Réponses aux commentaires "Prose"

Rebecca a écrit:Before/After

Merci beaucoup, surtout pour ceux que ça intrigue... Décidément, ça me scie ces histoires... Il y a des moments, il faut savoir renoncer à comprendre.

Bon, ben voilà de quoi je suis parti, une banale photo dans un patelin, j'ai choisi une rue qui tournait un peu, j'avais envie de ça, d'un virage, d'un début de vertige. La partie de droite, ça a été fait à partir d'un gros plan très serré d'un mur en bord de mer, en béton vibré super compact, qui avait été esquinté par les intempéries et comme il comportait des ferrures, ça s'est gorgé de rouille. Et puis pour le haut une autre image, un pont de chemin de fer. Pour l'essentiel, voilà. Le reste, c'est des plaques rouillées, des vieux regards de gaz, des tubes de télé, des champignons, et pas mal de graphisme additionnel.

Ok, fin de la parenthèse. C'était une 'tite visite de l'arrière-boutique, "rien que pour vos yeux"...

Thanks again,

Ubik.

Ubik (et tous ceux qui sont intéressés)

prends ce lien

http://letoileauxsecrets.free.fr/tutorial-imageshack.html

c'est un hébergeur d'image ....pas besoin de s'inscrire....tu y vas ( tu le mets dans tes favoris...)

1 tu cliques sur la grenouille jaune

2 ça t'ouvre une fenêtre tu ne t'occupes que du cadre en haut à remplir ne perds pas de temps à tout lire ....enfin tu fais comme tu le sens :-))))
tu cliques sur browse

3 ça t'ouvre tes fichiers sur ton ordi tu cherches ton image tu cliques deux fois dessus son nom s'inscrit dans le cadre

4 tu fais télécharger maintenant et tu attends

5 une fenêtre s'ouvre avec plein de cadres et les adresses possibles de ta photo

6 tu choisis celle qui s'appelle code de forum tu la copies avec bouton droit de souris

7 tu vas sur le forum dans poster tu colles ce que tu as copié toujours avec bouton droit de la souris et ton image apparait
tu peux prévisualiser ta réponse pour être sur (ce que j'avais oublié de faire avant mes tentatives avortées)

Manoeuvres


A Louis

Merci l'ami,

Une fois de plus, je suis surpris car tu vises juste et dis clairement des choses que je me suis contenté d'intégrer, quelque part dans un recoin de ma tête, bien sûr à force de lire, mais tu vois, je n'en finis pas de constater comment je "lance des choses en l'air", et qu'elles retombent à leur juste place. L'exercice existe, il est raconté par un ex des Hitlerjungen dans un reportage. Mais les fantasmes de Wolfgang, je les ai créés autour.

La meute de loups. Oui, et c'est dit tel quel par les intéressés, à cette époque, et revendiqué ouvertement. Toujours cette idéologie de la Force, non pas morale comme tu dis, mais brute.

Hitler disait quelque chose du genre : quand une guerre a lieu, on se souvient de qui l'a gagnée, pas des motifs qui l'ont déclenchée. La seule chose qui compte, c'est la victoire. Peu importe de savoir si nous avons raison ou pas.

En gros, on peut l'appliquer au système tout entier, à tout ce qu'ils ont fait, en temps de paix aussi. Quoi que, en temps de paix, faut le dire vite. Je ne sais pas si l'idée de paix existait chez eux.

L'idéologie du surhomme existe, Himmler et ses copains s'en gobergeaient. Mais les gamins de dix ans, on commençait par les "embarquer" par des jeux. En cours de route, quand ils grandissaient, on leur farcissait la tête de ces histoires. Mais le point de départ, c'était canaliser la jeunesse par le défi, la cooptation, la séduction. Savoir par exemple que dans ces camps, les jeunes pouvaient apprendre à piloter des avions dernier modèle, faire de la moto, ils avaient tout l'équipement nécessaire et quand ça manquait, c'était, de toutes façons, toujours la faute du Traité de Versailles, des Juifs, des Communistes... Il y avait toujours un ennemi, un bouc émissaire. Et puis, moteur important aussi, le prestige du grade, de l'uniforme... Enfin, il y aurait long à dire.

