Discussions autour de nos textes
+30
Madeleine Adèle
alizarine
hi wen
So-Back
jfmoods
Lyra will
AliceAlasmartise.
Carmen P.
Lucy
Louis
midnightrambler
Frédéric Prunier
CROISIC
obi
Pussicat
polgara
Lizzie
Docteur Banania
Loïc Relly
Jano
Polixène
Julien76
Gobu
Ba
Rebecca
Phoenamandre
Sahkti
OZz
seyne
Raoulraoul
34 participants
Page 2 sur 7
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Réponse à Raoulraoul
ce forum n’est pas une vitrine, mais un atelier d’écriture, il s’agit donc de ne pas seulement poster ses textes, mais de participer un minimum, c’est-à-dire en fonction de votre temps disponible — bien sûr — : de participer aux appels à textes et aux exercices « en direct » ; de commenter les autres textesRaoulraoul a écrit:
Toutefois il faut croire que ta réaction sensible est minoritaire vu la rareté des autres lecteurs !
A bientôt.
Mais franchement, en ce qui me concerne, je n’ai plus envie de commenter les auteurs qui ne font que poster.
C’est peut-être ce manque de « réciprocité » (sans obligation) qui fait qu’il y a moins de textes ????? En plus, je trouve qu’il y a trop de commentaires de complaisance qui n’apportent rien au sein d’un « atelier d’écriture ». Un peu, c’est bon pour l’égo, trop n’aide pas à progresser, au contraire.
Enfin (gros soupir) j’ouvre un débat récurrent pour ce type de site. J’ai le même problème avec le mien, et pas de solution.
Mais bon, ce que j’en dis, hein ! :-))
Heu, peut-être que j’aurai dû la fermer ?
Cordialement.
(message déplacé)
Invité- Invité
Réponse à luluberlu
Non, luluberlu, tu n'aurais pas "dû la fermer", si le débat peut être utile à un fonctionnement enrichi du site.
Toutefois, je me permets de préciser dans le cas de Raoulraloul, qu'il n'est pas coupable de délit de seule vitrine, il commente aussi ; récemment les textes de Loïc Relly, Narbah, coline Dé, Jano.
À vrai dire, je crois que lui aussi recherche l'échange dans un ordre d'idées semblable, voir les commentaires ci-dessus.
Toutefois, je me permets de préciser dans le cas de Raoulraloul, qu'il n'est pas coupable de délit de seule vitrine, il commente aussi ; récemment les textes de Loïc Relly, Narbah, coline Dé, Jano.
À vrai dire, je crois que lui aussi recherche l'échange dans un ordre d'idées semblable, voir les commentaires ci-dessus.
Invité- Invité
Vosécrit en panne
Effectivement, Raoulraoul commente assez régulièrement, on ne peut pas lui repprocher de se servir du site comme simple vitrine. Par contre il poste souvent, presque chaque semaine ! Il ne faut donc pas s'étonner qu'une certaine forme de lassitude gagne les lecteurs qui aiment la nouveauté.
J'en profite pour dire que je trouve le forum atone, en perte de vitesse : peu de textes, encore moins de commentaires, une poignée d'habitués, rien de franchement reluisant. Quand je vois à côté des forums du même type en pleine effervescence je me demande ce qui se passe ici.
Vosécrits est plus actif au niveau des causettes et babils que de la véritable écriture. Ne faut-il pas chercher de ce côté là le désintérêt d'internautes de passage qui ont l'impression de tomber sur un clan ? C'est une piste comme une autre ...
J'en profite pour dire que je trouve le forum atone, en perte de vitesse : peu de textes, encore moins de commentaires, une poignée d'habitués, rien de franchement reluisant. Quand je vois à côté des forums du même type en pleine effervescence je me demande ce qui se passe ici.
Vosécrits est plus actif au niveau des causettes et babils que de la véritable écriture. Ne faut-il pas chercher de ce côté là le désintérêt d'internautes de passage qui ont l'impression de tomber sur un clan ? C'est une piste comme une autre ...
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
Aurai-je dû la fermer ? Oui, certainement, parce que mon propos a été pris comme une « attaque » envers Raoulraoul, ce qui n’est pas le cas. Il s’agit d’une réflexion générale. Un constat. Mais il n’est pas propre à ce site, il est global. D’un côté, il y a les « coucous », et de l’autre les « bonnes volontés » qui font vivre le site, concourent à en faire ce pourquoi il a été conçu. Globalement, il y a beaucoup plus de coucous que de contributeurs « bonne volonté » (ceux qui échangent). De même qu’il y a 10 % de leaders et 90 % de suiveurs. Je crois que c’est le propre de toute société. J’en fais le constat en permanence : d’un côté les consommateurs, de l’autre les consom'acteurs.Easter(Island) a écrit: Non, luluberlu, tu n’aurais pas « dû la fermer », si le débat peut être utile à un fonctionnement enrichi du site.
Toutefois, je me permets de préciser dans le cas de Raoulraloul, qu’il n’est pas coupable de délit de seule vitrine, il commente aussi ; récemment les textes de Loïc Relly, Narbah, coline Dé, Jano.
À vrai dire, je crois que lui aussi recherche l’échange dans un ordre d’idées semblable, voir les commentaires ci-dessus.
Pour avoir suivi de nombreux débats sur le même sujet, je sais que le combat est perdu d’avance. C’est ainsi. C’est pourquoi je suis admiratif quand des personnes comme Easter œuvrent avec constance alors que j’ai souvent envie de baisser les bras. Dans ce cas, je vais sur Vosecrits et je reprends courage.
Reste à essayer de comprendre pourquoi les participants commentent peu : timidité, peur d’être mal compris, de ne pas savoir exprimer son ressenti, de blesser, et que sais-je encore ?
Ma deuxième réflexion portait sur les commentaires de complaisante. Ils existent, j’irai jusqu’à penser qu’ils sont majoritaires. Il y a sur vosecrits (et sur d’autres sites) un « entre nous » qui y contribue (je rejoins Jano). Cela n’est pas en soi répréhensible, loin de moi cette idée. Au contraire, je trouve cela sympathique, sauf que je m’en sens exclus parce que cet « entre nous » existe depuis longtemps, qu’il s’agit d’un cercle d’amis, et que je n’ai pas envie de troubler par mes interventions « sottes et grenues » une si belle entente. Ce qui me gêne plus, c’est que cette connivence passe des « conversations » à la « prose ». La frontière est de mon point de vue trop poreuse et fait perdre aux commentaires une grande partie de leur crédibilité… et donc ce pour quoi le site a été conçu.
Pour être honnête, je suis confronté au même problème (sur site et en atelier d'écriture). On noue des sympathies et petit à petit, on n’ose plus dire. C’est la vie. C’est se faire violence que d’exprimer clairement ce que l’on pense au risque de déplaire. Personne n’en a vraiment envie. Certains sont suffisamment diplomates et y arrivent aisément. Je crois que pour la plupart, c’est un exercice difficile. En ce qui me concerne, je m’en tire par une pirouette, tout en sachant qu’elle n’amène finalement pas grand-chose à l’auteur. Je fais cela aussi parce que je sais que ma manière de dire les choses peut parfois paraitre brutale (moi je dis honnête, question de perception). Et puis, l’écrit n’est pas un face à face. Oralement, on peut toujours nuancer, rectifier, etc.
Voilà exprimé de manière maladroite (comme d’habitude diront certains) mon point de vue.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Mais absolument pas, luluberlu :
Et pourtant, il y en a à dire.
Le pourquoi du peu de commentaires en prose (la section poésie est plus active), je me pose la question aussi.
Ce n'est pas faute d'essayer d'encourager ici et là chacun à le faire par des rappels Modération modérés, le retour n'est pas toujours en adéquation avec celui attendu : je me contenterai d'évoquer certain auteur qui, s'étant vu récemment rappelé à l'ordre dans ce sens (publication de textes mais aucun commentaire sur les textes des autres) a eu une réaction pour le moins désarmante par le biais de publication d'un nouveau texte qui m'a fait l'effet de "réponse du berger à la bergère". J'ai préféré y voir de l'humour qu'une riposte énervée.
Bref. Pour revenir à nos moutons, il y a quelques années, un texte sur VE pouvait se targuer de recevoir un nombre décent de commentaires, 7, 8, 10 ; il y avait de réels échanges, et des discussions et parfois (souvent ?) du conflit dans l'air.
Que s'est-il passé ? Est-ce que ce que nous avons gagné en civilité et bonnes manières nous l'avons perdu en richesse d'échanges ?
Il y a aussi le fait que les participants se lassent et que le renouvellement des membres ne s'effectue plus au rythme où on l'a connu.
Loi de l'internet sans doute, hypothèse de fleurissements de sites semblables, je ne sais pas….
Quant aux commentaires dits de complaisance, c'est une question difficile :
d'une part, il y a la façon du commentateur (on peut tout dire à condition de savoir y mettre la manière, je ne crois pas à la brutalité du propos) ;
d'autre part, la sensibilité exacerbée du lecteur, pas besoin de démonstration, tout le monde sait de quoi il retourne. ;
pire encore à mes yeux, les réactions des autres commentateurs.
personnellement, quand quelqu'un (qui n'est pas nécessairement l'auteur, donc) nouvellement débarqué sur le site me tombe dessus parce que je pointe des cas de répétition, ou des fautes d'orthographe (après tout, nous sommes bien sur un site littéraire), et se permet par là-même en plus de déduire des conclusions erronées sur mon background professionnel et le fonctionnement de ce site - eh bien à partir de là, je m'abstiens (bêtement, oui ) peut-être au détriment d'autres auteurs qui aimeraient bien se voir pointer ces choses-là pour progresser..
Pour finir et concernant la causette, je ne vois là rien de répréhensible.
Un site est aussi un lieu de convivialité, si un tel espace n'existait pas, la vitalité des échanges en serait encore diminuée.
Voilà, vu de mon petit bout de la lorgnette comment je perçois la situation.
Crois bien luluberlu que je m'interroge et me désole autant que toi de l'état des choses.
Commisérons donc ensemble. :-)
Cela dit, d'autres points de vue seraient bienvenus.
Je ne me suis tout simplement pas étendue sur le reste.Non, luluberlu, tu n’aurais pas « dû la fermer », si le débat peut être utile à un fonctionnement enrichi du site.
Toutefois, je me permets de préciser dans le cas de Raoulraloul,
Et pourtant, il y en a à dire.
Le pourquoi du peu de commentaires en prose (la section poésie est plus active), je me pose la question aussi.
Ce n'est pas faute d'essayer d'encourager ici et là chacun à le faire par des rappels Modération modérés, le retour n'est pas toujours en adéquation avec celui attendu : je me contenterai d'évoquer certain auteur qui, s'étant vu récemment rappelé à l'ordre dans ce sens (publication de textes mais aucun commentaire sur les textes des autres) a eu une réaction pour le moins désarmante par le biais de publication d'un nouveau texte qui m'a fait l'effet de "réponse du berger à la bergère". J'ai préféré y voir de l'humour qu'une riposte énervée.
Bref. Pour revenir à nos moutons, il y a quelques années, un texte sur VE pouvait se targuer de recevoir un nombre décent de commentaires, 7, 8, 10 ; il y avait de réels échanges, et des discussions et parfois (souvent ?) du conflit dans l'air.
Que s'est-il passé ? Est-ce que ce que nous avons gagné en civilité et bonnes manières nous l'avons perdu en richesse d'échanges ?
Il y a aussi le fait que les participants se lassent et que le renouvellement des membres ne s'effectue plus au rythme où on l'a connu.
Loi de l'internet sans doute, hypothèse de fleurissements de sites semblables, je ne sais pas….
Quant aux commentaires dits de complaisance, c'est une question difficile :
d'une part, il y a la façon du commentateur (on peut tout dire à condition de savoir y mettre la manière, je ne crois pas à la brutalité du propos) ;
d'autre part, la sensibilité exacerbée du lecteur, pas besoin de démonstration, tout le monde sait de quoi il retourne. ;
pire encore à mes yeux, les réactions des autres commentateurs.
personnellement, quand quelqu'un (qui n'est pas nécessairement l'auteur, donc) nouvellement débarqué sur le site me tombe dessus parce que je pointe des cas de répétition, ou des fautes d'orthographe (après tout, nous sommes bien sur un site littéraire), et se permet par là-même en plus de déduire des conclusions erronées sur mon background professionnel et le fonctionnement de ce site - eh bien à partir de là, je m'abstiens (bêtement, oui ) peut-être au détriment d'autres auteurs qui aimeraient bien se voir pointer ces choses-là pour progresser..
Pour finir et concernant la causette, je ne vois là rien de répréhensible.
Un site est aussi un lieu de convivialité, si un tel espace n'existait pas, la vitalité des échanges en serait encore diminuée.
Voilà, vu de mon petit bout de la lorgnette comment je perçois la situation.
Crois bien luluberlu que je m'interroge et me désole autant que toi de l'état des choses.
Commisérons donc ensemble. :-)
Cela dit, d'autres points de vue seraient bienvenus.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Pour ma part, je rejoins pas mal des propos de luluberlu en ce qui concerne une forme de complaisance (et c'est facile pour moi de dire ça vu que je n'écris pas, sauf lors du lancement d'exercices, donc je n'attends rien).
