Réponses aux commentaires "Prose"

Narbah a écrit:Ah c'est donc ça : tu es démasquée : tu n'es pas des nôtres ; tu n'écris pas..

je m'étais promis de ne pas m'en mêler non plus, mais je dois dire que j'ai trouvé cette réponse d'une stupidité incommensurable

Parfaitement d'accord avec toi, Silène.

Citation:
Easter, je sais pas qui tu es, ni si tu as une position de femelle dominante dans le groupe ; mais je trouve toujours ton ton désagréable : en Ardèche les vieilles dames elles font des répétitions, pis c'est tout! Mais heureusement que tu es là pour l'orthographe (disciple de Vaugelas ? éducation nationale ?)
Je vais aller lire tes textes.

Je trouve cette remarque d'un maluscule du plus choquant sexisme (?). On n'a pas à accepter cela.

ubikmagic a écrit:

socque a écrit:J'avais commencé un commentaire hier mais n'ai pu le terminer. Quelque chose me gêne dans votre texte et j'ai du mal à cerner quoi. Alors, bien sûr, écriture impeccable, un autre événement fondateur, le personnage poursuit sa route fatale, etc. Rien à dire là-dessus. Mais je ne suis pas parvenue à pleinement m'intéresser à ce qu'il se passait, j'ai trouvé le texte étrangement absent de ce qu'il racontait. L'écriture est neutre, comme d'ordinaire, tient à distance, mais d'habitude je ressens ce qu'a éprouvé le narrateur ; là, non. Pour tout dire, le texte me rappelle Une simple histoire de chien de Plotine dans cette impression de guindé de l'écrit. Une description qui, pour moi, manque de vie, d'intensité, et je serais bien infichue de dire pourquoi alors que, dans vos textes précédents, je sentais quelque chose de fort ! C'est moi, peut-être bien.

Salut,

Peut-être, oui. Mais pas forcément.

Il se trouve que, je l'ai dit précédemment, un tel sujet impose son propos, et qu'il y a des moments qu'on doit traiter. Des passages obligés. Le plus souvent, on s'en acquitte honorablement ; cependant, quand on a de la chance, on trouve un petit quelque chose qui permet à l'ensemble de briller, une cerise sur le gâteau, un bonus inattendu qui non seulement rehausse le récit, mais lui permet de rebondir comme une balle ovale, c'est-à-dire vers des bifurcations dont on s'étonne soi-même. Peut-être n'y a-t-il dans cet extrait, cette partie du roman, qu'un parcours balisé que je m'efforce de restituer, en plantant laborieusement mes jalons, comme d'autres des oignons qu'ils espéreront retrouver forcis quelques mois plus tard ? Il est possible qu'il n'y ait là pas assez de liberté pour moi, que je me sois senti coincé par le cahier des charges, les impératifs incontournables, alors que dans d'autres scènes je me suis autorisé des idées plus farfelues. Je n'ai pas tout le temps la liberté que je voudrais dans ce bloc monumental que je sculpte. On m'a laissé toute latitude pour les doigts de pieds, mais on m'a dit quand même que la statue devait être martiale, porter le glaive, avoir un aigle perché près d'elle... On m'a dit : tu fais du Arno Breker, ou alors tu retournes écrire du roman noir. J'ai relevé le gant, car pour moi ça n'était pas incompatible. Mais quelle idée m'est donc passée par le citron ?

Cela se sent peut-être ici. C'est que, malheureusement, plus d'une fois au court de ce récit, je me fais moins plaisir, je délire moins, je suis en service commandé. Ceci explique peut-être cela.

Et le pire reste à venir. Plus on s'en rapproche, plus je temporise, fuyant dans la peinture au lieu d'affronter les vilains démons.

Ubik.