Les rapports de domination existaient partout. Dès l'enfance chez les Hitlerjungen, mais ensuite, dans toute la hiérarchie. Hitler encourageait la concurrence et les coups bas entre personnes et organismes, ce qui explique la structure chaotique du III° Reich et la redondance des différentes instances et administrations, qui se faisaient une guerre larvée, parfois ouverte. Les caciques du parti ne pouvaient pas se voir, chacun cherchait à dégommer l'autre, à grignoter du pouvoir... Oui, le nazisme a joué sur la force brute, la duplicité, la ruse et la fourberie, mais aussi la séduction trouble, l'appétit de gloire. Et tout ça, j'essaie de le restituer. Ce que François Delpla appelle "la ruse nazie". C'est ça que je "distille" dans mes alambics, mes cornues qui puent le souffre, le souffle du malin. Eh oui, voilà ma vilaine cuisine. Dans quel ragout me suis-je engagé... De bien vilains fumets sortent de ma casserole. Espérons que je ne ferai pas tout cramer, que ça tiendra la route, que le soufflet ne s'effondrera pas.

Merci, merci beaucoup de m'encourager dans cette téméraire entreprise.

Ubik.

silene82 a écrit:En fait, fais gaffe Ubik, il cherche à t'embringuer dans son soi-disant cours de remise en place des dystrophies par les voies naturelles, dans lequel il a déjà pécho grieg et qui aura lieu dans les dunes, lors du festival VE.
Tu diras pas que tu ne savais pas.

Espèce d'empêcheur de sodomiser en rond ! N'écoute pas Phiphi cher Ubik, il ne t'arrivera rien de mal derrière les dunes ; allez viens...

Peter Pan a écrit:Espèce d'empêcheur de sodomiser en rond ! N'écoute pas Phiphi cher Ubik, il ne t'arrivera rien de mal derrière les dunes ; allez viens...

Que nenni, messire. Dans les dunes n'irai point. Suis fort honoré de l'invitation, mais la décline poliment. Suis sur que tu trouveras gibier à foison, plus frais et croustillant. Pas besoin d'un vieux dindon comme moi. Et puis, suis tellement occupé à créer, ai l'impression qu'il me reste peu de temps, moins que je ne l'aurais jamais cru, alors la gaudriole, s'il m'en reste un peu, je la garde pour ma belle. Et puis, suis fidèle, sur le tard. Tout arrive.

Ubik.

ubikmagic a écrit:

Elle est rigolote, cette image. Retouchée, ou pas ? C'est quoi, ces super lunettes ? D'où ça sort ? Un truc à toi ?

Ubik.

:-)))

Non rien n'est à moi....Image piquée sur le net ...J'aime les lunettes aussi

Hello,

Je reviens sur un truc qui m'étonne un peu...

Louis a écrit:Franz est violent, on le savait déjà. Il a peut-être des tendances homosexuelles, cela avait déjà été suggéré. Rien de nouveau de ce côté-là, non plus.

Je ne me souviens pas d'avoir mis un extrait qui suggère quoi que ce soit. Il y a bien la scène où ils cavalent à poil dans les bois, mais là, je me suis appliqué à ne pas en dire trop sur Franz à ce point de vue. Plus loin, il dira lui-même que son cas "est bien plus compliqué". Cependant, pour l'instant... Ou alors, ma mémoire fait défaut et je ne me souviens plus de ce que j'ai posté ou pas ?

C'est l'âge, je sais... Mais tout de même ?

Ubik.

Louis : j'ai lu votre commentaire au moins dix fois. A chaque nouvelle lecture j'y ai trouvé quelque chose de neuf qui m'a éclairé, qui m'a expliqué, qui m'a fait comprendre mon texte de l'interieur. Vous m'enrichissez Louis, il faudra m'envoyer vos tarifs *rires* ! Est-ce que vous parlez aussi bien que vous commentez ? J'accepte avec bonheur ce beau cadeau que vous me faites. Merci Louis.

