Discussions autour de nos textes
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Re: Discussions autour de nos textes
Oui, il y a dans le raturage le poids de toutes ces mues. Sauf scrupule passager à effacer ces traces-là, on laisse souvent le traitement de texte écraser la sédimentation, les couches superposées d'écriture.
Tout ce que tu écris là, Yoni Wolf, me rappelle, irrésistiblement, le foutoir déconcertant du journal intime de Kurt Cobain.
En vérité, je n'aime pas mon écriture. Je suis le seul, d'ailleurs, la plupart du temps, à pouvoir la relire. Je me force, de temps en temps, à faire des lignes de cursives. J'ai souvent trop d'impatience pour le stylo. Même si j'ai toujours un cahier à proximité, j'utilise plus volontiers le traitement de texte de ma tablette quand je suis loin de mon ordinateur.
Pour le reste, je suppose que je sabre moins qu'avant, que je vais plus directement à l'essentiel. Cela va-t-il bien dans le sens d'une receptivité maximale ? Ma conception du sonnet est de plus en plus janséniste. Je vais me privant de plus en plus. Le "et", notamment, m'apparaît, de plus en plus, comme une facilité, comme un jalon trop évident.
Tout ce que tu écris là, Yoni Wolf, me rappelle, irrésistiblement, le foutoir déconcertant du journal intime de Kurt Cobain.
En vérité, je n'aime pas mon écriture. Je suis le seul, d'ailleurs, la plupart du temps, à pouvoir la relire. Je me force, de temps en temps, à faire des lignes de cursives. J'ai souvent trop d'impatience pour le stylo. Même si j'ai toujours un cahier à proximité, j'utilise plus volontiers le traitement de texte de ma tablette quand je suis loin de mon ordinateur.
Pour le reste, je suppose que je sabre moins qu'avant, que je vais plus directement à l'essentiel. Cela va-t-il bien dans le sens d'une receptivité maximale ? Ma conception du sonnet est de plus en plus janséniste. Je vais me privant de plus en plus. Le "et", notamment, m'apparaît, de plus en plus, comme une facilité, comme un jalon trop évident.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Nuages et arbres-Eaux
à relire et republier ces deux courts poèmes, je me suis trouvée replongée dans l'espèce de ferveur, de confiance presque enfantine qui m'accueillait à l'époque chaque fois que je pensais à la poésie, à l'écrire. Comme on retrouve le pays perdu, sa bonté.
J'ai le sentiment de l'avoir depuis pas mal exploré et d'en avoir une cartographie plus hypnotique, moins naïve, plus sombre, et je me demandais si ce n'était pas au dépend de ....quelque chose.
Ecrire sur un ordinateur me semble favoriser une certaine complexité, peut-être aux dépends du simple jaillissement... favorise pour moi une écriture exploratoire, à tâtons.
J'ai le sentiment de l'avoir depuis pas mal exploré et d'en avoir une cartographie plus hypnotique, moins naïve, plus sombre, et je me demandais si ce n'était pas au dépend de ....quelque chose.
Ecrire sur un ordinateur me semble favoriser une certaine complexité, peut-être aux dépends du simple jaillissement... favorise pour moi une écriture exploratoire, à tâtons.
trois échiquiers (à Sahkti)
Juste un mot sur la contrainte : ce sont des vers "arithmonymes" (on compte soit les mots comme ici, soit les lettres). Ceux-ci sont de huit mots, par strophe de 8 vers = 64, comme les cases d'un échiquier. Je m'explique un peu sur l'intérêt de la contrainte dans les commentaires.
Chercher à voir ailleurs
j'ai bien aimé ton texte coline, j'ai bien aimé parce que moi aussi je vais "Chercher à voir ailleurs"...
commenter, dire "bonjour", bonne nuit', tenter d'alimenter la conversation sans aucun retour sur ce qu'on poste, ce n'est pas folichon... alors je vais me souffler dessus et disparaître comme un Coquelicot des sables...
commenter, dire "bonjour", bonne nuit', tenter d'alimenter la conversation sans aucun retour sur ce qu'on poste, ce n'est pas folichon... alors je vais me souffler dessus et disparaître comme un Coquelicot des sables...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Mirage
merci jfmoods pour la lecture et le commentaire...