Hé, ami, tu t'inquiètes ? Tu avais des incontournables, dont tu t'acquittes avec maestria, ton perfectionnisme pointilleux s'avérant en l'occurrence un allié de choix, puisqu'il te permet de compulser, digérer et restituer des données valables.
Mais si ce n'était que ça, on n'aurait qu'un numéro hors-série d'Historia ou que sais-je de plus. Tu as créé de vrais personnages, qui fonctionnent.
Il me paraît hautement improbable que le travail fini ne soit pas d'une qualité et d'un intérêt majeurs, les passages moins trépidants, que certains déplorent, s'inscrivant très naturellement et logiquement dans la trame générale du récit.
En plus, de quoi qu'il se plaint, le père Ubik ? Tu peinturlures au reflex, ou plus, pour te délasser, alors qu'après la prière du soir, quand je suis un peu triste, je chante comme un séminariste à genoux sur son reposoir, quand je pense à Fernande... Et bien content si ce n'est à Lulu.
Bises de barbon. Mais comme tu n'es plus non plus perdreau de l'année...

Comme grieg

je m'étais promis de ne pas m'en mêler

A ceci près que l'incommensurable stupidité n'excuse rien

Allons bon! Il m'a semblé que c'était de l'humour les gars !

Si on me demande si je suis la femelle dominante de tel ou tel groupe je ne ressens ....qu'une énorme envie de rire !!!

Après je réfléchis au sujet
Car et vous le savez bien du reste , dans tout groupe, il y a des mâles et des femelles dominants, et du reste ça ne veut pas dire les brutes de service obligatoirement...dans certains groupes sociaux les dominants , les leaders, sont ceux qui sont les plus à même de faire preuve de sociabilité, ceux qui régulent de façon à assurer la perennité du groupe, ceux à qui le groupe dévolue cette fonction en reconnaissant l' autorité que lui confère sa compétence ! donc pas si mal vu en l'occurence!

silene82 a écrit:Hé, ami, tu t'inquiètes ? Tu avais des incontournables, dont tu t'acquittes avec maestria, ton perfectionnisme pointilleux s'avérant en l'occurrence un allié de choix, puisqu'il te permet de compulser, digérer et restituer des données valables.
Mais si ce n'était que ça, on n'aurait qu'un numéro hors-série d'Historia ou que sais-je de plus. Tu as créé de vrais personnages, qui fonctionnent.
Il me paraît hautement improbable que le travail fini ne soit pas d'une qualité et d'un intérêt majeurs, les passages moins trépidants, que certains déplorent, s'inscrivant très naturellement et logiquement dans la trame générale du récit.
En plus, de quoi qu'il se plaint, le père Ubik ? Tu peinturlures au reflex, ou plus, pour te délasser, alors qu'après la prière du soir, quand je suis un peu triste, je chante comme un séminariste à genoux sur son reposoir, quand je pense à Fernande... Et bien content si ce n'est à Lulu.
Bises de barbon. Mais comme tu n'es plus non plus perdreau de l'année...

Cher Silène,

Des barbons, tu es le baron et devant ta sagesse m'incline. Cent fois raison tu as, alors n'ergotons pas. Mais c'est vrai que si je puise dans diverses parutions ( et notamment Histomag, où j'y ai un puissant allié ), j'ai toujours l'impression d'être, non pas perdreau - car j'ai perdu des plumes depuis longtemps dans des combats perdus d'avance, où j'ai toutefois fait preuve de panache - mais vieil étudiant passant pour la énième fois je ne sais quel examen, n'étant pas sûr de savoir s'il rabâche correctement sa leçon, s'il a bien appris ses classiques, ses dates et des noms, ou si travail de création il y a, un tant soit peu. A un moment donné, on finit par ne plus savoir la valeur de cet objet cagué avec amour et tant poli depuis, on ignore si on a réussi à transformer la merde en or - non pas que je me prenne pour Midas, mais je tente toutefois d'exercer quelque art, à mon modeste niveau. Cela pue certes, mais doit déclencher une appétence, il y a là un mystère, c'est comme certains fromages, qui font fuir les uns, et accourir les autres. Va donc comprendre.

Donc, digestion il y a, comme tu l'as si clairement énoncé. Reste à savoir si le déféquat a un intérêt secondaire une fois démoulé. Ma foi... A voir, à sentir, à renifler, à manipuler avec précautions, c'est selon. A envelopper dans une boite en carton et poser au coin de la rue, pour faire une blague aux passants. Que sais-je...