Il y a effectivement une impression de tourner en rond entre quelques-uns avec le sentiment de moins en moins caché que si une telle personne poste un truc 1) c'est automatiquement formidable 2) malheur à celui ou celle qui oserait critiquer parce que non, il est interdit de faire ça sous peine de se prendre des remarques pas sympas. Et des spécialistes de la remarque cinglante et aigre, on en en a un ou deux qui découragent - volontairement ou non - celui qui se lancerait dans des critiques plus poussées (et plus constructives).
Sur ce point, il y a sans doute un travail à effectuer qui permettrait, peut-être, de stimuler de nouvelles lectures et écritures. Qui pousserait aussi certains qui n'osent plus et/ou n'ont plus envie de commenter parce que pourquoi se décarcasser pour te prendre en retour que t'as rien compris ou que t'as pas le droit de dire ça.
Il y a effectivement une impression de tourner en rond entre quelques-uns avec le sentiment de moins en moins caché que si une telle personne poste un truc 1) c'est automatiquement formidable 2) malheur à celui ou celle qui oserait critiquer parce que non, il est interdit de faire ça sous peine de se prendre des remarques pas sympas. Et des spécialistes de la remarque cinglante et aigre, on en en a un ou deux qui découragent - volontairement ou non - celui qui se lancerait dans des critiques plus poussées (et plus constructives).
Sur ce point, il y a sans doute un travail à effectuer qui permettrait, peut-être, de stimuler de nouvelles lectures et écritures. Qui pousserait aussi certains qui n'osent plus et/ou n'ont plus envie de commenter parce que pourquoi se décarcasser pour te prendre en retour que t'as rien compris ou que t'as pas le droit de dire ça.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
Toujours à propos des commentaires... Lire et commenter de manière constructive demande du temps, or tout le monde ne dispose pas de ce temps, il faut sélectionner. Certains se contentent de commenter les exercices et la floraison par moments très importante d'exercices joue sans doute un rôle dans le fait que pendant qu'on commente ça, on ne commente pas le reste. Idem pour la prose, idem pour la poésie (où là, j'ai vraiment l'impression que certains poètes restent entre eux).
Du coup, en encodant le catalogue, je constate qu'en effet, la prose a sans doute été la première victime de notre manière de tourner, contrairement à la poésie qui se porte bien et aux exercices.
Du coup, en encodant le catalogue, je constate qu'en effet, la prose a sans doute été la première victime de notre manière de tourner, contrairement à la poésie qui se porte bien et aux exercices.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
en relisant tout depuis le début,
ce que j’en pense, c’est qu’il est un peu trop facile de se positionner en consommateur à la recherche de satisfaction immédiate, tout en ne faisant rien pour améliorer quoi que ce soit.
V.E est à l’image de ce que ses membres en font, et le paysage change.
il changera encore, c’est naturel.
il faut passer à l’acte, ne pas trop s’attarder sur le constat "problème" et contribuer, tout simplement.
ça discute en poésie, et ça discute en prose,
les fils autour des textes sont très actifs en ce moment.
cela prouve qu’il y a des choses à améliorer, quelques-uns commencent à prendre la parole et c’est bien d’oser, c’est déjà un début!
ce n’est pas forcément mauvais signe, c’est normal que de temps en temps le cadre demande à être renouvelé s’il s’essouffle.
l’absence de complaisance n’est pas synonyme de conflit tant qu’il y a du respect.
on peut même ne pas être tendre avec un texte, justement par respect pour l’auteur!
(j’en profite pour dire que j’aimais mieux quand les exos étaient anonymes. pas pour la devinette, mais pour éviter le marathon des commentaires "obligatoires")
plus globalement, j’avoue avoir eu ma période lassitude à force de commenter, et ne pas avoir la constance de certain(e)s.
mes yeux ont malheureusement du mal avec les longs textes à suite, et je ne sais pas comment c’est venu mais je suis moins bon public qu’avant (on me le rend bien :-)
j’écris moins pour l’instant parce que tout change, ça va de pair, et je passe très certainement aussi à côté de choses qui valent le coup.
mais je suis là, parce qu’on se sent bien ici, c’est important qu’il n’y fasse pas froid.
les babils y sont pour quelque chose, et cette convivialité fait la particularité du lieu.
mais convivialité ne veut pas dire superficialité, ou excès de consensus.
pour l’échange, tout est question de disponibilité, qu’elle soit matérielle ou tout simplement humaine.
quant aux affinités, elles procèdent de rencontres et ne sont évidemment fermées à personne, tant qu’on reste curieux de l’autre.
ce que j’en pense, c’est qu’il est un peu trop facile de se positionner en consommateur à la recherche de satisfaction immédiate, tout en ne faisant rien pour améliorer quoi que ce soit.
V.E est à l’image de ce que ses membres en font, et le paysage change.
il changera encore, c’est naturel.
il faut passer à l’acte, ne pas trop s’attarder sur le constat "problème" et contribuer, tout simplement.
ça discute en poésie, et ça discute en prose,
les fils autour des textes sont très actifs en ce moment.
cela prouve qu’il y a des choses à améliorer, quelques-uns commencent à prendre la parole et c’est bien d’oser, c’est déjà un début!
ce n’est pas forcément mauvais signe, c’est normal que de temps en temps le cadre demande à être renouvelé s’il s’essouffle.
l’absence de complaisance n’est pas synonyme de conflit tant qu’il y a du respect.
on peut même ne pas être tendre avec un texte, justement par respect pour l’auteur!
(j’en profite pour dire que j’aimais mieux quand les exos étaient anonymes. pas pour la devinette, mais pour éviter le marathon des commentaires "obligatoires")
plus globalement, j’avoue avoir eu ma période lassitude à force de commenter, et ne pas avoir la constance de certain(e)s.
mes yeux ont malheureusement du mal avec les longs textes à suite, et je ne sais pas comment c’est venu mais je suis moins bon public qu’avant (on me le rend bien :-)
j’écris moins pour l’instant parce que tout change, ça va de pair, et je passe très certainement aussi à côté de choses qui valent le coup.
mais je suis là, parce qu’on se sent bien ici, c’est important qu’il n’y fasse pas froid.
les babils y sont pour quelque chose, et cette convivialité fait la particularité du lieu.
mais convivialité ne veut pas dire superficialité, ou excès de consensus.
pour l’échange, tout est question de disponibilité, qu’elle soit matérielle ou tout simplement humaine.
quant aux affinités, elles procèdent de rencontres et ne sont évidemment fermées à personne, tant qu’on reste curieux de l’autre.
Invité- Invité
A propos du métier de commentateur
Parfois, à la lecture d'un texte, affluent plusieurs choses.
En premier lieu, le fait d'avoir lu jusqu'au point final est un signe que notre intérêt a été éveillé, et que l'on a donc envie de donner son ressenti.Très bien. Passé ce cap, doit suivre la formulation.
C'est là que l'affaire se corse. La bonne volonté suffit-elle à mener à bien cette étape ? Est-on bien armé, possède-t-on les outils nécessaires, le vocabulaire technique et adéquat pour donner son avis , traduire au mieux sa pensée ?
Il m'est arrivé maintes fois de rédiger des critiques (sens non péjoratif), et de renoncer à les publier par manque de confiance en moi, ou tout simplement, parce que manifestement, je les trouvais mal argumentées et sans intérêt (voire ridicules).
Reste alors la critique dictée par les émotions. J'aime, je n'aime pas, j'ai été subjuguée, émue, révoltée, choquée, etc... dans un sens, cela peut frôler la complaisance béate, dans l'autre, l'agressivité involontaire.
A cela s'ajoute une certaine crainte de s'adresser à des personnalités qui, même si elles n'en sont pas conscientes, intimident et auxquelles on n'ose pas s'adresser.
Mon dieu que le métier de commentateur est ardu !
En premier lieu, le fait d'avoir lu jusqu'au point final est un signe que notre intérêt a été éveillé, et que l'on a donc envie de donner son ressenti.Très bien. Passé ce cap, doit suivre la formulation.
C'est là que l'affaire se corse. La bonne volonté suffit-elle à mener à bien cette étape ? Est-on bien armé, possède-t-on les outils nécessaires, le vocabulaire technique et adéquat pour donner son avis , traduire au mieux sa pensée ?
Il m'est arrivé maintes fois de rédiger des critiques (sens non péjoratif), et de renoncer à les publier par manque de confiance en moi, ou tout simplement, parce que manifestement, je les trouvais mal argumentées et sans intérêt (voire ridicules).
Reste alors la critique dictée par les émotions. J'aime, je n'aime pas, j'ai été subjuguée, émue, révoltée, choquée, etc... dans un sens, cela peut frôler la complaisance béate, dans l'autre, l'agressivité involontaire.
A cela s'ajoute une certaine crainte de s'adresser à des personnalités qui, même si elles n'en sont pas conscientes, intimident et auxquelles on n'ose pas s'adresser.
Mon dieu que le métier de commentateur est ardu !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Et j'ajoute, la capacité d'analyse, au-delà de l'épidermique ressenti.Iris a écrit:Est-on bien armé, possède-t-on les outils nécessaires, le vocabulaire technique et adéquat pour donner son avis , traduire au mieux sa pensée ?
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Iris, je te rejoins complètement : la spontanéité, l'honnêteté totale en matière de commentaires sont très difficiles pour peu que l'auto-critique soit en action.
Pas facile de dépasser ses doutes, ses hésitations, ses craintes, ses timidités ; c'est aussi ça qui contribue à l'édulcoration de nos commentaires.
Pas facile de dépasser ses doutes, ses hésitations, ses craintes, ses timidités ; c'est aussi ça qui contribue à l'édulcoration de nos commentaires.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
J'aurais dû insister sur le fait que les réflexions que j'ai formulées ne sont en fait qu'un constat me concernant uniquement.
En revanche, je tiens à souligner combien certaines critiques sont constructives, et permettent de revoir ses "productions" dans le bon sens.
C'est tout l'intérêt de VE.
En revanche, je tiens à souligner combien certaines critiques sont constructives, et permettent de revoir ses "productions" dans le bon sens.
C'est tout l'intérêt de VE.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Hello !
- ce que dit Easter me parait très juste,
- Iris, je pense que les auteurs qui postent souhaitent des retours. Même si ceux-ci paraissent à leurs auteurs imparfaits ou incomplets, ce sont des réponses aux attentes de l'auteur du texte, un début d'échange. Quoi de plus frustrant que de voir qu'on est lu mais... mais sans pouvoir imaginer si l'absence de com provient d'un ennui massif poliment tu, d'un manque de temps pour rédiger 4 pages de com intelligent, d'une timidité du commentateur, d'un émerveillement qui l'a laissé muet et paralysé des dix doigts ?
- Pour ramener ma fraise, je poste peu parce que j'écris peu, et j'ai peu participé ces derniers temps: je suis donc agréablement surprise d'avoir eu 3 commentaires très constructifs sur un texte plutôt long et peu rythmé, donc difficile à lire... Alors, voilà, moi, je suis contente ! (et au passage, Easter, par rapport à tes réserves lues plus haut dans ce post, en ce qui me concerne, j'ai une orthographe naturellement défaillante: toute remarque pour l'améliorer me convient parfaitement !)
- ce que dit Easter me parait très juste,
- Iris, je pense que les auteurs qui postent souhaitent des retours. Même si ceux-ci paraissent à leurs auteurs imparfaits ou incomplets, ce sont des réponses aux attentes de l'auteur du texte, un début d'échange. Quoi de plus frustrant que de voir qu'on est lu mais... mais sans pouvoir imaginer si l'absence de com provient d'un ennui massif poliment tu, d'un manque de temps pour rédiger 4 pages de com intelligent, d'une timidité du commentateur, d'un émerveillement qui l'a laissé muet et paralysé des dix doigts ?
- Pour ramener ma fraise, je poste peu parce que j'écris peu, et j'ai peu participé ces derniers temps: je suis donc agréablement surprise d'avoir eu 3 commentaires très constructifs sur un texte plutôt long et peu rythmé, donc difficile à lire... Alors, voilà, moi, je suis contente ! (et au passage, Easter, par rapport à tes réserves lues plus haut dans ce post, en ce qui me concerne, j'ai une orthographe naturellement défaillante: toute remarque pour l'améliorer me convient parfaitement !)
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Bonjour Easter !
Je n'avais pas lu ton commentaire avant d'écrire le mien.
Je ne voudrais pas avoir l'air de passer la brosse à reluire, mais tes commentaires me concernant, sont toujours lus avec attention. Surtout lorsque tu donnes des pistes pour corriger telle ou telle erreur.
Merci, et bonne journée !
Grisaille ici.
Je n'avais pas lu ton commentaire avant d'écrire le mien.
Je ne voudrais pas avoir l'air de passer la brosse à reluire, mais tes commentaires me concernant, sont toujours lus avec attention. Surtout lorsque tu donnes des pistes pour corriger telle ou telle erreur.
Merci, et bonne journée !
