Re: Réponses aux commentaires "Prose"

silene82 Jeu 1 Oct 2009 - 7:48

A Sonia sur son coming out

Ah ah ah, nous savions bien qu'elle viendrait, pénitente, la chemise de chanvre à même la peau, ayant délaissé ses rudes socques gauloises, qui l'accompagnaient dans sa marche depuis qu'elle avait quitté les froidures nordiques: pieds nus, s'il vous plaît, et le cierge à la main, comme les régicides.
Avez vous tous ouï sa confession?
- Je m'accuse d'avoir dit honnêtement ce que je pensais des textes qui me tombaient sous les yeux...
- C'est bien ce qui t'es reproché, maraude; ne sais-tu pas que ce genre d'intervention est fort peu goûtée des écrivassiers et plumopifs?
- C'est que je leur croyais le cuir éprouvé...et surtout qu'ils me sauraient gré de pouvoir se fier à moi: si je louais, c'est que je le trouvais bon...
- Mais de qui te moques-tu, entêtée? tu ne sais pas, à ton âge -elle n'a tout de même plus la morve au nez, que diantre- que l'ego des scribouillards est exponentiellement inverse de leur talent, et qu'à ne pas louer les pauperes spiritu, tu t'en es fait des ennemis jurés? Car tu oublies qu'ils ont pouvoir de haute et basse justice, manante...
- Je me repens sincèrement, messire...
- Oui, mais nous, nous préférons te rependre: au moins tu modèreras tes propos; il était tout de même plus simple, reconnais -le, d'appliquer les règles qui ont cours à la cour du bon roi ~~Ubu~~Nicolas: "ce que tu sais ne diras pas, ce que tu vois occulteras, toujours lais et compliments feras"
- C'est que je ne peux point; sans la liberté de critiquer, il n'est point d'éloge flatteur
- Qui a dit ça?
- Benjamin Franklin, Excellence
- Qu'on l'amène céans et qu'on le pende. Quant à toi, nous allons te donner une chance: nous nous bornerons à t'éborgner pour cette fois, ainsi tu ne pourras plus voir que partiellement: j'espère que tu tireras parti de notre mansuétude
- Je vais aller rédiger un petit commentaire...

Invité Jeu 1 Oct 2009 - 8:19

Beaumarchais, hé, patate ! C'est Beaumarchais qui a dit ça dans Le mariage de Figaro, pour qui que tu me fais passer ? (Aïe, je recommence, sans vergogne...)

sissi empiror, toi ji ti dirai bien vachiri, aie confiannnnnce.

silene82 Jeu 1 Oct 2009 - 8:29

socque a écrit:Beaumarchais, hé, patate ! C'est Beaumarchais qui a dit ça dans Le mariage de Figaro, pour qui que tu me fais passer ? (Aïe, je recommence, sans vergogne...)

sissi empiror, toi ji ti dirai bien vachiri, aie confiannnnnce.

Je voulais m'assurer que tu étais bien vivante, pas plus...Ça va, t'es là, sur la dunette...

Invité Jeu 1 Oct 2009 - 8:33

Bon, on déconne, mais ma proposition page précédente est tout ce qu'il y a de plus sérieux.

silene82 Jeu 1 Oct 2009 - 8:57

socque a écrit:Bon, on déconne, mais ma proposition page précédente est tout ce qu'il y a de plus sérieux.

Ben j'espère bien.
Remarque, Peter Pan, avant Crozon, précisait à BM pour sa copie des Enragés qu'il voulait une dédicace plus mieux que celle de Silène; ça va être rigolo, les auteurs qui te diront "ouais tu comprends, tu me dis ce que t'en pense mais pas trop, en fait tu dis le bon, le reste je m'en tape..." Kaskici ci bourdil? A quoi servent les coms alors? Ceux que ça dérange d'être commenté n'ont qu'à ouvrir un blog: au moins, ils seront leur propre modo, et pourront virer tout ce qui leur déplaît.
Evidemment, ils risquent d'être un peu seuls avec eux-mêmes, mais c'est la contrepartie;
Bon, dans mon cas, tatie, n'aies pas peur de m'étriller: c'est bien rare que je ne sois pas d'accord, et surtout que je ne sache pas avant.