Mes amitiés à madame. Lui joues-tu du luth, aussi ? Je ne sais pourquoi, tu es décidément un véritable entonnoir à fantasmes. Je t'imagine dévidant des rimes médiévales en grattant l'instrument d'un air inspiré, ta belle bedaine oscillant au rythme de tes basses viriles. Et elle, énamourée, t'écoutant respectueusement, le tricot suspendu, l'œil rond agrandi, un exemplaire de la Manufacture des Armes et Cycles encore vainement ouvert devant elle...

Allez, je m'en ressers encore un, l'ami. Tchin !

Ubik.

Rebecca a écrit:Allons bon! Il m'a semblé que c'était de l'humour les gars !

Si on me demande si je suis la femelle dominante de tel ou tel groupe je ne ressens ....qu'une énorme envie de rire !!!

Après je réfléchis au sujet
Car et vous le savez bien du reste , dans tout groupe, il y a des mâles et des femelles dominants, et du reste ça ne veut pas dire les brutes de service obligatoirement...dans certains groupes sociaux les dominants , les leaders, sont ceux qui sont les plus à même de faire preuve de sociabilité, ceux qui régulent de façon à assurer la perennité du groupe, ceux à qui le groupe dévolue cette fonction en reconnaissant l' autorité que lui confère sa compétence ! donc pas si mal vu en l'occurence!

C'est le femelle qui a heurté Easter, le dominante, de surcroît, ne s'appliquant, à mon sens, pas à elle, qui se soucie toujours du bien-être des petits véliens, mais sans démonstration tapageuse.
Chacun décode selon sa grille personnelle, non ? Si tu aimes Lauzier, Reb', tu te souviens peut-être d'une tremblotante asperge blondinasse qu'un sortant de prison baptise, sans y voir malice, couille molle, qu'il ressent comme affectueux. Lui en tout cas.

C'est comme les allusions aux maisons de retraite, ça commence à me gonfler.

ubikmagic a écrit:. A un moment donné, on finit par ne plus savoir la valeur de cet objet cagué avec amour et tant poli depuis, on ignore si on a réussi à transformer la merde en or - non pas que je me prenne pour Midas, mais je tente toutefois d'exercer quelque art, à mon modeste niveau. Cela pue certes, mais doit déclencher une appétence, il y a là un mystère, c'est comme certains fromages, qui font fuir les uns, et accourir les autres. Va donc comprendre.

Donc, digestion il y a, comme tu l'as si clairement énoncé. Reste à savoir si le déféquat a un intérêt secondaire une fois démoulé. Ma foi... A voir, à sentir, à renifler, à manipuler avec précautions, c'est selon. A envelopper dans une boite en carton et poser au coin de la rue, pour faire une blague aux passants. Que sais-je...
Ubik.

Pense à Manzoni, qui fait encore mieux que cette blague à mon sens totalement contreproductive, car les passants seront-ils à même de défaillir de joie devant cette fragrance exquise, cette odeur de pourri rehaussée de latrines, de poudre et de sang, au milieu de laquelle de vrais humains pataugent ?
Manzoni, lui, il a réussi à en fourguer pas mal de ses petits cadeaux, aux Biennales successives ; il est vrai que jamais la connerie n'a joui d'aussi bons revenus.
Et en plus, seuls les fromages qui fouettent me semblent comestibles.

Plotine a écrit:C'est comme les allusions aux maisons de retraite, ça commence à me gonfler.

T'aurais pu le dire avant, Plotine. Les mecs, ça peut être lourd. Déjà qu'ils ne pensent qu'à bourriquer...
En y repensant, il me semble que Rabelais déjà, utilise un "harri bourriquet" censé être le jeu qu'on imagine, à deux dos.

silene82 a écrit:Pense à Manzoni, qui fait encore mieux que cette blague à mon sens totalement contreproductive, car les passants seront-ils à même de défaillir de joie devant cette fragrance exquise, cette odeur de pourri rehaussée de latrines, de poudre et de sang, au milieu de laquelle de vrais humains pataugent ?
Manzoni, lui, il a réussi à en fourguer pas mal de ses petits cadeaux, aux Biennales successives ; il est vrai que jamais la connerie n'a joui d'aussi bons revenus.
Et en plus, seuls les fromages qui fouettent me semblent comestibles.