Grisaille ici.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Déjà, je trouve que la parole est plus libre que sur certain site fréquenté dans une vie précédente, tout simplement parce qu’il n’y a pas profusion d’interdits qui corsètent les propos et que la « police politique », pudiquement appelée « modération » (: — )) it’s a joke), y est plutôt clémente. J’aurais aimé connaitre l’époque où il y avait du conflit dans l’air. Tout le monde sait qu’entre passionnés il y a parfois de la castagne, et tant qu’il n’y a pas d’attaques ad hominem…Easter a écrit:Bref. Pour revenir à nos moutons, il y a quelques années, un texte sur VE pouvait se targuer de recevoir un nombre décent de commentaires, 7, 8, 10 ; il y avait de réels échanges, et des discussions et parfois (souvent ?) du conflit dans l’air.
Que s’est-il passé ? Est-ce que ce que nous avons gagné en civilité et bonnes manières nous l’avons perdu en richesse d’échanges ?
« Civilité et bonnes manières » ne sont que les reflets de l’époque. Surtout ne pas heurter. La culture du compromis y est certainement pour beaucoup. Elle affadit et nous enferme dans une espèce de cocon dont on ne veut ou peut plus sortir.
En ce qui concerne les « babils and co », je trouve que c’est une très bonne chose. Mais au risque de me répéter, je persiste à croire que la connivence qu’ils induisent a une incidence sur le contenu des commentaires. Un peu plus d’esprit critique ne peut, à mon humble avis, en rien nuire à une bonne ambiance. À chacun de prendre le recul nécessaire pour intégrer/digérer/assimiler/analyser/etc. Avec un bémol toutefois pour les plus jeunes ; c’est pourquoi, je pense que connaitre l’âge des intervenants est important. On ne s’adresse pas à un adulte de la même manière. Le cuir d’un ado est moins épais (en règle générale. Je vous laisse le soin de nuancer mon propos).
Donc, osez commenter/corriger/suggérer. C’est certes « ardu » comme l’écrit Iris, mais personne ne vous en voudra. Vous ne risquez rien. La polémique n’a jamais tué personne. :-)
Il faut aussi prendre son temps (et avoir le temps), laisser murir le commentaire, revenir sur le texte, etc. Rien de bien nouveau en somme. C'est enrichissant, au moins autant que d'écrire. Cela permet aussi de porter un regard différent sur ses propres textes.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Il y a des gens très dynamiques dans la rubrique "babils and co" et quasi inexistants dans les commentaires. J'ai même l'impression que c'est la première rubrique qu'ils explorent quand ils se connectent. Je m'interroge : que cherchent-ils sur Vosécrits ? Un forum de discussions ou un forum littéraire ? Tout ce temps et cette énergie à papoter doit leur être agréable, je ne les blâme pas, mais qu'est-ce que ça apporte au site ? Du blabla, rien de constructif, pendant ce temps les textes se meurt.
Je pense sincèrement qu'il faudrait recentrer Vosécrits sur sa fonction première : la création littéraire.
Autre point plus technique et qui concerne Yali. Le site est-il correctement référencé sur les pages google et dans les annuaires spécifiques ? Peut-être souffrons-nous d'un manque de visibilité sur le net.
Je pense sincèrement qu'il faudrait recentrer Vosécrits sur sa fonction première : la création littéraire.
Autre point plus technique et qui concerne Yali. Le site est-il correctement référencé sur les pages google et dans les annuaires spécifiques ? Peut-être souffrons-nous d'un manque de visibilité sur le net.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
Jano a écrit:Il y a des gens très dynamiques dans la rubrique "babils and co" et quasi inexistants dans les commentaires. J'ai même l'impression que c'est la première rubrique qu'ils explorent quand ils se connectent. Je m'interroge : que cherchent-ils sur Vosécrits ? Un forum de discussions ou un forum littéraire ? Tout ce temps et cette énergie à papoter doit leur être agréable, je ne les blâme pas, mais qu'est-ce que ça apporte au site ? Du blabla, rien de constructif, pendant ce temps les textes se meurt.
Je pense sincèrement qu'il faudrait recentrer Vosécrits sur sa fonction première : la création littéraire.
Opinion partagée sans réserves !
Radio blabla ne m'intéresse pas du tout, mais je suis une ourse, chacun le sait. :-)
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Jano, je conçois que l'on puisse ne pas apprécier les discussions et billevesées. Dans ce cas, pourquoi y jeter un œil ? Moi je trouve que même si cela n'apporte rien à la Littérature, c'est un lien entre les participants, un lien sympathique. Oui, on a parfois envie de s'épancher. Oui, on le fait parfois :-) N'y as-tu pas toi-même trempé, lorsque tu as fait part de tes appréhensions à un moment où ta carrière changeait de cap ? Et cela t'a rendu humain, sympathique. Je crois même que tu as eu droit à des encouragements, et gageons que cela ne t'a pas été désagréable !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Pour rebondir sur ce que dit Jano, à une époque pas encore si lointaine, certains des membres qui se contentent aujourd'hui de la partie "conversations" étaient des commentateurs actifs (et même très actifs pour quelques-uns d'entre eux). Puis ces gens se sont lassés.
Ce serait intéressant de savoir pourquoi ce besoin/cette envie de commenter leur est passée alors qu'ils sont toujours sur le site et blablatent pas mal, comme tu dis.
Ce serait intéressant de savoir pourquoi ce besoin/cette envie de commenter leur est passée alors qu'ils sont toujours sur le site et blablatent pas mal, comme tu dis.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Discussions autour de nos textes
hop je m’immisce rapidement juste pour te répondre Sahkti : je ne suis pas assidue des babils et ai été plus constante (si tant est que ma participation l'ait été un jour, constante); me concernant et cela n'engage donc que ma petite personne, je prends le temps de vous lire, régulièrement, très régulièrement voire quotidiennement, mais n'étant pas dans une phase d'écriture active, je ne franchis pas le cap du commentaire qui est aussi une forme d'écriture : déjà que la richesse de mes remarques est équivalente à celle de mon compte en banque, alors sans "envie" d'écriture, c'est encore plus complexe !
Maintenant, il est bien évident que ne pas faire de retour sur un texte lu, sur un forum littéraire, peut paraitre somme toute ridicule. Mais alors, il vaut mieux quoi? laisser une trace de son passage même insipide ou continuer à se taire?
concernant cette connivence qui parfois s'installe, elle est réelle évidemment, et il est du coup parfois difficile de s'y faire une place, voire de se réinstaller après une absence. mais il est difficile aussi de ne pas se réjouir de voir des "amitiés", des rapprochements s'opérer, parce que c'est aussi la fonction d'un forum, littéraire ou pas.
Maintenant, il est bien évident que ne pas faire de retour sur un texte lu, sur un forum littéraire, peut paraitre somme toute ridicule. Mais alors, il vaut mieux quoi? laisser une trace de son passage même insipide ou continuer à se taire?
concernant cette connivence qui parfois s'installe, elle est réelle évidemment, et il est du coup parfois difficile de s'y faire une place, voire de se réinstaller après une absence. mais il est difficile aussi de ne pas se réjouir de voir des "amitiés", des rapprochements s'opérer, parce que c'est aussi la fonction d'un forum, littéraire ou pas.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Personnellement, j'avais fait un break pendant peut-être 1 an ou deux, et je reviens sur ce site, avec deux très agréables surprises :
1. La qualité des textes proposés. Pour un site qui ne pose pas de "filtres" sur les textes, pratiquement 100% de ce que je lis a un vrai intérêt
2. Beaucoup moins d'engueulades qu'avant. A un moment donné, la mauvaise ambiance m'a u peu saturé, même si peut-être (sûrement) j'y ai aussi contribué.
Par contre, effectivement, deux points négatifs : pas beaucoup de commentaires, et certains le sont par complaisance. Je note aussi la tendance au récit minimaliste, parce que les proses plus longues ne sont pas lues.
A mon avis, si sur VE les textes sont en général de qualité, il faudrait peut-être songer à les mettre un peu mieux en valeur. Ne pas laisser chuter dans la mare aux oubliettes un texte qui a été long à écrire et qui ne reçoit qu'1 ou 2 commentaires. Ne pas forcer les auteurs à sortir des "fonds de tiroir", mais plutôt à valoriser ce qu'ils estiment eux-mêmes le plus abouti. Du coup, peut-être que la solution serait de limiter le nombre d'écrits, et n'autoriser de nouveaux envois que lorsque les textes déjà publiés ont tous reçu 2 ou 3 comms ? Je ne sais pas, c'est une idée en l'air pour l'instant. Et pour les commentaires de complaisance, l'anonymat est la meilleure solution. J'ai vu que certains textes sont publiés sous le pseudo "modération", donc, recevoir des comms en aveugle c'est posible, si on veut. Personnellement, j'aime bien papoter aussi avec les gens, on est des humains, pas des robots à lecture-écriture.
Il y a un défaut inhérent à internet, qui est celui de la nouveauté à tout prix. Or, la littérature c'est un autre rythme que celui frénétique de Facebook. Si on ne prend pas ça en compte, automatiquement le site privilégiera, inconsciemment, une communication rapide et facile à consommer. Prenons le temps d'écrire et de lire. Voilà, c'est tout.
1. La qualité des textes proposés. Pour un site qui ne pose pas de "filtres" sur les textes, pratiquement 100% de ce que je lis a un vrai intérêt
2. Beaucoup moins d'engueulades qu'avant. A un moment donné, la mauvaise ambiance m'a u peu saturé, même si peut-être (sûrement) j'y ai aussi contribué.
Par contre, effectivement, deux points négatifs : pas beaucoup de commentaires, et certains le sont par complaisance. Je note aussi la tendance au récit minimaliste, parce que les proses plus longues ne sont pas lues.
A mon avis, si sur VE les textes sont en général de qualité, il faudrait peut-être songer à les mettre un peu mieux en valeur. Ne pas laisser chuter dans la mare aux oubliettes un texte qui a été long à écrire et qui ne reçoit qu'1 ou 2 commentaires. Ne pas forcer les auteurs à sortir des "fonds de tiroir", mais plutôt à valoriser ce qu'ils estiment eux-mêmes le plus abouti. Du coup, peut-être que la solution serait de limiter le nombre d'écrits, et n'autoriser de nouveaux envois que lorsque les textes déjà publiés ont tous reçu 2 ou 3 comms ? Je ne sais pas, c'est une idée en l'air pour l'instant. Et pour les commentaires de complaisance, l'anonymat est la meilleure solution. J'ai vu que certains textes sont publiés sous le pseudo "modération", donc, recevoir des comms en aveugle c'est posible, si on veut. Personnellement, j'aime bien papoter aussi avec les gens, on est des humains, pas des robots à lecture-écriture.
Il y a un défaut inhérent à internet, qui est celui de la nouveauté à tout prix. Or, la littérature c'est un autre rythme que celui frénétique de Facebook. Si on ne prend pas ça en compte, automatiquement le site privilégiera, inconsciemment, une communication rapide et facile à consommer. Prenons le temps d'écrire et de lire. Voilà, c'est tout.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
il y a tant d'offres que personne ne prend le temps de se poser et d'ouvrir toutes les portes... entre les sections Prose, Poésie, au fil de vos textes courts en section prose, Quatrains, fragments, petites choses en poésie (que j'affectionne particulièrement) et le fil Exercice, franchement y'a de quoi faire et lire... alors désolée si Raoulraoul se sent un peu seul, mais j'ai pas deux cerveaux et les journées ne font que 24 heures, enfin jusqu'à maintenant, et pourtant je me tape des insomnies qui me font parcourir le forum et plus encore...Jano a écrit:Vosécrits est plus actif au niveau des causettes et babils que de la véritable écriture. Ne faut-il pas chercher de ce côté là le désintérêt d'internautes de passage qui ont l'impression de tomber sur un clan ? C'est une piste comme une autre ...
Maintenant avoir l'impression "de tomber sur un clan", c'est que j'ai ressenti les premiers mois, le tout est de prendre le forum pour ce qu'il est et d'en faire ce que l'on veut : pour moi, un atelier, avec ses outils, avec ses pauses, de temps de temps. Tous les textes que j'ai posté depuis mon arrivée sont des originaux. Vitrine... vitrine de quoi ? perso, je n'ai pas la prétention de publier quoi que ce soit, c'est du pur plaisir, un plaisir partagé quand je lis les productions de VE.
Et hop !
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
on peut dire bonjour quand même.Jano a écrit:Il y a des gens très dynamiques dans la rubrique "babils and co" et quasi inexistants dans les commentaires. J'ai même l'impression que c'est la première rubrique qu'ils explorent quand ils se connectent. Je m'interroge : que cherchent-ils sur Vosécrits ? .
c'est ce que je fais régulièrement, pas toujours, par politesse... je puis polie, c'est mon défaut.
tu vois Jano, je dis :
bonjour,
et j'appelle ma petite chatte qui vient saluer les membres de VE
quand j'y pense,
parfois j'oublie...
c'est pas bien de ne pas dire bonjour Pussicat...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
J'ai peu de temps à moi. J'ai d'autre part un fonctionnement très lent, particulièrement avec l'ordinateur que je ne maîtrise pas bien.
Produire un texte est déjà un travail d'Hercule. Bien sûr, j'aime avoir des commentaires ; aussi, je me cantonne aux exercices (parce que j'aurai un retour) que je me fais un devoir de commenter aussi quand j'ai le temps ou à la poésie parce que c'est plus court.
Pour donner un commentaire constructif, pensé, pesé, il faut déployer une énergie que, la plupart du temps, je n'ai pas. Certains font des commentaires qui laissent pantois: intelligents, justes, fouillés, ils apportent une création nouvelle car la critique est créative parfois. Bien pratiquée, c'est un art de haute voltige dont je ne me sens pas capable.
