Discussions autour de nos textes

Pas moi!

ubikmagic a écrit:

Phoenamandre a écrit:Bah la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est anus --'

Ce n'est pas bête, vu le contexte. Mais non, pas ça.

Ubik.

Bah c'est surtout dû à la fin

Remus a écrit:Je vois pas plus simple !
C'était pour moi le plus simple
Je donne ma langue au chat

... Le chat t'envoie un précieux indice :

Louis a écrit:Peut-être y a–t-il d’autres interprétations possibles encore de la figure de Janus… ( elle évoque d’abord pour moi l’unité d’un être au double visage ).

... Difficile de faire mieux...

Ubik.

Les visages opposés → un conflit?
(j'adore tes flèches Remus)
→ une chose qui en cache une autre
→ deux directions différentes

Ben un être à double visage, mis à part Double face de Batman... :-)

Janus c'est celui qui ouvre les portes de la guerres, moi je dis ça je dis rien.

et ethymologiquement, cela se rapporte également au passage, comme cet entrainement.

tss tss tss
AleK
il a dit simple
et ethymologiquement (d'ailleurs ça existe ce mot?) fait plus de 10 lettres
c'est trop long

Y'a pas de H
trop l'habitude de mettre un H après T, je le finis par C et hop la trinité faussement libératrice.

Reste que c'est simple, moi je dis j'ai raison.


j'ai raison ?

non, t'as pas raison AleK
j'ai déjà fait ces deux propositions et le chat m'a bouté hors de son panier :-)

Je vais encore vous aider : vous vous focalisez sur Janus. Vous oubliez tout-puissant.

Ubik.

ça a un rapport avec la série ciné des "tout puissant" (bruce et ethan ?), parceque sinon, tu descends dans mon estime :p

merci Easter et Rebecca pour ces encouragements et ces remarques judicieuses.

en fait le titre de mon projet est "la comédie sur-humaine", sans dévoiler trop l'intrigue, les influences visiblent dans cette histoire sont les faits historiques, les comics de super héros, les tueurs en série, les créature de la littérature victorienne très à la mode en ce moment et le début de la psychanalyse. En mélangeant tout cela, bah on obtient mon histoire.

en fait le titre de mon projet est "la comédie sur-humaine"

-Vu -

Et iris !! j'ai oublié iris... je prends note véritablement de vos remarques, j'avais commencé ce roman sous la formes d'un roman feuilleton, mais en fait soyons franc, on ne peut pas construire une histoire à tiroirs en roman feuilleton à moins de l'avoir préparé. Donc sur mon site se trouve une version brut de ces chapitres, qui se peaufine au fur et à mesure des lectures.

je garde ma version finale pour mes lecteurs test, lorsque le premier tome sera vraiment bouclé.

AleK a écrit:ça a un rapport avec la série ciné des "tout puissant" (bruce et ethan ?), parceque sinon, tu descends dans mon estime :p

Aucun. Je descends donc dans ton estime...
Vous cherchez des références hors du texte. Or tout est là, sous vos yeux, dans le texte lui-même.

Ubik.

P.S. : j'avais envie de lire ta dernière parution, je n'en ai pas le temps que déjà tu en livres les clés. Descendrais-tu mon estime ? Que nenni ! Je suis juste désappointé...

Ubik.

t'inquiète ubik, je ne délivre aucune clef, je situe juste l'univers, et ce que je propose n'est qu'une intro, je ne délivre au plus qu'une 4eme de couv.

"Il ne ressemblait guère à l’image d’un commandant SS. Petit, trapu, nanti d’une bedaine de bon vivant, il évoquait de prime abord quelque facteur débonnaire, ou un fonctionnaire des douanes. Mais lorsqu’il nous passa en revue, je réalisai que les apparences m’avaient trompé."
Si tout est là, je dirai que c'est ça, le double visage.

AliceAlasmartise. a écrit:"Il ne ressemblait guère à l’image d’un commandant SS. Petit, trapu, nanti d’une bedaine de bon vivant, il évoquait de prime abord quelque facteur débonnaire, ou un fonctionnaire des douanes. Mais lorsqu’il nous passa en revue, je réalisai que les apparences m’avaient trompé."
Si tout est là, je dirai que c'est ça, le double visage.

Bravo ! Voilà qui est nettement plus pertinent. Tu y es presque ! C'est dans ce genre de direction qu'il faut chercher. Telle que tu es partie, je sens que tu vas trouver d'ici peu...

