Discussions autour de nos textes
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Re: Discussions autour de nos textes
Va pour vous alors mais je ne jure pas de la réciprocité systématique.
Je ne crois pas que Bertrand ait un blog, mais je ne sais pas tout non plus :-)
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Pourtant, le site porte son nom, mais peut-être que je me trompe et qu'il n'a fait que poster.
Enfin, peu importe, s'il a déjà répondu à ta (oui, quand on m'y invite, le tutoiement ne me dérange pas !) question, je ne voudrais pas le déranger en parlant de lui comme cela sur le forum. :-)
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
À Ubikmagic
Quand la vérité gêne, qu'elle est dure à entendre, on l'affuble de tous les vices, on lui prête toutes les bassesses. On tente de panser la blessure narcissique en dévalorisant les auteurs du trouble, refusant d'admettre qu'ils puissent être dans le vrai.
Et puis on se lamente, on geint, on appelle des personnes bienveillantes à la rescousse pour pleurer dans leurs bras, montrer l'infini méchanceté des autres. Pauvre petit canard !
Il y en a qui tenteront de comprendre et d'intégrer de telles remises en cause, aussi acerbes soient-elles. Ils prendront les opinions extérieures comme des moyens d'ajuster leur comportement, enfermés que nous sommes dans notre bulle.
D'autres, drapés dans leur orgueil, n'accepteront jamais la moindre critique personnelle, repousseront avec force tout ce qui peut ébranler leur amour-propre. Leurs réactions seront excessives, à la mesure du choc reçu et ils s'attacheront à traîner dans la boue des gens qui essayaient de souligner des égarements.
Lesdits gens qui sortiront du bois, une dernière fois, pour dénoncer ces piètres manigances, et qui y retourneront pour ne plus lire ni aborder ce sujet qui s'éloigne de la littérature.
Et puis on se lamente, on geint, on appelle des personnes bienveillantes à la rescousse pour pleurer dans leurs bras, montrer l'infini méchanceté des autres. Pauvre petit canard !
Il y en a qui tenteront de comprendre et d'intégrer de telles remises en cause, aussi acerbes soient-elles. Ils prendront les opinions extérieures comme des moyens d'ajuster leur comportement, enfermés que nous sommes dans notre bulle.
D'autres, drapés dans leur orgueil, n'accepteront jamais la moindre critique personnelle, repousseront avec force tout ce qui peut ébranler leur amour-propre. Leurs réactions seront excessives, à la mesure du choc reçu et ils s'attacheront à traîner dans la boue des gens qui essayaient de souligner des égarements.
Lesdits gens qui sortiront du bois, une dernière fois, pour dénoncer ces piètres manigances, et qui y retourneront pour ne plus lire ni aborder ce sujet qui s'éloigne de la littérature.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
J'ai été très clair : je ne veux plus échanger avec les gens pervers, malsains, manipulateurs.
Quelles que soient vos éventuelles réponses, ces deux phrases seront l'unique réaction que vous tirerez de moi désormais.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Bon, alors tant mieux, ça m'a permis de relire ce texte, qui est vraiment magnifique et remarquable de maîtrise.Gobu a écrit:Meunon. C'est pas inédit, c'est obligé pour le thème de l'exo, fallait choisir un texte déjà posté.
Salut à toi.
Pour le reste, je te contacterai, en espérant que tu m'aideras à y voir clair. Mais pas eu le temps d'y remette le nez pour l'instant, malgré un vif désir de dissiper doutes et angoisses. D'autres contingences, moins intéressantes mais plus urgentes hélas.
Ubik.
Le sacrifice
À propos du texte : Le sacrifice
Merci à celles et ceux qui m'ont fait l'honneur de commenter (et de lire) cette nouvelle. Quelques éclaircissements :
@Easter(Island) :
@AGANIPPE :
@Jano :
@midnightrambler :
@Janis :
Cordialement
Merci à celles et ceux qui m'ont fait l'honneur de commenter (et de lire) cette nouvelle. Quelques éclaircissements :
@Easter(Island) :
Non, une tendance naturelle. Peut-être est-ce dû à une quête poétique inconsciente ?Une petite remarque sur la tendance peut-être trop voyante à l’inversion sujet verbe, un côté un peu procédé ?
@AGANIPPE :
Juste un bon dictionnaire. :-)))Et le souffle coupé par une si riche écriture...
@Jano :
Du tout. J'explique : il y a un seul personnage, une unicité de lieu, deux vies qui se côtoient mais s'ignorent, et ce, jusqu'au dénouement. Il m'a donc fallu mettre en évidence ces cheminements plus ou moins parallèles, d'où l'usage de l'italique.Mon seul reproche viendrait des passages en italique qui me semblent plus relever d'un esthétisme visuel que d'une nécessité narrative.
@midnightrambler :
Rien d'intime et de personnel dans ce texte.Trop intime, trop personnel ...
@Janis :
Ni poupée, ni aiguilles ou sortilège. :-)))mystérieux et assez envoûtant
Cordialement
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Lulu, bravo pour ton incipit, capable de happer n'importe quel œil un peu intéressé. la suite, je la relirai une nouvelle fois débarrassé plutôt que chargé par les propos de Louis, sous lequel je ne dépose pas de commentaire pour l'instant, il en va du sens de la priorité.
Invité- Invité
Marie-Christine
Rebecca, merci pour ton appréciation et la pertinence de ton propos.
Le texte complet est en cours de finition.
Le texte complet est en cours de finition.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Paul et Fanny
Easter, j'ai oublié de le préciser, c'est le début d'une nouvelle plus longue.
Je parlerai de Fanny et je ferai évoluer l'histoire.
Je parlerai de Fanny et je ferai évoluer l'histoire.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Le sacrifice
Merci à Louis pour la pertinence de son analyse. Curieux comme certains esprits arrivent à analyser et clarifier ce qui, dans ma tête, n'est qu'un embrouillamini que je serai bien incapable de retranscrire d'une façon claire… Mais qui (tout n'est pas perdu) arrive, au bout de nombreuses itérations, à produire quelque chose qui "tient la route", ce que je ne m'explique pas.