il t'arrive de passer à côté du sujet parfois mais c'est rare ; en ce cas - Mirage - rien à ajouter... tu as lu mon projet et j'en suis ravie... j'ai changé d'écriture pour celui-ci, je n'ai toujours pas réussi à me trouver, en ce moment je travaille sur une version de l'Après-midi d'un faune... mais version moi, c'est à dire au ras des Pâquerettes... mais je trouve l'exercice intéressant, et piquant, voilà : piquant ! pourquoi pas, il n'y a pas de Totem-s... transgressons, transgressons )))
et d'ailleurs, je m'en vais vous poster le premier quatrain (c'est une esquisse, un chantier...)
il t'arrive de passer à côté du sujet parfois mais c'est rare ; en ce cas - Mirage - rien à ajouter... tu as lu mon projet et j'en suis ravie... j'ai changé d'écriture pour celui-ci, je n'ai toujours pas réussi à me trouver, en ce moment je travaille sur une version de l'Après-midi d'un faune... mais version moi, c'est à dire au ras des Pâquerettes... mais je trouve l'exercice intéressant, et piquant, voilà : piquant ! pourquoi pas, il n'y a pas de Totem-s... transgressons, transgressons )))
et d'ailleurs, je m'en vais vous poster le premier quatrain (c'est une esquisse, un chantier...)
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
L'Après-midi d'un faune en chantier...
pas ici évidemment mais dans le fil dédié à nos p'tits éclats poétiques...
je sais, il n'y a pas foule et je ne risque pas d'encombrer ce fil avec des conversations sans queue ni tête...
et pourtant ce sont les soldes ! comment se fait-il, devrait y'avoir du monde ???!!!
je sais, il n'y a pas foule et je ne risque pas d'encombrer ce fil avec des conversations sans queue ni tête...
et pourtant ce sont les soldes ! comment se fait-il, devrait y'avoir du monde ???!!!
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
A Joe-Joe ... Re: À l'aube du désir
C'est quoi ce fil, une adresse anonyme...?
............................................................Que fais-je là ?
Pour tout dire, la curiosité de lire Jano en poésie... *musique*
Un texte posté en 2010 !!! remonté par...
.............................................................par...
.....................................................................jfmoods !!!
encore lui... ))))
..................................*soupir*
...............................*inspiration*
joe-joe... ne soyez pas si "rentre-dedans"...
jmoods encore lui... ))) vous balance un pavé, un sac à dos sans poids : "quelque chose qui tient de l'univers de Char"
Après : "L’âcre parfum des Parques"... mais, mais, mais,
après :
"quand nous touche l’aurore
comme un commencement."
Après "L’âcre parfum des Parques",
j'attends...
............................................................Que fais-je là ?
Pour tout dire, la curiosité de lire Jano en poésie... *musique*
Un texte posté en 2010 !!! remonté par...
.............................................................par...
.....................................................................jfmoods !!!
encore lui... ))))
..................................*soupir*
...............................*inspiration*
joe-joe... ne soyez pas si "rentre-dedans"...
jmoods encore lui... ))) vous balance un pavé, un sac à dos sans poids : "quelque chose qui tient de l'univers de Char"
Après : "L’âcre parfum des Parques"... mais, mais, mais,
après :
"quand nous touche l’aurore
comme un commencement."
Après "L’âcre parfum des Parques",
j'attends...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Pussicat, j'ai décidé d'arrêter d'écrire de la poésie.
Essayer, sans parvenir, est désormais au-dessus de mes forces.
Essayer, sans parvenir, est désormais au-dessus de mes forces.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
A l'aube du désir
Pussicat, ce que j'attends de mes textes et poésies c'est qu'ils suscitent des réactions, positives ou négatives. Cela prouve qu'ils ne laissent pas indifférents, rien de pire que l'indifférence pour un auteur. Aussi les réactions virulentes de Joe-Joe ne me vexent pas, bien au contraire, m'intéressent grandement. J'ai bousculé quelque chose en lui et c'est ce que cette poésie cherchait : une provocation (gentille) de la pudeur.
Il n'y a que cette phrase "inquiétant pour ce qui est de la psychologie de l’auteur" de superflue dans les propos de Joe-Joe, qui me laisse à penser qu'il a un compte à régler avec moi... mais j'ignore lequel !
Il n'y a que cette phrase "inquiétant pour ce qui est de la psychologie de l’auteur" de superflue dans les propos de Joe-Joe, qui me laisse à penser qu'il a un compte à régler avec moi... mais j'ignore lequel !
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
Quand on s'aime, tout fait écho. Les critiques, quelles qu'elles soient, renforcent l'ego.