Silène : tu es un hédoniste, oh combien tu as raison...quel gachis ! Mais tu vois Léontine, n'aime ni cuisiner, ni manger et chez elle....les morts, ont les enterre on ne les transforme pas en terrines, ragoûts ou cendres.
Je retourne dans ma cuisine pour te mitonner un p'tit frichti de derrière les fagots. A bientôt bel ami !

À propos de Se donner en spectacle.

Merci à mes lecteurs et nouveaux commentateurs ! Le fait de ne donner aucune indication psychologique sur celle qui se donne ainsi est, bien sûr, volontaire. Je voulais que le lecteur s'en fît sa propre idée... Si c'est raté, ben c'est raté ; question d'équilibre qu'on trouve, ou pas, entre dit et non-dit.

à Ubik
La violence de Fritz apparaît déjà dans le passage intitulé En miettes.
Tu me répondais à ce propos : "Effectivement, Franz est l'élément destructeur et moteur du récit, il brise, piétine, élimine impitoyablement ce qui s'oppose à lui. En ce sens, il est emblématique du Nazisme auquel il va adhérer de toute son âme.

A Yali :

Bon tu te lâches quand Easter ?

:-)
(ce texte m'a été soufflé - puis remanié pour la circonstance- par une étudiante FLE, ça peut servir d'excuse...)

à propos du 1500 "QV1962"


Beau jour à toutes et tous !

Merci d'être passés lire ce premier jus ! (première fois que j'écrivais un texte avec contraintes de longueur, et 1500 pile !pas peu fière ...)

En ce qui concerne la coriandre et l'art d'accommoder les porteurs de longues esgourdes, je le concède, aucun lien direct !!! (shame on me ! mais pas trop)

Par contre ,le défaut principal, celui de la chronologie, je ne l'ai repéré que trop tard, c'était posté! c'est vrai que devrais clarifier ce point, car je donne une image non datée et la dernière phrase vous projette dans un évènement précis .Rien de plus inconfortable .

L'autre défaut, "tu te parles avant tout à toi-même", je comprends ce que vous voulez dire, par contre je ne vois pas encore comment y remédier.

Et pour finir, faudrait-il que je m'excuse, Silène, de t'avoir marché sur les pieds (de vigne)?? j'ai senti que tu prenais vapeur sur ce coup-là, en bon fils de Bacchus! Qu'importe les noms cités, (même si ceux-ci sont autobiographiques), j'aurais pu écrire le même texte avec des Bourgogne ou des Anjou, quelle importance?
L'adjectif "exceptionnel" ,j'aurais dû le préciser, était une citation de la grand-mère, et non un extrait de catalogue professionnel de viticulture...

Par contre ,on peut faire un fil "cépages dans ces pages", si le sujet inspire du monde...

à vous lire !

socque a écrit:À propos de Se donner en spectacle.
... Je voulais que le lecteur s'en fît sa propre idée... Si c'est raté, ben c'est raté ; question d'équilibre qu'on trouve, ou pas, entre dit et non-dit.

Pour moi, ce n'est pas raté. J'en aurais dit davantage, dans mon commentaire, sur le comment cette femme prend de plus en plus de consistance, mais cela me semble évident. Cela montre donc que cet équilibre entre dit et non-dit est bien trouvé et est efficace.
Il ne "fonctionne" pas pour d'autres ? Est-ce vraiment le texte qui doit être mis en cause ?

Pas le lecteur, en tout cas. Mais il est clair qu'un texte ne peut faire vibrer pareillement tout le monde, ce serait absurde de rechercher l'unanimité ! (Même Pierre Jourde ne la fait pas.)