Ceci étant, quand je bossais sur des architectures informatiques, c'était la même chose et mes "clients" n'ont jamais eu à s'en plaindre. Ou alors, ils ne m'en ont jamais rien dit (quoique, vu les sommes mises en jeu). :-)))
Ceci étant, quand je bossais sur des architectures informatiques, c'était la même chose et mes "clients" n'ont jamais eu à s'en plaindre. Ou alors, ils ne m'en ont jamais rien dit (quoique, vu les sommes mises en jeu). :-)))
Invité- Invité
à propos de l'insouvenir
bonsoir,
Ah mais j'oubliais, je ne vous ai pas encore donné le nom de la responsable de tout ça :
J'avais promis d'expliquer deux ou trois petites choses sur ce texte. Je le fais là. En fait, ce texte est né d'un défi lancé par une complice : écrire un texte à deux mains, sans trop savoir où on allait, chaque texte de l'un devant amener l'autre à réagir et à poursuivre le récit. On a commencé voilà 6 mois déjà mais après quelques témoignages, j'ai laissé tomber et comme ma partenaire m'engueulait régulièrement sur ma nonchalance, je me suis dit qu'en postant le début ici, ça nous obligerait à aller au bout.
Sur l'idée de départ, j'ai peu de souvenirs (j'ai une mémoire de poisson rouge comme on dit), ma collègue sera sans doute à même de préciser tout ça. Je crois que c'est elle qui a pensé à des étudiants, en tout cas, on avait vraiment en tête de construire le récit autour de témoignages qui permettrait de diversifier les points de vue sur un événement et les protagonistes. Mais sur l'intrigue elle-même, on a vraiment avancé dans un flou complet. Par exemple, la personne à qui s'adressent les différents témoins n'était pas définie au départ, ce n'était pas le fils de Karine (d'où cette petite incohérence dans le premier témoignage de Jérôme), ce n'est que lorsque ma partenaire a rebossé le témoignage du père de Karine pour poster que, par souci de simplification, elle a opté pour une adresse directe au fils de Karine.
On a donc posté les premiers témoignages comme ça, en s'en partageant l'écriture (moi : Jérôme et Nadine - ma partenaire : le père et la voisine, même si j'ai un peu "humanisé" celle-ci). Mais ensuite, on a vite réalisé qu'il fallait un contre point, un fil narratif plus neutre qui permette de revenir sur la soirée événement. Et là, je me suis carrément fait avoir ! si, si ! A priori, l'action c'est pas du tout mon domaine, moi je suis plus dans la psychologie des personnages, mais bon, après une tentative daubesque d'un côté comme de l'autre, je m'y suis collé un peu plus sérieusement (avec toute la médiocrité qu'on peut trouver à ces épisodes) et ma partenaire est repassée derrière moi pour virer mes excès lyriques ou psychologisants, on va dire.
Ensuite, pour le choix du dernier témoignage, on avait rien prémédité, on a choisi un peu au hasard, parce que la relation frère/soeur plaisait bien à ma collègue, et parce que, contrairement à ce que j'ai lu dans les commentaires, on en avait parlé, du frère, dans le témoignage du père de Karine. Mais de façon brève, c'est vrai, donc c'est un peu passé à l'as. Pour ce témoignage-là, on s'est limite engueulés parce qu'on ne voyait pas du tout la scène et le personnage de Karine de la même façon mais finalement, on a trouvé un terrain d'entente et on l'a bossé à deux pour un résultat que j'aime assez, personnellement.
Enfin, dans ce qu'on avait écrit en juin, il y avait effectivement l'extrait de journal, mais comme on a un peu changé l'intrigue et la construction en postant et en retricotant l'histoire au fur et à mesure, ça ne semblait plus vraiment nécessaire de le coller dans l'histoire, ça n'apportait rien de neuf (mais je suis d'accord que le fait de l'avoir cité, ça supposait qu'on en délivre un morceau, ce sont des choses qu'il faudrait corriger si on devait retravailler le texte pour le rendre vraiment cohérent).
Voilà, j'espère que ces petites explications n'ont pas été trop fastidieuses. Ce que je retiens personnellement de l'exercice, c'est que ça a été vraiment intéressant d'accepter le regard de l'autre sur mon boulot, et ses corrections aussi, chose qui n'est jamais facile, même si on a l'habitude de s'auto-corriger sur nos textes persos, là, la nature du travail était différente et on s'est autorisés l'un comme l'autre à carrément modifier les propositions de l'autre, ça a été vraiment instructif.
Sur l'idée de départ, j'ai peu de souvenirs (j'ai une mémoire de poisson rouge comme on dit), ma collègue sera sans doute à même de préciser tout ça. Je crois que c'est elle qui a pensé à des étudiants, en tout cas, on avait vraiment en tête de construire le récit autour de témoignages qui permettrait de diversifier les points de vue sur un événement et les protagonistes. Mais sur l'intrigue elle-même, on a vraiment avancé dans un flou complet. Par exemple, la personne à qui s'adressent les différents témoins n'était pas définie au départ, ce n'était pas le fils de Karine (d'où cette petite incohérence dans le premier témoignage de Jérôme), ce n'est que lorsque ma partenaire a rebossé le témoignage du père de Karine pour poster que, par souci de simplification, elle a opté pour une adresse directe au fils de Karine.
On a donc posté les premiers témoignages comme ça, en s'en partageant l'écriture (moi : Jérôme et Nadine - ma partenaire : le père et la voisine, même si j'ai un peu "humanisé" celle-ci). Mais ensuite, on a vite réalisé qu'il fallait un contre point, un fil narratif plus neutre qui permette de revenir sur la soirée événement. Et là, je me suis carrément fait avoir ! si, si ! A priori, l'action c'est pas du tout mon domaine, moi je suis plus dans la psychologie des personnages, mais bon, après une tentative daubesque d'un côté comme de l'autre, je m'y suis collé un peu plus sérieusement (avec toute la médiocrité qu'on peut trouver à ces épisodes) et ma partenaire est repassée derrière moi pour virer mes excès lyriques ou psychologisants, on va dire.