Cependant, j'ai remarqué que si une discussion s'engage sur un sujet de façon un peu approfondie, je commence à y prêter plus attention, à relire le texte en question pour définir ma position . De temps à autre j'interviens mais comme dit igloo, il me faut beaucoup de temps pour mâcher, remâcher, digérer, bref, lire pleinement! C'est ça le paradoxe: lire sur internet!
j'avoue ne pas avoir de solution. On ne peut pas imposer à quelqu'un de commenter x textes avant d'en envoyer un...ou bien si?
P.S. Pourquoi se désoler que les babils prennent trop de place? Ils sont un lien, une respiration, un souffle d'air frais. Avant de vivre pour et par la littérature, il faut arriver à survivre... Ils y contribuent je crois
Produire un texte est déjà un travail d'Hercule. Bien sûr, j'aime avoir des commentaires ; aussi, je me cantonne aux exercices (parce que j'aurai un retour) que je me fais un devoir de commenter aussi quand j'ai le temps ou à la poésie parce que c'est plus court.
Pour donner un commentaire constructif, pensé, pesé, il faut déployer une énergie que, la plupart du temps, je n'ai pas. Certains font des commentaires qui laissent pantois: intelligents, justes, fouillés, ils apportent une création nouvelle car la critique est créative parfois. Bien pratiquée, c'est un art de haute voltige dont je ne me sens pas capable.
Cependant, j'ai remarqué que si une discussion s'engage sur un sujet de façon un peu approfondie, je commence à y prêter plus attention, à relire le texte en question pour définir ma position . De temps à autre j'interviens mais comme dit igloo, il me faut beaucoup de temps pour mâcher, remâcher, digérer, bref, lire pleinement! C'est ça le paradoxe: lire sur internet!
j'avoue ne pas avoir de solution. On ne peut pas imposer à quelqu'un de commenter x textes avant d'en envoyer un...ou bien si?
P.S. Pourquoi se désoler que les babils prennent trop de place? Ils sont un lien, une respiration, un souffle d'air frais. Avant de vivre pour et par la littérature, il faut arriver à survivre... Ils y contribuent je crois
obi- Nombre de messages : 575
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Discussions autour de nos textes
Quoi, encore du caviar ? !!!
Certes, c'est une blague, cependant il y a un fond peut-être pas si bête : j'ai déjà pensé plusieurs fois que la baisse de commentaires provenait d'une trop grande homogénéité du niveau des textes. En gros : comme on les estime globalement bons, on ne prend pas la peine de décortiquer, et l'homogénéité de qualité donne un effet "lisse" légèrement monotone qui rejaillit sur les commentaires qu'on fait.
Déjà qu'il n'est pas forcément facile pour tout le monde de commenter ( parfois quelque chose me saute aux yeux et je suis ravie d'en faire part à l'auteur, mais le plus souvent je ne sais pas vraiment ce qui m'a plu (ou déplu, mais c'est plus rare) et cette incapacité s'applique autant à mes textes qu'à ceux des autres...
Par ailleurs, concernant le côté "clan", je pense que fatalement un groupe de gens qui se fréquentent et s'apprécient depuis un certain temps doit donner cette impression aux gens qui débarquent sur ce groupe , au moins le temps qu'ils prennent leurs marques et s'y fassent leur trou. Mais il suffit d'en avoir envie et de le montrer !
Concernant la vitalité , c'est vrai que depuis un petit moment, il y a moins de textes des "anciens", mais on a des Obi, des Vertigo, des Lambertheau, des Kohlkoze, des Septembre, des Hervelyne, des Docteur Banania ( et j'en oublie sûrement, pardon) qui prennent - et bellement !- la relève, alors pas d'inquiétude : ça vit bien !
Certes, c'est une blague, cependant il y a un fond peut-être pas si bête : j'ai déjà pensé plusieurs fois que la baisse de commentaires provenait d'une trop grande homogénéité du niveau des textes. En gros : comme on les estime globalement bons, on ne prend pas la peine de décortiquer, et l'homogénéité de qualité donne un effet "lisse" légèrement monotone qui rejaillit sur les commentaires qu'on fait.
Déjà qu'il n'est pas forcément facile pour tout le monde de commenter ( parfois quelque chose me saute aux yeux et je suis ravie d'en faire part à l'auteur, mais le plus souvent je ne sais pas vraiment ce qui m'a plu (ou déplu, mais c'est plus rare) et cette incapacité s'applique autant à mes textes qu'à ceux des autres...
Par ailleurs, concernant le côté "clan", je pense que fatalement un groupe de gens qui se fréquentent et s'apprécient depuis un certain temps doit donner cette impression aux gens qui débarquent sur ce groupe , au moins le temps qu'ils prennent leurs marques et s'y fassent leur trou. Mais il suffit d'en avoir envie et de le montrer !
Concernant la vitalité , c'est vrai que depuis un petit moment, il y a moins de textes des "anciens", mais on a des Obi, des Vertigo, des Lambertheau, des Kohlkoze, des Septembre, des Hervelyne, des Docteur Banania ( et j'en oublie sûrement, pardon) qui prennent - et bellement !- la relève, alors pas d'inquiétude : ça vit bien !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
tous ces angles de vue apportés, ces commentaires plutôt globalement positifs font plaisir.
je ne me souviens pas avoir eu une impression de clan à mon arrivée, sûrement parce que j'étais totalement inconsciente et n'y ai pas réfléchi. bille en tête je n'ai rien calculé, j'ai foncé et forcément du coup je me suis aussi pris quelques coups sur le museau.
pas grave, la spontanéité favorise les rencontres: être soi.
Polgara, si tu en doutes crois bien que ta présence à manqué.
il est rare que quand quelqu'un pose une question personne ne lui réponde,
personne ne devrait donc se sentir exclu, il y a une place à prendre pour tous.
comme dit Coline,
"il suffit de montrer qu'on a envie"
je ne me souviens pas avoir eu une impression de clan à mon arrivée, sûrement parce que j'étais totalement inconsciente et n'y ai pas réfléchi. bille en tête je n'ai rien calculé, j'ai foncé et forcément du coup je me suis aussi pris quelques coups sur le museau.
pas grave, la spontanéité favorise les rencontres: être soi.
Polgara, si tu en doutes crois bien que ta présence à manqué.
il est rare que quand quelqu'un pose une question personne ne lui réponde,
personne ne devrait donc se sentir exclu, il y a une place à prendre pour tous.
comme dit Coline,
"il suffit de montrer qu'on a envie"
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Ceci n'est pas un fil où l'on peut me lire c'est certain.
J'y viens car la minuterie ne s'éteint plus depuis quelques heures.
Je viens de lire de belles choses, saines et sensées.
Comme le dit fort bien Coline, la qualité des textes en Prose - depuis plusieurs mois - est là !
A part dire bravo, c'est beau, j'aime ça, je ne sais rien écrire de constructif, alors je reste silencieuse la plupart du temps.
L'impression de clan ?
Oui, il y a des Véliens qui forment une "famille" et alors ? Je pourrais citer une dizaine de personnes qui ne postent jamais sur Billevesées et qui viennent quotidiennement nourrir VE sans se sentir "en dehors".
J'y viens car la minuterie ne s'éteint plus depuis quelques heures.
Je viens de lire de belles choses, saines et sensées.
Comme le dit fort bien Coline, la qualité des textes en Prose - depuis plusieurs mois - est là !
A part dire bravo, c'est beau, j'aime ça, je ne sais rien écrire de constructif, alors je reste silencieuse la plupart du temps.
L'impression de clan ?
Oui, il y a des Véliens qui forment une "famille" et alors ? Je pourrais citer une dizaine de personnes qui ne postent jamais sur Billevesées et qui viennent quotidiennement nourrir VE sans se sentir "en dehors".
Re: Discussions autour de nos textes
sur le pourquoi du comment, de la production d'écrire, et surtout de la pertinence de la rubrique littératurophage des babils and co, ...... cela me fait penser à un avatar d'ici, que je ne connais ni d'ève ni des dents qui me posta un petit message privé il y a un petit temps :
je fais semblant de citer :
anonymous
..............ouai, tu sais, je n'ai plus d'idée, je ne sais pas si je vais continuer à venir,
je n'interviens plus qu'en discussion, et pour quelques commentaires...
moije
....si,si... reste... joue avec nous... (prendre le ton du film shinning, avec les petites jumelles, dans l'hôtel)...
anonymous
tout ce que j'écris est nul et ne mène à rien
moije
... continue à commenter si tu le peux, à lire et participer, même simplement aux billevesées. C'est un foyer stimulant, un café littéraire, on ne peut pas toujours écrire son chef d'oeuvre, on a besoin de respirer, de se trampoliner,... etc... mais le contact du groupe est positif pour l'envie d'écrire... je crois
aujourd'hui, quand je lis ce que cet anonymous produit, et l'effervescence de sa créativité,
je me dis,
heureux qui comme...etc....
ici, c'est un café poétique comme du temps de rimbaud, de verlaine, couture ou cros...
...
je voudrais ajouter, en demandant espéciallement à jano de ne pas prendre ce qui suit pour attaque perso...etc... etc.... (parce que ce que je vais dire peut paraître découler de sa remarque et que.. voilà le genre de précaution qu'il faut prendre et qui sont la difficulté même de tout commentaire.... si je parle franc, en oubliant les gants, tu le prends comment ???...)
donc,
persoje, si je n'ai pas envie d'aller dans une rubrique, par manque de temps (pour la prose, les exos, les ateliers ) je n'y vais pas
......je m'interroge sur ce qui peut déranger dans l'existence d'une case qui ressemble à une cour de récréation, au boudoir, au défouloir, au fumoir, ....
je me répépète....si on veut pas on n'y va pas
n'est-ce pas une attitude de jalousie de trouver l'endroit insupportable ??????
... je connais ce ton de rancoeur dans la vraie vie..... il est insoutenable à certains d'imaginer que d'autres qu'avec eux.. discutent entre eux.
amitié et sans sournoiseté méchanceté mauvaise pensée attaque perso règlement de compte ... )))
je fais semblant de citer :
anonymous
..............ouai, tu sais, je n'ai plus d'idée, je ne sais pas si je vais continuer à venir,
je n'interviens plus qu'en discussion, et pour quelques commentaires...
moije
....si,si... reste... joue avec nous... (prendre le ton du film shinning, avec les petites jumelles, dans l'hôtel)...
anonymous
tout ce que j'écris est nul et ne mène à rien
moije
... continue à commenter si tu le peux, à lire et participer, même simplement aux billevesées. C'est un foyer stimulant, un café littéraire, on ne peut pas toujours écrire son chef d'oeuvre, on a besoin de respirer, de se trampoliner,... etc... mais le contact du groupe est positif pour l'envie d'écrire... je crois
aujourd'hui, quand je lis ce que cet anonymous produit, et l'effervescence de sa créativité,
je me dis,
heureux qui comme...etc....
ici, c'est un café poétique comme du temps de rimbaud, de verlaine, couture ou cros...
...
je voudrais ajouter, en demandant espéciallement à jano de ne pas prendre ce qui suit pour attaque perso...etc... etc.... (parce que ce que je vais dire peut paraître découler de sa remarque et que.. voilà le genre de précaution qu'il faut prendre et qui sont la difficulté même de tout commentaire.... si je parle franc, en oubliant les gants, tu le prends comment ???...)
donc,
persoje, si je n'ai pas envie d'aller dans une rubrique, par manque de temps (pour la prose, les exos, les ateliers ) je n'y vais pas
......je m'interroge sur ce qui peut déranger dans l'existence d'une case qui ressemble à une cour de récréation, au boudoir, au défouloir, au fumoir, ....
je me répépète....si on veut pas on n'y va pas
n'est-ce pas une attitude de jalousie de trouver l'endroit insupportable ??????
... je connais ce ton de rancoeur dans la vraie vie..... il est insoutenable à certains d'imaginer que d'autres qu'avec eux.. discutent entre eux.
amitié et sans sournoiseté méchanceté mauvaise pensée attaque perso règlement de compte ... )))
Re: Discussions autour de nos textes
En ce qui me concerne il fut un temps où je commentais plus et je me désole d'être moins présente sur les fils de commentaires. Mais la vie parfois nous prend toute notre énergie ; hors vacances scolaires je suis happée par mon travail et aussi par mes problèmes familiaux.
Il m'arrive donc de ne plus passer que sur billevesées car je veux maintenir le lien avec ce site que j'aime beaucoup (tout en essayant de participer aux exos quand même parce que je ne veux pas que se rouille le plaisir que j'ai à écrire).
Mais si je suis si fatiguée que je n'ai plus souvent l'énergie de commenter, je prends quand même le temps de lire pas mal de textes.
On n'est pas toujours aussi disponible qu'on le voudrait on n'a pas tous les mêmes emplois du temps et la même ouverture mentale selon les périodes, et c'est vrai que j'ai ressenti une baisse d'énergie générale sur le site en ce moment. Mais depuis que je viens ici, il y a souvent eu alternance de temps forts et de périodes plus mornes.
