est un essaie, un de mes personnages parlera argot, mais un argot littéraire, pas cet argot qui se rapproche plus du code imaginé par les apaches que des narrations de dard et houssin.
merci encore de votre avis Ubik' ('fait peur ce pseudo)
Passif actif.
Coucou,Iris a écrit:J'ai pris conscience du manque de logique pour le lecteur de "avec gaucherie et sans se retourner"
Zolan avait le personnage immédiatement sur les talons. En général, on retient la porte sans se retourner pour dévisager son suiveur. Et d'autre part, Zolan ne pouvait pas aborder l'homme de butte en blanc comme on le saura en découvrant les autres consignes de Tordh.
Si je puis me permettre : "de but en blanc".
J'avais bien compris pour l'histoire du type qui tient la porte, etc. Pour moi, ça n'avait aucune caractère difficile à appréhender. Juste la formulation qu'il fallait sans doute retravailler. Mais pas de problème sur le fond. Après, le fait d'accrocher ou pas... Disons que souvent, on avance mené par une certaine curiosité, on n'accroche pas forcément, mais on suit, "pour voir", comme ils disent au poker. Mais s'il n'y a rien à voir, si l'histoire s'arrête là, cette motivation disparait. Donc, un extrait court et une histoire qui ne "finit" pas, doivent compenser au maximum par de l'action, de la tension psychologique ou que sais-je. Une super description, un style à tomber par terre... Par contre, quand ça retombe sur ses pattes, là... Mes extraits ne sont que des extraits, donc pas de fin possible. Mais je m'arrange pour qu'à chaque fois, le petit bout de scène se referme sur lui-même, qu'on en reparte différent que lorsque on y était entré. Un peu comme Hergé qui s'arrangeait pour que toutes les cases en bas à droite de la page introduisent une surprise, un mouvement, afin que le lecteur tournât ladite page... A la fin d'un extrait, il y a la dernière phrase qui soit ponctue, enfonce le clou, soit accentue ce qui a été dit, apporte un détail de plus, de trop, soit remet en question tout ce qui a précédé, introduit l'idée que ça ne va pas être si facile, que le jeu va se corser en route, que ce qui attend le narrateur est bien plus inquiétant qu'il ne l'avait imaginé, etc.
Donc non, moi je trouve que le seul défaut de votre texte, c'est de ne pas aller plus loin. Après, reformuler certaines choses, ok, mais ça fait partie du boulot, c'est normal.
Bon courage.
Ubik.
P.S : Passif actif, faudra voir de ne pas laisser ça en plan. Je suppose que c'est motivé...
Re: Discussions autour de nos textes
... Référence directe à Philip K. Dick, rien de plus ! C'est un auteur majeur du vingtième siècle pour moi, non pas au niveau du style, qu'il n'a jamais travaillé - en plus, on ne lit que des traductions... Mais un génie visionnaire, un écrivain capable de créer des personnages profondément humains et touchants, et puis un homme tourmenté par une remise en question perpétuelle de la réalité. Hanté par le doute, la suspicion. Baignant constamment dans une espèce de nostalgie douce-amère, souvent marquée par une relative impuissance, un fatalisme... Enfin, quelqu'un dont j'adore les romans.AleK a écrit:merci encore de votre avis Ubik' ('fait peur ce pseudo)
Bon boulot...
Ubik.
Passif actif
But en blanc !... :-)ubikmagic a écrit:Coucou,Iris a écrit:J'ai pris conscience du manque de logique pour le lecteur de "avec gaucherie et sans se retourner"
Zolan avait le personnage immédiatement sur les talons. En général, on retient la porte sans se retourner pour dévisager son suiveur. Et d'autre part, Zolan ne pouvait pas aborder l'homme de butte en blanc comme on le saura en découvrant les autres consignes de Tordh.
Si je puis me permettre : "de but en blanc".
Je m'en suis mordu les doigts tout de suite après avoir posté.
Honte à moi !
Et merci pour le complément de commentaire.
C'est vrai que j'aurais pu aller un peu plus loin, pour couper mon texte. Une ou deux phrases de plus et la tension changeait. Cela doit s'apprendre aussi, de scinder au bon endroit.