Ensuite, pour le choix du dernier témoignage, on avait rien prémédité, on a choisi un peu au hasard, parce que la relation frère/soeur plaisait bien à ma collègue, et parce que, contrairement à ce que j'ai lu dans les commentaires, on en avait parlé, du frère, dans le témoignage du père de Karine. Mais de façon brève, c'est vrai, donc c'est un peu passé à l'as. Pour ce témoignage-là, on s'est limite engueulés parce qu'on ne voyait pas du tout la scène et le personnage de Karine de la même façon mais finalement, on a trouvé un terrain d'entente et on l'a bossé à deux pour un résultat que j'aime assez, personnellement.
Enfin, dans ce qu'on avait écrit en juin, il y avait effectivement l'extrait de journal, mais comme on a un peu changé l'intrigue et la construction en postant et en retricotant l'histoire au fur et à mesure, ça ne semblait plus vraiment nécessaire de le coller dans l'histoire, ça n'apportait rien de neuf (mais je suis d'accord que le fait de l'avoir cité, ça supposait qu'on en délivre un morceau, ce sont des choses qu'il faudrait corriger si on devait retravailler le texte pour le rendre vraiment cohérent).
Voilà, j'espère que ces petites explications n'ont pas été trop fastidieuses. Ce que je retiens personnellement de l'exercice, c'est que ça a été vraiment intéressant d'accepter le regard de l'autre sur mon boulot, et ses corrections aussi, chose qui n'est jamais facile, même si on a l'habitude de s'auto-corriger sur nos textes persos, là, la nature du travail était différente et on s'est autorisés l'un comme l'autre à carrément modifier les propositions de l'autre, ça a été vraiment instructif.
Ah mais j'oubliais, je ne vous ai pas encore donné le nom de la responsable de tout ça :
c'est Lizzie !
PS : merci encore à tous ceux qui ont lu et commenté ce texte. Vraiment. Je suis pas sûr que j'aurais terminé sinon.
anotherday- Nombre de messages : 69
Age : 57
Date d'inscription : 27/01/2012
l'insouvenir
Mais qu’est ce qu’il raconte, le collègue ?
Moi, je vais vous livrer mon témoignage, le seul véridique, bien entendu…^^
Il y a très très longtemps dans un pays lointain, deux collègues d’écriture s’enquiquinaient devant leur clavier…
J’ai proposé un jeu : anotherday proposait un souvenir du narrateur, et je devais poursuivre l’histoire vue par un autre personnage, directement ou indirectement lié. Il m’a envoyé le premier passage, et voilà, l’histoire s’est écrite peu à peu.
Et puis, comme nous sommes de vrais flemmards, on a laissé tomber. Ensuite, il m’a dit : « tiens, si on postait sur VE ? ». Je l’ai traité de grand malade, parce qu’il faut être inconscient pour poster une histoire aussi tordue sans avoir nous-mêmes une idée de la clé de l’énigme.
En même temps, c’était vraiment super d’avoir vos commentaires au fur et à mesure. Quand Easter a dit : « ça manque de dialogues, je ne comprends pas vraiment comment raccrocher les wagons », anotherday m’a proposé cette idée de fil narratif. Que j’avais aussi, d’ailleurs. Donc il s’y est collé.
C’est vrai qu’ensuite, on a du réfléchir pour lier le tout, et du coup, se mettre d’accord (ça, c’était difficile ^^). Comme anotherday l’a précisé, on a passé plusieurs couches, chacun relisant l’autre et modifiant presque comme si c’était son texte. C’était nouveau pour moi aussi de laisser quelqu’un s’emparer à ce point de ce que j’écrivais. Le dernier témoignage de Damien est assez révélateur du travail accompli puisque c’est un des passages dans lequel on a le plus mélangé nos deux versions. Mais le résultat est chouette, en fait.
Voilà, c’était un vrai plaisir de jouer ainsi, tout en étant le plus sérieux possible. On a tenté de tenir compte des commentaires des courageux qui nous ont lus (merci encore Easter, Elea, Polgara, et tous ceux qui ont jeté un œil et commenté cette histoire).
Pour répondre aux deux derniers commentaires :
easter : voilà l’explication de cette structure bizarre, tout est parti de l’ennui de deux personnes qui n’avaient pas de scrabble en ligne.
Pour le frère et la sœur de Karine, ils étaient cités dans le témoignage du grand-père, mais c’était trop lointain, sans doute.
Elea
Pour le « vous » de Jérôme au fils de Karine : on s’était dit que le fils de Karine ne se présenterait pas forcément comme tel à Jérôme, puisqu’il « enquêtait » sur l’affaire, sans doute discrètement, et que de ce fait, le vouvoiement pouvait s’imaginer. Bah, le témoignage étant posté, on ne pouvait plus revenir dessus: autant trouver une justification !
Merci encore à nos lecteurs patients !
PS : psst, anotherday : c’est certain que sans VE, ce chef-d’œuvre serait resté inachevé !
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Petits cachottiers ! Merci à vous deux pour les explications ci-dessus, et merci Lizzie pour la petite précision utile.
Invité- Invité
PASSAGE
Merci Easter (Island) pour ce commentaire qui m'encourage.
Je retourne travailler en prêtant plus d'attention aux temps et ponctuation.
J'ai découvert ce site depuis peu mais il me devient indispensable.
Je découvre des univers et des écritures insoupçonnées.
PS; Par contre j'ai toujours un problème d'orientation ou de géolocalisation, pas sûre de répondre ou de publier au bon endroit.
Je retourne travailler en prêtant plus d'attention aux temps et ponctuation.
J'ai découvert ce site depuis peu mais il me devient indispensable.
Je découvre des univers et des écritures insoupçonnées.
PS; Par contre j'ai toujours un problème d'orientation ou de géolocalisation, pas sûre de répondre ou de publier au bon endroit.
AGANIPPE- Nombre de messages : 39
Age : 65
Date d'inscription : 10/03/2012
PASSAGE
YES !
Puisque vous êtes en ligne, j'en profite pour une petite précision. J'ai utilisé "alors" pour signifier "en ce temps là" mais la tournure n"était pas appropriée.
Puisque vous êtes en ligne, j'en profite pour une petite précision. J'ai utilisé "alors" pour signifier "en ce temps là" mais la tournure n"était pas appropriée.