Ubik.

Ubik : merci !
la zététique existe, je l'ai rencontré !

Et c'est un point capital de ma conception de l'univers, ça et ma récente conversion au Janaïsme.

Dans le cas de mon roman, c'est un point de détail du début qui prend une certaine importance plus tard (ou aurez eu le temps d'oublier cette phrase) Et c'est sans doute un des faits que j'ai le plus modifié, vu que ce laboratoire est né il y a 10 ou 15 ans seulement.

ubikmagic a écrit:Bravo ! Voilà qui est nettement plus pertinent. Tu y es presque ! C'est dans ce genre de direction qu'il faut chercher. Telle que tu es partie, je sens que tu vas trouver d'ici peu...

"Il nous assura qu’il ferait de nous des SS, dût-il nous rendre la vie impossible. Ceux qui ne correspondraient pas seraient impitoyablement jetés dehors, par la peau des fesses. Ici, on ne conservait que les plus coriaces, qui le méritaient. Il nous le promit : on allait en baver.
Il enchaîna sur un couplet plus conventionnel, ainsi que je l’ai mentionné : notre statut d’élite, nos devoirs de prestige, de perfection. Puis il reprit un ton nettement venimeux : sous son commandement, on attendrait de nous un engagement fanatique, un sens du sacrifice, de l’honneur, du devoir, exemplaires."

Il leur fallait être parfaits, sinon ils serait jetés dehors. Ils allaient en baver, mais ils auraient un "statut d’élite"

Tu brûles. Mais tu te trompes dans la hiérarchie.

Ubik.

AleK a écrit:la zététique existe, je l'ai rencontré !

... Me fait penser à : "David Vincent, lui, les a vus"...

AleK a écrit:Et c'est un point capital de ma conception de l'univers, ça et ma récente conversion au Janaïsme

... Ben voilà autre chose ! Tu en as encore beaucoup sous le coude, comme ça ?

Nous gratifierais-tu d'un petit discours explicatif ? Je nage en plein cirage... Jamais entendu parler... ça consiste en quoi ?

Ubik.

Rah la la, ubik, je suis nulle aux devinettes
Si ça continue, je vais donner ma langue au chat

Je n'aurais vraiment pas pensé que ce détail deviendrait une devinette. C'était pour moi archi simple...
Je pense que tout le monde n'a pas fini de commenter ce texte, il doit y avoir une ou deux personnes qui, je le sais, on l'habitude de me lire et me commenter. Je gage qu'elles trouveront. Si ce n'était pas le cas, je t'aurais donné un indice supplémentaire, mais ça n'est pas très fair play par rapport à ces personnes.
Vois si tu trouves quand même. Mais la dernière réponse que j'ai formulée est déjà une aide précieuse.


Ubik.

le Jaïnisme (désolé pour l'horrible faute d'habitude) n'st pas en soit une religion, parallèle et aussi ancienne que le boudhisme, elle prone la non violence et la pluri-définition des choses.
Chacun a son interprétation sur la vie, seul la tolérance peut nous unir.

Je me bat contre ma nature excessive depuis des mois, j'évolue.

Merci. Oui, on sent très bien l'excès, ainsi que le combat contre celui-ci.
Personnellement, je me sens assez proche du Bouddhisme et du Taoïsme. Je comprends donc tout à fait.
Nous évoluons tous. Certains freinant des quatre fers, d'autres conscients du fait que c'est nécessaire.

Au plaisir,

Ubik.

ubikmagic a écrit:C’était le SS-Unterscharführer Karl Von Hagen qui se chargeait de notre instruction. Un grand type, maigre et blond, reconnaissable à une balafre qu’il portait sur la joue gauche. Il l’avait reçue lors d’un duel au fleuret et ne cherchait pas à la cacher, à l’atténuer par quelque artifice. Bien au contraire, il semblait fier de l’arborer et présentait de préférence ce côté de son visage. On disait qu’il avait tué son adversaire ce jour-là, un Oberleutnant de la Wehrmacht. Mais le motif restait obscur.

C'est lui Janus,
Défiguré
Assassin dont on ne connait toujours pas les motivations de son crime
D'autant qu'il a tué "son adversaire", mais issu de la Wehrmacht (donc de son propre camp tout de même)

les seuls véritables différences entre ces "religions", se sont les divinités, qui ne sont pas présente dans la Jaïnisme. Je me voit mal prier un dieu, quel qu'il soit, mon hypocrisie ne va pas jusque là.

et pour ne plus trop digresser dans ce topic, merci à Orakei pour son commentaire également. Tout cela me parait très constructifs en tout cas.