Sur ce, je retourne dans mon silence, tenter de me dépatouiller avec cette sombre histoire.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Ah, voilà une fin ! J'adore la conclusion...Iris a écrit:Sur ce, je retourne dans mon silence, tenter de me dépatouiller avec cette sombre histoire.
C'est ce qu'on appelle "le sens de la chute". Et ça peut se faire de façon comique aussi.
En tous cas, ça résume bien la condition de l'écrivain : celui qui se dépatouille dans son coin, en général seul face à sa folle entreprise...
Jawhol. Je connais moi aussi.
Bon courage !
Ubik.
Réunion.
Tant qu'on y est : "Réunion" est certes un terme qui convient, qui fait l'affaire. Mais ça reste un peu fade et en deçà du potentiel du texte. Faudra voir à trouver quelque chose qui soit plus directement relié à l'histoire. Car ça n'est pas la réunion de l'amicale des joueurs de boule de la place Bouzigues, tout de même... Donc, à voir, on doit pouvoir dénicher quelque chose qui se réfère plus directement à cette population particulière que vous mettez en scène. Et sans forcément mettre de l'argot jusque dans le titre.AleK a écrit:savoir ce que la suite réserve, j'ai préféré une fin ouverte, disons juste que votre résumé est bon, sauf une phrase importante mise sous silence :
"car quand on est un baveux des condés, tremper dans le dézinguage du fils de leur patron, ça la fout mal. " Donc son choix est plutôt réduit
et inconfortable.
A voir, à voir,
Pour le reste, curieux de voir ce que notre Arsouille décidera... et fera.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
De K dick, j'avoue connaitre plus sa vie, a Berkeley entre autre, que ses oeuvres, j'ai comme lui eu la tentation d'utiliser des principes actifs pour repousser les limites de ma conscience, et bon, on se mentira pas, ça a du me retirer plus de neurones que je veux bien l'avouer.
pour le texte je le repère, c'est un texte qui se suffit a lui même, je n'ai pas envie de m'enfermé dans ce genre de narration pour la faire vivre. Je ne me suis pas résolue a poster un début de roman, la semaine prochaine sans doute.
pour info, les directives de l'époque : la phrase imposée : "Cette fois, ce sera sans moi !", et deux mots : lavabo et palmier.
pour la traduction :
ils vérifiaient des trous de lavabos jusqu'aux empaves de leurs carrés avant de se pieuter. - ils inspectaient des trous de lavabo jusqu'au draps de leurs chambres avant d'aller se coucher.
A plus tard.
AleK
pour le texte je le repère, c'est un texte qui se suffit a lui même, je n'ai pas envie de m'enfermé dans ce genre de narration pour la faire vivre. Je ne me suis pas résolue a poster un début de roman, la semaine prochaine sans doute.
pour info, les directives de l'époque : la phrase imposée : "Cette fois, ce sera sans moi !", et deux mots : lavabo et palmier.
pour la traduction :
ils vérifiaient des trous de lavabos jusqu'aux empaves de leurs carrés avant de se pieuter. - ils inspectaient des trous de lavabo jusqu'au draps de leurs chambres avant d'aller se coucher.
A plus tard.
AleK
Re: Discussions autour de nos textes
merci de vos réponses et par respect pour votre temps, je corrigerais ces fautes sur mon site.
Le couloir
Ubik, suite à une remarque qui disait que j'étais trop explicite, j'ai voulu avec ce texte, faire absolument le contraire. La réelle identité de ce couloir n'est révélée qu'à la fin. En effet, tout est dans cette phrase, j'ai décrit d'un point de vue personnel et de façon imagée, un amour mort.