Ilq disent que mon texte est nul ? Des jaloux ! Ou des choqués...
Désolé, mais ce sont les réactions positives au texte qui m'ont agacé, pas le texte lui-même, tant sa médiocrité mérite l'oubli.
Mais que, sur un forum qui se veut littéraire, on puisse, sans doute par copinage, faire semblant d'apprécier des choses aussi dénuées d'intérêt, aussi faibles techniquement, aussi simplistes psychologiquement... les bras m'en tombent.
Et les deux bras lui sont tombés.
Depuis, il se tait.
Ilq disent que mon texte est nul ? Des jaloux ! Ou des choqués...
Désolé, mais ce sont les réactions positives au texte qui m'ont agacé, pas le texte lui-même, tant sa médiocrité mérite l'oubli.
Mais que, sur un forum qui se veut littéraire, on puisse, sans doute par copinage, faire semblant d'apprécier des choses aussi dénuées d'intérêt, aussi faibles techniquement, aussi simplistes psychologiquement... les bras m'en tombent.
Et les deux bras lui sont tombés.
Depuis, il se tait.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
À l'aube du désir
ben dis donc y a eu une batterie de CRS de manifestants anti fn et de voiture crâmée dans ma rue hier soir et j'ai RIEN entendu
Re: Discussions autour de nos textes
Vous me cherchez des poux sur la tête Joe-Joe. Je ne suis pas revenu sur Vosécrits pour me bagarrer, gardez votre haine. Il va de soit que je ne vous répondrais plus puisque que vous ne cherchez pas le dialogue mais l'affrontement.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
Et j'ajouterais, in fine, "répondrais" sans s !
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Discussions autour de nos textes
Si vous m'avez répondu, quelque part, je ne vois pas où...
MPais vous n'êtes plus à un mensonge près, visiblement.
Vous avez parlé de moi, sans m'adresser la parole, en refusant mon commentaire, préférant vous draper dans la certitude de votre génie et réduisant toute critique à une attaque personnelle.
Je ne sais pas qui vous êtes, je ne vous connais pas, mais vous ai trouvé, sur ce coup, passablement de mauvaise foi.
MPais vous n'êtes plus à un mensonge près, visiblement.
Vous avez parlé de moi, sans m'adresser la parole, en refusant mon commentaire, préférant vous draper dans la certitude de votre génie et réduisant toute critique à une attaque personnelle.
Je ne sais pas qui vous êtes, je ne vous connais pas, mais vous ai trouvé, sur ce coup, passablement de mauvaise foi.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
< joe-joe, merci d'en rester là et de ne pas attiser plus longtemps des querelles aussi stériles.
La Modération. >
La Modération. >
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
alex a écrit:< joe-joe, merci d'en rester là et de ne pas attiser plus longtemps des querelles aussi stériles.
La Modération. >
Comme je m'y attendais, ce forum fonctionne donc sur le copinage : les propos de la modération (!) le confirment.
Au lieu de me répondre, un des vos habitués joue au psychologue de bazar à mon encontre, mais j'ai tort, bien sûr.
J'ai tort. "j'ai attisé des querelles stériles" quand je me suis contenté de critiquer un texte.
En clair, ici, c'est "ferme ta gueule" ou dis du bien de tout. Je fermerai donc ma gueule.
"Sans la liberté de blâmer", etc.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
joe-joe a écrit:On me reproche d’avoir été lapidaire, alors que, justement, je voulais éviter la lapidation.
Que dire de positif de ce texte ? L’auteur sait compter jusque huit (8).
Honnêtement, je ne trouve rien d’autre.
C’est lourd et gras comme un rire de sous-of au bal du 14 juillet et, de plus, sans cohérence interne.
En vrac :
En quoi l’érection est-elle une « infâme présence » ?
Rythmiquement, et conséquemment d’un point de vue sonore, le v.3 est affreux, en raison des accents de groupe.
Les v4 et 5 me semblent fort sibyllins. L’orgueil du désir masculin n’en dit que trop [et pourquoi trop ?] sur son état. L’état de qui ? Le sien ?
Gorgé de « soupirs » oniriques… ? Puis l’homme « glisse » ? Pourquoi discrètement, etc.
Non, vraiment, j’ai beau chercher, je trouve l’ensemble lourd, pas érotique pour deux sous- sur un pareil sujet ! et par ailleurs inquiétant pour ce qui est de la psychologie de l’auteur.
Un seul conseil, sur ce thème, lire Moravia, « moi et lui ».