Sur les comm de complaisance, franchement je n'y crois pas trop car je n'en vois pas vraiment l'intérêt. Franchement se fatiguer à commenter pour exprimer quelque chose qu'on ne pense pas je suis sceptique ( et pas fausse sceptique)
Par contre qu'on se contente de commenter en superficie, j'aime , c'est formidable etc...sans expliciter et sans s'attarder sur les points négatifs , oui c'est vrai parfois et c'est plus par paresse ou manque de temps ou d'énergie je crois que par volonté de flatter et de s'en tenir là. Et parfois quand on n'aime pas on ne commente pas parce que c'est difficile d'expliquer exactement pourquoi le texte n'accroche pas ce qui fait que les comm globalement peuvent sembler ne pas assumer leur fonction critique .
Il m'arrive donc de ne plus passer que sur billevesées car je veux maintenir le lien avec ce site que j'aime beaucoup (tout en essayant de participer aux exos quand même parce que je ne veux pas que se rouille le plaisir que j'ai à écrire).
Mais si je suis si fatiguée que je n'ai plus souvent l'énergie de commenter, je prends quand même le temps de lire pas mal de textes.
On n'est pas toujours aussi disponible qu'on le voudrait on n'a pas tous les mêmes emplois du temps et la même ouverture mentale selon les périodes, et c'est vrai que j'ai ressenti une baisse d'énergie générale sur le site en ce moment. Mais depuis que je viens ici, il y a souvent eu alternance de temps forts et de périodes plus mornes.
Sur les comm de complaisance, franchement je n'y crois pas trop car je n'en vois pas vraiment l'intérêt. Franchement se fatiguer à commenter pour exprimer quelque chose qu'on ne pense pas je suis sceptique ( et pas fausse sceptique)
Par contre qu'on se contente de commenter en superficie, j'aime , c'est formidable etc...sans expliciter et sans s'attarder sur les points négatifs , oui c'est vrai parfois et c'est plus par paresse ou manque de temps ou d'énergie je crois que par volonté de flatter et de s'en tenir là. Et parfois quand on n'aime pas on ne commente pas parce que c'est difficile d'expliquer exactement pourquoi le texte n'accroche pas ce qui fait que les comm globalement peuvent sembler ne pas assumer leur fonction critique .
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Discussions autour de nos textes
ce que tu dis Rebecca est tout à fait légitime, il n'y a aucun mal à cela.
ne rien dire, ne pas commenter dépend de nos vies, aussi.
ça m'est déjà arrivé d'être en panne pendant deux mois, et j'en étais la première frustrée.
on est quand même libre d'aller faire "sa nuit" sans avoir honte quand on est de retour, parole de Pomponette!
je suis contente de te lire, Frédéric parce qu'hier je voulais écrire à peu près la même chose.
comme cela ne fait que redire, je gomme:
(*mais le spoiler n'est pas d'accord) si si.
pour finir, je voulais ajouter (même si c'est une redite aussi) que:
c’est le faisceau des différents commentaires croisés qui peut enrichir un auteur.
il faut absolument oser commenter avec son regard à soi, sans se poser de questions.
parce que ça compte!
ne rien dire, ne pas commenter dépend de nos vies, aussi.
ça m'est déjà arrivé d'être en panne pendant deux mois, et j'en étais la première frustrée.
on est quand même libre d'aller faire "sa nuit" sans avoir honte quand on est de retour, parole de Pomponette!
je suis contente de te lire, Frédéric parce qu'hier je voulais écrire à peu près la même chose.
comme cela ne fait que redire, je gomme:
- Spoiler:
(*mais le spoiler n'est pas d'accord) si si.
pour finir, je voulais ajouter (même si c'est une redite aussi) que:
c’est le faisceau des différents commentaires croisés qui peut enrichir un auteur.
il faut absolument oser commenter avec son regard à soi, sans se poser de questions.
parce que ça compte!
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Même si mes propos ont pu le laisser paraître, je ne fais pas une fixation sur le fil « babils and co » et ne suis habité d'aucune « jalousie » le concernant. (Je ne vois pas trop ce que la jalousie vient faire ici puisque je pourrais participer mais n'en éprouve pas le besoin).
En période de marasme, je mettais simplement l'accent sur une énergie dépensée à causer de tout et de rien au détriment de la critique. La confusion entre forum de discussions et forum littéraire me semblant dommageable à la vocation première du site. Plutôt que de raconter sa vie, allons lire les auteurs !
Vous avez tout à fait raison Dusha. À une époque de grand stress j'ai eu besoin de communiquer moi aussi, fallait que la tension sorte. J'ai trouvé dans le fil en question une écoute attentive et du soutien qui m'a fait chaud au cœur. Son intérêt n'est certes pas nul, c'est juste une histoire de mesure.
En période de marasme, je mettais simplement l'accent sur une énergie dépensée à causer de tout et de rien au détriment de la critique. La confusion entre forum de discussions et forum littéraire me semblant dommageable à la vocation première du site. Plutôt que de raconter sa vie, allons lire les auteurs !
Vous avez tout à fait raison Dusha. À une époque de grand stress j'ai eu besoin de communiquer moi aussi, fallait que la tension sorte. J'ai trouvé dans le fil en question une écoute attentive et du soutien qui m'a fait chaud au cœur. Son intérêt n'est certes pas nul, c'est juste une histoire de mesure.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
Comme tu le dis toi-même, Jano : cela dépend des moments.
Il me parait assez peu surprenant, en cette période de bouleversements planétaires, que le stress latent (qu'on tente plus ou moins de contenir, d'exorciser, de minimiser etc) engendre un besoin de se rassurer en discutant - futilement ou pas- avec des gens dont on partage en grande partie les centres d'intérêt et, globalement, les valeurs ( c'est certainement en partie faux, si l'on creuse un peu mais il n'est pas nécessaire d'adhérer totalement pour accorder confiance et estime, heureusement !)
Les babils sont assimilables aux cartes postales qu'on envoie aux amis quand on est en vacances : le contenu importe beaucoup moins que le signe envoyé : je pense à toi. Les considérations météo remplissent 98% du contenu explicite, mais même pas 1 % du contenu implicite !
Je pense aussi que l'écriture est un processus fragile, qui met en jeu beaucoup de l'être. A ce titre, les babils nous envoient un signe très positif lorsqu'on est en panne d'écriture : "tu continues d'exister même si tu n'écris pas en ce moment". C'est en tout cas ce que je ressens alors que je traverse une zone d'aridité depuis un sacré bout de temps ! Et je suis donc parmi les fervents défenseurs de babils and co.
Par ailleurs, j'ai rapidement passé en revue le npombre de lectures des textes sur les dix dernières pages : le plus faible que j'aie trouvé était 74, et pour un texte encore jeunement posté, la moyenne devant tourner autour de 300, grosso modo. Il n'y a donc pas un déficit de lecteurs mais de commentaires, ce qui n'est pas pareil.
Alors ne critiquons pas trop, même si par principe tout est améliorable : je n'ai jamais trouvé un autre forum ( et j'ai cherché !) qui allie souplesse de fonctionnement, qualité des textes, absence d'hypocrisie et convivialité comme VE. Ceux qui ont besoin d'un retour plus technique, complet et dénué d'affect peuvent se tourner vers un coach... mais ce n'est pas gratuit !
Cela dit... on peut aussi faire un effort pour étoffer davantage ses commentaires, et il est bon que de temps à autre quelqu'un le rappelle !!!
Il me parait assez peu surprenant, en cette période de bouleversements planétaires, que le stress latent (qu'on tente plus ou moins de contenir, d'exorciser, de minimiser etc) engendre un besoin de se rassurer en discutant - futilement ou pas- avec des gens dont on partage en grande partie les centres d'intérêt et, globalement, les valeurs ( c'est certainement en partie faux, si l'on creuse un peu mais il n'est pas nécessaire d'adhérer totalement pour accorder confiance et estime, heureusement !)
Les babils sont assimilables aux cartes postales qu'on envoie aux amis quand on est en vacances : le contenu importe beaucoup moins que le signe envoyé : je pense à toi. Les considérations météo remplissent 98% du contenu explicite, mais même pas 1 % du contenu implicite !
Je pense aussi que l'écriture est un processus fragile, qui met en jeu beaucoup de l'être. A ce titre, les babils nous envoient un signe très positif lorsqu'on est en panne d'écriture : "tu continues d'exister même si tu n'écris pas en ce moment". C'est en tout cas ce que je ressens alors que je traverse une zone d'aridité depuis un sacré bout de temps ! Et je suis donc parmi les fervents défenseurs de babils and co.
Par ailleurs, j'ai rapidement passé en revue le npombre de lectures des textes sur les dix dernières pages : le plus faible que j'aie trouvé était 74, et pour un texte encore jeunement posté, la moyenne devant tourner autour de 300, grosso modo. Il n'y a donc pas un déficit de lecteurs mais de commentaires, ce qui n'est pas pareil.
Alors ne critiquons pas trop, même si par principe tout est améliorable : je n'ai jamais trouvé un autre forum ( et j'ai cherché !) qui allie souplesse de fonctionnement, qualité des textes, absence d'hypocrisie et convivialité comme VE. Ceux qui ont besoin d'un retour plus technique, complet et dénué d'affect peuvent se tourner vers un coach... mais ce n'est pas gratuit !
Cela dit... on peut aussi faire un effort pour étoffer davantage ses commentaires, et il est bon que de temps à autre quelqu'un le rappelle !!!
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Jano a écrit:Même si mes propos ont pu le laisser paraître, je ne fais pas une fixation sur le fil « babils and co » et ne suis habité d'aucune « jalousie » le concernant. (Je ne vois pas trop ce que la jalousie vient faire ici puisque je pourrais participer mais n'en éprouve pas le besoin).
....
juste pour esplicaçioner, sans H de guerre !, ce que la jalousie vient faire là-dedans
précaution d'usage, je ne parle pas de toije, je parle des jaloux !!! :-)) :
.... le jaloux ne supporte pas que les autres participent ....parce que ça le rend malade de voir toutes ces discutions enchevêtrées rigolant pour ne rien dire, un peu comme pour le mélange des corps...
mais en pire... il ne supporte pas le jaloux parce qu'il ressent le plaisir entre les gens, un plaisir futile, un plaisir qu'il ne sait pas faire, un plaisir de rire...
et face à cela, il n'est pas le nombril du monde, alors, c'est insupportable...
c'est 10 sous la consult, et pour les groupes, il y a une réduction...
rions, la vie DOIT être belle !
Re: Discussions autour de nos textes
De lecteurs des textes ou de lecteurs de commentaires ou les deux ? Impossible à déterminer donc.coline Dé a écrit:Par ailleurs, j'ai rapidement passé en revue le npombre de lectures des textes sur les dix dernières pages : le plus faible que j'aie trouvé était 74, et pour un texte encore jeunement posté, la moyenne devant tourner autour de 300, grosso modo. Il n'y a donc pas un déficit de lecteurs mais de commentaires, ce qui n'est pas pareil.
Définition de la moyenne : la tête dans un four à 80 °C et les pieds dans la glace, la température moyenne est de 40 °C… Ce qui peut sembler supportable, sauf que d’un côté on cuit et de l’autre on gèle. :-))
Ceci étant, il y a déficit de commentaires, à n’en pas douter. C’est là où le bas (Bill and Co) blesse. (it's a joke, naméo).
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Oups, dans mon dernier com je parlais d'Iris et non pas de Dusha, désolé !
Je ne peux qu'approuver vos analyses Coline et Fred, c'est on ne peut plus juste.
Je ne peux qu'approuver vos analyses Coline et Fred, c'est on ne peut plus juste.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
.....Voilà un échange très intéressant, et complexe mine de rien car vous soulevez beaucoup de questions qui se ramifient entre elles.
.....En ce qui me concerne, je suis toujours désolé (pas assez pour commenter plus me diraient certains) de si peu commenter, et effectivement ce n'est pas faute de lecture car personnellement je lis tout et je pense qu'il en est de même pour beaucoup de membres. On peut ne pas commenter pour plein de raisons, vous l'avez dit. Pour ma part c'est un mélange de choses qui me regardent : je gère mal mon temps et mon énergie, or commenter me demande un grand investissement, c'est à la fois chronophage et éprouvant pour moi. Mais je continue de m'en vouloir car je sais que je pourrais commenter plus : par l'intermédiaire de ces paramètres je suis souvent atteint d'une flemme drastique, tout à fait condamnable sans rire, car je sais combien les auteurs sont sensibles et combien le besoin de retours est fort chez eux car ils ne veulent pas rester tout seuls à douter. Je vais essayer de commenter davantage désormais, mais je ne promets rien car sans exagérer la rédaction d'un commentaire à peu près satisfaisant à mes yeux (c'est-à-dire clair — ça je n'y arrive jamais — et sincère) me prend entre une heure et demi et quatre heures, quelque chose comme ça.