Saner- Nombre de messages : 58
Age : 28
Date d'inscription : 14/11/2011
Re: Discussions autour de nos textes
En fait, je ne me suis pas trop attardé sur la description du personnage, ça n'a pas d'intérêt pour ce début de texte, ça viendra peut-être plus tard, d'où la coopération avec le lecteur pour en créer un, j'ai donné des pistes, toutes valables et cohérentes avec la suite du texte. L'un des intérêts de cette lecture en kit c'est qu'elle oublie le passage par la sélectivité du lecteur, ainsi je lui impose l'unique effort de trouver le personnage qui s'adaptera à la suite de ce que je raconte. Néanmoins, il s'agit bien d'un incipit, que j'espère avoir l'idée de continuer, puisque suite il doit y avoir. Pour le reste, j'avoue me relire beaucoup de fois pour éviter d'être trop maniéré dans l'expression, mais je suis vraiment aveugle pour ça, ça viendra avec le temps, espérons. Donc là je suis d'accord. Ensuite, ce n'est pas un tout, précisément parce que c'est un début, ceci explique cela. Si vous avez trouvé dans l'objective adresse de ce texte au lecteur des choses inachevées, c'est donc qu'il ne va pas, mais s'il s'agit de dire que ce texte ne se suffit pas à lui-même, c'est tout à fait logique étant donné sa place et son rôle d'incipit. Et enfin, pour mes foudres, j'espère qu'elles ne sont pas à craindre et j'accepte constamment la critique quand elle ne se mêle pas à des amalgames entre écrivain et écrits et quand elle s'attache à des propos directs et sincères.
< "Le texte était en haut"... Et c'est là qu'il faut, une énième fois, tenter de (vous) faire comprendre que le texte étant déjà en haut, le fait pour l'auteur d'intervenir à ce moment contribue très fortement (euphémisme) à l'y maintenir, en haut de page...
Les répétitions sont fastidieuses.
Prière donc de ne pas réitérer.
Merci.
La Modération >
.
Le texte était en haut.Modération a écrit:< Le Greico : vous êtes désormais suffisamment "ancien" sur VE pour connaitre ce principe à respecter : éviter de répondre systématiquement ou alors le faire ICI.
Ubikmagic a eu raison de vous le rappeler, et au bon endroit.
Prière de ne pas renouveler, merci.
La Modération >
< "Le texte était en haut"... Et c'est là qu'il faut, une énième fois, tenter de (vous) faire comprendre que le texte étant déjà en haut, le fait pour l'auteur d'intervenir à ce moment contribue très fortement (euphémisme) à l'y maintenir, en haut de page...
Les répétitions sont fastidieuses.
Prière donc de ne pas réitérer.
Merci.
La Modération >
.
Le Greico- Nombre de messages : 206
Age : 30
Localisation : Là où le soleil brille encore.
Date d'inscription : 08/11/2009
Le couloir.
Ok, bien reçu, c'est pour ça que très souvent, je pose la question : effet intentionnel, ou fortuit ?Saner a écrit:Ubik, suite à une remarque qui disait que j'étais trop explicite, j'ai voulu avec ce texte, faire absolument le contraire. La réelle identité de ce couloir n'est révélée qu'à la fin. En effet, tout est dans cette phrase, j'ai décrit d'un point de vue personnel et de façon imagée, un amour mort.
Au plaisir,
Ubik.
Janus tout-puissant.
Très cher Louis,Louis a écrit:L’arrivée du dirigeant S.S. annonce la couleur, celle du sang : « C’est le soir, alors que le soleil s’enfonçait dans une agonie sanglante, que le SS Sturmbannführer Julius Ziebke avait fait son apparition. ». Le moment : le soir, la mort du jour, pour indiquer ce qui attend chacune des recrues dans les épreuves de sélection naturelle qu’ils vont subir, la mort de leur personne, et une renaissance au matin comme un homme nouveau, un S.S. incarnant l’idéal nazi. La couleur : mort et renaissance dans le sang et la douleur. Son nom, Sturmbannführer, porte déjà en lui la force de la nature à laquelle il faudra se plier, ou rompre, Sturm : la tempête.
... Cette fusion s’accomplit symboliquement dans la terre, dans ce même trou où ils s’enfouissent. Ils renaîtront ensemble, unis et plus forts, unis dans la force. Dans ce trou creusé dans la terre, véritable matrice, ils s’engendrent dans la douleur, « Nous étions comme d’involontaires amants, cloués par un spasme non de plaisir, mais d’intense douleur » ; dans la douleur et dans la force, ils s’engendrent dans et par une union qui fait d’eux un seul être à deux visages, tel la figure mythique et divine de Janus.