< Votre message sous le texte de Jano, quoi que vous en disiez, contrevenait aux règles qui président à la rédaction des commentaires sur Vos Écrits : son caractère expéditif ne permettait pas la moindre argumentation. Ce second message reflète en revanche un avis plus mesuré et repose sur des faits de langue : c'est ce genre de critiques que le lecteur est en droit d'attendre ici. Il ne s'agit donc pas de vous brider mais de vous rappeler que les remarques péremptoires seront toujours modérées sur ce forum, et ce sans le moindre parti pris à l'égard de qui que ce soit. Aussi, votre accusation de copinage est injuste, et bien que je n'en prenne pas ombrage, j'affirme n'avoir pas le moindre lien avec Jano. Quand vous le mettez en cause en lui imputant des mensonges imaginaires alors qu'il se refuse à l'affrontement, je perçois une injustice que ma position me contraint à réguler. Prière, donc, de prendre ces mots en bonne part et de revenir à la raison.
La Modération. >
La Modération. >
Invité- Invité
A Seyne sur mon poème "aux aguets de l'hiver"
La réponse que je lui ai faite convient mieux ici:
"Vous avez vu juste, c'est mon premier poème.
Je suis allée lire "Todo cambia"...Vous avez l'air d'être un débutant aussi. Allez Haut les coeurs! "
"Vous avez vu juste, c'est mon premier poème.
Je suis allée lire "Todo cambia"...Vous avez l'air d'être un débutant aussi. Allez Haut les coeurs! "
Soliflore- Nombre de messages : 380
Age : 71
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Discussions autour de nos textes
ok soliflore, c'est de bonne guerre....disons qu'en tout cas nous ne cherchons pas les mêmes beautés en écrivant de la poésie.
Re: Discussions autour de nos textes
Beautés mon cul comme disait Zazie. Vous feriez bien de vous relire. Avec votre couloir médiastinal.
Legone- Nombre de messages : 1121
Age : 51
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Pourtant nous avons des goûts communs, Legone : le bistrot que vous avez décrit il y a peu ressemble énormément à celui que j'aimais tellement quand j'étais petite, et que mon grand-père m'y emmenait pour acheter son paquet de Jean Bart. Ces paquets étaient très beaux aussi, avec une enveloppe en papier d'or dont il me faisait des cocottes....
snif! tout un monde d'émotions que vous avez fait ressurgir.
snif! tout un monde d'émotions que vous avez fait ressurgir.
à Legone : Todo cambie
cette affaire de joints gris, bien entendu que c'est une image (visuelle)..mais ce n'est pas une vision ni une métaphore. On peut le lire ensuite comme une métaphore si on en a envie, mais au départ c'est juste un petit morceau de réalité qui vient s'installer dans le poème.
Il y a de grands poètes actuels qui refusent la métaphore, cette illustration de la pensée, si fulgurante et belle qu'elle soit, parce que ce qu'ils veulent c'est capter le réel.
"être", simplement, et le faire partager.
Il y a de grands poètes actuels qui refusent la métaphore, cette illustration de la pensée, si fulgurante et belle qu'elle soit, parce que ce qu'ils veulent c'est capter le réel.
"être", simplement, et le faire partager.
Re: Discussions autour de nos textes
"capter le réel"... Il me semble (cf. les critiques de Baudelaire ou Maupassant, pour ne rien dire d'auteurs plus récents,) que la tentation réaliste a assez montré ses limites.
Quant à l'abus de la métaphore, c'est une autre question.
Quant à l'abus de la métaphore, c'est une autre question.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
il ne s'agit pas pour moi de réalisme, plus d'être présent à ce qui nous entoure, un peu comme un enfant qui découvre les choses et vit intensément le moment présent, ses émotions et ses sensations
Disons que si on adopte les canons de la poésie romantique on souffre à Garges les Gonesses, pestant contre la vie qui nous a mis là....ou bien on passe son temps à rêver d'un lac de montagne pour occulter la réalité environnante.
Mais si on est un poète comme Van Gogh on regarde la vieille paire de godasses rangées au bord du mur et on passe 12 heures à peindre sa beauté.
Disons que si on adopte les canons de la poésie romantique on souffre à Garges les Gonesses, pestant contre la vie qui nous a mis là....ou bien on passe son temps à rêver d'un lac de montagne pour occulter la réalité environnante.