.....Je ne sais pas faire court et limpide car je commente pour ainsi dire comme j'écris. A ce propos je comprends tout à fait les doutes d'Iris quant à la capacité de, mais j'ai tendance à penser qu'un commentaire, tant qu'il est bienveillant et sincère, fait toujours plus de bien malgré ses maladresses qu'une absence de commentaire. Je suis convaincu que pour l'auteur le plus important c'est que son texte vive. Mais nous partageons tous cette exigence ordinaire vis-à-vis des retours que nous adressons aux autres, et si je dis que je commente pour ainsi dire comme j'écris, bien sûr avec des modalités et une destination différentes, c'est parce que ces deux exercices me demandent un effort semblable de qualité dans le fond et la forme, et surtout dans ce que je vais projeter de moi-même. Cela fait longtemps qu'on sait que la littérarité d'un texte est partout, autant dans le texte de fiction par exemple que dans ce qu'on appelle la critique. Il y a une « rhétoricité fondamentale du langage », cela veut dire que dans tout acte de langage il y a une « prose littéraire cachée », une recherche esthétique et une projection de soi-même. Il serait bien naïf aujourd'hui de séparer totalement la narration du discours, la fiction de la réalité, l'analyse textuelle de la production textuelle car les deux constituent une langue et donc un ethos (« l'ethos correspond à l'image que le locuteur donne de lui-même à travers son discours ») nécessairement soumis au regard des autres. Il y aurait par ailleurs beaucoup à dire sur l'image d'eux-mêmes que renvoient individuellement les membres de ce forum (comme dans toute entité communautaire, tout espace publique), j'y reviendrai un peu.
.....Le commentaire n'a donc pour moi rien d'anodin et ce sont les raisons, en plus de ma flemme ancestrale et de la façon catastrophique dont je gère mon temps et ma vie, qui me font très peu commenter. Derrière chaque commentaire (voire chaque message sur ce forum, et c'est pour ça que parfois je suis peu actif en général) que je poste je ressens une double exigence, linguistique ou littéraire d'abord, spéculaire ensuite car à mon sens (je le ressens comme ça et je l'analyse comme ci) aucune parole publique (au sens large, toute parole est publique en elle-même) n'échappe à la mise en scène.
.....Il est important d'être exigeant vis-à-vis de soi quand on commente, dans le respect du texte et de son auteur, mais tout le monde est capable de commenter je pense, tout commentaire (à condition d'être bienveillant) est valable, il n'y a pas de hiérarchie des lectures, des ressentis. Enfin, je trouve moi-même qu'il y a de meilleurs lecteurs que d'autres, on n'y échappe pas. Un commentaire bienveillant n'est pas forcément utile mais il a le droit d'exister et il vaut toujours mieux que son absence. Même un simple « bravo pour ce texte » n'a rien de blâmable. Je serais incapable d'écrire un commentaire comme ça pour des raisons évoquées plus haut mais j'invite ceux qui se sentent incapables d'autre chose à le faire ! Il n'y a aucun doute à avoir sur la recevabilité d'un commentaire bienveillant (à moins que la bienveillance soit fabriquée, en cela elle deviendrait ce que j'appelle de la complaisance positive, souvent liée au copinage). Tout ressenti bienveillant est par essence valide. On n'est jamais totalement inutile pour l'auteur et doit-on chercher l'utilité à tout prix quand on commente ? Je ne crois pas. En somme ce serait bien qu'il y ait plus de commentaires, oui, et de mon côté je vais faire de mon mieux, mais je comprends le mal qu'ont certains à commenter. Ce qui ne s'accepte pas pour moi, c'est le commentaire malveillant. Bien sûr je n'ai pas de définition précise. Mais pour moi la malveillance revient à de la complaisance négative (sur laquelle je reviendrai). Je vois des membres parfois hautains, méprisants, méchants dans leurs commentaires. Eux font un travail à l'envers parce qu'ils souffrent d'une blessure narcissique (ça nous renvoie à cette question de l'image que nous projetons de nous dans nos commentaires). J'abhorre les tons conscients d'agresser, et beaucoup en prennent, feignant la froideur, la rigueur, l'innocence pragmatique ou ne feignant rien d'ailleurs. Je conçois l'énervement qu'on peut ressentir lorsqu'on a l'impression de lire un très mauvais texte. Mais il faut se remettre en question, non pas sur qualité du texte, mais sur la brutalité initiale de notre vision. Doit-on transmettre exactement comme on ressent sur le coup ? Non, parce que notre ressenti spontané est encombré de prérequis, de postulats, d'archaïsmes parfois malveillants, et un texte jugé raté, un auteur jugé mauvais ne peuvent être accusés, rendus coupables par leur nullité et donc châtiés avec violence. Pourtant je me trouve souvent en position de vouloir châtier la connerie d'un tel texte ou d'une telle personne. Je suis persuadé qu'il y a tout ça de fondamental dans les mots d'apparence étriqués que sont civilité et bonnes manières.
.....Par ailleurs, le principe de réciprocité n'a pas lieu d'être : le respecter reviendrait intellectuellement à dénaturer le geste sélectif de la critique. On choisit de commenter un texte selon ses goûts et ses envies et non par l'entremise d'un devoir extérieur, d'une amabilité logique et convenue, en somme d'un geste artificiel de civilité cette fois, déclinaison du copinage que certains dénoncent. Mais c'est plus fort que nous, épidermique : des liens se créent au-delà de la langue, de l'écriture seules, des liens entre des auteurs, des personnes, personnalités, personnages, encore ces images de nous-mêmes que nous brandissons. En fait la réciprocité est extérieure au texte parce qu'elle prend en compte le facteur humain. Il ne faut pas s'attendre à une réciprocité systématique, se vexer quand elle n'a pas lieu, mais je comprends ceux qui au bout d'un moment souffrent de manifester de l'intérêt aux (textes des) autres et que les autres n'en manifestent pas en retour aux leurs, à eux. Je suis tellement désolé de ne jamais commenter ceux qui m'ont déjà commenté plusieurs fois.
.....Quant au commentaire de complaisance et de manière générale au copinage et à l'aspect clanique que certains déplorent, c'est assez complexe je trouve. A mon avis il faut encore réfléchir à cet ethos, aux chassés-croisés des images et des regards de chacun (projection, réception). Ce forum s'organise comme tout espace public, comme toute communauté. Dans cette communauté il y a plein de sous-communautés, formées à la mesure des liens humains qui se créent invariablement, des groupes socio-identitaires. Forcément, les groupes ne sont pas les mêmes, autant du point de vue de la quantité que de la qualité, et certains de facto prévalent, prennent plus de place (il y a donc déjà les majoritaires et les minoritaires, ceux qui se sentent intégrés à un groupe majoritaire et ceux qui se sentent marginaux d'un groupe majoritaire, donc qui vont souvent s'associer par affection à une groupe minoritaire). On sait que l'identité est aussi objective (sociale, collective) que subjective (personnelle). Sur Vos Écrits il y a par exemple les anciens et les actifs, les nouveaux et les peu actifs, mais certains groupes identifiables sont formés à partir de connivences plus secrètes, plus intimes donc moins définissables. Parfois il y a du remue-ménage entre les identités personnelles au niveau du macrocosme du groupe, l'exemple frappant c'est celui d'un autre forum qui s'est développé à l'initiative d'un ancien membre banni que plein d'autres bannis, de parias presque, de Vos Écrits ont rejoint. Il y a des rapports de force obligés entre des communautés émotionnelles plus ou moins grandes et plus ou moins définies. Pour ça, je ne comprends pas bien qu'on puisse parler de « nous », s'inquiéter du « manque de visibilité sur le net », se demander à propos des billevesées « qu'est-ce que ça apporte au site ? » . Je ne vois pas la grande communauté indivisible de Vos Écrits, et pourtant j'ai énormément d'affection pour ce forum, et depuis longtemps, et bien sûr qu'il représente quelque chose d'unifié pour moi. Mais je ne m'englobe dans rien, si ce n'est dans les liens confidentiels, restreints a minima (par exemple : ces deux personnes que j'apprécie et moi), les petites communautés affectives (plus ou moins définies encore une fois, bien sûr).
.....Après, on s'en fout qu'il y ait un espace où les gens discutent simplement, tant que cet espace de discussion simple est séparé de l'espace purement littéraire. Il faut un peu arrêter de trouver une espèce de peccabilité chez ceux qui au contraire ont raison de ne pas nier le caractère humain intrinsèque à l'écriture et son partage. Encore une fois, derrière les textes il y a des personnes. C'est normal que tout le monde discute, ce n'est pas une atteinte à l'intégrité voire au sérieux de la littérature ni à la vocation du site dont, encore une fois, je me fiche éperdument à mon niveau, c'est la préoccupation technique de ceux qui gèrent cet endroit. Les textes se meurent ? Ben non, il n'y a ni perméabilité, ni incompatibilité entre les billevesées et les textes. Je pense qu'il y a de nouveau l'image et la posture projetées qui entrent en jeu. C'est assez facile de se positionner en défenseur de l'authentique, vertueuse et sérieuse Littérature, quand d'autres ne voient aucun mal à parler légèrement entre personnes à côté de leurs productions artistiques. Discuter... c'est une occupation bien basse, bien futile, surtout sur un forum qui concerne la littérature, l'art des mots. Sérieusement ! Comme si les billevesées constituaient une effraction à la nudité virginale et sacrée du texte. Il faut se rendre à l'évidence : rien d'impersonnel dans un texte, dans un commentaire de texte, dans un forum littéraire.
.....Sinon j'ai moi aussi peur de la complaisance dans les commentaires. Je préférerai toujours cela dit la complaisance dans le sens positif du commentaire que la complaisance dans le sens négatif (c'est-à-dire la malveillance). C'est la même chose en fin de compte : on pèche autant par excès de congratulation que par excès de dureté. On infléchit le langage d'un côté ou de l'autre : on peut mimer (ou exagérer) la bienveillance comme la malveillance, c'est le même détournement qu'on inflige à notre point de vue et du même coup à la présomption légitime de sincérité dans la critique. Mais la malveillance cause plus de dégâts et ce avec plus de frontalité, moins indirectement. Édulcorer sa propre pensée... non, mais comme je l'ai dit plus haut, à mon avis notre propre pensée n'est pas évidente, donnée immédiatement, et elle n'est pas immédiatement juste non plus, il faut la travailler, non seulement pour soi mais aussi à l'égard de l'autre (et du texte). Autant dans la forme que dans le fond indissociables. Bien se comprendre et bien se faire comprendre, sans volonté de nuire. Pour en revenir à la complaisance précisément entre ceux qui se connaissent bien, moi je n'y crois pas entre personnes intelligentes (allez, je vais vite). Je connais bien Janis, Igloo, Easter, Septembre, kolkhoze, Coline me commente depuis longtemps, entre plein d'autres exemples, et je n'ai jamais trouvé de complaisance dans leurs commentaires, seulement de la bienveillance sincère.
.....Pour moi les clans sont inévitables dans cette société microscopique du forum, parce que derrière le texte il y a la personne, donc des liens d'affection et de désaffection. La complaisance positive existe peu, je trouve, même si elle existe. Au verso de la figure symbolique du commentateur bienveillant, il y a la figure symbolique du commentateur malveillant, et certains préfèrent arborer, comme représentation d'eux-mêmes, la seconde à la première. Où se situe la complaisance ? Il faudrait la chercher et non la prédéfinir, établir ses lieux d'action plutôt que son essence. Certains voient peut-être de la complaisance là où il n'y a que de la bienveillance. Et peut-être que leur exigence à eux est en partie tronquée par l'image mythologique du critique exigeant, qu'ils frappent pour frapper, qu'ils disent crûment quelque chose qu'ils pensent moins crûment. Il y a la complaisance qui embellit (ce n'est pas la bienveillance, car la bienveillance est sincère), et la complaisance qui enlaidit (malveillance). Sur Vos Écrits je constate que la seconde est plus active ; beaucoup se complaisent dans la dureté et la prescription, et ces membres-là doivent, je l'ai dit, être blessés narcissiquement pour vouloir projeter d'eux une image pareille. Et je ne dis pas ça parce que j'ai moi été blessé (et quand bien même ça n'aurait rien changé), j'ai plein d'exemples, surtout en section poésie mais aussi en section prose.
.....Je ne pense pas, enfin, qu'il faille s'inquiéter véritablement du manque de commentaires, car il n'y a pas de manque de commentaires en général. Il ne faut pas non plus que les anciens membres retournent dans le temps et comparent une forme passée du forum avec sa forme la plus actuelle (c'est un mécanisme assez inévitable cependant). De même qu'il n'y a pas dans l'absolu d'entité massive uniforme, indivisible de Vos Écrits, il n'y a pas un Vos Écrits perdu et un Vos Écrits actuel. Depuis quelques années que je suis sur le forum, je constate des périodes, des cycles perpétrés par de nombreux facteurs. Il y a un flux et reflux de la quantité et de la qualité de l'activité, je trouve ça normal. Je ne m'inquiète pas de l'avenir ou de la direction que prend le site, cette dernière change perpétuellement à l'aune de ses membres et ce premier me semble assez lumineux car même s'il y a peu de commentaires depuis, disons, un mois et demi, le forum est loin d'en être à son point mort puis il y a sans cesse de nouveaux arrivages.
.....En ce qui me concerne, je suis toujours désolé (pas assez pour commenter plus me diraient certains) de si peu commenter, et effectivement ce n'est pas faute de lecture car personnellement je lis tout et je pense qu'il en est de même pour beaucoup de membres. On peut ne pas commenter pour plein de raisons, vous l'avez dit. Pour ma part c'est un mélange de choses qui me regardent : je gère mal mon temps et mon énergie, or commenter me demande un grand investissement, c'est à la fois chronophage et éprouvant pour moi. Mais je continue de m'en vouloir car je sais que je pourrais commenter plus : par l'intermédiaire de ces paramètres je suis souvent atteint d'une flemme drastique, tout à fait condamnable sans rire, car je sais combien les auteurs sont sensibles et combien le besoin de retours est fort chez eux car ils ne veulent pas rester tout seuls à douter. Je vais essayer de commenter davantage désormais, mais je ne promets rien car sans exagérer la rédaction d'un commentaire à peu près satisfaisant à mes yeux (c'est-à-dire clair — ça je n'y arrive jamais — et sincère) me prend entre une heure et demi et quatre heures, quelque chose comme ça.