Je le savais ! ! ! Je l'aurais parié ! ! ! Tu es un adepte du tue-mouches ! De l'haleine qui vide les autocars ! Cela confirme mes soupçons...

On en parle souvent, avec mon ami Gino, de ce type. C'est celui qui scelle des boîtes de conserve et met une étiquette autour, "merda d'artista", et les vend hors de prix ? On en rigole. C'est un truc entre nous.

Décidément, Sapiens Sapiens n'en finit pas de me sidérer...

Bon, ceci ne m'ayant pas complètement coupé l'appétit, je m'en vais préparer un modeste gloubi-boulga.

Sioulaitère,

Ubik.

Ah oui, effectivement : "Piero Manzoni, né en 1933 et mort en 1963 est un artiste italien, pionnier de l'Arte Povera et de l'Art conceptuel. Influencé par le travail d'Yves Klein, son travail a anticipé et directement influencé le travail de la génération d'artistes italiens plus jeunes réunis par le critique Germano Celant lors de la première exposition d'Arte Povera qui s'est tenue à Gènes en 1967. Manzoni est plus particulièrement connu pour une série d'œuvres mettant en question la nature de l'objet d'art, préfigurant en cela l'Art Conceptuel. Son travail évite les matériaux artistiques courants, utilisant tout ce qui se présente, de la fourrure de lapin aux excréments humains de manière à "découvrir les sources mythologiques et comprendre les valeurs authentiques et universelles": Merde d’artiste 1961.

Son œuvre est unanimement vue comme une critique de la production de masse et du consumérisme qui changèrent la société Italienne (le 'Miracle économique') après la Seconde Guerre mondiale".

Et moi qui parlais je ne sais plus quand d'arte povera, voilà que j'ai marché dedans en plein. Bon, paraît que ça porte bonheur, alors...
Allez zou, au frichti, assez causé ! Il faut bien alimenter la machine à dévider des idioties.

Ubik.

Outretemps a dit :
l'analyste a parfaitement le droit de dormir. C'est les "mot dits" qui comptent.
Merci de me rappeler en quoi consiste cette escroquerie.
je comprends fort bien Plotine que tu puisse ressentir vexant de voir l'histoire de ta vie passionnante assomer d'ennui autre que toi même,
Silène a raison, les mecs sont lourds. Ce n'est pas toi qui t'étais plaint qu'on confonde le héros et l'auteur ?
mais il se trouve que les processus pathogènes suivent des règles bien connues.
Voir ma première réponse.
Alors à quoi servirait d'écouter bla, bla, devant le poulailler?
Quand tombe l'oeuf, la poule le crie assez pour réveiller fût-ce un mort. Alors seulement, il est temps de le ramasser.
Bien sûr ! Tout cela est positivement passionnant.

ubikmagic a écrit:Je le savais ! ! ! Je l'aurais parié ! ! ! Tu es un adepte du tue-mouches ! De l'haleine qui vide les autocars ! Cela confirme mes soupçons...

On en parle souvent, avec mon ami Gino, de ce type. C'est celui qui scelle des boîtes de conserve et met une étiquette autour, "merda d'artista", et les vend hors de prix ? On en rigole. C'est un truc entre nous.

Décidément, Sapiens Sapiens n'en finit pas de me sidérer...

Bon, ceci ne m'ayant pas complètement coupé l'appétit, je m'en vais préparer un modeste gloubi-boulga.

Sioulaitère,

Ubik.

Si, questo stronzo. Mes profs d'histoire de l'art de l'époque, acquis au productif déféquateur, ne riaient pas quand je suggérais que, compte tenu de son succès, il lui faudrait peut-être, à court de matière noble, payer quelque peu de la sua persona, et continuer l'expérience en se dépeçant et se mettant, par petits bouts dans les récipients, ce qui aurait, varié les plaisirs : cazzo d'artista...Et supposons qu'il soit cousin de Rocco Siffredi : tu imagines le nombre de boîtes ?

silene82 a écrit:

Easter(Island) a écrit:à Narbah :

Easter, je sais pas qui tu es, ni si tu as une position de femelle dominante dans le groupe ; mais je trouve toujours ton ton désagréable : en Ardèche les vieilles dames elles font des répétitions, pis c'est tout! Mais heureusement que tu es là pour l'orthographe (disciple de Vaugelas ? éducation nationale ?)
Je vais aller lire tes textes.