C'est un bonheur d'écrire quand on est lu par un tel dénicheur de pépites.
Tu vas trouver par moments des implications à ce que j'ai écrit qui, sans être factices ou erronées, m'avaient non pas échappé, mais traversé de façon inconsciente. Comme cette idée de l'agonie du soleil. Oui, c'est pertinent.
En fait, il y a plein de messages que je voulais transmettre, comme tu l'as souligné : la dépersonnalisation, l'abandon de soi, le renoncement à son passé, l'humiliation, les épreuves physiques avec en filigrane ce Darwinisme social cher aux idées Hitlériennes, cette loi du plus fort qui n'est pas encore assez fort, l'idée qu'il faut le mieux du mieux, l'élite de l'élite ; En fait, le concept d'une immense hiérarchie, avec différentes sortes d'Untermenschen en bas, et puis des niveaux intermédiaires et tout en haut, l'Allemand, et mieux encore, l'Allemand nazi, et comble des combles, le SS. Et puis, ensuite, ça recommence, la hiérarchie continue, du simple SS-Schütze au SS-Reichsführer Himmler en personne. Et puis, quasi dieu vivant, Hitler au sommet, sorte de Big Brother à qui rien n'échappe. A qui hommes, femmes, enfants, vieillards, écrivent des lettres pleines d'adoration en les commençant toujours ainsi : "Mein Führer"... Dans un tel système, qui donc est à la hauteur ?
Et puis, la peur, l'angoisse. L'idée que soit on triomphe de l'épreuve, et on a le droit d'être un SS. Soit on succombe et on repart éclopé dans le meilleur des cas, mort, dans le pire. La panique avec son corollaire de réactions instinctives, voire physiques : la dernière phrase est là pour montrer que Wolfgang s'est certes fait dessus, mais surtout n'a pas eu le loisir de s'en rendre compte sur le coup ; Il ne s'en aperçoit qu'une fois le danger passé. Cela montre à quel point il a craint pour sa vie, ça n'était pas une plaisanterie. J'avoue être particulièrement fier de cet exercice d'érotisme inversé, quand je dis : "Nous étions comme d’involontaires amants, cloués par un spasme non de plaisir, mais d’intense douleur". Des gens qui se retrouvent collés l'un contre l'autre, non pas par désir, mais involontairement, non pas par jouissance, mais danger de mort. Je trouve que c'est assez fort et je me suis surpris moi-même, sur ce coup-ci. Il me semble qu'à l'époque de mes romans précédents, je n'aurais pas trouvé ça.
Ton interprétation de Janus est intéressante. Ce n'était pas du tout celle que j'avais en tête, bien plus simple, quasiment évidente. J'attends de voir si quelqu'un va se donner la peine de l'énoncer...
Merci. C'est infiniment encourageant d'être lu par des gens qui trouvent les ficelles, y prennent plaisir sans les dénoncer comme telles, dans un commentaire pertinent, ni adorateur ni blasé, juste ce qu'il faut pour "mettre en lumière" ce qui doit y émerger.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
je répond a hop frog sur mon texte, je suis évidemment coupable des fautes d'orthographe, mais mon vocabulaire, je ne le tiens pas du net a 100% et "escourbilles" n'est pas un mot valise, c'est très peu usité j'en convient, mais ça existe dans l'argot oral de l'époque.
Je suis bien embêté de ne pouvoir vous trouver des références vérifiables.
Je suis bien embêté de ne pouvoir vous trouver des références vérifiables.
Re: Discussions autour de nos textes
Alek, je vais lire ton texte mais il se présente de façon un peu compacte à mon goût, surtout sur un écran.
Je trouve ça très important, la mise en page comme premier contact avec un écrit !
aussi vais-je le copier coller aérer
Je trouve ça très important, la mise en page comme premier contact avec un écrit !
aussi vais-je le copier coller aérer
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
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