AGANIPPE- Nombre de messages : 39
Age : 65
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Discussions autour de nos textes
avec un peu de mascara, les cils clignent d'une autre façon sans devoir changer ses yeux.
purée...- Nombre de messages : 54
Age : 37
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
clin d'oeil au cil anse
AGANIPPE- Nombre de messages : 39
Age : 65
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Merci de la précision. Finalement à la relecture ce n'est peut-être pas le "alors" qui fait la phrase bizarre, mais l'emploi du "quand". Enfin, c'est pas bien grave.AGANIPPE a écrit:YES !
Puisque vous êtes en ligne, j'en profite pour une petite précision. J'ai utilisé "alors" pour signifier "en ce temps là" mais la tournure n"était pas appropriée.
Sinon, ce ne serait en effet pas une mauvaise idée d'aérer.
Invité- Invité
au sujet de noires colombes
purée a dit :
je passerai sur les insultes qui démontrent toute votre maturité mais justement, sur un sujet si brûlant, votre texte me semble vraiment, je le répète encore, très désinvolte. Vous auriez pu chercher à me démontrer mon erreur mais non, vous préférez m'injurier, c'est tellement plus facile.quel genre de connard es-tu pour poser des adjectifs sur un sujet si brûlant ?
anotherday- Nombre de messages : 69
Age : 57
Date d'inscription : 27/01/2012
Re: Discussions autour de nos textes
je vous proposerai des excuses par email, le sujet est clos pour ma part ici et le sujet va disparaitre, du moins j'en ai fait la demande . je suis extrêmement triste, maintenant, pas en mesure de tenir une conversation. tout au plus vous présenter des excuses ici, sans savoir trop si c'est une démarche que vous souhaitez ou non. Je ne souhaite pas aborder d'autres choses. Bonne soirée.
< Le sujet a été clos et vous-même écarté avant même votre demande.
Le site VOS ECRITS n'a pas à subir les humeurs passagères de membres surexcités ou instables.
La Modération >
.
< Le sujet a été clos et vous-même écarté avant même votre demande.
Le site VOS ECRITS n'a pas à subir les humeurs passagères de membres surexcités ou instables.
La Modération >
.
purée...- Nombre de messages : 54
Age : 37
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
P...
J'avais pondu un commentaire pas piqué des charançons basée sur la tirade du nez (genre "C'est un peu court jeune homme") et à cause du verrouillage express, je l'ai perdue ! Misère ! Faut être speed, sur VE. Ca m'apprendra à pas écrire d'abord dans Word. Une erreur de débutant !
J'avais pondu un commentaire pas piqué des charançons basée sur la tirade du nez (genre "C'est un peu court jeune homme") et à cause du verrouillage express, je l'ai perdue ! Misère ! Faut être speed, sur VE. Ca m'apprendra à pas écrire d'abord dans Word. Une erreur de débutant !
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Discussions autour de nos textes
VE : Vite Écrit :-)) tssss !Gobu : Faut être speed, sur VE.
Invité- Invité
Un enfant prend la mouche.
Il a raison Jano : on est dans la "littérature".Jano a écrit:"Je n'ai pas tellement accroché car je trouve que le récit sonne faux. Rien que les premières paroles du père ("Cours vite Pierrot ; ce ballon c'est la gloire ! Au but Pierrot.")
"Gloire" est exagéré, je vois mal un père motiver son fils en ces termes.
Tout le premier chapitre est dans la même veine, outrancier, chargeant le père pour accentuer la détresse du fils. J'aurais aimé plus de finesse dans ce portrait paternel taillé à la serpe. Une caricature.
Le second chapitre est déroutant par l'introduction du "je". Il faut comprendre que c'est maintenant le Petit Pierre qui parle.
Dans le troisième chapitre, on retrouve ce type de réflexion qui rend votre récit bancal, irréaliste : "C'est fou comme on s'aimait alors ; surtout lui, il s'aimait mon papa, mon piédestal." On ne sait pas quel âge à Pierre, en tout cas c'est un enfant. Vous croyez vraiment qu'un enfant est capable d'avoir autant de recul, d'analyse psychologique pour dire de son papa "qu'il s'aimait" ?
Finalement, je crois que le plus réussi ce sont les passages avec les mouches qui retranscrivent avec justesse les défis que peuvent se lancer les petits."
Un père ne saurait motiver son fils avec un langage aussi châtié.
Bon après c'est vrai que c'est un adulte qui écrit.
Le problème c'est que (même dans le cas du "petit Nicolas"), on est justement dans l'interprétation.
Donc effectivement on se laisse leurrer par une "impression", ou on essaie d'aller plus loin en recherchant un signifié.
Ce texte est un concentré de "mélo" ; ça tombe bien, j'aime ça.
Donc Jano a encore raison : on n'est surtout pas dans la réalité (il était temps que je me réveille).
J'aime bien ce qui est dit là. Mais il ne faut peut-être pas prendre le lecteur pour un c*n : l'introduction du "je" (fut-il un "Autre") ne laisse pas trop la place à l'ambiguïté. :-)
Et c'est là que je vous rejoins totalement : "Petit Pierre" est une construction artificielle créée par un adulte qui n'aime pas le foot.
Après, s'il y a un message qui "touche" (c'est bien le rôle du "mélo", et parfois du foot, quand le ballon sort du terrain ! ) ... C'est qu'il doit y avoir (je sais pas ? ) un petit truc qui réveille chez certains, de mauvais souvenirs.
Bon c'est vrai que je suis dans une région où l'on joue plutôt au rugby ...
Invité- Invité
Un enfant prend la mouche.
J'ai autant aimé ton commentaire que le texte lui-même, Aseptans ! J'applaudis cette revendication du non-réaliste ! Il est quand même temps de dire, voire de crier que la littérature n'est pas la réalité comme la peinture n'est pas une photo et la photo n'est pas le modèle, "ceci n'est pas une pomme" et ce post est un manifeste !
Invité- Invité
Ouvert la nuit (Calvin)
Je peux encore faire comme je veux, oui ?Marvejols a écrit:Mentor, vous êtes très réactif. Calvin c'est Louis! On connaît et apprécie ses manières de jeter sur la toile sa matière poétique.