Peter Pan Jeu 1 Oct 2009 - 9:05

socque a écrit:Proposition générale.

Il ne faut pas croire que cela me fasse plaisir de froisser les auteurs qui ont pu s'investir dans leur texte. Le meilleur moyen que je connaisse de respecter les gens est de leur dire sincèrement ce que je pense. Sincèrement, prétends-je ; je ne me risquerai pas à dire "honnêtement", car la sincérité cache bien des pièges infra-conscients, des abîmes sur lesquels je ne me pencherai pas.

Bref, je voudrais dire à tous les intervenants du site qu'à chaque moment ils peuvent me demander des commentaires non pas sur mesure, mais mieux adaptés à leur sensibilité du moment. Je propose plusieurs formules :
- je ne commente pas leurs textes jusqu'à nouvel ordre ;
- je les commente uniquement sous l'aspect des éventuelles erreurs de langue ;
- je les commente uniquement sous l'aspect de l'impression que j'ai eue, de ce que je pense du style et de l'écriture ;
- je commente sans retenue particulière (option par défaut si on ne me dit rien).

Ce que je ne ferai pas, si je commente, c'est édulcorer ce que je pense ; je prends déjà garde à parsemer mon intervention de "selon moi", "je pense", "pour moi", "à mon avis", "je crois", afin de bien marquer qu'il ne s'agit là que de mon opinion.

Chacun peut donc me demander d'ôter de mes commentaires l'aspect qui lui déplaît, sachant que dans ce cas je ne dirai pas non plus ce que j'ai trouvé bien. N'hésitez pas à me faire part de vos souhaits, je souhaite que mes commentaires aident et non qu'ils briment.
J'ajoute, bien sûr, que, aux restrictions évoquées ci-dessus, le choix des textes que je souhaite commenter reste à ma discrétion.

Bonjour socque, pour ma part, si vous deviez commenter un jour un de mes écrits (ce que vous avez déjà fait même s'ils sont loin d'être à foison sur ce site) je préfère que vous fassiez comme bon vous semblera (j'ai horreur de ces phrases où je ne maîtrise pas du tout la concordance des temps !) sans vous demander si je ne vais pas aller pleurer dans les jupons de ma mère juste après avoir lu votre commentaire...

Invité Jeu 1 Oct 2009 - 9:53

Re. le post de socque, je viens prendre position dans son sens ; il ne m'est pas coutumier d'intervenir mais je me fais de plus en plus souvent la réflexion depuis quelque temps que certains auteurs auraient tout intérêt à relire la page d'accueil où il précisé que le site n'est pas une vitrine. On ne vient pas ici déposer son texte et attendre béatement des compliments, on vient ici déposer son texte et attendre des commentaires constructifs, des propositions, des critiques, pour progresser, s'améliorer. J'éprouve personnellement une frustration croissante à cette façon de devoir prendre des gants pour expliquer que le texte pèche. VE est un atelier d'écriture, où l'on apprend à écrire, l'auteur a le droit de ne pas être d'accord avec les commentaires, de ne pas les apprécier, mais s'il/elle poste sur le site, il/elle doit savoir à quoi s'attendre. Et surtout comprendre qu'on ne le/la critique pas lui/elle mais son travail, le résultat de ce travail.
Bien d'accord pour dire que les commentateurs doivent faire preuve de tact et veiller à ne pas malmener la sensibilité de l'auteur, le/laquel/le doit à son tour tendre à une certaine humilité.
Ne pas oublier non plus - puisqu'il est affaire de sensibilité- que le commentateur a la sienne propre, sans vraie valeur objective, c'est pourquoi il/elle s'attache à user de phrases telles que "il me semble que", "je pense que", "je trouve que", "à mon avis", etc. etc.

silene82 Jeu 1 Oct 2009 - 10:15

Easter(Island) a écrit:Re. le post de socque, je viens prendre position dans son sens
Bien d'accord pour dire que les commentateurs doivent faire preuve de tact et veiller à ne pas malmener la sensibilité de l'auteur, le/laquel/le doit à son tour tendre à une certaine humilité.
Ne pas oublier non plus - puisqu'il est affaire de sensibilité- que le commentateur a la sienne propre, sans vraie valeur objective, c'est pourquoi il/elle s'attache à user de phrases telles que "il me semble que", "je pense que", "je trouve que", "à mon avis", etc. etc.