Remus a écrit:C'est lui Janus,
Défiguré
Assassin dont on ne connait toujours pas les motivations de son crime
D'autant qu'il a tué "son adversaire", mais issu de la Wehrmacht (donc de son propre camp tout de même)

Gagné !
Interprétation tout à fait intéressante.
Mais ce qui motivait cette histoire de double visage se situe exactement ici :

ubikmagic a écrit:... Von Hagen, qui commandait cet exercice, énonça en une phrase lapidaire qu’il s’agissait de courir et creuser un trou assez vite pour ne pas être écrasé.
Il parlait à contre-jour. J’étais certain que ça n’était pas un hasard. Je clignais des yeux, m’efforçant de ne pas me détourner, de rester bien raide, digne. Il m’apparaissait comme nimbé de lueurs effrayantes. Sa voix calme portait dans le silence alentour.

... Au loin, Von Hagen s’était mis à crier, les mastodontes d’acier s’ébranlaient en grinçant. L’officier avait sorti un pistolet, il tirait, j’ignorais si c’était sur nous.

... Von Hagen, perché sur le premier panzer, nous encourageait à sa manière : visant nos jambes, il faisait siffler ses balles. Un porte-voix devant la bouche, il criait : « Allez-y mes petits cochons ! On ne garde pas les péteux, ici ! Les dégénérés, la merdouille, retour chez Maman » ! Du coin des yeux, je voyais son visage blême se tordre, déformé par une sorte de furie qui n’avait plus rien de commun avec le masque impassible servi quelques minutes auparavant.

Von Hagen, instructeur froid et distant en temps ordinaire, glacial même... Sous-officier pénétré de l'importance de sa fonction, empli de cette espèce de dignité raide si chère aux institution nazies et à la SS en particulier, se retrouve, dans certaines situations, complètement envahi par la violence. Son visage impénétrable, ses expressions indéchiffrables, laissent alors place à un masque tordu de haine, de hargne, de furie. Il devient méconnaissable, il sort de lui-même, il endosse alors un autre personnage, celui du bourreau.
Il pourra se montrer par la suite "chic type", paternaliste, avec ses recrues, une fois celles-ci admises, une fois que la "merdouille" sera retournée "chez maman". Mais pour l'heure, il est là pour assurer une sélection impitoyable et quand il est aux commandes d'un exercice, son self-control le quitte, le vernis de respectabilité saute, et on n'a plus en face de soi que la bête sauvage.

Ubik.

Easter(Island) a écrit:

ubikmagic a écrit:Du coin des yeux, je voyais son visage blême se tordre, déformé par une sorte de furie qui n’avait plus rien de commun avec le masque impassible servi quelques minutes auparavant.

Janus Von Hagen, imprévisible et tout-puissant, avec pouvoir de vie ou de mort sur cette jeunesse à l'idéal malmené.

Hey! Easter avait trouvé!

Easter(Island) a écrit:Janus Von Hagen, imprévisible et tout-puissant, avec pouvoir de vie ou de mort sur cette jeunesse à l'idéal malmené.

J'apprécie ce nouvel éclairage sur le récit, vu du côté nettement moins glamour que les extraits précédents.

Bravo, je savais bien que tu trouverais, ou un de ceux qui jusqu'à présent, n'avaient fait que lire.
Oui, Von Hagen tombe le masque, ou en change. Il a un double visage : l'instructeur froid et distant, qui explique l'exercice ; le sadique qui, une fois celui-ci commencé, se laisse gagner par une furie destructrice qu'il est incapable de juguler.

Moins glamour, certes. Depuis le début, nous suivons l'histoire racontée par Wolfgang, qui n'est certainement pas neutre, puisque victime de cet idéal qu'on lui a inculqué. Vision romantique, idéalisée, bernée par les menées de Baldur Von Schirach et par la propagande.

Par moments, tout cela se fendille : face à la violence, soit des institutions nazies, soit de son propre ami Franz, qui l'effraie. Mais a-t-il le choix ? Il a opté pour mettre ses pas dans ceux de Franz et le suivre, où qu'il aille.

A la caserne d'Oranienburg, ça devient très difficile. En même temps, face à toute cette violence, Wolfgang est amené à puiser en lui des ressources nouvelles, à changer, à devenir un autre, à s'aligner sur un certain modèle comportemental.