Brute, reprenable, malléable, aléable. Mentor laissez-vous surprendre, lisez la matière avant de lire le geste. Nous allons où nous emporte Calvin pourvu qu'on ait livresque.
c'est pour rendre service
et juste sur la forme, oui
c'est mon choix
merci
Démangeaisons...
Hello,
J'ai pris de mon temps, j'ai essayé d'être pertinent et utile, et là, franchement, ça me... démange !
Suis surpris de voir que le boulot précis que je me suis tapé sur ce texte qui, au départ, s'avérait assez décevant, est reçu en termes d'inutilité ou de divagations. Bien, la prochaine fois, je me contenterai de donner mon avis sans étayer mes propos ni développer quoi que ce soit, ça ira bien plus vite. Tout est là, suffit de se relire, au lieu de tout faire "en diagonal" ( sic ) ! ! !
Pour les critiques que j'ai formulées sur le fond, la cohérence, etc : je pourrais expliquer mais là, brusquement, je n'ai plus du tout envie. Ma foi, ça n'est pas moi qui en ai besoin, alors... C'est parfait, magnifique, continuez !
Ah, pour notre amie qui ne l'a pas vu non plus : on ne rêve pas LE moment, on rêve AU moment, on rêve DU moment. C'est l'histoire des verbes transitifs et de ceux qui ne le sont pas, moi ça fait longtemps que j'ai intégré ça, alors bon, oufff... Pas mes oignons, après tout.
Merci de me remercier pour mon implication mais celle-ci décroit à vue d’œil et selon une courbe vertigineuse. Cela fait deux fois déjà que je me tape un boulot de fond, hyper précis, sur un texte long et qui demande de l'attention, copie, explique, colle, retourne, reviens... J'y passe du temps, pour récolter :
1 ) pas de réaction dans le premier cas.
2 ) des remarques déplacées dans le second.
Conclusion : à l'avenir, Ubik sera laconik ! ! !
N. B : je fais exprès de me tromper, là.
Sur ce, mes très lointaines salutations désimpliquées.
Ubik.
J'ai pris de mon temps, j'ai essayé d'être pertinent et utile, et là, franchement, ça me... démange !
Suis surpris de voir que le boulot précis que je me suis tapé sur ce texte qui, au départ, s'avérait assez décevant, est reçu en termes d'inutilité ou de divagations. Bien, la prochaine fois, je me contenterai de donner mon avis sans étayer mes propos ni développer quoi que ce soit, ça ira bien plus vite. Tout est là, suffit de se relire, au lieu de tout faire "en diagonal" ( sic ) ! ! !
Pour les critiques que j'ai formulées sur le fond, la cohérence, etc : je pourrais expliquer mais là, brusquement, je n'ai plus du tout envie. Ma foi, ça n'est pas moi qui en ai besoin, alors... C'est parfait, magnifique, continuez !
Ah, pour notre amie qui ne l'a pas vu non plus : on ne rêve pas LE moment, on rêve AU moment, on rêve DU moment. C'est l'histoire des verbes transitifs et de ceux qui ne le sont pas, moi ça fait longtemps que j'ai intégré ça, alors bon, oufff... Pas mes oignons, après tout.
Merci de me remercier pour mon implication mais celle-ci décroit à vue d’œil et selon une courbe vertigineuse. Cela fait deux fois déjà que je me tape un boulot de fond, hyper précis, sur un texte long et qui demande de l'attention, copie, explique, colle, retourne, reviens... J'y passe du temps, pour récolter :
1 ) pas de réaction dans le premier cas.
2 ) des remarques déplacées dans le second.
Conclusion : à l'avenir, Ubik sera laconik ! ! !
N. B : je fais exprès de me tromper, là.
Sur ce, mes très lointaines salutations désimpliquées.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
Décidément, on arrivera jamais à s'entendre.
Vous êtes tellement susceptible ! C'est dingue !
Vous ne semblez pas vous rendre compte à quel point je vous suis reconnaissant. Enfin j'imagine que c'est du 2nd degres.
Toujours est-il que, même si j'ai été un peu loin avec le "ce truc est inutile" mais votre divagation est bien là de toute façon.
Encore merci, la plupart de vos remarques seront prises en compte, je voulais juste vous montrer ce qui rentrait en ligne de compte ou pas.
Vous êtes tellement susceptible ! C'est dingue !
Vous ne semblez pas vous rendre compte à quel point je vous suis reconnaissant. Enfin j'imagine que c'est du 2nd degres.
Toujours est-il que, même si j'ai été un peu loin avec le "ce truc est inutile" mais votre divagation est bien là de toute façon.
Encore merci, la plupart de vos remarques seront prises en compte, je voulais juste vous montrer ce qui rentrait en ligne de compte ou pas.
Re: Discussions autour de nos textes
Hello,
J'ai fait une digression ( sur le fait que peu d'humains soient conciliants - et ici surtout, et je sais de quoi je parle ), et non pas une divagation. Sans doute sont-ce là encore deux termes que vous confondez ? Le second est pourtant nettement péjoratif et sert à qualifier le discours de quelqu'un qui ne sait plus trop ce qu'il dit. Vu qu'on m'a déjà gonflé avec l'histoire que je serais trop ceci, trop cela, que je m'étale, que je fais du hors-sujet, pourquoi pas que je divague ? Non, je ne divague pas, pas encore. Quand Alzheimer aura fait ses ravages, on avisera. Me reste encore quelques neurones, qui me permettent de repérer si un texte est cohérent ou pas, si on respecte un minimum les règles de la langue, etc. Et de remettre à sa place qui mérite d'y rester.
Pour votre texte : en prenant le temps de tout décortiquer, j'ai fait un pari.
Un pari sur vous. Gageant que ça en valait la peine.
J'espère que ce pari n'est pas perdu. Que ce temps ne fut pas gaspillé. Tout ce que j'ai dit était utile, à qui veut bien prendre le temps d'y réfléchir impartialement. A qui décrète que c'est inutile, alors forcément, ça le devient.
Quoi qu'il en soit, je vais de plus en plus m'économiser. Je vais m'aligner sur ce que d'autres font, qui préservent leur temps et leur énergie, lancent quelques indices en passant et basta. Après tout, personne ne le leur reproche...