Ah bon, t'as lu ça chez socque, toi? Moi, j'ai lu la carte du meilleur restau du net: plat di jor; plat garni; froumaj i disser: regarde toi-même

Je propose plusieurs formules :
- je ne commente pas leurs textes jusqu'à nouvel ordre ;
- je les commente uniquement sous l'aspect des éventuelles erreurs de langue ;
- je les commente uniquement sous l'aspect de l'impression que j'ai eue, de ce que je pense du style et de l'écriture ;
- je commente sans retenue particulière (option par défaut si on ne me dit rien).

Ci pa bo? Ti pren keski ti vo.

Invité Jeu 1 Oct 2009 - 10:58

:-) J'ai lu entre les mots ce qu'il me plaisait d'interpréter... Quand je disais que les commentateurs faisaient montre de subjectivité ;-)

Disons que j'en ai profité pour "sauter sur le band wagon", comme on dit chez moi, ça me titillait depuis un moment.

Ba Jeu 1 Oct 2009 - 17:04

Aux lecteurs sur la branche des " petites filles pas modèles de rien ".
Vos réponses m'interpellent, il semblerait que depuis quelques jours l'incompréhension se pavane sur mes terres.
Je médite sur cet "arrivage", d'autant qu'ayant suivi hier, une très intéressante mise en espace de la langue écrite, du silence et du regard sur une époque à travers l'étude de textes de Swift, il apparaît que l'autre qui écoute, lit, voit ce qui est entendre, écouter et regarder soit à la fois écho sans mémoire collective, tout en faisant vibrer cette "mémoire ". Bref le public doit " s'y retrouver " quand nous laissons traîner nos affaires...
N'est donc pas dramaturge, écrivain, poète, musicien, être vivant qui a le cœur, la plume, l'imaginaire facile.
Ces petites-là sont le meurtre de l'enfance et de la culture livresque, et même si cela n'est pas évident, elles sont à ma porte comme à la vôtre.
Simplement nous n'avons pas la même entrée dans nos coulisses, et nos théâtres amateurs n'éclairent pas de la même manière.
Là-dessus, je retourne m'asseoir près de mes ombres; j'essayerai sans doute, la prochaine fois de ne pas les laisser toutes passer ensemble.
:0)

Invité Jeu 1 Oct 2009 - 17:17

Bon, ben déjà, ça : "l'autre qui écoute, lit, voit ce qui est entendre, écouter et regarder soit à la fois écho sans mémoire collective, tout en faisant vibrer cette "mémoire ".", je n'ai pas compris. Même la structure grammaticale : soit "à la fois" écho sans mémoire et quoi d'autre ? Je ne vois pas le deuxième terme qu'appelle l'expression "à la fois". De même, que veut dire : "il écoute, lit, voit ce qui est entendre, écouter et regarder" ?

Désolée, Ba : je ne saisis pas votre message.

Chako Noir Jeu 1 Oct 2009 - 18:33

Sigur's Regal, en terrasse.
- Bon alors, il lui faudra quoi au p'tit monsieur?
- Je sais pas, habituellement je prends le plat du jour.
- Ah mais c'est qu'aujourd'hui on lance la nouvelle formule, le fast-com, prêt à digérer en deux minutes, et aussi le light-com allégé sans sauce piquante. Mais pas que, y a aussi l'édulco-quick, avec son beurre 0% pas organique, coulis de framboises assorti.
- Euh, je ne sais pas, que me conseilleriez-vous?
- Tout dépend de ce que vous pensez pouvoir avaler. Pareil, les quantités sont sur commande. On a aussi bien sûr le menu la totale, où le beurre et normale et la sauce généreuse.
- Ouais, mais ça me plaît pas. Je préfère faire comme avant.
- Un plat du jour?
- Oui, s'il vous plaît.

Gév Jeu 1 Oct 2009 - 19:46

Sur Au bout du monde §6

Comme d'habitude, merci aux commentateurs. Pour une fois je n'ai pas encore eu le temps de reporter les corrections, mais ce sera fait !