Narbah, si Easter a le sens de l'humour, elle ne prise pas l'insulte. Easter n'est pas femelle, c'est le moindre des respects. Et je ne parle pas qu'en mon nom. Je te remercie de ne plus utiliser ce genre de terme désobligeant à mon égard ou à l'égard de quiconque sur le forum.
Je ne fais pas non plus partie de l'éducation nationale, et je ne sais pas qui est Vaugelas. Mais je tiens à une certaine tenue du site, comme la plupart d'entre nous.
Last but not least, tu ne trouveras pas de textes, je n'écris pas.
Pour résumer Narbah, tu as tout faux.
Avant que j'oublie : Easter est aussi celle qui parfois te sort du pétrin quand tu sautilles partout sur le site, sans même que tu t'en rendes compte.

Je ne peux m'empêcher de mettre mon grain de sel : Easter, par sa constante lecture inlassable, joue un rôle d'encouragement et d'affinage sur VE. C'est une remarquable lectrice, compétente sur les aspects grammaticaux et orthographiques, certes, mais elle a de surcroît un goût formé, et elle émet des avis pertinents, car argumentés et au-delà d'un simple ressenti. Elle fait partie des gens en direction de qui j'écris, car elle est sans complaisance, et cherche à stimuler le potentiel qu'elle détecte chez les auteurs, ce avec doigté, intelligence et délicatesse.
Elle aime bien, assez généralement, ce que je livre, et quand elle fait la moue, elle a toujours raison : j'ai bâclé, ou me suis perdu dans des digressions inutiles.
Elle n'a aucun besoin de mon aide, démontrant surabondamment qu'elle est à même de mettre les points sur les i, mais je trouve juste de mentionner son importance.

Je plussois...plusieurs fois !

outretemps a écrit:Merci à tous pour vos commentaires.
Tout particulier à Réginelle, qui a si bien corrigé "tout", m'évitant de le faire (grand sourire). A Croisic, qu'a tout compris, (clin d'oeil) à roz qui peure, kash et rebecca qui hélas peu prisent, mais ne s'en sont pas moins fendus. grand merci !
Grand merci aussi à Plotine toujours aussi subtile et constructive, à qui je confirme: Oui, on peut.
A Easter et Grieg merci : Vous me reprochez "Garce", mais c'est "ma garce" que j'ai écrit. A mes yeux, cela change tout, et est indispensable.
Complices, complices, comme dit si bien Croisic. C'est cette complicité dans un couple, la seule façon de damer le pion à l'inévitable "incommunicable"

Dans l'histoire que j'écris et que je vous livre par petits bouts ( enfance, Ficelle, De Gaulle ect...), dans cette histoire intervient à un moment un "couple lubrique de la haute. Le type s'en prend à Antoine, le frère du Jésuite bouffé au lion.
Je site le passage et donc ne causant pas moi-même me ponce pilate à l'avance:

"-Vois-tu, Antoine, le seul moment de ma vie où je n'aime pas profondément ma femme c'est lors de l'amour. Là, nous jouons un jeu dont nous seuls fixons les limites. c'est le plaisir qu'on creuse, pas la vertu!
Malheur à l'homme qui en telles circonstances ne s'est jamais entendu traité de cochon et à l'inverse.... (là faut entendre "cochon" comme générique, les variantes pouvant être multiples.)
Dès que finie la folie, l'amour, le bonheur, le respect, reviennent au galop. Il te suffit pour cela, quand te sentant rassasié au meilleur des repas,de prendre en ta main celle de ton amie qui s'endort, contentée, heureuse ébouriffée du voyage à côté de toi."

GARCE par chez moi, ça veut dire 'belle fille" donc, ne te prive pas de ce mot Outretemps. Et garde-toi des mal-pensants !

Narbah a écrit:

Easter, je sais pas qui tu es, ni si tu as une position de femelle dominante dans le groupe ; mais je trouve toujours ton ton désagréable : en Ardèche les vieilles dames elles font des répétitions, pis c'est tout! Mais heureusement que tu es là pour l'orthographe (disciple de Vaugelas ? éducation nationale ?)
Je vais aller lire tes textes.