Voilà... Même si je ne suis pas tout à fait d'accord à propos du "pas le lecteur, en tout cas". Parce que ce serait le réduire d'une certaine manière. Parce qu'il porte en lui son propre univers, sa façon de voir les choses, de les ressentir. Et que comme pour les choses de la vie, il a sa propre faculté d'interprétation, de "traduction" mentale de ce qu'il lit, de ce qu'il entend.
J'ai du mal à expliquer. Mais bon...

Quand je dis "être mis en cause", il ne s'agit pas de définir qui a tort ou qui a raison. Mais bien qu'il est impossible d'obtenir cette unanimité. Et que si jamais on en vient à la rechercher, vaut mieux poser son crayon.

Amicalement

Reginelle a écrit:(...) Quand je dis "être mis en cause", il ne s'agit pas de définir qui a tort ou qui a raison. Mais bien qu'il est impossible d'obtenir cette unanimité. Et que si jamais on en vient à la rechercher, vaut mieux poser son crayon.

Amicalement

Vouaisse !

Louis a écrit:à Ubik
La violence de Fritz apparaît déjà dans le passage intitulé En miettes.
Tu me répondais à ce propos : "Effectivement, Franz est l'élément destructeur et moteur du récit, il brise, piétine, élimine impitoyablement ce qui s'oppose à lui. En ce sens, il est emblématique du Nazisme auquel il va adhérer de toute son âme.

Hello l'ami,

Oui, bien lu ce que tu dis. Sur la violence, aucun doute. Mais c'était par rapport à des indices d'une éventuelle tendance à l'homosexualité. Là, je te disais hier qu'il me semble ne rien avoir semé de cet ordre dans les extraits précédents.
Je le garde pour plus loin... Le cas de Franz est plus compliqué qu'l n'y paraît.

Merci, quoi qu'il en soit, pour ta façon surprenante et magistrale d'éclairer mes textes. Une fois que je te lis, je me dis : "bon sang, mais c'est bien sûr" !

C'est toujours un plaisir de contempler et inventorier les pépites que tu sais déterrer avec tant d'élégance.

Ubik.

socque a écrit:Pas le lecteur, en tout cas. Mais il est clair qu'un texte ne peut faire vibrer pareillement tout le monde, ce serait absurde de rechercher l'unanimité ! (Même Pierre Jourde ne la fait pas.)

Moi je ne l'ai pas trouvé raté du tout. C'est simplement que j'ai du mal avec ces images crues. Mais dans la mesure où elles me gênent c'est bien la preuve que le texte et réussi. Quand même, tu n'y es pas allée avec le dos de la cuillère !

Plotine, excusez-moi d'insister : quand vous commentez un texte jaon doe, je comprends que vous tutoyiez l'auteur, puisque vous ne le connaissez pas et qu'apparemment, sur Internet, vous tutoyez par défaut, mais, quand vous vous adressez nommément à moi, je vous prie de me vouvoyer.

J'avais oublié ! Il ne fallait pas vous absenter !

Et mes excuses, pour le tutoiement et pour la faute dans le premier texte.

Tu vois, tu commences à être à la maille....

Exo 1500 : Impro
Merci aux commentateurs.
Socque, c'est souvent ce que je voudrais bien mais ai du mal à faire : ne pas écrire un texte "trop sage" !
Yali : tout à fait d'accord et le pire, c'est que ce sont des adjectifs que j'ai rajoutés après coup (pour une vingtaine de lettres et arriver à 1500, c'était vraiment chipoter !)
Coline : je l'savais que l'un de vous allait craquer avec cette bestiole rouge épuisante ! Je l'ai abattue, n'ayez crainte...

coline dé a écrit:Mais pourquoi pour Alex ??? ( même si j'aime bien Alex, je l'aurais plutôt dédié à Abstract !!!)

Merci !! Ca fait toujours plaisir de trouver ce genre de petits compliments au détour d'un texte.

Merci à mes commentateurs
Pour ceux qui prendraient mon ramoneur pour un symbole psycho-érotico-esoterico (tout comme le lampadaire :-))) ) voici Bert , qui était vraiment ramoneur, les deux enfants charmants et Mary , sensationnelle, ascensionnelle.