Plotine a écrit:le temps de reprendre des forces pour les affronter de nouveau ?
C'est ça ?

En fait non... Mais bon, ça c'est l'histoire de mon personnage... Dans la vrai vie, oui, bien sûr, ça redonne des forces !

Easter(Island) a écrit:Pas moralisateur tant que geignard un peu je trouve.

Merci, Easter, tu mets toujours le doigt sur les points qui bloquent. Quelque chose me gênait à la relecture, sans que j'aie clairement vu quoi, j'ai toujours du mal à me critiquer... (Ego, ego...) Donc réécriture en vue...

Easter(Island) a écrit:Et puis l'exposé est trop long, ...
Autre chose, je me demande vraiment si quiconque se parlerait ainsi, formulerait ses pensées dans le style que tu utilises ici ; la réflexion est trop ordonnée, voire sèche. Je l'aurais plutôt vu hachée, hésitante, éparpillée même peut-être, vivante, quoi.

Trop démonstration quoi...
Là dessus, je suis partagé... Dans l'histoire que j'ai en tête ces passages en italique ne sont pas pensés mais écrits. Le reste du texte est au passé, le personnage raconte, par écrit aussi, ce qui lui est arrivé. Les passages en italique sont des morceaux qu'il a écrits sur le coup et qu'il insère dans son récit. (Pas clair, pas clair, mouais...) Évidemment, ce n'est dit nulle part, donc ça n'existe comme ça que dans ma tête.
En tout cas, je retiens que ça passerait mieux si je mettais un peu de dynamisme dans la réflexion du gars, quelques tatônnements...

conselia a écrit:Allez, une fois n’est pas coutume, je me hasarde à suggérer :

Merci du conseil, conselia, mais vous me proposez des variantes sans dire ce qui vous choque dans mes formules. D'après la suite du commentaire je comprends que vous les trouvez... mal choisies, confuses ? Je vous en prie, soyez plus clair !

Invité Ven 2 Oct 2009 - 7:11

Gév, alors il faudra bien le préciser que c'est écrit, reprendre ce passage pour qu'il n'y ait pas d'équivoque possible (yes mum !:-))

Ba Ven 2 Oct 2009 - 14:14

Socque : comment parvenir à être clair quand la parole est absente ?
Je vais essayer, en gros nous produisons des écrits afin d'être lus, voire compris, voire admis comme partageant le même point de vue que notre interlocuteur.
Il se peut que notre production aborde un thème en lequel chacun se reconnaît ou reconnaît quelque chose qui lui " parle " au nom de références communes, si j'évoque La Fontaine il y plus de chance que je sois comprise par le plus grand nombre qui dés lors pourra continuer de me lire, en revanche si je traite de " l'univers chiffonné " de J.Pierre Luminet je réduis mon champ de lecteurs et de commentaires donc; sauf pour me dire " on ne comprend où tu veux en venir, de quoi tu parles, tes références nous demandent de chercher ailleurs etc.
Je conçois que cela soit difficile à expliquer dans la mesure où il nous manque l'échange verbal qui permettrait de " rebondir " ou développer des intuitions.
En résumé, nos univers sont globalement communs tant que nous labourons le même terrain dans un but convergent : dire quelque chose d'audible, partagé.
Mais si nous partons ailleurs, sans véritable objectif que celui de laisser dire le " non partagé " d'associer des champs sémantiques le plus éloigné possible sans autre but que de jouer et se laisser jouer, nous nous condamnons à la solitude et au silence.
C'est un peu ce que je ressens en ce moment et fait que je n'écris pas dans votre cour.
Pour être admis par le groupe que chaque site constitue, entretient, organise, il faudrait trouver le plus grand dénominateur commun et s'y " plier " pour de multiples raisons, il faudrait.
J'espère que ce " long discours " a été plus clair ?
Euh...rires quand même.

Invité Ven 2 Oct 2009 - 15:42

j'avais de mon coté, parfaitement compris votre premier essai Ba.
Oui rire, parce que ne noircissez pas le tableau s'il te plait.