Ah c'est donc ça : tu es démasquée : tu n'es pas des nôtres ; tu n'écris pas. Et pourquoi celà te donne-t-il le droit d'être désagréable et de distribuer des blâmes et de sfélicitations. j'attends ton blâme en vrai mâle !

Narbah... c'est inqualifiable ! C'est une insulte, pour toutes les filles et femmes de ce forum. Très déçue !

CROISIC a écrit:GARCE par chez moi, ça veut dire 'belle fille" donc, ne te prive pas de ce mot Outretemps. Et garde-toi des mal-pensants !

Belle garce en devient donc un pléonasme

Bien vu Silène !!!

Plotine a écrit:C'est comme les allusions aux maisons de retraite, ça commence à me gonfler.

Aucun rapport avec l'insulte qu'a reçue Easter ! Faut toujours que tu ramènes tout à toi...

silene82 a écrit:Si, questo stronzo. Mes profs d'histoire de l'art de l'époque, acquis au productif déféquateur, ne riaient pas quand je suggérais que, compte tenu de son succès, il lui faudrait peut-être, à court de matière noble, payer quelque peu de la sua persona, et continuer l'expérience en se dépeçant et se mettant, par petits bouts dans les récipients, ce qui aurait, varié les plaisirs : cazzo d'artista...Et supposons qu'il soit cousin de Rocco Siffredi : tu imagines le nombre de boîtes ?

Oui mais alors, on aurait quitté le cadre de l'Arte Povera, pour entrer dans celui de l'Arte Industriale.

Pour Rocco, ce qu'il aurait pu vendre, ce sont des moulages. J'imagine que les utilisateurs auraient trouvé quoi en faire.

Bon, c'est pas tout, ça, mais faut que je retourne pondre mes œufs. Dame, c'est qu'ils ne se feront pas tous seuls ! Surtout une couvée comme ça, estampillée troisième Reich, va falloir ne pas les quitter d'un œil.

A plus, brigand briseur de cœurs à l'haleine fromagée.

Ubik.

Je veux juste joindre ma voix à celles de Grieg, Outretemps, Silène, Croisic et Dusha suite à la réflexion grossière et malvenue de Narbah. Non Rebecca, je n'y vois pas d'humour : aucune excuse à un tel manque de respect, d'autant que l'intervention d'Easter à l'origine de celle de Narbah n'était en rien "désagréable" : franchement je ne vois pas quel était le problème...

Malheureusement, j'y vois de l'humour, mais il est mal venu et je ne cautionne pas non plus.

alex a écrit:Malheureusement, j'y vois de l'humour, mais il est mal venu et je ne cautionne pas non plus.

Détaché de son contexte, ça pourrait être un trait d'humour, mais comme ça ne s'applique aucunement à Easter, pour quiconque la connaît, soit véliennement, soit bibliquement personnellement, ça tombe carrément à côté.
Forgive the bad joke, the temptation, brothers and sisters...I'll go and pray

Totalement d'accord. Je ne connais Easter que véliennement, mais je sais que c'est une personne très mesurée, ses réponses sont toujours pertinentes et sensées, et justes, surtout. Dans le sens où si le texte ne lui plaît pas, elle le dit, elle l'abaisse (mais pas trop), et si au contraire il lui plaît, elle l'encense.
Bref, cette pique était injustifiée.

Plotine a écrit:je vais me venger un peu des méchancetés qu'on m'a dites. Pas terrible ce texte. Facile, je dirais. Je n'ose imaginer ce que ça pourrait donner avec d'autres objets.

Charmante Plotine, je reconnais bien là la subtilité de ton argumentation !

Comme je suis incapable de concevoir la profondeur philosophique de tes zoographies récentes, il se confirme que nous ne jouons décidément pas dans la même cour et n'aurons donc pas à partager nos crayons de couleurs.