On dit qu'ici, le principe est que l'on commente les autres, pour pouvoir être commenté. Une sorte de donnant-donnant. En ce moment, je ne poste plus. Pourtant, je fais l'effort de commenter, non pas pour qu'on me renvoie quelque ascenseur dont je me fiche, mais simplement parce que de temps en temps je tombe sur des textes qui me donnent envie de faire ce boulot de fond.
Mais ce boulot de fond, il est parfois à fond perdu. Je vais me préserver, en faire moins. Surtout quand je vois ce que ça occasionne.
Vous avez vu la longueur de ma réponse ? Encore trop, que de temps perdu...
Je vais m'efforcer à chaque fois de faire un peu plus court. Peu à peu, je me rapprocherai du minimalisme. Arte povera. Trois bouts de ficelle, un caillou, une brindille, basta.
Ubik.
J'ai fait une digression ( sur le fait que peu d'humains soient conciliants - et ici surtout, et je sais de quoi je parle ), et non pas une divagation. Sans doute sont-ce là encore deux termes que vous confondez ? Le second est pourtant nettement péjoratif et sert à qualifier le discours de quelqu'un qui ne sait plus trop ce qu'il dit. Vu qu'on m'a déjà gonflé avec l'histoire que je serais trop ceci, trop cela, que je m'étale, que je fais du hors-sujet, pourquoi pas que je divague ? Non, je ne divague pas, pas encore. Quand Alzheimer aura fait ses ravages, on avisera. Me reste encore quelques neurones, qui me permettent de repérer si un texte est cohérent ou pas, si on respecte un minimum les règles de la langue, etc. Et de remettre à sa place qui mérite d'y rester.
Pour votre texte : en prenant le temps de tout décortiquer, j'ai fait un pari.
Un pari sur vous. Gageant que ça en valait la peine.
J'espère que ce pari n'est pas perdu. Que ce temps ne fut pas gaspillé. Tout ce que j'ai dit était utile, à qui veut bien prendre le temps d'y réfléchir impartialement. A qui décrète que c'est inutile, alors forcément, ça le devient.
Quoi qu'il en soit, je vais de plus en plus m'économiser. Je vais m'aligner sur ce que d'autres font, qui préservent leur temps et leur énergie, lancent quelques indices en passant et basta. Après tout, personne ne le leur reproche...
On dit qu'ici, le principe est que l'on commente les autres, pour pouvoir être commenté. Une sorte de donnant-donnant. En ce moment, je ne poste plus. Pourtant, je fais l'effort de commenter, non pas pour qu'on me renvoie quelque ascenseur dont je me fiche, mais simplement parce que de temps en temps je tombe sur des textes qui me donnent envie de faire ce boulot de fond.
Mais ce boulot de fond, il est parfois à fond perdu. Je vais me préserver, en faire moins. Surtout quand je vois ce que ça occasionne.
Vous avez vu la longueur de ma réponse ? Encore trop, que de temps perdu...
Je vais m'efforcer à chaque fois de faire un peu plus court. Peu à peu, je me rapprocherai du minimalisme. Arte povera. Trois bouts de ficelle, un caillou, une brindille, basta.
Ubik.
À propos de Tchernobyl
Juste quelques "explications" et commentaires :
Easter(Island) a raison quand elle dit : "Autrement, je trouve à cette composition un côté très accessible, immédiat même, évident ; et, de l'autre, elle exprime une grande pudeur, formulée parfois et à dessein de manière un peu creuse, comme si le narrateur avait voulu se livrer, mais uniquement jusqu’à un certain point, une confession retenue, moins par choix que par nécessité."
Idem Elea quand elle écrit : "Un beau texte qui navigue entre le dit et les non-dits" car il y a des choses qui ne se disent pas. Y penser, les évoquer est déjà bien assez difficile. "Comme si le sujet était à peine effleuré" (Ubikmagic). "Effleuré" est le mot qui convient tant ça irradie encore.
"Mais satisfaction aussi de ne pas avoir loupé ce texte" (Ubikmagic) : satisfaction de l'avoir écrit aussi. Il le fallait. Mais pas d'apitoiement, ceci n'est qu'un condensé d'enfance. C'est loin et proche à la fois.
Coline Dé : "Un drôle de texte pas drôle qui me laisse un curieux sentiment de malaise" : désolé pour le malaise. Vraiment. Toutes mes excuses.
Raoulraoul "Tous mes remerciements moléculaires et atomiques à son auteur" : merci pour votre humour. Il aide à s'affranchir du malaise qu'a évoqué Coline. J'ai beaucoup aimé votre commentaire que je trouve très pertinent.
La forme : ce texte revêt une forme particulière. Ce n'est ni une nouvelle, ni un poème, mais une forme un peu plus expérimentale, imbriquée, qui m'a permis d'exprimer mon ressenti. Mais là n'est pas l'essentiel. Sur le plan technique, la partie poésie (appelons-la ainsi à défaut d'autre chose) suggère (à demi) la forme d'un tourbillon d'où la phrase du début. Le personnage y est inexorablement entrainé, il sait qu'il ne pourra remonter. « J'ai peur ! j'entends le temps jadis » assure la transition et la progression dans le récit.
Ubikmagic : "Oui, fugitif, trop rapide. Mais si je dis ça, c'est que le peu qui reste donne envie d'en savoir plus, c'est donc bon signe." N'étant pas une nouvelle, il n'y a pas d'histoire et comme il n'y a pas d'histoire il ne peut y avoir de lacune ; la seule étant en l'occurrence celle de l'enfance ; la vraie, celle que tout enfant devrait avoir. Ce n'est pas un jeu non plus, et le lecteur est obligé de presque tout imaginer en fonction de sa sensibilité. Mais je puis vous assurer que l'essentiel est dit. En raconter plus reviendrait à verser dans le pathos, hors j'ai voulu un texte "brute". Entre cette enfance et la vieillesse il y a une vie, c'est à dire rien.