Invité Ven 2 Oct 2009 - 15:47

Oui, là je crois avoir compris, merci d'avoir explicité pour moi. Le message de pandaworks vous montre que vous pouvez trouver un lectorat subtil, qui vous comprend à demi-mot ; il n'est pas nécessaire que tous vous saisissent, c'est à vous de savoir comment vous voulez cibler !

lemon a Dim 4 Oct 2009 - 12:11

Sur Small au niveau de l'épisode 3/5.

Merci pour les commentaires et remarques.

Peter Pan : une version corrigée de Hot est en ligne sur mon blog (adresse sur mon profil), vu qu'on ne peut pas éditer les textes ici.

The mec bidon : merci -entre autre- d'avoir pointé la redondance, je travaille chapitre par chapitre et je poste du fraichement dépoté avant relecture globale et recul corrolaire.

Soques merci -entre autre- pour les remarques de forme, je corrige en conséquence (comme je n'arrive pas à dire "vous", je suis contraint d'utiliser des formules impersonnelles : bon exercice).

Merci a tout le monde pour les commentaires (encore une fois mais c'est tres précieux d'avoir des retours, comme disent les journaliste et les hommes politiques : on ne le soulignera jamais assez)

lemon a Dim 4 Oct 2009 - 12:11

(C'était sur Small au niveau de l'épisode 5/8 en fait)

The mec bidon Dim 4 Oct 2009 - 12:51

À Sahkti, sur j'entends vos cerveaux mourir et qui demande s'il y a une suite : oui et non. J'ai écrit un début de suite, et je ne sais pas trop ce qu'elle vaut, même si je pense que c'est pourri. En plus elle est très courte et je n'arrive plus à continuer, je voulais en écrire un peu plus avant de vous soumettre le résultat. J'ai vraiment du mal à le faire ; cette histoire ne me plaît plus et son titre me sort par les trous de nez. J'ai l'impression d'être perdu entre le niais et le trash, et de ne pas savoir où je veux en venir.

Je vais poster mon ébauche de suite comme un appel à l'aide, peut-être que vos critiques me permettront de comprendre où je me suis planté.

Invité Dim 4 Oct 2009 - 14:26

lemon a, j'apprécie que vous vous torturiez les circonvolutions pour éviter de me tutoyer, sans pour autant dire "vous" ! Encore un petit effort, s'il vous plaît : prenez garde à la graphie de mon pseudonyme, non pas "Soques" mais socque.

Ba Dim 4 Oct 2009 - 17:21

En attendant " foxed " pour page moisie excellent ! ( com de Easter ).

Invité Dim 4 Oct 2009 - 17:26

faudra m'expliquer ce "foxed" là Ba.
il me bluffe !

Plotine Dim 4 Oct 2009 - 17:47

D'où sort cette épidémie de "figures de style" ? Quelque chose a dû m'échapper.
Je n'ai aucune envie de lire ça.

Invité Dim 4 Oct 2009 - 17:52

ça tombe bien, je n'ai pas eu le temps de l'écrire.

Sahkti Dim 4 Oct 2009 - 18:02

Plotine a écrit:D'où sort cette épidémie de "figures de style" ? Quelque chose a dû m'échapper.
Je n'ai aucune envie de lire ça.

Voir ici Plotine:
http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/exercice-figures-de-style-t5066.htm

Gév Lun 5 Oct 2009 - 10:27

Sur "Au bout du monde §6" :

pandaworks a écrit:
l'ancien monde

que diable décris-tu par là ?
Le monde originel ?

Disons que c'est plus une phrase qu'un fond...
Mais, s'il faut analyser, je dirais le monde avant que les humains ne commencent à l'expliquer...

Rebecca Lun 5 Oct 2009 - 11:08

Sur Petit Ange
Chers lecteurs loin de moi l'idée de penser que vous ne connaissez rien!!!
La petite note journalistique rajoutée sur la mort subite du nourrisson n'est pas là pour informer qui que ce soit ! Juste je trouvais que sa juxtaposition (et ses termes ) avec l'infanticide avait un effet légèrement comique qui n'est pas pour me déplaire dans ces circonstances.

Invité Mar 6 Oct 2009 - 8:15

A propos de Le cycle de l'eau.

Merci à Peter Pan d'avoir fait remonter ce vieux texte, merci à mes nouveaux lecteurs et commentateurs. conselia, l'hyper-correction de la phrase que vous relevez est évidemment voulue, je pense qu'à l'époque j'avais voulu marquer un effet de dérisoire, frapper toute l'histoire du sceau de l'absurde. Je ne sais pas si je l'écrirais maintenant ainsi.

Peter Pan Mar 6 Oct 2009 - 8:25

De rien socque (et de rien conselia), je suis désolé d'intervenir pour pas grand chose mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas laisser un merci orphelin sans son de rien pour lui tenir la main...

Votre texte m'a plu et j'ai voulu le "commenter", je n'ai pas fait grand chose au bout du compte...

silene82 Mar 6 Oct 2009 - 10:17

Merci beaucoup à tous ceux qui commentent mon travail: je n'écris que pour être lu, et si possible, apprécié.
Je prêt donc une grande attention aux remarques qui me sont faites, même s'il n'en demeure pas moins que chacun trouve provende -ou pas, hélas- dans un texte, et que des faits fort ennuyeux parfois pour le lecteur ont grand sens pour le rédacteur.

Invité Mar 6 Oct 2009 - 10:29

à silene sur l'exo :

C'est bizarre, mais les réfugiés que je côtoie couramment, après force cours et temps passé, sont bien loin de telles subtilités syntaxiques; on dira qu'il a étudié in depth le français à l'Alliance Française de Bagdad, avant que de venir.

Je savais bien que quelqu'un allait mettre le doigt là-dessus :-)
C'est pas moi qui vais te contredire, FLE je connais...
Alors va pour l'Alliance Française, ça fera l'affaire.

Plotine Mer 7 Oct 2009 - 6:19

pandaworks a écrit:lu aussi,plutôt apprécié ce texte qui oscille entre démonstration et sentiments.
le mot de fin surprend : il peut être lu comme un déni de ce qui précède.

Socque l'a souligné aussi et elle a raison.
J'aimerais bien qu'un modérateur change le mot de la fin qui n'était pas celui-là, en fait. J'avais écrit "De quoi réfléchir, non ?". Je ne sais pas pourquoi j'ai changé au dernier moment.
Et puis si, je sais, c'est parce que j'ai trouvé rigolo ce contraste entre le calme et la distinction de la narratrice et cette colère qui prend le dessus et qui la fait, à la fin, basculer dans le vulgaire ! C'est en effet un déni de ce qui précède. Bien vu, jeune homme ! Vous avez quel âge au fait ?

A boc21fr : à défaut de faire un texte sur les dix bonnes raisons de rester avec un homme d'âge mûr, je ne résiste pas au plaisir de poster un texte d'un dénommé "Martial" qui s'étant fait larguer par sa maîtresse - je suppose - a écrit cette jolie chose :

Tu as dû voir, Vétustilla (petite vieille, NDT), trois cents consuls,
Et tu n'as plus que trois cheveux et quatre dents,
Un torse de cigale et un teint de fourmi;
Ton front fait plus de plis que n'en a ton manteau,
Tes seins font songer à des toiles d'araignée;
Comparée à ta bouche, elle paraît étroite,
Celle que dans le Nil ouvre le crocodile;
Et quand dans les marais les grenouilles croassent,
Ou quand autour de nous bourdonnent les moustiques,
On ouït un chant plus doux qu'en entendant ta voix,
Tes yeux n'y voient pas mieux qu'une chouette au matin;
Ton fumet, c'est celui du mâle de la chèvre,
Ton croupion, c'est celui d'une maigre canette,
Ton con ? Un paquet d'os, pire qu'un vieil ermite !
Aussi ce n'est qu'après avoir éteint la lampe
Que le garçon de bains te laisse entrer aux thermes,
Au milieu des putains qui hantent les tombeaux.
Tu crois être en hiver au milieu du mois d'août,
Dont la pire chaleur ne peut te dégeler.
Mais tu as le culot, après deux cents veuvages,
De vouloir convoler encore en justes noces
Et de croire qu'un mec peut désirer tes cendres !
Autant vouloir sauter Sattia la centenaire !
Qui dirait sa moitié, qui nommerait bobonne
Celle que Philomèle appelle mémé ?
Si tu tiens à ce qu'on chatouille ta carcasse,
Il faut louer un lit qui convienne à tes noces,
Un de ces lits, tu sais, qu'ont les Pompes Funèbres,
Puis approcher de toi la torche funéraire,
Qui peut seule enfiler ton vieux con décrépit !