Cela me rassure : Je n'aimerais pas me réveiller dans le fauteuil de ton psy avec les oreilles de Lapinou ou les crocs de Mousty en face de moi et tu admettras sans peine, jeune fille, que j'ai un peu passé l'âge de galoper derrière les joggeurs niais qui défilent devant ma porte. Quoique je me demande parfois qui de nous deux peut se prévaloir du titre de doyenne de la maison de retraite. Il ne faut jamais se fier aux mines de papier mâché qui transpirent entre les lignes …

Dis, marraine, tu peux encore changer Mousty en bisounours ? S'te plaît...
Arielle, trop je t'adore.

Je dois vous avouer que sans être forcément au courant des tenants et aboutissants de vos échanges, je les lis malgré moi puisque je suis ce fil ( mais pas tout, je musarde ) et suis stupéfait de voir à quel point vous excellez dans l'art de la mise en boîte. J'y ai officié, il y a fort longtemps, et j'étais redoutable, mais j'ai fait le choix, sciemment, de me détourner de cette pratique, du jour au lendemain. Je trouve qu'il est toujours tentant, difficile techniquement mais tentant psychologiquement, de céder à la tentation de moucher autrui. Mais j'essaie le plus possible d'y résister. Voir récemment, sur mes images, avec l'histoire de la perméabilité... je ne me pose pas en donneur de leçons, aucun intérêt. Ce à quoi je voulais venir, c'est qu'en lisant lesdits échanges, indépendamment de leur contenu, de leur justification éventuelle et tutti quanti, je le prends comme une sorte d'exercice, au même titre que les autres que vous proposez, et j'y vois de la maestria, des feintes, de la mauvaise foi, enfin, plein de choses d'un point de vue psy, mais aussi littéraire, et c'est formateur aussi. Les belles plumes peuvent caresser, mais aussi se faire piquantes. Bref, le tout pour moi qui manque de pratique et surtout de contacts humains, se révèle instructif. Je n'aime pas voir les gens se chicorner, je fais partie de ceux qui aimeraient que partout l'harmonie règne. Hélas, avec Sapiens Sapiens c'est pratiquement impossible et il détruirait toute vie autour de lui plutôt que de se calmer. Mais, bénéfice secondaire, cela donne quelques mots bien sentis et de jolies joutes, jolies malgré la laideur de ce qui s'y dit parfois, et ça permet de voir que certains, même hors de leurs textes, ont un sacré talent. D'auteurs, mais aussi de comédiens, d'avocats, d'arracheurs de dents, de coupeurs de cheveux en quatre, voire plus... enfin, en passant, ça m'en bouche un coin, voilà.

Bon, étant hors sujet et risquant de me faire moucher à mon tour, je me tais. Quoique, avec la sinusite balèze que je me tiens, qui viendra me moucher ne se sera pas dérangé pour rien. Je fais des tarifs de gros.

J'ajouterais : paix à tous, mais j'aurais peur qu'on prenne ça pour de l'ironie. Je me rabats donc vers une formule plus sage, et qui a fait ses preuves : la poule au pot pour tout le monde le dimanche.

Bises à vous, copines et copains,

Ubik.

alex a écrit:Totalement d'accord. Je ne connais Easter que véliennement, mais je sais que c'est une personne très mesurée, ses réponses sont toujours pertinentes et sensées, et justes, surtout. Dans le sens où si le texte ne lui plaît pas, elle le dit, elle l'abaisse (mais pas trop), et si au contraire il lui plaît, elle l'encense.
Bref, cette pique était injustifiée.

Je ne la connais pas personnellement, mais l'apprécie et j'estime qu'on ne devrait pas se piquer mutuellement, sauf se piquer d'humour, et encore. J'adore mes échanges avec Silène qui semblent n'avoir qu'un seul but : faire marrer l'autre le plus possible. Joyeuse galéjade bien inoffensive. Je ne dis pas que c'est le seul mode relationnel possible, mais c'est celui que je trouve le plus stimulant et positif.

Je n'ai à me plaindre que d'une seule chose : depuis que je suis ici, je crains fort d'avoir attrapé une maladie Vélérienne.

Ubik.

Ubik

Je n'ai à me plaindre que d'une seule chose : depuis que je suis ici, je crains fort d'avoir attrapé une maladie Vélérienne.

Impossible, tu ne pratiques avec nous que l'interruptus, il n'a pas pu nider, tu exagères...

Et puis, demande à Plotine, vêler n'est rien...