Toutefois, l'épreuve la plus dure se déroulera en Pologne. C'est là que Wolfgang devra vraiment choisir : obéir, ou renoncer.

Ubik.

Chouette ! :-)
Pas si nulle en devinette, alors finalement !
J'ai voulu d'abord trouver uniquement avec le nom Janus en tête
Puis j'ai suivi la méthode d'Alice, et j'ai relu
Ensuite, c'était plus simple

Eh oui, et le plus fou, c'est qu'on se soit creusé le citron ainsi, pour quelque chose qui m'apparaissait comme simple, évident, enfantin. Ce qui amène à s'interroger sur le statut de l'évidence, pour un auteur. Comme quoi...
Le passage était écrit, de longue date. Au moment de le poster, restait à lui trouver un titre. Et là, j'ai pensé à cet Unterscharführer, capable de changer du tout au tout.

Bien, la prochaine fois, je me cantonnerai à un titre plus direct. L'intérêt d'un texte n'est pas qu'on s'interroge à n'en plus finir sur la signification de son titre !

Merci à tous ceux qui, au passage, ont su m'encourager dans la folle entreprise où je me suis lancé...

Ubik.

je t'assure que si on me parle de Janus dans ton texte, ce sont tes deux héros, aux caractères bien différent mais lié dans leur trou de boue, c'est le plus évident pour le lecteur je pense.

AleK a écrit:le texte est au présent ou au passé ?

Enfin!
Quelqu'un qui me comprend!
Personne n'en sait rien!
Je ne sais plus!

AleK a écrit:je t'assure que si on me parle de Janus dans ton texte, ce sont tes deux héros, aux caractères bien différent mais lié dans leur trou de boue, c'est le plus évident pour le lecteur je pense.

Ce n'était pas mon idée de départ, mais cette interprétation est intéressante et ne me gêne pas du tout. Et c'est ça je trouve, qui est riche quand on échange à propos de textes : l'autre, quel que soit cet autre, peut nous renvoyer un éclairage inattendu, et nous surprendre, avec un matériau qu'on a pourtant énormément travaillé. A ce jeu, Louis excelle. Et cet effet de focalisation externe me permet de redécouvrir, de lire autrement mon texte. C'est, je dirais, une magnifique cerise sur un gâteau qu'on connait, puisque on l'a préparé.

Ubik.

Merci aux lecteurs-correcteurs-commentateurs pour ce texte.

ubikmagic, effectivement tout s'est déroulé tel que je l'écris mais pas avec les même personnes. La synthèse effectuée à partir des témoignages n'a pas été suffisamment appropriée par le narrateur. Soit. Je me penche sur le sujet.

Easter(Island), merci pour tes observations pointues et ton travail sur mes erreurs.
"... manque de force... ", "... même ton..." : Concernant ce récit, je le comprends car je n'ai pas voulu de rupture, procédé habituellement utilisé dans mes autres nouvelles.
Comme tu le notes un peu plus loin, le minuscule provient du coup de lorgnette que je donne sur mes personnages féminins le temps d'une petite histoire. Les personnages sont si insignifiants qu'ils ne se distinguent pas de la foule. Minuscules parce qu'il faut une lorgnette, mais pas de projecteur pour observer les enragées.

Iris, si l'émotion est présente à la lecture, j'en suis heureux. Merci pour la lecture.

Janis, "... raconté d'un ton étale..." une remarque qui fait mouche. Merci pour la pertinence de ton propos.

Remus, oui, tu as tout compris. Le premier recueil "minuscules sont les enragés" est disponible gratuitement pour les lecteurs assidus de Vos écrits.

Lucy, merci d'avoir placé ce petit mot suite à ta lecture.

merci ubik !!

au passage ce n'est pas du tout du steampunk !
Et le grand jeu serait de découvrir l'année où se passe ce début de roman.

j'ai relu ce passage du coup après l'avoir copié ici, et horreur, y'a des que dans certain dialogue.j'aurai encore 2 ou 3 réécriture sommaire a faire avant les envois aux éditeurs de toute façons.

... Cent fois sur le métier...
Il y a toujours quelque chose à améliorer.
Pas Steampunk ? C'est moi qui projette, alors... J'y suis plus ou moins. Voilà le dernier zinzin que j'ai fait, sur la base de mon logo...



... Au plaisir en tous cas ! Vraiment bien fichu ton texte !

Ubik.

ça me fait penser à bioshock