Mais si on est un poète comme Van Gogh on regarde la vieille paire de godasses rangées au bord du mur et on passe 12 heures à peindre sa beauté.
Re: Discussions autour de nos textes
La formulation est fort différente... et nettement plus recevable, me semble-t-il.
Pour ce qui est du "réel", laissons courir, et, d'ailleurs, le lac de montagne, les godasses, les sentiments, tout est objet de pensée, sans discrimination.
Pour ce qui est du "réel", laissons courir, et, d'ailleurs, le lac de montagne, les godasses, les sentiments, tout est objet de pensée, sans discrimination.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
D'accord avec vous pour que la poésie se mesure aussi à l'aune du quotidien, du réel, voire du trivial qui secoue un peu son ronronnement fleuri, à condition de ne pas fermer la porte à d'autres interprétations que celle qu'offre l'image au premier degré.
Ces vieux souliers de Van Gogh ont tant de choses à nous dire qui n'appartiennent pas à la simple représentation ! C'est Heiddegger, je crois, qui en a parlé avec beaucoup de sensibilité.
Je pense que c'est au lecteur de faire son propre travail de poète en trouvant ce qu'il a envie de voir, d'entendre, de sentir dans l'ombre de ces godasses.
Ces vieux souliers de Van Gogh ont tant de choses à nous dire qui n'appartiennent pas à la simple représentation ! C'est Heiddegger, je crois, qui en a parlé avec beaucoup de sensibilité.
Je pense que c'est au lecteur de faire son propre travail de poète en trouvant ce qu'il a envie de voir, d'entendre, de sentir dans l'ombre de ces godasses.
Re: Discussions autour de nos textes
oui, je suis d'accord, laissons courir le "réel", je crois qu'il y en a autant de définition que de gens qui utilisent ce mot-là. Parlons de la réalité, plus bonne fille.
Et oui, tout est objet de pensée, mais tout peut-être aussi objet de sensation, d'émotion, il ne faut qu'elle envahisse tout, qu'elle ramène tout à ce qui est déjà connu et répertorié, classé, dépiauté, explicité (même si elle est très belle et très utile, bien entendu).
Et puis je crois vraiment que l'art doit faire ressentir quelque chose du choc du neuf, ou du renaissant.
Et oui, tout est objet de pensée, mais tout peut-être aussi objet de sensation, d'émotion, il ne faut qu'elle envahisse tout, qu'elle ramène tout à ce qui est déjà connu et répertorié, classé, dépiauté, explicité (même si elle est très belle et très utile, bien entendu).
Et puis je crois vraiment que l'art doit faire ressentir quelque chose du choc du neuf, ou du renaissant.
Re: Discussions autour de nos textes
et pour Arielle : je crois que dès qu'on s'attelle à la représentation, et particulièrement quand on utilise des mots, on fait immédiatement surgir un immense arrière-plan, foisonnant. C'est un peu le thème de "l'eau-delà", sans doute.
C'est vrai aussi pour tous les arts, d'une autre façon.
Notre cerveau, nos sens et notre affectivité sont un immense espace en réseau.
C'est vrai aussi pour tous les arts, d'une autre façon.
Notre cerveau, nos sens et notre affectivité sont un immense espace en réseau.
Re: Discussions autour de nos textes
et pour Arielle : je crois que dès qu'on s'attelle à la représentation, et particulièrement quand on utilise des mots, on fait immédiatement surgir un immense arrière-plan, foisonnant. C'est un peu le thème de "l'eau-delà", sans doute.
C'est vrai aussi pour tous les arts, d'une autre façon.
Notre cerveau, nos sens et notre affectivité forment un profond espace, en réseau.
(c'est bizarre ça s'était perdu du côté prose, j'ai dû faire une fausse manoeuvre)
C'est vrai aussi pour tous les arts, d'une autre façon.
Notre cerveau, nos sens et notre affectivité forment un profond espace, en réseau.
(c'est bizarre ça s'était perdu du côté prose, j'ai dû faire une fausse manoeuvre)
< Fausse manœuvre réparée.
La Modération. >
La Modération. >
Re: Discussions autour de nos textes
Cet "arrière plan" n'étant exactement le même pour aucun de nous, cela offre au poème, qui se contente d'évoquer sans décrire, la possibilité d'être multiple. Au lecteur de s'approprier, de faire sienne chacune de ses images. La fiction qui construit un univers, des personnages dans lesquels on tâche de se glisser au plus juste, me semble d'une tout autre nature.
Re: Discussions autour de nos textes
en réponse à Seyne
Je ne pense pas que tu m'aies compris, ni que j'aie, où que ce soit, exposé ou défendu "une" théorie de la poésie.
Je ne saurais dire ce qu'elle est, énumérer les composants de sa substantifique moelle et chéris tout autant Mallarmé que Ponge, par ex.
Mais.
Mais je pense être à même de dire: c'est une croûte.
Les ailes de la poésie, je le crois, sont musique et image, sa signifiance se joue quelque part dans ce creuset, cette forge.
Certains se coupent une aile, c'est bien dommage- et ça complique l'envol, mais pourquoi pas si leur génie le leur permet.
S'ils se coupent les deux, ça devient mission impossible.
Je ne pense pas que tu m'aies compris, ni que j'aie, où que ce soit, exposé ou défendu "une" théorie de la poésie.
Je ne saurais dire ce qu'elle est, énumérer les composants de sa substantifique moelle et chéris tout autant Mallarmé que Ponge, par ex.
Mais.
Mais je pense être à même de dire: c'est une croûte.
Les ailes de la poésie, je le crois, sont musique et image, sa signifiance se joue quelque part dans ce creuset, cette forge.
Certains se coupent une aile, c'est bien dommage- et ça complique l'envol, mais pourquoi pas si leur génie le leur permet.
S'ils se coupent les deux, ça devient mission impossible.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
c'est complexe tout ça. Par exemple cette histoire de musicalité, j'ai l'impression que pour pas mal de gens c'est retrouver le rythme des vers classiques, alors qu'il y a toutes sorte de rythmes et de non-rythmes qui ont leur valeur expressive. Ce qui me guide plutôt c'est la "voix silencieuse", quand je lis, qui parfois sera chantante, ou monocorde, ou haletante, ou méditative, ou exclamative. Est-ce une musique pour toi ?
Jano parle de fluidité, oui, c'est beau quand ça coule, mais c'est beau aussi quand ça accroche.
Souvent, il me semble que ce qui fait "l'œil central" d'un poème c'est une irrégularité, un truc anormal qui saisit l'esprit, qui touche juste.
Et c'est vrai aussi pour l'image : je refuse de classer les images en poétique/pas poétique. La beauté est bien au delà de critères définis, elle apparaît ou pas..
Pourtant, comme tu dis, il y a des croûtes. Bien souvent ce sont justement des œuvres qui tentent de suivre des canons esthétiques plaqués, sans maturation suffisante, sans justesse. Mais avant de pouvoir dire : ceci est une croûte, il faut drôlement se méfier, de soi, de ses a-priori, de ses goûts, de la nouveauté de ce qu'on a devant soi. Les tableaux de Van Gogh retrouvés dans un poulailler sont là pour nous le rappeler. Et l'art brut, si extraordinaire.
Il y a à mes yeux une ligne de partage en poésie entre ceux qui donnent à l'inconscient un rôle important dans l'inspiration (et du coup des techniques d'écriture très libre au départ; ce qui n'empêche pas de retravailler le poème, bien entendu), et ceux qui partent avec un thème précis en tête ou qui donnent une place essentielle à la forme.
Au bout du compte, je pense que tout ça se rejoint, d'ailleurs, mais ça donne quand même des poèmes assez différents.
Jano parle de fluidité, oui, c'est beau quand ça coule, mais c'est beau aussi quand ça accroche.
Souvent, il me semble que ce qui fait "l'œil central" d'un poème c'est une irrégularité, un truc anormal qui saisit l'esprit, qui touche juste.
Et c'est vrai aussi pour l'image : je refuse de classer les images en poétique/pas poétique. La beauté est bien au delà de critères définis, elle apparaît ou pas..
Pourtant, comme tu dis, il y a des croûtes. Bien souvent ce sont justement des œuvres qui tentent de suivre des canons esthétiques plaqués, sans maturation suffisante, sans justesse. Mais avant de pouvoir dire : ceci est une croûte, il faut drôlement se méfier, de soi, de ses a-priori, de ses goûts, de la nouveauté de ce qu'on a devant soi. Les tableaux de Van Gogh retrouvés dans un poulailler sont là pour nous le rappeler. Et l'art brut, si extraordinaire.
Il y a à mes yeux une ligne de partage en poésie entre ceux qui donnent à l'inconscient un rôle important dans l'inspiration (et du coup des techniques d'écriture très libre au départ; ce qui n'empêche pas de retravailler le poème, bien entendu), et ceux qui partent avec un thème précis en tête ou qui donnent une place essentielle à la forme.
Au bout du compte, je pense que tout ça se rejoint, d'ailleurs, mais ça donne quand même des poèmes assez différents.
Re: Discussions autour de nos textes
C’est drôle, chaque fois que je parle de rythme, on me renvoie au classicisme… Laissons le XVIIème à sa place (passée). Je ne parle pas de ça, juste de rythme et, amateur de jazz, je chéris la syncope et même, je dirais, sans condescendance, et avec Mallarmé (à propos de Laforgue) que je goûte aussi « le charme des vers faux ».
Non-rythme, non. Rupture, surprise- mais il n’y a de surprise que parce qu’il y a attente… Et, pour qu'il y ait attente, il faut avoir posé des règles, alors, on peut les transgresser. Et c'est jouissif.
Il y a, aussi, les canards.
La fluidité, oui, je la cherche. Mais tout dépend de ce que tu veux exprimer, et, oui, je peux aimer aussi quand ça accroche (la prochaine fois, je posterai un truc qui accroche).
Classer les images, non plus.
Je me suis contenté de dire que, selon moi, les deux ailes de la poésie sont la musicalité et les images, même triviales (le couvercle baudelairien, qui choqua, en est bien une, non ?).
La « beauté », là, c’est encore un autre sujet, j’aurais tendance, après Heidegger (je suis tjs « après », c’est triste, hein…) à penser qu’elle n’est qu’une conséquence du « vrai ». (Mais qu’est-ce que le « vrai » ?…)
Tu as raison, la plupart des croûtes sont des contrefaçons, des reprises maladroites. La technique (son absence) est alors en jeu.
« Il y a à mes yeux une ligne de partage en poésie entre ceux qui donnent à l'inconscient un rôle important dans l'inspiration (et du coup des techniques d'écriture très libre au départ; ce qui n'empêche pas de retravailler le poème, bien entendu), et ceux qui partent avec un thème précis en tête ou qui donnent une place essentielle à la forme. »
Encore un autre sujet de réflexion. Pour une autre fois ?
Non-rythme, non. Rupture, surprise- mais il n’y a de surprise que parce qu’il y a attente… Et, pour qu'il y ait attente, il faut avoir posé des règles, alors, on peut les transgresser. Et c'est jouissif.
Il y a, aussi, les canards.
La fluidité, oui, je la cherche. Mais tout dépend de ce que tu veux exprimer, et, oui, je peux aimer aussi quand ça accroche (la prochaine fois, je posterai un truc qui accroche).
Classer les images, non plus.
Je me suis contenté de dire que, selon moi, les deux ailes de la poésie sont la musicalité et les images, même triviales (le couvercle baudelairien, qui choqua, en est bien une, non ?).
La « beauté », là, c’est encore un autre sujet, j’aurais tendance, après Heidegger (je suis tjs « après », c’est triste, hein…) à penser qu’elle n’est qu’une conséquence du « vrai ». (Mais qu’est-ce que le « vrai » ?…)
Tu as raison, la plupart des croûtes sont des contrefaçons, des reprises maladroites. La technique (son absence) est alors en jeu.
« Il y a à mes yeux une ligne de partage en poésie entre ceux qui donnent à l'inconscient un rôle important dans l'inspiration (et du coup des techniques d'écriture très libre au départ; ce qui n'empêche pas de retravailler le poème, bien entendu), et ceux qui partent avec un thème précis en tête ou qui donnent une place essentielle à la forme. »
Encore un autre sujet de réflexion. Pour une autre fois ?
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
Sinon, il n'y a plus que nous deux, sur ve ?
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
d'accord avec à peu près tout ce que tu dis, surtout sur le lien entre vérité et beauté, deux gros mots que j'ai un peu envie de remplacer par la "justesse".
J'employais classique dans un sens nettement plus large que le XVIIeme, et à vrai dire c'est surtout en réaction avec l'alexandrin dont le bercement ou le galop lourdingue-héroïque me semblent entraîner pas mal d'auteurs dans une certaine facilité...voire addiction (je ne parle pas de ton dernier poème où au contraire les hexamètres me semblent bien adaptés à ton propos, comme quelqu'un qui se livrerait à une sorte d'auto-persuasion rythmée).
Quand je parlais de non-rythme, je pensais aux poèmes murmurants, ou hésitants, que j'aime beaucoup.