Salut ubik et grand merci pour ton commentaire. Je trouve tes textes vraiment remarquables. Ce qui me sidère, c'est la taille du morceau que tu connais sur l'époque. c'est tout en béton!

Je n'ai pas tout suivi mais je me joins aux louanges concernant Easter bien sûr.
E je ris de voir à quel point vous prenez mal n'importe quelle réflexion.
Arielle, tu n'as même pas vu le second degré j'ai l'impression. Cela dit, puisque tu le prends comme ça : oui ton histoire de crayon était stupide.
Quant aux histoires de chien, il me semble que tu en as usé toi-même dans un conte de Noël, non ?
Donc, mon diagnostic :
. Vous manquez totalement d'humour dans l'ensemble.
. Vous vous prenez (presque) tous pour les auteurs du siècle.

outretemps a écrit:Salut ubik et grand merci pour ton commentaire. Je trouve tes textes vraiment remarquables. Ce qui me sidère, c'est la taille du morceau que tu connais sur l'époque. c'est tout en béton!

Ami, tu me confonds avec Toutankharton. J'en connais ici qui me font la nique avec dix longueurs d'avance. Mais j'accepte le compliment tout de même, ce sont des choses qui ne se refusent pas...

Mes amitiés au grand Charles, de la part du pitchounet Ubik.

silene82 a écrit:Ubik

Je n'ai à me plaindre que d'une seule chose : depuis que je suis ici, je crains fort d'avoir attrapé une maladie Vélérienne.

Impossible, tu ne pratiques avec nous que l'interruptus, il n'a pas pu nider, tu exagères...

Et puis, demande à Plotine, vêler n'est rien...

Je t'assure que même avec l'interruptus, on peut choper quelque chose, si si.

Mais avec le temps qui change, on sort moins couvert...

Ubik.

dusha a écrit:

Plotine a écrit:C'est comme les allusions aux maisons de retraite, ça commence à me gonfler.

Aucun rapport avec l'insulte qu'a reçue Easter ! Faut toujours que tu ramènes tout à toi...

Je t'ai sonnée ? Je m'en fous que cet idiot de Silène me parle de maison de retraite. Je voulais simplement lui faire remarquer que ce n'est guère plus fin que de parler de femelle dominante. D'ailleurs, il en rajouté une couche en parlant de connaître "bibliquement" même si c'est barré.
Il est plus près du Bonobo que celui qui a énervé Easter à mon avis.
Silène est affreusement lourd, voilà la vérité.

Plotine a écrit:Donc, mon diagnostic :
. Vous manquez totalement d'humour dans l'ensemble.
. Vous vous prenez (presque) tous pour les auteurs du siècle.

Salut, c'est vrai, j'en manque parfois. Merci pour les piqûres de rappel.
Perso, je me prends surtout pour un bricoleur fou, un qui se disperse, qui s'éparpille, et qui ne laissera, je le crains, qu'une trace très relative, éphémère et pâlotte, si ça se trouve, dans les tons caca d'oie. Un doux dingue, un artisan, mais je n'ai pas la constance de ceux qui percent, autrement qu'à la chignole le dimanche matin, pour emmerder les voisins.

Mais j'ai apprivoisé l'idée, maintenant je suis déjà plus serein.

Ubik.

sang pour sang:
merci outretemps...vu un truc qui me dérange : 2x le mot "impact" à peu de distance. Remplacer le 1er par choc ;-)

sang pour sang :
merci Ubik...1er exercice de ce style pour moi...Tu as raison pour les répétitions, en relisant j'avais déjà repéré "impact" ;-)

On va dire que le débat est clos. Merci à tous.

Yellow_Submarine a écrit:sang pour sang:
merci outretemps...vu un truc qui me dérange : 2x le mot "impact" à peu de distance. Remplacer le 1er par choc ;-)

Il y a un dico des synonymes dans Word, si c'est ça que tu utilises. Mais il faut faire gaffe, des fois il propose des trucs complètement aberrants.

Et puis le mot Sang, qui revient beaucoup, et en plus, dans le titre deux fois, ça, je ne l'avais même pas remarqué. Mais où ai-je la tête ?

Silène, ne dis pas où, je te vois venir.

Ubik.