Si je devais résumer, je dirai que c'est un cri... C'est à la fois le cri d'un adulte vieillissant qui essaie de se défendre depuis bientôt 60 ans, mais aussi celui de l'enfant qui l'habite encore et qu'il s'acharne à éliminer et à contraindre, à enfermer dans un sarcophage. Mais le bougre ne se laisse pas faire.
Je vous remercie humblement d'avoir passé du temps à lire et commenter ce cri.
La prochaine fois, j’essaierai de vous proposer quelque chose de plus réjouissant.
Easter(Island) a raison quand elle dit : "Autrement, je trouve à cette composition un côté très accessible, immédiat même, évident ; et, de l'autre, elle exprime une grande pudeur, formulée parfois et à dessein de manière un peu creuse, comme si le narrateur avait voulu se livrer, mais uniquement jusqu’à un certain point, une confession retenue, moins par choix que par nécessité."
Idem Elea quand elle écrit : "Un beau texte qui navigue entre le dit et les non-dits" car il y a des choses qui ne se disent pas. Y penser, les évoquer est déjà bien assez difficile. "Comme si le sujet était à peine effleuré" (Ubikmagic). "Effleuré" est le mot qui convient tant ça irradie encore.
"Mais satisfaction aussi de ne pas avoir loupé ce texte" (Ubikmagic) : satisfaction de l'avoir écrit aussi. Il le fallait. Mais pas d'apitoiement, ceci n'est qu'un condensé d'enfance. C'est loin et proche à la fois.
Coline Dé : "Un drôle de texte pas drôle qui me laisse un curieux sentiment de malaise" : désolé pour le malaise. Vraiment. Toutes mes excuses.
Raoulraoul "Tous mes remerciements moléculaires et atomiques à son auteur" : merci pour votre humour. Il aide à s'affranchir du malaise qu'a évoqué Coline. J'ai beaucoup aimé votre commentaire que je trouve très pertinent.
La forme : ce texte revêt une forme particulière. Ce n'est ni une nouvelle, ni un poème, mais une forme un peu plus expérimentale, imbriquée, qui m'a permis d'exprimer mon ressenti. Mais là n'est pas l'essentiel. Sur le plan technique, la partie poésie (appelons-la ainsi à défaut d'autre chose) suggère (à demi) la forme d'un tourbillon d'où la phrase du début. Le personnage y est inexorablement entrainé, il sait qu'il ne pourra remonter. « J'ai peur ! j'entends le temps jadis » assure la transition et la progression dans le récit.
Ubikmagic : "Oui, fugitif, trop rapide. Mais si je dis ça, c'est que le peu qui reste donne envie d'en savoir plus, c'est donc bon signe." N'étant pas une nouvelle, il n'y a pas d'histoire et comme il n'y a pas d'histoire il ne peut y avoir de lacune ; la seule étant en l'occurrence celle de l'enfance ; la vraie, celle que tout enfant devrait avoir. Ce n'est pas un jeu non plus, et le lecteur est obligé de presque tout imaginer en fonction de sa sensibilité. Mais je puis vous assurer que l'essentiel est dit. En raconter plus reviendrait à verser dans le pathos, hors j'ai voulu un texte "brute". Entre cette enfance et la vieillesse il y a une vie, c'est à dire rien.
Si je devais résumer, je dirai que c'est un cri... C'est à la fois le cri d'un adulte vieillissant qui essaie de se défendre depuis bientôt 60 ans, mais aussi celui de l'enfant qui l'habite encore et qu'il s'acharne à éliminer et à contraindre, à enfermer dans un sarcophage. Mais le bougre ne se laisse pas faire.
Je vous remercie humblement d'avoir passé du temps à lire et commenter ce cri.
La prochaine fois, j’essaierai de vous proposer quelque chose de plus réjouissant.
Invité- Invité
Tchernobyl.
Le cri... Cela me renvoie à John Coltrane et à Christian Vander. J'adhère à cette idée du cri. Surtout comme vous le décrivez, si remarquablement. L'enfant enfermé dans un corps d'adulte, l'adulte piégé qui se demande comment il en est arrivé là... Vous venez de résumer quelque chose qui me correspond terriblement.luluberlu a écrit:Si je devais résumer, je dirai que c'est un cri... C'est à la fois le cri d'un adulte vieillissant qui essaie de se défendre depuis bientôt 60 ans, mais aussi celui de l'enfant qui l'habite encore et qu'il s'acharne à éliminer et à contraindre, à enfermer dans un sarcophage. Mais le bougre ne se laisse pas faire.
Proposez surtout ce que vous avez envie d'écrire, et puis le reste, ma foi... Personnellement, je n'ai pas spécialement besoin de textes réjouissants, du moment qu'ils soient intéressants et bien ficelés, ça suffit largement au plaisir que j'ai de les lire et de les commenter.luluberlu a écrit:La prochaine fois, j’essaierai de vous proposer quelque chose de plus réjouissant.
Au plaisir, donc,
Ubik.
P.S. : j'ai été à deux doigts, une fois, de me mettre au boulot sur un texte à propos de Tchernobyl. Svetlana Alexievitch m'a touché énormément avec son livre. Mais j'étais déjà en plein turbin avec mon roman, et le courage m'a manqué. Il faudra qu'un jour quelqu'un nous ponde quelque chose sur cette plaie purulente plantée dans le sol Ukrainien. Sans parler de Fukushima...
Re: Discussions autour de nos textes
je ne peux pas m'empêcher (deux paters et un ave maria) mais comme j'aime bien le cheminement et le travail de yugoski, je dois dire que là, il vous faisait une sorte de compliment de votre analyse et de vos remarques, à sa façon foisonnante et parfois irrévérencieuse, et vous avez tout pris de travers. Il n'y avait vraiment pas de quoi prendre la mouche comme ça.Yugoski a écrit:Décidément, on arrivera jamais à s'entendre.
Vous êtes tellement susceptible ! C'est dingue !
Vous ne semblez pas vous rendre compte à quel point je vous suis reconnaissant. Enfin j'imagine que c'est du 2nd degres.
Toujours est-il que, même si j'ai été un peu loin avec le "ce truc est inutile" mais votre divagation est bien là de toute façon.
Encore merci, la plupart de vos remarques seront prises en compte, je voulais juste vous montrer ce qui rentrait en ligne de compte ou pas.