.....Je ne sais pas faire court et limpide car je commente pour ainsi dire comme j'écris. A ce propos je comprends tout à fait les doutes d'Iris quant à la capacité de, mais j'ai tendance à penser qu'un commentaire, tant qu'il est bienveillant et sincère, fait toujours plus de bien malgré ses maladresses qu'une absence de commentaire. Je suis convaincu que pour l'auteur le plus important c'est que son texte vive. Mais nous partageons tous cette exigence ordinaire vis-à-vis des retours que nous adressons aux autres, et si je dis que je commente pour ainsi dire comme j'écris, bien sûr avec des modalités et une destination différentes, c'est parce que ces deux exercices me demandent un effort semblable de qualité dans le fond et la forme, et surtout dans ce que je vais projeter de moi-même. Cela fait longtemps qu'on sait que la littérarité d'un texte est partout, autant dans le texte de fiction par exemple que dans ce qu'on appelle la critique. Il y a une « rhétoricité fondamentale du langage », cela veut dire que dans tout acte de langage il y a une « prose littéraire cachée », une recherche esthétique et une projection de soi-même. Il serait bien naïf aujourd'hui de séparer totalement la narration du discours, la fiction de la réalité, l'analyse textuelle de la production textuelle car les deux constituent une langue et donc un ethos (« l'ethos correspond à l'image que le locuteur donne de lui-même à travers son discours ») nécessairement soumis au regard des autres. Il y aurait par ailleurs beaucoup à dire sur l'image d'eux-mêmes que renvoient individuellement les membres de ce forum (comme dans toute entité communautaire, tout espace publique), j'y reviendrai un peu.
.....Le commentaire n'a donc pour moi rien d'anodin et ce sont les raisons, en plus de ma flemme ancestrale et de la façon catastrophique dont je gère mon temps et ma vie, qui me font très peu commenter. Derrière chaque commentaire (voire chaque message sur ce forum, et c'est pour ça que parfois je suis peu actif en général) que je poste je ressens une double exigence, linguistique ou littéraire d'abord, spéculaire ensuite car à mon sens (je le ressens comme ça et je l'analyse comme ci) aucune parole publique (au sens large, toute parole est publique en elle-même) n'échappe à la mise en scène.
.....Il est important d'être exigeant vis-à-vis de soi quand on commente, dans le respect du texte et de son auteur, mais tout le monde est capable de commenter je pense, tout commentaire (à condition d'être bienveillant) est valable, il n'y a pas de hiérarchie des lectures, des ressentis. Enfin, je trouve moi-même qu'il y a de meilleurs lecteurs que d'autres, on n'y échappe pas. Un commentaire bienveillant n'est pas forcément utile mais il a le droit d'exister et il vaut toujours mieux que son absence. Même un simple « bravo pour ce texte » n'a rien de blâmable. Je serais incapable d'écrire un commentaire comme ça pour des raisons évoquées plus haut mais j'invite ceux qui se sentent incapables d'autre chose à le faire ! Il n'y a aucun doute à avoir sur la recevabilité d'un commentaire bienveillant (à moins que la bienveillance soit fabriquée, en cela elle deviendrait ce que j'appelle de la complaisance positive, souvent liée au copinage). Tout ressenti bienveillant est par essence valide. On n'est jamais totalement inutile pour l'auteur et doit-on chercher l'utilité à tout prix quand on commente ? Je ne crois pas. En somme ce serait bien qu'il y ait plus de commentaires, oui, et de mon côté je vais faire de mon mieux, mais je comprends le mal qu'ont certains à commenter. Ce qui ne s'accepte pas pour moi, c'est le commentaire malveillant. Bien sûr je n'ai pas de définition précise. Mais pour moi la malveillance revient à de la complaisance négative (sur laquelle je reviendrai). Je vois des membres parfois hautains, méprisants, méchants dans leurs commentaires. Eux font un travail à l'envers parce qu'ils souffrent d'une blessure narcissique (ça nous renvoie à cette question de l'image que nous projetons de nous dans nos commentaires). J'abhorre les tons conscients d'agresser, et beaucoup en prennent, feignant la froideur, la rigueur, l'innocence pragmatique ou ne feignant rien d'ailleurs. Je conçois l'énervement qu'on peut ressentir lorsqu'on a l'impression de lire un très mauvais texte. Mais il faut se remettre en question, non pas sur qualité du texte, mais sur la brutalité initiale de notre vision. Doit-on transmettre exactement comme on ressent sur le coup ? Non, parce que notre ressenti spontané est encombré de prérequis, de postulats, d'archaïsmes parfois malveillants, et un texte jugé raté, un auteur jugé mauvais ne peuvent être accusés, rendus coupables par leur nullité et donc châtiés avec violence. Pourtant je me trouve souvent en position de vouloir châtier la connerie d'un tel texte ou d'une telle personne. Je suis persuadé qu'il y a tout ça de fondamental dans les mots d'apparence étriqués que sont civilité et bonnes manières.
.....Par ailleurs, le principe de réciprocité n'a pas lieu d'être : le respecter reviendrait intellectuellement à dénaturer le geste sélectif de la critique. On choisit de commenter un texte selon ses goûts et ses envies et non par l'entremise d'un devoir extérieur, d'une amabilité logique et convenue, en somme d'un geste artificiel de civilité cette fois, déclinaison du copinage que certains dénoncent. Mais c'est plus fort que nous, épidermique : des liens se créent au-delà de la langue, de l'écriture seules, des liens entre des auteurs, des personnes, personnalités, personnages, encore ces images de nous-mêmes que nous brandissons. En fait la réciprocité est extérieure au texte parce qu'elle prend en compte le facteur humain. Il ne faut pas s'attendre à une réciprocité systématique, se vexer quand elle n'a pas lieu, mais je comprends ceux qui au bout d'un moment souffrent de manifester de l'intérêt aux (textes des) autres et que les autres n'en manifestent pas en retour aux leurs, à eux. Je suis tellement désolé de ne jamais commenter ceux qui m'ont déjà commenté plusieurs fois.
.....Quant au commentaire de complaisance et de manière générale au copinage et à l'aspect clanique que certains déplorent, c'est assez complexe je trouve. A mon avis il faut encore réfléchir à cet ethos, aux chassés-croisés des images et des regards de chacun (projection, réception). Ce forum s'organise comme tout espace public, comme toute communauté. Dans cette communauté il y a plein de sous-communautés, formées à la mesure des liens humains qui se créent invariablement, des groupes socio-identitaires. Forcément, les groupes ne sont pas les mêmes, autant du point de vue de la quantité que de la qualité, et certains de facto prévalent, prennent plus de place (il y a donc déjà les majoritaires et les minoritaires, ceux qui se sentent intégrés à un groupe majoritaire et ceux qui se sentent marginaux d'un groupe majoritaire, donc qui vont souvent s'associer par affection à une groupe minoritaire). On sait que l'identité est aussi objective (sociale, collective) que subjective (personnelle). Sur Vos Écrits il y a par exemple les anciens et les actifs, les nouveaux et les peu actifs, mais certains groupes identifiables sont formés à partir de connivences plus secrètes, plus intimes donc moins définissables. Parfois il y a du remue-ménage entre les identités personnelles au niveau du macrocosme du groupe, l'exemple frappant c'est celui d'un autre forum qui s'est développé à l'initiative d'un ancien membre banni que plein d'autres bannis, de parias presque, de Vos Écrits ont rejoint. Il y a des rapports de force obligés entre des communautés émotionnelles plus ou moins grandes et plus ou moins définies. Pour ça, je ne comprends pas bien qu'on puisse parler de « nous », s'inquiéter du « manque de visibilité sur le net », se demander à propos des billevesées « qu'est-ce que ça apporte au site ? » . Je ne vois pas la grande communauté indivisible de Vos Écrits, et pourtant j'ai énormément d'affection pour ce forum, et depuis longtemps, et bien sûr qu'il représente quelque chose d'unifié pour moi. Mais je ne m'englobe dans rien, si ce n'est dans les liens confidentiels, restreints a minima (par exemple : ces deux personnes que j'apprécie et moi), les petites communautés affectives (plus ou moins définies encore une fois, bien sûr).
.....Après, on s'en fout qu'il y ait un espace où les gens discutent simplement, tant que cet espace de discussion simple est séparé de l'espace purement littéraire. Il faut un peu arrêter de trouver une espèce de peccabilité chez ceux qui au contraire ont raison de ne pas nier le caractère humain intrinsèque à l'écriture et son partage. Encore une fois, derrière les textes il y a des personnes. C'est normal que tout le monde discute, ce n'est pas une atteinte à l'intégrité voire au sérieux de la littérature ni à la vocation du site dont, encore une fois, je me fiche éperdument à mon niveau, c'est la préoccupation technique de ceux qui gèrent cet endroit. Les textes se meurent ? Ben non, il n'y a ni perméabilité, ni incompatibilité entre les billevesées et les textes. Je pense qu'il y a de nouveau l'image et la posture projetées qui entrent en jeu. C'est assez facile de se positionner en défenseur de l'authentique, vertueuse et sérieuse Littérature, quand d'autres ne voient aucun mal à parler légèrement entre personnes à côté de leurs productions artistiques. Discuter... c'est une occupation bien basse, bien futile, surtout sur un forum qui concerne la littérature, l'art des mots. Sérieusement ! Comme si les billevesées constituaient une effraction à la nudité virginale et sacrée du texte. Il faut se rendre à l'évidence : rien d'impersonnel dans un texte, dans un commentaire de texte, dans un forum littéraire.
.....Sinon j'ai moi aussi peur de la complaisance dans les commentaires. Je préférerai toujours cela dit la complaisance dans le sens positif du commentaire que la complaisance dans le sens négatif (c'est-à-dire la malveillance). C'est la même chose en fin de compte : on pèche autant par excès de congratulation que par excès de dureté. On infléchit le langage d'un côté ou de l'autre : on peut mimer (ou exagérer) la bienveillance comme la malveillance, c'est le même détournement qu'on inflige à notre point de vue et du même coup à la présomption légitime de sincérité dans la critique. Mais la malveillance cause plus de dégâts et ce avec plus de frontalité, moins indirectement. Édulcorer sa propre pensée... non, mais comme je l'ai dit plus haut, à mon avis notre propre pensée n'est pas évidente, donnée immédiatement, et elle n'est pas immédiatement juste non plus, il faut la travailler, non seulement pour soi mais aussi à l'égard de l'autre (et du texte). Autant dans la forme que dans le fond indissociables. Bien se comprendre et bien se faire comprendre, sans volonté de nuire. Pour en revenir à la complaisance précisément entre ceux qui se connaissent bien, moi je n'y crois pas entre personnes intelligentes (allez, je vais vite). Je connais bien Janis, Igloo, Easter, Septembre, kolkhoze, Coline me commente depuis longtemps, entre plein d'autres exemples, et je n'ai jamais trouvé de complaisance dans leurs commentaires, seulement de la bienveillance sincère.
.....Pour moi les clans sont inévitables dans cette société microscopique du forum, parce que derrière le texte il y a la personne, donc des liens d'affection et de désaffection. La complaisance positive existe peu, je trouve, même si elle existe. Au verso de la figure symbolique du commentateur bienveillant, il y a la figure symbolique du commentateur malveillant, et certains préfèrent arborer, comme représentation d'eux-mêmes, la seconde à la première. Où se situe la complaisance ? Il faudrait la chercher et non la prédéfinir, établir ses lieux d'action plutôt que son essence. Certains voient peut-être de la complaisance là où il n'y a que de la bienveillance. Et peut-être que leur exigence à eux est en partie tronquée par l'image mythologique du critique exigeant, qu'ils frappent pour frapper, qu'ils disent crûment quelque chose qu'ils pensent moins crûment. Il y a la complaisance qui embellit (ce n'est pas la bienveillance, car la bienveillance est sincère), et la complaisance qui enlaidit (malveillance). Sur Vos Écrits je constate que la seconde est plus active ; beaucoup se complaisent dans la dureté et la prescription, et ces membres-là doivent, je l'ai dit, être blessés narcissiquement pour vouloir projeter d'eux une image pareille. Et je ne dis pas ça parce que j'ai moi été blessé (et quand bien même ça n'aurait rien changé), j'ai plein d'exemples, surtout en section poésie mais aussi en section prose.