Et après Heiddeger, oui, on est tous après pas mal de gens. Ce qui peut être personnel ou innovant, c'est la façon dont on joue son jeu à partir de toutes ces cartes, et des liens qu'on fait.
Je ne déteste pas les lieux semi-déserts, même un peu cafardeux comme celui-ci. C'est quand même un endroit bien habité, plusieurs personnes que j'aime lire, et particulièrement la section poésie (mais c'est normal, c'est Hugo :" et s'il n'en reste qu'un je serai celui-là").
J'employais classique dans un sens nettement plus large que le XVIIeme, et à vrai dire c'est surtout en réaction avec l'alexandrin dont le bercement ou le galop lourdingue-héroïque me semblent entraîner pas mal d'auteurs dans une certaine facilité...voire addiction (je ne parle pas de ton dernier poème où au contraire les hexamètres me semblent bien adaptés à ton propos, comme quelqu'un qui se livrerait à une sorte d'auto-persuasion rythmée).
Quand je parlais de non-rythme, je pensais aux poèmes murmurants, ou hésitants, que j'aime beaucoup.
Et après Heiddeger, oui, on est tous après pas mal de gens. Ce qui peut être personnel ou innovant, c'est la façon dont on joue son jeu à partir de toutes ces cartes, et des liens qu'on fait.
Je ne déteste pas les lieux semi-déserts, même un peu cafardeux comme celui-ci. C'est quand même un endroit bien habité, plusieurs personnes que j'aime lire, et particulièrement la section poésie (mais c'est normal, c'est Hugo :" et s'il n'en reste qu'un je serai celui-là").
à Louis pour "l'eau-delà"
C'est toujours merveilleux de lire ce que tu réussis à faire sortir d'un poème, Louis, et même si je suis d'accord avec Arielle quand elle dit que chaque lecteur crée son propre poème, celui que tu devines ou découvres ressemble beaucoup au mien, au point qu'il m'aide même à le comprendre.
quelques associations supplémentaires : la fine couche d'eau à l'horizon, c'est celle que doit traverser le dernier rayon du soleil couchant pour émettre le rayon vert (image qui m'a beaucoup fait rêver enfant). Il est d'ailleurs bien possible que les nombreux pays évoqués ensuite ressemblent à ceux du périple de l'héroïne et d'autres livres de Verne.
les créatures qui remontent du fond de la mer, je ne crois pas que ce soient des morts pour moi. Plus des fantasmes, des représentations mythiques, mythologiques, des trucs inconnus.
quelques associations supplémentaires : la fine couche d'eau à l'horizon, c'est celle que doit traverser le dernier rayon du soleil couchant pour émettre le rayon vert (image qui m'a beaucoup fait rêver enfant). Il est d'ailleurs bien possible que les nombreux pays évoqués ensuite ressemblent à ceux du périple de l'héroïne et d'autres livres de Verne.
les créatures qui remontent du fond de la mer, je ne crois pas que ce soient des morts pour moi. Plus des fantasmes, des représentations mythiques, mythologiques, des trucs inconnus.
Re: Discussions autour de nos textes
Oui, le ton de certains est péremptoire, souvent.
L'oeil dédaigne les mots, ne les affronte pas.
Lire un texte consiste à épouser son pas
Et un danseur aigri n'embrasse que du vent.
L'oeil dédaigne les mots, ne les affronte pas.
Lire un texte consiste à épouser son pas
Et un danseur aigri n'embrasse que du vent.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Discussions autour de nos textes
Mais "oui" à quoi, à qui ?jfmoods a écrit:Oui(...)
Remarquez, c'est mieux que non, non ?
En fait, ça dépend de la question.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Discussions autour de nos textes
J'ai la vague impression que l'ironie que portait mon petit texte n'a pas été perçue par tous. Pourtant, la quasi citation (un masque trop camus pour qu’on puisse les plaindre) du début me semblait claire.
(Pardon, modérateurs, mais je n'en ai rien à cirer que ce texte soit "en haut"(!) ou disparaisse sur-le-champ. En revanche, j'ai intégré, désormais, que dès la seconde réponse, ça se passe ici et ne serai donc plus "sans savoir', comme vous dites.)
(Pardon, modérateurs, mais je n'en ai rien à cirer que ce texte soit "en haut"(!) ou disparaisse sur-le-champ. En revanche, j'ai intégré, désormais, que dès la seconde réponse, ça se passe ici et ne serai donc plus "sans savoir', comme vous dites.)
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
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