Dans les échanges sur internet, il manque parfois le point d'ironie, ou d'humour, qui indique que ça va, c'est pas non plus...
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Je crois surtout qu'il ne maîtrise pas tous les termes qu'il emploie. On le voit dans son texte, et idem dans sa réponse. Il semble vraiment qu'il existe quelque confusion ou équivalence entre "digression" et "divagation". C'est ça qui m'a fait réagir. Je suppose que si on vous disait que vous divaguez, ça ne vous plairait pas forcément. Surtout après s'être braqué une ou deux heures de boulot sur un texte. La réaction normale dans un tel cas, je suppose, est de se dire : fais du bien à Martin, il te chie dans la main.
Sur le reste, c'est vrai que je suis moins cool qu'avant. Je suis même nettement en position de prudent repli. Après qu'on ait - sciemment chez certains - démoli mon sentiment de confiance. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et s'envoyer la crémière. On ne peut pas d'un côté démolir chez moi les neuf dixièmes du plaisir que j'éprouvais autrefois à venir ici, et s'étonner après que mon attitude ait changé... Je sais bien que ce ne sont pas les mêmes qui démolissent et qui s'étonnent, mais le mal est fait, point.
Ubik.
Sur le reste, c'est vrai que je suis moins cool qu'avant. Je suis même nettement en position de prudent repli. Après qu'on ait - sciemment chez certains - démoli mon sentiment de confiance. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et s'envoyer la crémière. On ne peut pas d'un côté démolir chez moi les neuf dixièmes du plaisir que j'éprouvais autrefois à venir ici, et s'étonner après que mon attitude ait changé... Je sais bien que ce ne sont pas les mêmes qui démolissent et qui s'étonnent, mais le mal est fait, point.
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
je ne vous connaissais pas avant
je réagis comme ça, sans m'étonner
je donne juste une impression
je vous lirai mais c'est un peu long sur un écran
je réagis comme ça, sans m'étonner
je donne juste une impression
je vous lirai mais c'est un peu long sur un écran
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
et puis vous n'étiez pas non plus hyper aimable d'entrée en disant en gros que ce texte était à l'origine à peu près nul !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
... Tout dépend ce qu'on entend par "aimable".
Le texte justifiait mes critiques ; je n'ai pas dit qu'il était nul, j'ai dit qu'il avait un potentiel intéressant, malheureusement gâché par certains défauts, et qu'on pouvait y remédier. Si j'avais trouvé ce texte "nul", il y a fort à parier que je n'aurais fait aucun commentaire.
Alors, si on entend par "aimable" de la complaisance, non, aucune, on est là pour s'améliorer, pas pour se congratuler mutuellement. Par contre, si on prend "aimable" au sens de correct, je m'efforce de toujours l'être et en l'occurrence, ça consiste à dire, même sur un texte présentant de graves défauts, que ça vaut le coup de le retravailler, bon courage, etc. Autrement dit, je ne ferai jamais, pour être "aimable", des compliments non justifiés. Mais je m'efforcerai de toujours rester "aimable" et courtois, enfin, avec les gens qui le méritent. Après, il y a ceux avec qui je le serai moins, voire pas du tout, mais ça n'est pas par hasard et il ne faudra pas confondre les effets et les causes.
Je ne compte pas notre ami dans le lot, je crois qu'il est plus maladroit qu'autre chose. "Conciliez" le dans vos tablettes, et ne me comprenez pas "en diagonal" !
Ubik.
Le texte justifiait mes critiques ; je n'ai pas dit qu'il était nul, j'ai dit qu'il avait un potentiel intéressant, malheureusement gâché par certains défauts, et qu'on pouvait y remédier. Si j'avais trouvé ce texte "nul", il y a fort à parier que je n'aurais fait aucun commentaire.
Alors, si on entend par "aimable" de la complaisance, non, aucune, on est là pour s'améliorer, pas pour se congratuler mutuellement. Par contre, si on prend "aimable" au sens de correct, je m'efforce de toujours l'être et en l'occurrence, ça consiste à dire, même sur un texte présentant de graves défauts, que ça vaut le coup de le retravailler, bon courage, etc. Autrement dit, je ne ferai jamais, pour être "aimable", des compliments non justifiés. Mais je m'efforcerai de toujours rester "aimable" et courtois, enfin, avec les gens qui le méritent. Après, il y a ceux avec qui je le serai moins, voire pas du tout, mais ça n'est pas par hasard et il ne faudra pas confondre les effets et les causes.
Je ne compte pas notre ami dans le lot, je crois qu'il est plus maladroit qu'autre chose. "Conciliez" le dans vos tablettes, et ne me comprenez pas "en diagonal" !
Ubik.
Re: Discussions autour de nos textes
ok, reçu 5 sur 5
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Ben ... Yugoski, vous ne voyez vraiment pas la différence entre le verbe consigner et le verbe concilier ?
C'est un vrai étonnement, je ne cherche pas la polémique.
Il me semble, comme Ubik, qu'il faut être rigoureux quant au sens des mots quand on écrit, autant l'orthographe ... nous pouvons tous faire une erreur ; mais le sens des mots, leur définition, c'est quand même bien le plus important quand il s'agit d'écrire, de raconter, une histoire. Non ?
C'est un vrai étonnement, je ne cherche pas la polémique.
Il me semble, comme Ubik, qu'il faut être rigoureux quant au sens des mots quand on écrit, autant l'orthographe ... nous pouvons tous faire une erreur ; mais le sens des mots, leur définition, c'est quand même bien le plus important quand il s'agit d'écrire, de raconter, une histoire. Non ?
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Discussions autour de nos textes
... Ben oui, c'est le minimum.
Jetez un oeil à son texte et faites-vous votre propre idée. Et encore, je n'ai pas tout recensé, vers la fin, j'avais repéré des bricoles, mais je fatiguais, je me suis dit ok, déjà suffisant comme ça.
Ubik.
Jetez un oeil à son texte et faites-vous votre propre idée. Et encore, je n'ai pas tout recensé, vers la fin, j'avais repéré des bricoles, mais je fatiguais, je me suis dit ok, déjà suffisant comme ça.
Ubik.
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