.....Je ne pense pas, enfin, qu'il faille s'inquiéter véritablement du manque de commentaires, car il n'y a pas de manque de commentaires en général. Il ne faut pas non plus que les anciens membres retournent dans le temps et comparent une forme passée du forum avec sa forme la plus actuelle (c'est un mécanisme assez inévitable cependant). De même qu'il n'y a pas dans l'absolu d'entité massive uniforme, indivisible de Vos Écrits, il n'y a pas un Vos Écrits perdu et un Vos Écrits actuel. Depuis quelques années que je suis sur le forum, je constate des périodes, des cycles perpétrés par de nombreux facteurs. Il y a un flux et reflux de la quantité et de la qualité de l'activité, je trouve ça normal. Je ne m'inquiète pas de l'avenir ou de la direction que prend le site, cette dernière change perpétuellement à l'aune de ses membres et ce premier me semble assez lumineux car même s'il y a peu de commentaires depuis, disons, un mois et demi, le forum est loin d'en être à son point mort puis il y a sans cesse de nouveaux arrivages.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Merci lu-k de ce petit billet ... et merci à tous ceux qui ont déjà apporter leur pierre à ce débat.
VE vit des cycles avec leurs hauts et leurs bas, ceci n'est pas inquiétant.
Je n'en dirai pas plus ce soir à l'image de la trace assez ténue que je laisse personnellement sur le site actuellement pour montrer que je suis toujours là en attendant des périodes d'implication que j'espère plus forte à l'avenir.
VE vit des cycles avec leurs hauts et leurs bas, ceci n'est pas inquiétant.
Je n'en dirai pas plus ce soir à l'image de la trace assez ténue que je laisse personnellement sur le site actuellement pour montrer que je suis toujours là en attendant des périodes d'implication que j'espère plus forte à l'avenir.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Discussions autour de nos textes
Easter a écrit:Pas facile de dépasser ses doutes, ses hésitations, ses craintes, ses timidités ; c'est aussi ça qui contribue à l'édulcoration de nos commentaires.
Je mets ces 2 réflexions en exergue parce qu’elles résument bien un état d’esprit plus ou moins imposé (ou induit) qui fait que l’on s’auto censure à tort. Moi, je suis demandeur pour que l’on pointe les répétitions, les fautes et autres. La pointe m’aiguillonne (facile celle-là :-)) et donc m’incite à remettre en cause (me aussi).Easter a écrit:personnellement, quand quelqu'un (qui n'est pas nécessairement l'auteur, donc) nouvellement débarqué sur le site me tombe dessus parce que je pointe des cas de répétition, ou des fautes d'orthographe (après tout, nous sommes bien sur un site littéraire), et se permet par là-même en plus de déduire des conclusions erronées sur mon background professionnel et le fonctionnement de ce site - eh bien à partir de là, je m'abstiens (bêtement, oui ) peut-être au détriment d'autres auteurs qui aimeraient bien se voir pointer ces choses-là pour progresser..
Par contre quand on écrit :
Je ne souscris pas. En prose, pour ce que je peux constater (je lis tous les commentaires), je n’ai, jusqu’à ce jour pas constaté de dureté, mais plutôt beaucoup de la bienveillance. Quant à la prescription, je ne peux que déplorer sa quasi-absence. Nous sommes bien sur un site qui se targue d’être un atelier d’écriture, non ?lu-k a écrit:
Il y a la complaisance qui embellit (ce n'est pas la bienveillance, car la bienveillance est sincère), et la complaisance qui enlaidit (malveillance). Sur Vos Écrits je constate que la seconde est plus active ; beaucoup se complaisent dans la dureté et la prescription, et ces membres-là doivent, je l'ai dit, être blessés narcissiquement pour vouloir projeter d'eux une image pareille. Et je ne dis pas ça parce que j'ai moi été blessé (et quand bien même ça n'aurait rien changé), j'ai plein d'exemples, surtout en section poésie, mais aussi en section prose.
Voilà typiquement le genre de réflexion qui m’incite à ne plus commenter (ce ne sera pas une grande perte (autodérision):-)). Quand on a un égo hypertrophié, mieux vaut relâcher la pression (je parle en général et ne vise personne). C’est bon pour les neurones et la santé. Cela permet d’accepter plus facilement que l’on puisse être repris, car à force de polir les propos, il ne reste rien, sinon du vide.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
luluberlu, je ne suis pas d'accord, tu dois l'avoir compris. Je ne vois pas pourquoi ma réflexion t'inciterait à ne plus commenter : c'est mon avis et seulement mon avis, le tien compte autant. J'apprécie en outre tes commentaires sur mes textes comme sur ceux des autres.
L'ego hypertrophié des auteurs, certes. Il y a comme dit Easter beaucoup d'auteurs qui n'ont pas le recul et qui restent figés dans leur orgueil blessé, évidemment. Parce que tout le monde n'en est pas au même point de remise en question. Pas si simple de proposer un texte, de se dévoiler devant le grand tribunal de l'opinion, cela revient à une forme de mise en péril intime. Sûrement que nous n'avons pas le même degré de tolérance. Étrangement peut-être, j'ai davantage de tolérance pour un auteur puérilement atteint dans son ego par un commentaire qui n'a rien d'agressif que pour un commentateur aguerri (ça ne veut pas dire grand-chose) qui en conscience ne fait pas l'effort de mesurer la dureté de ce qu'il pense et dit. Encore une fois, pas question de polir mais de comprendre ce qu'on ressent et la manière dont on l'exprime, avec en vue l'intégrité de son propre ressenti et la sensibilité de l'auteur. Avoir en vue la sensibilité de l'auteur, ce n'est pas polir, édulcorer. Mais simplement c'est malhonnête et mesquin de poster un commentaire en se disant que, oui, c'est possible, mes paroles vont peut-être blesser quelqu'un. Après, je suis bien d'accord, parfois on n'y peut rien, on ne fait pas exprès, et c'est l'auteur qui ne fait pas le travail. Je trouve que c'est se battre contre un état de fait par posture, je l'ai déjà dit dans mon précédent message.
N'y a-t-il pas une part d'ego, de satisfaction morbide dans la sévérité du jugement ? Une exigence littéraire déçue ne justifie pas le rabaissement. Pédagogie n'est pas prescription, c'est évident pour moi, j'ai l'impression de me battre contre des choses très primitives. D'ailleurs qui peut prétendre être pédagogue ? Il y en a qui ont plus d'armes et d'expérience que d'autres c'est sûr, mais justement, ils ne doivent pas se servir d'elles pour asseoir leur petite domination. Bien sûr que dans l'écriture il y a une grande part de technique, d'apprentissage, et que de bons et expérimentés lecteurs peuvent guider les auteurs (j'ai tout appris ou presque grâce aux commentaires des Véliens). Mais ça fait un petit siècle qu'on admet que les actes de lecture et de critique ne peuvent se résumer à un savoir-faire en action administré à un auteur-élève.
Et si on réfléchissait un petit peu ? Ce serait bien. Il y a des positions séculaires qui se confrontent. Je parle encore d'images, de figures et de postures. C'est fou de vouloir encore aujourd'hui se situer dans une posture de prescripteur. Peut-être parce que la prescription comporte quelque chose de rassurant dans le fantasme, on l'oppose effectivement à l'édulcoration, à l'indulgence, au laxisme, la prescription suppose que la qualité artistique existe en tant qu'ensemble dénombrable, qu'il existe une qualité établie de telle ou telle oeuvre face au flou et à la variété du ressenti subjectif. Il y a une quantité énorme d'a priori derrière tout ça, des schémas binaires et débiles, par exemple le maître et l'élève, le génie romantique ex nihilo de l'artiste contre l'appareil artisanal nécessaire à la qualité, etc. L'auteur n'est pas l'élève du lecteur, pas plus que l'inverse. La qualité ne précède pas l'oeuvre comme un ensemble de prérequis, mais lui succède dans le ressenti de chacun. Et un ressenti s'éduque. Nous ne partageons pas la même acception du terme atelier.
L'ego hypertrophié des auteurs, certes. Il y a comme dit Easter beaucoup d'auteurs qui n'ont pas le recul et qui restent figés dans leur orgueil blessé, évidemment. Parce que tout le monde n'en est pas au même point de remise en question. Pas si simple de proposer un texte, de se dévoiler devant le grand tribunal de l'opinion, cela revient à une forme de mise en péril intime. Sûrement que nous n'avons pas le même degré de tolérance. Étrangement peut-être, j'ai davantage de tolérance pour un auteur puérilement atteint dans son ego par un commentaire qui n'a rien d'agressif que pour un commentateur aguerri (ça ne veut pas dire grand-chose) qui en conscience ne fait pas l'effort de mesurer la dureté de ce qu'il pense et dit. Encore une fois, pas question de polir mais de comprendre ce qu'on ressent et la manière dont on l'exprime, avec en vue l'intégrité de son propre ressenti et la sensibilité de l'auteur. Avoir en vue la sensibilité de l'auteur, ce n'est pas polir, édulcorer. Mais simplement c'est malhonnête et mesquin de poster un commentaire en se disant que, oui, c'est possible, mes paroles vont peut-être blesser quelqu'un. Après, je suis bien d'accord, parfois on n'y peut rien, on ne fait pas exprès, et c'est l'auteur qui ne fait pas le travail. Je trouve que c'est se battre contre un état de fait par posture, je l'ai déjà dit dans mon précédent message.
N'y a-t-il pas une part d'ego, de satisfaction morbide dans la sévérité du jugement ? Une exigence littéraire déçue ne justifie pas le rabaissement. Pédagogie n'est pas prescription, c'est évident pour moi, j'ai l'impression de me battre contre des choses très primitives. D'ailleurs qui peut prétendre être pédagogue ? Il y en a qui ont plus d'armes et d'expérience que d'autres c'est sûr, mais justement, ils ne doivent pas se servir d'elles pour asseoir leur petite domination. Bien sûr que dans l'écriture il y a une grande part de technique, d'apprentissage, et que de bons et expérimentés lecteurs peuvent guider les auteurs (j'ai tout appris ou presque grâce aux commentaires des Véliens). Mais ça fait un petit siècle qu'on admet que les actes de lecture et de critique ne peuvent se résumer à un savoir-faire en action administré à un auteur-élève.
Et si on réfléchissait un petit peu ? Ce serait bien. Il y a des positions séculaires qui se confrontent. Je parle encore d'images, de figures et de postures. C'est fou de vouloir encore aujourd'hui se situer dans une posture de prescripteur. Peut-être parce que la prescription comporte quelque chose de rassurant dans le fantasme, on l'oppose effectivement à l'édulcoration, à l'indulgence, au laxisme, la prescription suppose que la qualité artistique existe en tant qu'ensemble dénombrable, qu'il existe une qualité établie de telle ou telle oeuvre face au flou et à la variété du ressenti subjectif. Il y a une quantité énorme d'a priori derrière tout ça, des schémas binaires et débiles, par exemple le maître et l'élève, le génie romantique ex nihilo de l'artiste contre l'appareil artisanal nécessaire à la qualité, etc. L'auteur n'est pas l'élève du lecteur, pas plus que l'inverse. La qualité ne précède pas l'oeuvre comme un ensemble de prérequis, mais lui succède dans le ressenti de chacun. Et un ressenti s'éduque. Nous ne partageons pas la même acception du terme atelier.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Je dirai plutôt que nous ne partageons pas la même acceptation du mot "prescription". J’entends par là indication, conseil et non pas ordre donné. Il s’agit donc pour moi de compréhension et d’interprétation du texte commenté, pas de vérité assénée. Ma vérité n’est pas nécessairement celle de l’autre. L’intérêt de l’entreprise qu’est le commentaire ne réside pas dans la mise au jour d’une quelconque transgression aux règles que l’on croit "sacro-saintes". Dans toute lecture il y a en germe un positionnement personnel de l’écriture de chacun dont on retrouvera les marques dans les textes à venir. Je veux parler d’un certain ton, d’un embryon de style, d’une propension à dire "je" (ou pas), à ironiser, etc. Le commentaire écrit n’y échappe pas. Je ne vois donc pas en quoi "la prescription" telle que je l’entends traduirait des blessures narcissiques. Pourquoi présupposer qu’il y des schémas "binaires et débiles" (attention, je suis un ex-informaticien :-)) ? Ne serait-ce pas plutôt la transposition d’une éducation dont on du mal à se défaire ?Lu-k a écrit:Nous ne partageons pas la même acception du terme atelier.
De mon point de vue, commenter, au même titre que proposer un texte, c’est aussi se dévoiler. Les prescripteurs, au sens où vous l’entendez, ne sont-ils pas des timides, des introvertis et je ne sais quoi encore, qui s’ignorent. Car il est rassurant de faire un rempart avec des règles, ces murailles que nous érigeons et derrière lesquelles nous nous abritons, pétri de nos certitudes.
Produire du texte, qu’il soit commentaire ou autre, est une forme d’effraction de soi. Il y a dans la relation du langage par l’écriture quelque chose de physique. On peut comprendre (admettre) que certains s’abritent derrière la prescription. Mais comme toute muraille, le temps fait son œuvre, les fissures s’agrandissent, et il arrive nécessairement un jour où elles s’écroulent. Les commentateurs qui ne font pas l’effort de mesurer la dureté de ce qu’ils pensent, qui se disent "que, oui, c'est possible, mes paroles vont peut-être blesser quelqu'un" sont l'exception, et, en général, ils ne font pas long feu. Et puis, que sait le commentateur de ma sensibilité ? Rien ou si peu… Et j'ajouterai, heureusement, parce que s'il savait, peut-être n'oserait-il plus commenter. Tout au plus peut-il jouer aux devinettes en lisant et interprétant ce que j'écris.
Invité- Invité
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
Page 2 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum