Réponses aux commentaires "Prose"

Rebecca a écrit:socque
votre correction sur le texte d'amandinemary est autrement plus chiadée que la mienne, je ne me suis pas préoccupée de ponctuation , mais je persiste et signe: "j'erre" et non "j ere". Me trompe-je ?

Houlà, non, vous avez raison ! La touche "retour en arrière - efface" a gravement erré... Heureusement, amandinemary a orthographié correctement le verbe dans sa deuxième mouture du texte.

Outretemps, je ne cherchais pas à vous assassiner !!! Non, mais ! ^^ Par contre, j'aime bien taquiner, alors sait-on jamais...
J'ai lu la série des "De Gaulle", je n'aurais pas eu le temps de faire plus dans le laps de temps qui m'est imparti en soirée. Pas de quoi s'inquiéter si l'on considère votre écriture, quand bien même j'irais sortir des textes plus anciens du catalogue vélien. Dois-je le faire ? ^)^ Suis en forme, aujourd'hui. Mais en forme de quoi ?
Puis, par pitié, je vous vouvoie, mais vous me tutoyez. J'ai l'habitude avec ma petite Odette, ce n'est pas pour me gêner.

Formol

Merci bien pour vos réponses, (en fait, je ne suis pas certaine de devoir répondre ici, aussi n'hésitez pas à me remettre dans le droit chemin, ou dans le bon sujet... ), j'avoue que la contrainte de longueur m'a effectivement poussé à aller bien plus vite que je ne l'aurais voulu, et je n'aime pas forcément l'écho trop fort qu'il y a entre la fin des deux derniers paragraphes, mais... je n'arrive pas à faire mieux.
Quant à savoir pourquoi les jumeaux doivent mourir, disons que je ne sais pas non plus par quel mystère ils sont noyés, mais le moyen importe peu: ils sont morts au moment où leur lien a été brisé, le reste n'est qu'une contingence (même si l'eau trouble est celle des consciences, mais aussi celle peut-être du ventre maternelle qu'ils ont finalement quitté en se séparant).

> Easter(Island) : J'avoue, en réalité ce serait davantage "figée dans l'ambre" comme un insecte pris au piège, mais... La journée devient cet ambre, et les personnages sont les insectes ? Je ne suis pas sûre d'être claire, mais c'est comme ça que je le pensais.

> Socque : Merci bien pour tes remarques et pour les corrections, je ne savais pas du tout comment accorder "à coups", honte à moi !

> Lucy : Je vais m'empresser d'aller chercher ce livre, dont le résumé trouvé sur internet m'a l'air alléchant... mais les jumeaux sont toujours fascinants !

> Iryane : Tiens, tu as raison, en plus je voulais faire des phrases plus courtes pour la fin... mais je suis très, très, très habituée à faire des phrases alambiquées (tous mes profs me l'ont reproché), mais ce serait à faire en effet (si un jour je parviens à faire que ça ne sonne pas faux).

En tout cas merci à tous pour vos remarques, et pour un prochain texte, ce sera... un jour (je suis en prépa, alors je cours un peu après le temps), merci bien de m'avoir lue !



C'est ici qu'on répond aux commentaires pour que votre texte ne demeure pas en haut de page, merci
La Modération

Juste une question: les écrits ne sont pas protégés ici??

Merci d'avance


Non. Comment pourraient-ils l'être ?
C'est à l'auteur de faire le nécessaire.
La Modération

Lucy a écrit:J'ai l'habitude avec ma petite Odette, ce n'est pas pour me gêner.

J'ai bien peur de ne ressembler que fort peu à votre petite fille. Nous avons certainement néanmoins quelques points en commun. Nous respirons tous deux et marchons. Elle, sans doute déjà et moi encore.
Ceci pour dire rapport au "tu". Ca devait être dans le feu de l'action, on contrôle pas les élans, des sympathies qui échappent, c'est pour ça que je ne m'excuse qu'un peu. Juste ce qu'il vous plaira.
S'il m'arrivait de vouvoyer, n'y voyez aucune offense, vous ne m'en serez pas moins sympathique pour autant.
Pour les textes anciens, vous prenez des risques. C'est des ébauches, des choses jetées, vous risqueriez l'indigeste !
En toute amitié.

J'ai oublié: en haut c'est pour Lucy.

Euh... Odette n'est pas une petite fille. Elle a même une sacrée longueur d'avance sur vous et c'est une écrivante, elle aussi.
Pas de soucis, néanmoins.

Je n'aurai, malheureusement, pas le temps d'exhumer des textes, si bons soient-ils. Je voguerai au creux de ceux en première page ( à la rigueur en seconde ) pour un moment encore. Je trouvais, seulement, ennuyeux de commencer par la fin et voilà pourquoi je suis allée farfouiller dans le catalogue.

Ne m'en veuillez pas de m'être montrée insolente, aujourd'hui. Les grands froids me font des misères et mes neurones en pâtissent. Je me ferai plus discrète, désormais. Au fond, ça me va mieux comme ça. ^^

J'attends, néanmoins, la suite de cette histoire, Outretemps.

a Lucy,
Fouillez, fouillez ! Surtout n'hésitez pas à titiller! L'intention est bonne! Cela me ravie. j'ai passé ma vie très titilleur moi même. Pas méchant du tout.
Je vais laisser un peu Ficelle reposer, causer d'autre chose. Faut que je me lance en recherche.
A bientôt, la prochaine.

outretemps a écrit:ème ligne faut lire:

Même les femmes mariées venaient à nous, se faire prendre...

Se faire prendre? Putain, con, et comment ?
Tu n'es pas sans avoir entendu l'inénarrable Pauline Carton dévidant "Le photographe", chanson coquine à mots couverts.

présentation et texte

Merci a tous pour vos commentaires, parfois très précis. ça fait du bien d'avoir un avis sur ce qu'on a écrit.
Il est vrai que patauge parfois entre passé simple / imparfait... Grâce à vos remarques, je vais corriger.


C'est ici qu'il faut répondre aux commentaires sur vos textes.
Et merci de bien vouloir proposer UN TITRE pour ce texte, question de mise au catalogue.
La Modération

Merci à mon camarade Outretemps pour son encouragement. Oui, ça n'est pas facile de créer de tels textes et comme je le disais, tout ne peut pas avoir la même intensité dans un roman. Il y a une gradation, une progression, et le fait que les textes se baladent, remontent, descendent, se télescopent, crée un côté un peu bordélique et joyeusement hasardeux, mais nuit à cette perception de la montée des émotions.

En l'occurrence, ce qui m'intéresse, encore et toujours en tant qu'auteur de romans noirs ( et j'espère continuer, l'espoir faisant vivre ), ce sont les relations entre les personnages. Là, c'est par exemple le fait que dès que Franz voit son beau-père, la première question qu'il lui pose, c'est de savoir si l'homme a trouvé du travail. En fait, la peinture agit comme le chiffon rouge sur le taureau, pour l'attirer. Elle brille, elle est le lieu où s'expriment les tourments et elle focalise l'attention du lecteur. Mais parallèlement ( ou perpendiculairement, c'est selon ), d'autres enjeux se nouent, des drames mijotent en silence, la séquence des événements, inexorable, s'est déjà engagée... Wolfgang comprend, lors de cette scène, que Franz lui a menti sur bien des choses ( mais l'explication qui suit entre eux ne figure pas dans les extraits ), on voit qu'un conflit énorme couve entre Ernst et Emma, lié à leur condition modeste, mais aussi à leurs aspirations qui diffèrent... La peinture, miroir aux alouettes ? Entre l'art et la normalité, doit-on choisir ? Vivre, ou survivre ? Suivre ou diverger ?

Le tout sur fond de vin, de froid glacial et de cafards. Ce n'est pas la misère, le dénuement le plus total. Mais suffisamment pour souligner les différences sociales entre le milieu de Franz et celui de Wolfgang, ce qui est aussi un ressort pour toute la suite du roman.

Si tu as bien aimé cette scène, tu trouveras sans doute ton bonheur dans "Ténèbres", où là encore il est question de couleurs, et du combat entre la lumière et l'ombre, qui me parait allégorique du roman dans son entier ( sans vouloir empiéter sur le domaine de notre ami survolté ).

... et le violet est là comme dénominateur commun. Enigmatique couleur indigo, violet outremer, enfin, il y a une infinité de nuances dans le violet, et on s'y perd parfois...

Au plaisir,

Ubik.

à outretemps

a Silène

Citation:
Et moi qui me croyais seul à larmoyer sur les courts-circuits neuronaux et les amnésies partielles présageant de grandioses black-outs à venir...
On va finir en quarteron de papis sanglotants, pour peu que Gobu s'y colle...

He, Silène, moi je ne gémis sur que dalle, je me branlotte sur mon passé. Nuance! Et par pure plaisance! Les milliers de photos de mes coquines d'alors et d'autres de depuis tout aussi nombreuses.

J'allusionnais sur la déliquescence et la compression des souvenirs, car je n'ai, pour ma part, que peu de témoignages argentiques, rien en tout cas de cette envergure. Veinard ! Tu m'en maileras, dis ?
Pour ton appréciation de l'Origine du monde, un autre tableau enchantait ma prépuberté, d'une belle alanguie, nue, flanquée d'un dadais s'esbignant; le Départ de l'amant, je crois bien. Ou Carapatade à la cloche de bois, ou Retour du cocu, que sais-je. Ne manquait à la beauté sommeillante d'un déduit que je lui souhaite, rétrospectivement, enchanteur, que le buisson folâtre que je fus bien aise, à quelque temps de là, de découvrir, accompagné des colifichets délectables, lèvres et jusqu'au coquin capuchon, dans le tableau de scandale, qui a l'époque ne s'étalait certes pas aux devantures. Je ne sais si Son Eminence Lacan l'avait déjà acquis à l'époque.
Les rondeurs amènes de la luronne ne me gênaient pas plus que ça, et, sans doute infléchi par ces extases juvéniles, j'en ai gardé un penchant pour les anatomies comparables : pavlovien au pire, renouant avec une très ancienne vision du mystère peut-être.
Alors chatte inbandante, parle pour toi...

lemon a a écrit:Silene,

"Esbrouffe" c'est le qualificatif que je cherchais. A part tes commentaires -qui me laissaient espérer mieux- je n'ai pas lu d'autres textes de ta production.

Raté pour celui là. Mais ce n'est qu'un avis de lecteur. Un son de cloche. Un encouragement si tu sais le comprendre.
Je renvoie sur Sallis, Cossery ou Dürrenmatt pour l'économie de moyens.

Enfin - et c'est surtout pour ça que je réponds - je suis très satisfait/content/honoré de paraitre à tes cotés.

lemon a,
je ne sais pas, je cherche. Pour l'instant, je fais mumuse. Tu as raison en parlant d'esbrouffe, noyer sous des flots torrentueux d'éloquence, de sauts de chèvre et de coq-à-l'âne évite d'aborder trop vite les questions de fond.
Au bord de ce que l'on devine, cette marmite bouillonnante agitée de spasmes, comme une gueule de volcan paisible, on vérifie ses affûtiaux. On se tâte pour voir si on a bien son laguiole. On chante, d'une petite voix, pour se donner du courage : c'est un peu le sens de certains textes.
Par ailleurs, je ressens dans les tiens la pulsion du monde neuf, une espèce d'évidence d'une réalité techno-urbaine qui m'est tout à fait étrangère. Je lis tes textes parce qu'ils sont bons -ce qui ne veut pas dire que je me prosterne devant, nuance-, et ta langue colle au propos. Je suis, pour ma part, d'un autre temps, et m'en réjouis : à la limite, pour moi, la littérature se suffit à elle-même, et un texte qui réjouit des lecteurs, quand bien même ce serait sur fond de private jokes et d'évocation d'univers devenus obsolètes, a toute sa raison d'être.
Digo yo.

A Silène, salut
On doit décidément pas avoir les mêmes appétits.
Une "montre molle", une seule, de Dali (que je n'aime pourtant pas du tout) me ferait plus d'"effet". Dans toute cette brousaille, ce balais, pas l'once du moindre érotisme, à moins que nécrophile! Un étal!
Courbet, ce tableau là, c'est " la femme à barbe " qu'il aurait dû l'appeler. Et le titre! Un appel véritable à la reproduction obligée, au plus vite fait sur le gaz.
Tout pour plaire.
La Vénus de Boticelli! Là on sent l'amour de la femme, Fragonard! Voilà des gens qui glorifient et érotisent. Et de plus, ils ont l'excuse: La photo n'existait pas. Alors que Courbet, quand il peint cette chose, près de vingt ans déja que les malins tiraient les portraits: Alors en plus, l'intéret ?

En haut, c'est suite au texte d'ubik, art dégénéré:
discution sur le fantasmable de "l'origine de monde" de Courbet.

outretemps a écrit:En haut, c'est suite au texte d'ubik, art dégénéré:
discution sur le fantasmable de "l'origine de monde" de Courbet.

Amigo,

Le titre révèle en fait, dans un premier temps, l'ambiguité du rapport à la peinture : Wolfgang tombe en admiration devant les oeuvres d'Ernst Kohl, alors que Franz, qui vit auprès d'elles tous les jours, n'en voit plus que les inconvénients : le peintre boit, "ne cherche pas de travail", etc. On a donc des contrastes maximum dans leur appréciation de la réalité commune.

Par la suite, étant donné qu'on se dirige droit sur le régime nazi, aussi sûrement que le Titanic sur son iceberg, il est clair que Kohl sera vu comme un artiste dégénéré, avec tout ce que ça comporte, disons, d'ennuis pour lui, pour parler par euphémismes.

Difficile de traiter de tout ça sans tomber dans le cliché. Mais question : comment un roman peut-il traiter d'Histoire, parler de faits connus, sans relater ces faits ? L'originalité reste alors dans la façon de raconter, mais il faut pour cela s'autoriser des "moments", où on s'extrait du sujet lui-même, pour créer des personnages secondaires, des anecdotes "autour" de l'Histoire. Donc, raconter des histoires dans l'Histoire. Mais reste qu'il y a des passages obligés, des sujets à traiter où, nécessairement, il faudra bien décrire ce qui fut, et le faire de façon réaliste. Cela demande de la modestie : s'effacer devant le nécessaire, être un simple témoin.

D'où je suppose, la grande amplitude de ton dans le roman que je prépare. Des passages contrastés entre eux. C'est le risque.

Je compte sur l'unité du style pour compenser... Mieux que rien...

Au plaisir de te lire,

Ubik.

A propos de "L'harmonie des corps" :

Merci pour les commentaires ! socque, je regrette de vous avoir laissé tant de travail cette fois-ci... vous ne vous imaginez pas combien toutes vos corrections me sont utiles !

Coline, magnifique, je ne sais pas, mais un foutoir, ah ça oui !! Je ne sais pas comment est-ce que vous avez fait pour vous y retrouver...
Je m'excuse d'ailleurs de tous ces sursauts ! A vrai dire, le bazar de ce texte est à peu près représentatif de celui qui règne sur moi d'une manière générale. Désolé de vous malmener ainsi, lecteurs... la prochaine fois, j'essaierai de poster un extrait dont je suis sûr.

lu-k, les tâtonnements d'un auteur tel que vous sont émouvants eux aussi, me procurent un peu le plaisir que j'ai à lire les deux morts de Bergotte dans À la recherche du temps perdu, à constater l'état encore brut de décoffrage du roman au moment de la mort de Proust... (Non que je vous mette à sa hauteur, ou du moins pas encore ; mais, comme vous savez, je vous crois capable d'aller très haut !)
Ceci pour dire : ne vous excusez pas, n'ayez pas peur de livrer des choses dont vous n'êtes pas sûr si vous pensez que nous pouvons vous aider à y voir plus clair...

Difficile de traiter de tout ça sans tomber dans le cliché. Mais question : comment un roman peut-il traiter d'Histoire, parler de faits connus, sans relater ces faits ? L'originalité reste alors dans la façon de raconter, mais il faut pour cela s'autoriser des "moments", où on s'extrait du sujet lui-même, pour créer des personnages secondaires, des anecdotes "autour" de l'Histoire.

Tu n'est tombé dans aucun cliché! Pour une fois que j'avale un texte tout rond et trouve admirable, sans rien à raler dessus, ne t'excuses pas ! J'ai tout saisi.Tout à fait d'accord. Ton texte est à tout point parfait.
T'as une plume royale, alors pourquoi toujours ce besoin de rassurance ? Tu me sembles bien te compliquer la vie pour peu.

Je m'étonnait silplement qu'on put (dans un commentaire) imaginer le nu dont tu causes, faisant penser au dit tableau de Courbet. On verrait plutôt cela peint à l'allemande, expressionnisme terrifiant.
Je m'entrecausais tranquille quand déboule le gentil Silène. Ce qu'il veut? Pas moins que me secouer la libido! Faut à tout prix que je trouve la dite toile érectile et délectable, pourquoi pas engageante? Il me chante avoir passé sa jeunesse la tête dedans. Alors, pris d'horreur, je pile des quatre et argumente. Et nous voila à mille lieux du texte en eluccubrations salaces!
Voilà de l'alpha à l'oméga toute l'affaire. Comme tu vois, rien de bien alarmant !-;)

Sans vouloir vous embêter j'ai une tite question: c'est "un seul texte" ou "une prose et une poésie" par semaine?
merci

A ubik:

Une "montre molle", une seule, de Dali (que je n'aime pourtant pas du tout) me ferait plus d'"effet". Dans toute cette brousaille, ce balais, pas l'once du moindre érotisme, à moins que nécrophile! Un étal!
Courbet, ce tableau là, c'est " la femme à barbe " qu'il aurait dû l'appeler. Et le titre! Un appel véritable à la reproduction obligée, au plus vite fait sur le gaz.

Tout cela n'a rien à voir avec ton texte ubik. C'est une simple critique de l'"origine du monde" d'un nommé Courbet, critique qui de par son extraordinaire finesse, j'en conviens, n'engage que moi. J'en cause en thérapeute à Silène en pleine admiration depuis qu'enfant, pure charité, pour lui ramolir le priapisme.

amandinemary a écrit:Sans vouloir vous embêter j'ai une tite question: c'est "un seul texte" ou "une prose et une poésie" par semaine?
merci

On peut publier un texte par semaine dans chaque catégorie, donc un dans le forum "Prose" et l'autre dans "Poésie".

à socque

Merci beaucoup

Not of what !

à propos de " Détraquement interieur"
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-prose-f1/detraquement-interieur-t5952.htm

@ Socques : effectivement, les cédilles et moi ...
merci pour les corrections, autant orthographe que tournure de phrase;
malgré les relectures, on fini par ne plus détecter les erreurs !
je sens que je vais aller dégoter un petit correcteur orthographique ...

"un peu bizarre, parce qu’en général on dit « il s’est oublié » (du moins dans un contexte, comme ici, où on parle d’une réaction physique) pour dire que la personne s’est pissées ou chiée dessus"
ha oui, c'est pas faux, j'avais pas vu ca comme ca !!!
je voulais dire, s'oublier soi-même, oublier qui il est ...
à revoir donc !

Tant mieux si mes indications ont pu vous aider, Iryane ! Merci de prendre garde à la graphie de mon pseudonyme : socque, sans "s" à la fin.

Merci pour ces remarques, je vais réarranger mon texte. Je le continue petit à petit. xD

Et on peut poser combien de textes en même temps?

Je vous ai répondu sur votre sujet (et l'indication est sur la page d'accueil) : un texte différent par semaine et par catégorie (forum "Prose" d'une part, "Poésie" d'autre part).

outretemps a écrit:

Difficile de traiter de tout ça sans tomber dans le cliché. Mais question : comment un roman peut-il traiter d'Histoire, parler de faits connus, sans relater ces faits ? L'originalité reste alors dans la façon de raconter, mais il faut pour cela s'autoriser des "moments", où on s'extrait du sujet lui-même, pour créer des personnages secondaires, des anecdotes "autour" de l'Histoire.

Tu n'est tombé dans aucun cliché! Pour une fois que j'avale un texte tout rond et trouve admirable, sans rien à raler dessus, ne t'excuses pas ! J'ai tout saisi.Tout à fait d'accord. Ton texte est à tout point parfait.
T'as une plume royale, alors pourquoi toujours ce besoin de rassurance ? Tu me sembles bien te compliquer la vie pour peu.

Je m'étonnait silplement qu'on put (dans un commentaire) imaginer le nu dont tu causes, faisant penser au dit tableau de Courbet. On verrait plutôt cela peint à l'allemande, expressionnisme terrifiant.
Je m'entrecausais tranquille quand déboule le gentil Silène. Ce qu'il veut? Pas moins que me secouer la libido! Faut à tout prix que je trouve la dite toile érectile et délectable, pourquoi pas engageante? Il me chante avoir passé sa jeunesse la tête dedans. Alors, pris d'horreur, je pile des quatre et argumente. Et nous voila à mille lieux du texte en eluccubrations salaces!
Voilà de l'alpha à l'oméga toute l'affaire. Comme tu vois, rien de bien alarmant !-;)

Hello,

Non, rien d'alarmant, en effet. Concernant Courbet ou autres, j'avais bien saisi qu'il s'agissait d'un débat entre vous, en tant qu'esthètes et amateurs de sexes féminins. Je me garderai bien de m'immiscer en pareille matière ( quoique j'aie ma pratique personnelle, mais cela ne fait pas pour moi matière à débat ). Je vous laisse donc secouer tout ce que vous voulez entre vous.

En fait, je ne disais pas que j'avais, dans ce texte ou ailleurs, enfilé ( excusez, ça m'a échappé ) des clichés. Mais simplement qu'à l'échelle du roman, il y aura sûrement des passages qui donneront cette impression, à contrario de ceux que je présente ici... Dans tout roman il y a des points névralgiques qu'on ne peut contourner, qu'on se sent obligé de raconter et qui motivent moins. Mais il faut bien en passer par là. Ce ne sont pas ceux que je présente, il est évident que lorsque je décris Hammel coincé la tête dans son angle, ou Enst Kohl qui frappe le chat avec le balai, là je me marre bien. Mais tout, dans un roman historique, ne peut pas être constitué de ces moments où l'auteur s'amuse et se fait plaisir, des "moments", où on s'extrait du sujet lui-même, pour créer des personnages secondaires... Il y a des trucs qu'il faut raconter et voilà.

Par exemple, quand Hitler fait dégommer Ernst Röhm, le chef de la S.A, quand le Juif Herschel Grynspzan commet son attentat à Paris contre Von Rath, quand sont scellés les accords de Munich qui mettent à mort la Tchécoslovaquie, la marge de manœuvre si on veut inclure ces événements dans le récit, est faible. Surtout si on part du principe qu'on doit rester accessible à tous, même ceux qui ne connaissent pas bien cette période et ses rebondissements. Là, il faut se borner à décrire les faits, et éventuellement livrer les commentaires qu'en font les personnages du roman.

Donc je ne mettais pas en question les extraits, mais le reste du texte, hors extraits, car il est certain que je ne livre ici que des "morceaux choisis"... C'est cela que je voulais dire. Je suis conscient du fait que tout ne sera pas de cette teneur, ce serait impossible, sauf à pondre un roman tout à fait décalé, qui ne chercherait pas à rendre compte de la réalité historique de façon sérieuse. Après tout, on pourrait en donner une lecture comique, comme le film "Mein Furher" qui imagine Hitler devant prendre des cours auprès d'un professeur Juif ; on se marre bien, mais pas une seconde on n'a le sentiment d'adhérer à cette histoire et la prendre pour vraie. Personnellement, je pense que les délires et visions de Wolfgang passeront d'autant mieux que dans d'autres passages, il rendra compte de la réalité autour de lui, comme un tourbillon dans lequel il est pris. C'était mon propos.

Donc voilà, morceaux choisis. Je ne faisais que le mentionner car il ne faut pas que je l'oublie. Sinon vos commentaires élogieux pourraient me faire prendre ces parties pour le tout.

Bon, au plaisir de deviser encore gaiement avec vous tous... et bonne continuation dans vos secousses,

Ubik.

silene82 a écrit:J'allusionnais sur la déliquescence et la compression des souvenirs,

Eh bien personnellement, mes souvenirs se portent mieux que moi. Je n'oublie rien, hélas, alors que je souhaiterais bien gommer plus d'un incident de ma mémoire. Elle est comme émaillée d'éclats d'obus. Mais passons. Et si on parle de compressions, moi ça me ferait plutôt penser à mes vertèbres, qui sont en bien piètre état et pour le coup, là on pourrait employer des termes comme "déliquescence".

Comme quoi les dégâts ne sont pas les mêmes chez tous. Et si on m'encourage en me disant qu'il y a des chouettes papys sur le site et qui postent des chouettes extraits, je mettais juste un bémol, dans mon intervention précédente, en disant que ce que vous voyez ici est représentatif du roman certes, mais une partie du roman. Tout ne peut pas être de ce ton, pas dans un roman qui se veut réaliste.

Bon, je vous laisse régler entre vous vos différences de vues libidineuses. Vous le faites avec tant d'élégance que je ne manquerai pas de lire le résultat de vos débats, le sourire aux lèvres.

Au plaisir,

Ubik.

sur " Détraquement intérieur"
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-prose-f1/detraquement-interieur-t5952.htm

@ Ubikmagic : effectivement, l'orthographe n'est pas mon fort malgré mes relectures multiples,( y'a toujours pire que soi, mais surtout, toujours mieux)
comme j'ai précisé à Socque, je pars à la recherche d'un correcteur orthographique pour tenter de remédier un peu à cela,

persévérance ...

Hello,

Correcteur ortho ? Rien que dans Word, il y en a un. Bon, il laisse passer pas mal de choses, mais ça dégrossit déjà. Attention, il y a des "coups" où il induit en erreur aussi. Mais globalement, il rend bien service. Si vous mettez des textes en ligne, c'est qu'ils ont été tapés. Avec quoi ? Si c'est Word, le correcteur en fait partie. Sinon... Je connais mal les équivalences, mais normalement, c'est plus ou moins intégré dans le traitement de textes.

Persévérance, eh oui. Patience et longueur de temps...

Courage !

Ubik.

L'harmonie des corps

A Easter :

Merci beaucoup pour tes remarques pertinentes, Easter ! Je me permets de répondre à chacune.

- la contradiction (qui n'en est pas vraiment une, je trouve) est volontaire ; ils ne pouvaient marcher trop vite, transportant le cadavre de la mère ; de plus, ils se seraient peut-être faits davantage remarquer s'ils avaient fonctionné ainsi ; mais ils se devaient tout de même d'être vigilants, étant donné les circonstances.

- est-ce moi qui est une idée reçue et fausse dans la tête ? la tête du nourrisson, de suite après l'accouchement, a souvent des teintes rouges ;

- d'ac !

- oulà ! mea culpa ! un regard longiligne, effectivement, ça ne veut rien dire... me suis trompé de mot et ne retrouve plus celui que je désirais mettre.

- d'ac !

- d'ac !

- oui, erreur d'orthographe


Merci pour ces corrections, Easter ! et qu'as-tu pensé de l'extrait dans son ensemble ?

est-ce moi qui ai, roh, n'importe quoi !

Pardon, je viens de me rendre compte que j'ai trop détourné le sens du mot "alerte", signifiant vif, agile. Dans ce cas, je ne crois plus pouvoir le légitimer.
Je changerai tout ça, merci beaucoup, une nouvelle fois !

en disant que ce que vous voyez ici est représentatif du roman certes, mais une partie du roman. Tout ne peut pas être de ce ton, pas dans un roman qui se veut réaliste.
Ubik

Est-il édité, ce fameux roman? Les extraits mettent l'eau à la bouche, pas de doute, mais j'aimerais bien pour ma part lire en streaming...
Les réflexions que tu fais sur la place des personnages secondaires, délices de l'auteur, opposée aux figures imposées de l'orthodoxie historique sont tout à fait fondées et pertinentes, encore que tes inquiétudes sur l'intérêt pour le lecteur de ces scènes obligatoires soient un peu hors de saison : le domaine a été, je pense, passablement exploré, suffisamment, je pense, pour qu'il soit possible de contourner, de décoder à travers la grille de lecture d'un personnage lambda.
Mais peut-être n'était-ce pas exactement la teneur de ton propos...

à socque sur Taillable et corvéable

Quelle célérité ! A peine posé, déjà commenté...
Moi, les incohérences apparentes ne me gênent pas du tout, parce que la vie est ainsi, et que les rapports avec autrui sont empreints d'ambiguïté.
Jonathan ne se méfie pas plus que ça des autres ? Mais la scène relatée est exceptionnelle, et le frappe plus par son incongruité et son caractère excessif que par sa violence intrinsèque.
Et en plus, il est peut-être avide de violence à son endroit, en fait...

Si la scène est exceptionnelle, je m'étonne qu'une déclaration aussi innocente de la part de Jonathan amène une réaction aussi prompte et disproportionnée qui fait au contraire penser à une violence habituelle ! Je maintiens que l'ensemble manque de cohérence, et le fait que ce soit cela, la "vraie vie", n'y change rien... Ici, on est dans la littérature.

silene82 a écrit:Est-il édité, ce fameux roman? Les extraits mettent l'eau à la bouche, pas de doute, mais j'aimerais bien pour ma part lire en streaming...
Les réflexions que tu fais sur la place des personnages secondaires, délices de l'auteur, opposée aux figures imposées de l'orthodoxie historique sont tout à fait fondées et pertinentes, encore que tes inquiétudes sur l'intérêt pour le lecteur de ces scènes obligatoires soient un peu hors de saison : le domaine a été, je pense, passablement exploré, suffisamment, je pense, pour qu'il soit possible de contourner, de décoder à travers la grille de lecture d'un personnage lambda.
Mais peut-être n'était-ce pas exactement la teneur de ton propos...

Salut,

Le roman est encore en chantier. Donc pour l'instant, je ne l'ai pas montré à mon éditeur. Je lui ai juste annoncé que j'étais sur un projet, et j'en ai touché deux mots, rien d'autre.

Mon propos ? Juste de dire qu'un roman comme celui-là est forcément inégal, que l'alternance des scènes montrera des contenus fort différents, à l'intérieur d'un même chapitre, suivant les circonstances :

Ici, Wolfgang apprend la "trahison" de Röhm. On s'en tient à la version officielle de l'histoire, en mettant une note en bas de page qui renvoie le lecteur à la vérité historique. On est, en tant qu'auteur, en service commandé, on doit livrer une pièce du puzzle qui permette de comprendre le déroulement et la logique des événements.

Là, Wolfgang va voir son ami Baumann qui fait partie de la S.A., et qui n'en revient pas de cette trahison. Là, j'ai toute latitude pour imaginer ce qu'ils se disent, pour donner tel ou tel ton à ma scène, pour parsemer mon gâteau de cerises, pour glisser ceci ou cela qui me permettra d'aborder la suite, etc.

Donc ceci pour dire qu'à l'intérieur du même texte, on a, en tant qu'auteur, des fonctions et des fonctionnements bien distincts, suivant les passages. On espère juste que l'ensemble tiendra debout malgré tout.

Au plaisir de causer encore avec toi,

Ubik.

Mon pote Outretemps me dit :

Si ça c'est pas de la Littérature!

J'ai bien peur que tu ne doives qu'à ton manque de courage dépressif de n'être pas édité. Crois en moi, c'est du caviar !
Connu, on se jeterait dessus, on t'arracherait.
Si en plus t'as des pavés d'avance, comme tu dis! ... T'es assis sur la fortune et tu sais même pas !

Philip K. Dick, dans "Les clans de la lune Alphane", se plaisait à imaginer la situation où sur cette planète, les gens vivaient dans des ghettos en fonction de leur configuration psychique. Il y avait les Deps, dépressif, les Pares, paranoïaques, les Manes, maniaco-dépressifs, et que sais-je encore. Je me souviens d'un passage où un personnage ( je ne sais plus si c'est le principal ou un secondaire ) passe un test et découvre à sa grande surprise qu'il est Dep.

Personnellement, il y a sans doute une configuration dépressive chez moi. Cependant, ce n'était rien ou si peu pendant longtemps. Des épreuves dures et injustes, que rien ne laissait présager, m'ont assez entamé. Je n'étais pas ainsi il y a quelques années en arrière et jamais je n'aurais cru devenir ainsi. Il y a donc accident de parcours.

Cependant, de courage, je n'en manque point. J'ai affronté lesdites épreuves avec un courage dont je fus le premier surpris.

J'ai été édité. Je suis même tenu, par contrat, de proposer ce texte à mon éditeur dès qu'il sera terminé. Mais il est encore en préparation, et si je me plais à livrer des bribes ici, c'est que j'imagine mal qui que ce soit pouvoir prendre ces bribes et reconstituer le tout mieux que moi. Tu vois donc que même si je manque de confiance en moi, je ne me traîne pas non plus. Je crois en moi. Je ne crois plus en la vie. Nuance.

Je n'ai pas des pavés d'avance. J'ai juste ce roman, qui promet d'être un pavé. Et je ne sais pas si je suis d'envergure à le mener jusqu'au bout, surtout vu mon état récent. Mais je suis persuadé, par contre, que si je vais jusqu'au bout et si je l'écris tel qu'il doit être écrit, ce sera, comme disent mes copains musiciens, "une tuerie"... au propre comme au figuré, du reste. Je sais qu'on en sortira sonné, groggy, aplati. Juste qu'il faut que j'y arrive, que je ne me décourage pas.

Maintenant, la fortune, c'est une autre paire de manches. Quand j'ai sorti mon premier roman, d'autres qui débutaient en même temps que moi, mais soutenus par des grosses maisons d'éditions, ont fait fortune, ont largué leur boulot, certains se sont vus adaptés au cinéma, vivent maintenant à Nouilleorque... et moi, ça a plus ou moins fait des super papiers dans la presse et pétard mouillé quand même, et j'ai pas pu larguer mon boulot, alors que ça me démangeait grave. Et j'écris du fin fond de ma cambrousse, dans un état qui n'est pas loin, par moments, de ressembler à l'atelier crasseux de ce brave Ernst, qui a toute ma sympathie.

Voilà amigo. Tu ne sais pas tout, mais tu sais que si je manque de confiance en moi, je ne manque pas de courage, voire d'inconscience, car s'attaquer à un tel projet, il faut être un peu jobard. Et oui, si j'allais sur la lune Alphane, sans test aucun on me collerait chez les Deps. Mais on m'a bien aidé à le devenir.

Sur ce, mes respects, et au plaisir de te croiser again,

Ubik.