Martial, "Épigrammes", III, 93 in Anthologie de la littérature latine, trad. Jacques Gaillard et René Martin, Folio classique, Paris, 2005, p. 441-442.

Quel talent !

Plotine Mer 7 Oct 2009 - 6:36

Je ne sais pas où nous pouvons poursuivre cette conversation, je poste donc ici. Ce n'est en rien les révélations qui m'ont intéressées dans "Festen" mais la magnifique démonstration que ces grandes fêtes de famille se terminent mal la plupart du temps.
Personnellement, je les déteste. J'ai "marié" mon fils le week end dernier et j'ai beaucoup souffert tout en essayant de faire bonne figure.
Tout allait pourtant assez bien jusqu'au moment du dîner et que je m'aperçoive que ces idiots de jeunes mariés avaient engagé un "animateur" ! Enfer et damnation !

silene82 Mer 7 Oct 2009 - 7:16

L'endroit pour converser me paraît tout à fait approprié.
Alors Festen, pour toi, c'est une fête de famille qui tourne mal? Tu m'en diras tant...t'es sûre que tu l'as pas regardé en danois sans sous-titres?
Le film ouvre sur l'exploration de la chambre de la sœur du héros, on peut le nommer ainsi, parce que faire ce genre de coming out n'est certes pas aisé. Ladite soeur s'est suicidée, et tout le film va tourner autour de cela, et, évidemment, des raisons qui ont fait que.
L'anniversaire du vieux monstre n'est donc qu'un cadre narratif, dont on se contrefiche absolument.
C'est le positionnement et l'évolution des protagonistes qui sont importants, la mère, le jeune frère.
Je suis toujours assez étonné du décalage entre tes textes, qui tiennent plutôt bien la route, et des avis aussi indigents, pour ne pas dire à la limite de la niaiserie: ou tu n'as rien compris au film, ou tu fais la sotte (euphémisme), pour des motifs qui m'échappent.

Plotine Mer 7 Oct 2009 - 7:50

Je suis sans doute niaise. Tout ce que tu soulignes ... le suicide de la soeur etc... n'a pas grande importance pour moi, c'est juste une explication pour ce qui va suivre.
Ce que j'ai trouvé très drôle (eh oui, j'ai trouvé ce film assez drôle finalement) c'est le décalage entre cette fête qui devait être à la gloire de cet affreux bonhomme de père et tout ce qui lui retombe sur la gueule. Ça c'est vraiment jouissif.
J'ai ri aussi en lisant "L'enfant" de Jules Valles. Il paraît qu'il ne faut pas.

Invité Mer 7 Oct 2009 - 8:12

Les statues ont du mal à pleurer, sauf chez Cocteau. Tu devrais t'entraîner avec les deux orphelines et changer d'avatar, Plotine !^

Invité Mer 7 Oct 2009 - 8:40

Plotine a écrit:Je suis sans doute niaise. Tout ce que tu soulignes ... le suicide de la soeur etc... n'a pas grande importance pour moi, c'est juste une explication pour ce qui va suivre.
Ce que j'ai trouvé très drôle (eh oui, j'ai trouvé ce film assez drôle finalement) c'est le décalage entre cette fête qui devait être à la gloire de cet affreux bonhomme de père et tout ce qui lui retombe sur la gueule. Ça c'est vraiment jouissif.
J'ai ri aussi en lisant "L'enfant" de Jules Valles. Il paraît qu'il ne faut pas.

Avec l'âge, les enfants qui ont été trop protégés, trop gâtés semblent devenir inhumains...

bertrand-môgendre Mer 7 Oct 2009 - 9:44

à Silène pour Monique.
Tu n'as pas trouvé la rage de cette paysanne, car elle est toute en sourdine. Je vais corriger cela. Pourtant c'est bien cette Monique (aquarelliste à ses heures) qui est à l'origine de cette série.

à Coline, il me reste à réaliser ton portrait.

Invité Mer 7 Oct 2009 - 9:50

Hâte de voir ça, Bertrand !!
Ca fait longtemps que j'ai envie de proposer ça comme exo !

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